Pour finir, la température est tombée. Au-dehors.
Noël approche. Les sapins viennent de Chine. À l'intérieur des poitrines les coeurs brûlent, jour et nuit. Voyez Irène qui a pris un amant...
Pour finir, la température est tombée. Au-dehors.
Noël approche. Les sapins viennent de Chine. À l'intérieur des poitrines les coeurs brûlent, jour et nuit. Voyez Irène qui a pris un amant et Victor s'élevant dans les airs. David qui s'est réveillé chez les fous et Marc chez les Sexoliques Anonymes. Édith...
Pour finir, la température est tombée. Au-dehors.
Noël approche. Les sapins viennent de Chine. À l'intérieur des poitrines les coeurs brûlent, jour et nuit. Voyez Irène qui a pris un amant et Victor s'élevant dans les airs. David qui s'est réveillé chez les fous et Marc chez les Sexoliques Anonymes. Édith qui se marie, Sonia qui est plaquée. Etc. On pourrait multiplier les exemples.
Tandis que le décor va bientôt éclater comme une noisette de cristal sous l'effet du froid ultrasibérien désormais installé.
On aurait aimé parler de choses drôles et légères, ou même sérieuses, mais un écrivain ne fait jamais ce qu'il veut. Un écrivain est toujours occupé à se battre. Parfois, on a l'impression de s'être engagé dans la légion. Tellement le chemin est long et pénible - le chemin secret, s'entend.
Ph. Djian
Ainsi s'achève, avec cette ultime et sixième saison de Doggy bag, la série littéraire de Philippe Djian commencée en 2005.
À propos de Doggy bag, saison 5
« Le rythme implacable est toujours là, et la folie des personnages grandissante. »
Géraldine Sarratia, Les Inrockuptibles
« Ce qui garde le lecteur en haleine, cest le swing de Djian, avec ce jeu de jambes qui fait quaucun personnage nest jamais au repos. »
François Vey, Le Parisien
À propos de Doggy bag, saison 4
« En attendant Godot de Beckett adapté comme une série télévisée, dans le style des Sopranos. Sauf que la littérature est au rendez-vous...»
Yann Plougastel, Le Monde 2
« Djian touche parfois à la grâce, quand bien même, on le sait, il est là pour samuser, et nous aussi. Et cest réjouissant au point dattendre avec fébrilité la saison 5. Djian tient son rythme, sa narration et on en redemande. »
Raphaëlle Leyris, Les Inrockuptibles
« Djian fait uvre de superbe littérature. Non seulement il crée un monde qui bruit de violences, de passions, il invente une histoire haletante qui brasse mythes et archétypes, psychanalyse et politique, mais il métamorphose en verbe haut en rythmes, en pulsions, en couleurs, cet étonnant chaos familial, conjugal, humain. »
Fabienne Pascaud, Télérama
« Cette saison 4 fait encore monter la température. Âmes prudes ou sensibles, sabstenir. »
Didier Jacob,Le Nouvel Observateur
« Faites confiance au métier de Djian, on ne sennuie pas. »
Gilles Martin-Chauffier, Paris Match
« Philippe Djian, ça se médite aussi. »
François Vey, Le Parisien.
Àpropos de Doggy bag, saison 3
« Djian récidive dans sa fausse série télé mais vraie littérature
Le lecteur de ce roman, écrit en saisons, est réduit à ronger son frein, à trépigner en attendant la suite. »
Raphaëlle Leyris, Les Inrockuptibles
« Farfelu, déjanté, Djian écrit fort bien et son feuilleton a trouvé la bonne cadence . On en redemande avec plaisir. »
André Rollin, Le Canard enchaîné
« Philippe Djian désire prendre des risques autant dans le fond que dans la forme. Son style préfère frôler des ravins plutôt que de chausser des patins. »
Marie-Laure Delorme, Le Journal du Dimanche.
« Si Doggy bag est si réussi, cest parce quon y trouve les codes des séries télé ? filiations secrètes, municipalités véreuses, accidents naturels et dautres moins
? appliqués aux obsessions de Philippe Djian : femmes au physique de Jennifer Lopez, amours physiques et fiévreuses, et toujours des histoires deau ? peur, noyades, etc. Bref du concentré de Djian sur un rythme denfer. »
Olivia de Lamberterie, Elle
« Avec une justesse émouvante, il poursuit une uvre véritable, en forme de mode demploi à lusage de lhumanité du bout de la rue. En ce domaine Djian est tout simplement le meilleur. »
Myriam Anderson, Le Figaro Magazine