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Elégie pour Laviolette
Date de parution : 30/09/2010
Éditeurs :
Robert Laffont

Elégie pour Laviolette

Date de parution : 30/09/2010

Le célèbre (et très populaire) commissaire Laviolette est de retour…
Et c'est chez Robert Laffont !

Laissé pour mort, dans un précédent roman, le nez dans une touffe de thym, et baignant dans une mare de sang, le Commissaire Laviolette, guéri de ses sept impacts de...

Laissé pour mort, dans un précédent roman, le nez dans une touffe de thym, et baignant dans une mare de sang, le Commissaire Laviolette, guéri de ses sept impacts de chevrotine dans le dos, est à nouveau chargé d'une enquête : la routine, soi-disant, comme l'affirme le conseiller Honnoraty. Presque...

Laissé pour mort, dans un précédent roman, le nez dans une touffe de thym, et baignant dans une mare de sang, le Commissaire Laviolette, guéri de ses sept impacts de chevrotine dans le dos, est à nouveau chargé d'une enquête : la routine, soi-disant, comme l'affirme le conseiller Honnoraty. Presque rien, en somme : un homme vient de mourir à l'hôpital de Gap, et les neveux spoliés portent plainte pour captation d'héritage. Le coup classique, quoi ! Pas de quoi fouetter un chat. On a même demandé une autopsie et ça n'a rien donné : la mort est naturelle. Deux détails pourtant : la veuve avait célébré ses noces avec le mourant quatre jours auparavant en évinçant la maîtresse en titre, et on avait trouvé sur les mains de la victime d'abondantes traces de talc….
C'est ainsi que Laviolette et le juge Chabrand se retrouvent pour l'enterrement à  La Roque-du-Champsaur, dans ce cimetière (d'une importance capitale pour l'histoire) sans portail d'apparat, sans le moindre cyprès ni thuya, où n'est gravé qu'un seul nom sur chaque tombe, sans famille successive, sans ascendants ni descendants et où le froid et le vent vous transpercent les os.
Pierre Magnan donne une fois de plus libre cours à son imagination débordante, multipliant les assassinats dont la nature criminelle devient évidente, l'essentiel étant de ne pas se tromper d'innocent !... Rebondissements, effets de surprise, il sait nous parler, dans une langue magnifique, des comportements humains et nous étonner  par sa verve, sa gaîté, et son érudition amusée.

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EAN : 9782221117293
Façonnage normé : EPUB2
DRM : Watermark (Tatouage numérique)
EAN : 9782221117293
Façonnage normé : EPUB2
DRM : Watermark (Tatouage numérique)

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Fortuna 13/05/2022
    Le commissaire Laviolette que nous avions enterré lors de son ultime enquête, Le parme convient à Laviolette, est miraculeusement ressuscité ! Et n’en est pas à un miracle près ! Ce qui va contribuer à modifier sa vision du monde et à le rendre – dans cette dernière affaire – plus indulgent face à la faiblesse des hommes…et des femmes et plus critique envers la raideur de la justice… Bien qu’à la retraite depuis sa mort ratée, il est envoyé à Gap par le conseiller Honnoraty, afin d’enquêter avec le juge Chabrand à propos d’une veuve qui a perdu deux maris à très faible intervalle et de manière peu orthodoxe…les deux infortunés ayant succombé sous les assauts érotiques de la belle…et unique héritière. Assez pour éveiller les soupçons de la justice et des vieilles du village qui n’en sont plus à une histoire croustillante près pour les distraire de leurs veuvages interminables dans cette contrée sauvage au climat rigoureux. D’autant que les défunts maris sont enterrés dans un étrange cimetière, ouvert aux quatre vents sur un panorama splendide et loin de tout caveau familial. Des tombes fières, dont l’une est gravée d’un poème de Valery, « Le Cimetière marin » avec une faute que le commissaire se fera un devoir de rectifier. De quoi le ravir, lui rescapé de la mort et miraculé de la vue, ce qu’il n’avouera jamais…fidèle à sa foi d’athée. L’affaire se complique alors que Chabrand s’éprend de la terrible veuve, Aurore, flanquée de deux inutiles enfants, aussi beaux que dispendieux. Et que Laviolette hérite d’une tontine, cause de toutes ces morts suspectes. Si le scénario est un peu scabreux, on est charmé par la langue, l’humour et la profonde connaissance de la nature humaine que nous narre Pierre Magnan, profondément attaché à son pays bas-alpin et qui réussit parfaitement à nous en transmettre la beauté et le mystère. Ainsi que les caractères de ses habitants, sculptés par les rigueurs de leur habitat. Encore un régal. Le commissaire Laviolette que nous avions enterré lors de son ultime enquête, Le parme convient à Laviolette, est miraculeusement ressuscité ! Et n’en est pas à un miracle près ! Ce qui va contribuer à modifier sa vision du monde et à le rendre – dans cette dernière affaire – plus indulgent face à la faiblesse des hommes…et des femmes et plus critique envers la raideur de la justice… Bien qu’à la retraite depuis sa mort ratée, il est envoyé à Gap par le conseiller Honnoraty, afin d’enquêter avec le juge Chabrand à propos d’une veuve qui a perdu deux maris à très faible intervalle et de manière peu orthodoxe…les deux infortunés ayant succombé sous les assauts érotiques de la belle…et unique héritière. Assez pour éveiller les soupçons de la justice et des vieilles du village qui n’en sont plus à une histoire croustillante près pour les distraire de leurs veuvages interminables dans cette contrée sauvage au climat rigoureux. D’autant que les défunts maris sont enterrés dans un étrange cimetière, ouvert aux quatre vents sur un panorama splendide et loin de tout caveau familial. Des tombes fières, dont l’une est gravée d’un poème de Valery, « Le Cimetière marin » avec...
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  • Odilelacailledesse 18/01/2022
    A la suite d'une mutation à Gap, le commissaire Laviolette doit démêler une affaire complexe de captation d'héritage en plein coeur du Champsaur. Confronté à l'irrationnel et devenu, bien malgré lui, partie prenante de cette affaire, notre limier découvre une vallée alpine baignée par le Drac où les modes de vie semblent figés depuis des décennies. Furetant çà et là au gré de ses humeurs, il y croise de vieilles mégères qui refont le monde chaque jour dans une épicerie d'un autre âge, un notaire désabusé et une gardienne de chèvres soixante-huitarde, amoureuse de poésie. En compagnie du Juge Chabrand, qui ne reste pas insensible aux charmes des autochtones, il arpente sans fin un cimetière perdu en montagne, entouré d'un paysage de rêve et qu'avoisine une source aux propriétés miraculeuses. Une fois de plus, Pierre Magnan invite le lecteur à la découverte de cette France profonde, dont il sait si bien vanter les agréments au fil des mots. On s'immerge avec lui dans ce coin perdu des Hautes-Alpes, s'étonnant, au détour d'une page, de voir apparaître un ordinateur ou un prix en euros… plutôt incongrus dans ce contexte. Si la fin, complètement loufoque, mais d'une réelle puissance littéraire, peut laisser dubitatif, la lecture de ce dernier volet des enquêtes de Laviolette reste un vrai moment de plaisir… et d'évasion ! A la suite d'une mutation à Gap, le commissaire Laviolette doit démêler une affaire complexe de captation d'héritage en plein coeur du Champsaur. Confronté à l'irrationnel et devenu, bien malgré lui, partie prenante de cette affaire, notre limier découvre une vallée alpine baignée par le Drac où les modes de vie semblent figés depuis des décennies. Furetant çà et là au gré de ses humeurs, il y croise de vieilles mégères qui refont le monde chaque jour dans une épicerie d'un autre âge, un notaire désabusé et une gardienne de chèvres soixante-huitarde, amoureuse de poésie. En compagnie du Juge Chabrand, qui ne reste pas insensible aux charmes des autochtones, il arpente sans fin un cimetière perdu en montagne, entouré d'un paysage de rêve et qu'avoisine une source aux propriétés miraculeuses. Une fois de plus, Pierre Magnan invite le lecteur à la découverte de cette France profonde, dont il sait si bien vanter les agréments au fil des mots. On s'immerge avec lui dans ce coin perdu des Hautes-Alpes, s'étonnant, au détour d'une page, de voir apparaître un ordinateur ou un prix en euros… plutôt incongrus dans ce contexte. Si la fin, complètement loufoque, mais d'une réelle puissance littéraire, peut laisser dubitatif, la...
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  • jcjc352 22/12/2020
    L’inspecteur Laviolette modeste de son prénom est un policier fort de caractère, avec qui on se sent bien d’emblée (avec peut-être aussi Robicheaux de Burke et Niémans de Grangé ayant de plus avec ce dernier des affinités puisque comme lui Laviolette meurt et ressuscite si si  enfin presque!) Vintage sûrement, Laviolette vieillard encore vert malgré quelques ahanements quand il marche et toujours aussi perspicace en matière humaine A deux ans de décrocher pour une retraite bien méritée il se voit confier une ultime enquête dans ses alpes natives Avec douleurs dorsales vestiges de chevrotines qui ont failli l’occire et des problèmes de vue conséquences des mêmes chevrotines il se met, tous les sens aux aguets, à l’ouvrage avec modestie : Un matou, les vibrisses frémissantes, qui se pourlèche les babines Magnan sait faire parler les morts et les cimetières et les rend même très sympathiques Plus que les vivants qui eux, passent leur temps à essayé de se talocher et s’occire dès qu’ils en ont le temps Magnan avec ses expressions goûteuses...ses femmes callipyges, ses entéléchies (d’ailleurs mal orthographiés mais c’est peut-être une erreur du typographe ou de la correctrice ) d’un autre temps et ses subjonctifs imparfaits (quand même le livre est sorti en 2010 et Magnan avait quatre vingt huit ans ) … que vous aimassiez… va nous raconter la dernière enquête d’un Laviolette cauteleux matois et jésuite (et c’est un comble pour un franc-maçon) en diable assisté par un aréopage d’aïeules motivées (un peu dans le style d’Agatha Christie... un peu quand même) d’un juge émoustillé à qui les sens feront défaut Meurtres , accidents ,morts naturelles ? Comment savoir ? Entre le cimetière et l’épicerie, les trajets en deuche et deux croûtes de bon pain Laviolette qui en outre assistera en voyeur à une mémorable scène de fesses (la nuit de noce de la femme callipyge et de son ami le juge) se fait fort de dénouer l’intrigue en passant de surcroît, au XXI ième siècle par un véritable miracle religieux. Comme quoi dieu aime aussi ses mécréants L’intrigue est un prétexte pour raconter les basses alpes, sa froidure, ses andrônes , ses gens engoncés dans le temps, une vie si parcimonieuse et pourtant si riche qu’il est toujours aussi agréable de suivre A noté cette fois un humour pince sans rire beaucoup plus marqué et très fréquent ainsi qu’une gaillardise très appuyée Magnan octogénaire très vert ça fait plaisir ! L’inspecteur Laviolette modeste de son prénom est un policier fort de caractère, avec qui on se sent bien d’emblée (avec peut-être aussi Robicheaux de Burke et Niémans de Grangé ayant de plus avec ce dernier des affinités puisque comme lui Laviolette meurt et ressuscite si si  enfin presque!) Vintage sûrement, Laviolette vieillard encore vert malgré quelques ahanements quand il marche et toujours aussi perspicace en matière humaine A deux ans de décrocher pour une retraite bien méritée il se voit confier une ultime enquête dans ses alpes natives Avec douleurs dorsales vestiges de chevrotines qui ont failli l’occire et des problèmes de vue conséquences des mêmes chevrotines il se met, tous les sens aux aguets, à l’ouvrage avec modestie : Un matou, les vibrisses frémissantes, qui se pourlèche les babines Magnan sait faire parler les morts et les cimetières et les rend même très sympathiques Plus que les vivants qui eux, passent leur temps à essayé de se talocher et s’occire dès qu’ils en ont le temps Magnan avec ses expressions goûteuses...ses femmes callipyges, ses entéléchies (d’ailleurs mal orthographiés mais c’est peut-être une erreur du typographe ou de la correctrice ) d’un autre temps...
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  • BLaval44 29/07/2020
    Etrange dernier roman pour Laviolette que cette élégie qui ne parvient pas à m'ébahir comme d'autres par le passé ... non que je répugne à lire ce dernier, il est poétique, testamentaire, très porté sur la réflexion et sur l'attitude à user de la vie ... mais c'est tout sauf une enquête ... quel crime ???? Autant de personnages rares sortis d'un bon terroir franc et indiscipliné, autant de perceptions nostalgiques d'une fin d'époque, autant de tristesse pour ces petits moment perdus ... ça sent bon le verbe d'antan, ça fleure les campagnes endormies et les pierres moussues ... mais l'enquête est finalement si délaissée que la finale est oubliée au profit d'une longue, très longue description de la Provence d'autrefois ...
  • zakfm 18/06/2020
    Où nous découvrons que la décharge de chevrotines dans le dos de Laviolette qui clôturait le roman précédent, au lieu de l’envoyer ad patres, l’a rajeuni de dix ans. Dans ce dernier roman de Pierre Magnan l’intrigue policière est quasiment absente. La belle écriture, elle, est toujours présente pour nous parler de la mort. C’est le thème philosophique de ce roman. Giono est un peu délaissé pour Proust. Un roman apaisant pour nous dire au-revoir. Jusqu’à la fin, l’amour et la mort se disputent la vedette. Devinez qui va gagner ?
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