Lisez! icon: Search engine
Emballage cadeau
Date de parution : 28/10/2010
Éditeurs :
12-21

Emballage cadeau

Date de parution : 28/10/2010

Généralement, l'éditeur demande à l'auteur de pondre un texte vachement alléchant pour placarder à cet endroit. Moi, à force, ça me fait tarter, ce batelage de foire. Que si ça...

Généralement, l'éditeur demande à l'auteur de pondre un texte vachement alléchant pour placarder à cet endroit. Moi, à force, ça me fait tarter, ce batelage de foire. Que si ça continue, je te vous fous la photo en couleurs de mon scoubidou-verseur à la place du blabla demandé. Pas grandeur...

Généralement, l'éditeur demande à l'auteur de pondre un texte vachement alléchant pour placarder à cet endroit. Moi, à force, ça me fait tarter, ce batelage de foire. Que si ça continue, je te vous fous la photo en couleurs de mon scoubidou-verseur à la place du blabla demandé. Pas grandeur nature, évidemment, le format permettrait pas ! Si vous avez pas confiance dans la munificence de ce livre, si vous êtes pas intim'ment con-vingt-cul que l'histoire ci-devante est pleine de coups de théâtre, de gonzesses habillées d'un timbre-poste, de descriptions à la mords-moi le neutron et de calembredouilles, alors finissez de me tripoter avec vos mains sales, reposez-moi sur le rayon où que vous m'avez pris et foncez dans le fond du magasin acheter la vie de sainte Tignasse de Loyola. Je veux plus mettre ma prose en vitrine, moi ! J'ai ma dignité, moi ! Ou en tout cas je fais comme si !

Lire la suite
En lire moins
EAN : 9782265089990
Code sériel : 77
Façonnage normé : EPUB2
Format : 108 x 177 mm
DRM : Watermark (Tatouage numérique)
EAN : 9782265089990
Code sériel : 77
Façonnage normé : EPUB2
Format : 108 x 177 mm
DRM : Watermark (Tatouage numérique)

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • lecassin 11/03/2023
    Emballage cadeau, décembre 1971… C'est une mission comak que le boss confie à notre célèbre trio. Oui oui, vous avez bien lu : trio. Je veux dire, San Antonio (c'est bien le moins), Béru (c'est devenu indispensable) et Pinaud (c'est suffisamment rare pour s'en réjouir). Oui une mission commak parce qu'elle ne peut pas échouer : suite à une importante découverte en matière d'aéronautique, des ingénieurs français s'associent au géant américain du domaine. Las, ils meurent tous dans un accident d'avion, alors que l'équipe américaine s'en sort indemne. Pire, aucune communication sur le fruit de cette collaboration. Rien… Ca sent l'entourloupette ! D'où la mission comak que je vous disais. On retrouve en ouverture San A. survolant Miami Beach en hélico afin de situer la propriété de Neptuno Farragus, le magnat américain de l'aéronautique. Il vit là accompagné de sa femme, de sa fille malade, et d'une infirmière. Toutes trois comak, elles aussi, mais ça, je pense que vous l'aviez compris … Ce qui est bon, avec un San Antonio, c'est qu'on n'a besoin ni de s'essorer les neurones, ni de se compresser les méninges pour suivre l'intrigue (même que parfois, comme ici, je me perds dans ses méandres) ; intrigue, au fond, qui n'a souvent ni queue ni tête et dont l'intérêt n'est autre que de porter la forme : jeux de mots, calembours, digressions en tous genres, prise à partie (ou à témoin) du lecteur, parties fines qui font la réputation du beau gosse… Un San Antonio correct, même si les acolytes de notre commissaire favori ne sont pas au mieux de leur art. Ah si, Pinaud dans le rôle de l'Arlésienne est particulièrement bon. Gâté, en fin de compte, pour son charme. Si, si, vous avez bien lu. Nota : Bientôt la fin de ces couvertures hideuses de type E . D'autres viendront mais n'égaleront jamais les Gourdon passées... Emballage cadeau, décembre 1971… C'est une mission comak que le boss confie à notre célèbre trio. Oui oui, vous avez bien lu : trio. Je veux dire, San Antonio (c'est bien le moins), Béru (c'est devenu indispensable) et Pinaud (c'est suffisamment rare pour s'en réjouir). Oui une mission commak parce qu'elle ne peut pas échouer : suite à une importante découverte en matière d'aéronautique, des ingénieurs français s'associent au géant américain du domaine. Las, ils meurent tous dans un accident d'avion, alors que l'équipe américaine s'en sort indemne. Pire, aucune communication sur le fruit de cette collaboration. Rien… Ca sent l'entourloupette ! D'où la mission comak que je vous disais. On retrouve en ouverture San A. survolant Miami Beach en hélico afin de situer la propriété de Neptuno Farragus, le magnat américain de l'aéronautique. Il vit là accompagné de sa femme, de sa fille malade, et d'une infirmière. Toutes trois comak, elles aussi, mais ça, je pense que vous l'aviez compris … Ce qui est bon, avec un San Antonio, c'est qu'on n'a besoin ni de s'essorer les neurones, ni de se compresser les méninges pour suivre l'intrigue (même que parfois, comme ici, je me perds dans ses méandres) ; intrigue, au fond, qui n'a...
    Lire la suite
    En lire moins
  • TmbM 29/12/2022
    À l'image du Vieux, qui ne s'encombre pas des contraintes légales pour mettre ses hommes au travail, l'auteur, lui, ne s'embarrasse d'aucun souci de crédibilité pour faire avancer son intrigue. La cohérence n'est pas son problème et il la tourne d'ailleurs ouvertement en dérision, allant jusqu'à mettre dans le même panier la langue employée à son service. Une fois qu'il a accepté ce postulat, le lecteur n'a plus qu'à se laisser embarquer dans cette histoire qui, malgré tout, fonctionne plutôt bien. Les personnages sont à leur place, le vocabulaire dans son jus, l'humour provocateur et la narration, imagée, compte quelques digressions inventives, notamment celle qui fait s'interroger le commissaire sur la nécessité de créer la profession de gifleur. Gifleur diplômé de l'État. Et, bien entendu, quelques portraits bien senti des anonymes de la figuration. L'article complet sur Touchez mon blog, Monseigneur...
  • Tans78 24/12/2022
    San Antonio est chargé de faire chanter un industriel américain en kidnappant sa fille pour le forcer à reprendre une coopération avec la France pour le développement d’un avion. C’est la période agent secret de San Antonio (écrit en 1972), avec Béru et Pinaud, bonjour la discrétion. Une histoire à rebondissements et un final surprise, des délires pas trop longs, comme on les aime : un bon San Antonio classique.
  • alberthenri 28/12/2019
    Pour cette fin d'année, j'ai opté pour une lecture légère avec un San-Antonio des familles. "Des familles" n'est pas, en l'occurrence, une formule usurpée, puisque c'est mon oncle qui me fit connaitre l'illustre commissaire et son équipe de choc. Enfin bref… Nous retrouvons San-Antonio, Béru et Pinaud à Miami où ils kidnappent la fille d'un richissime industriel mêlé à une affaire d'espionnage. Une fois encore, Frédéric Dard fait évoluer ses personnages dans la plus totale illégalité ! Ce n'est pas Simenon qui ferait tremper son Maigret dans un coup pareil ! Mais ni l'auteur, ni ses lecteurs ne s'embarrassent de la vraisemblance légale ( à se demander, si Dard connaissait les procédures de la police et de la justice !). Et soyons franc, ce n'est pas ce que l'on attend d'un San-Antonio , mais plutôt les gags, les rebondissements, les bons mots, les pitreries des Béru et Cie, les digressions humoristiques souvent frappées au coin du bon sens Et de tout cela, on en trouve dans "Emballage cadeau", alors que demande le peuple, si le contrat est rempli ?
  • Wyoming 16/01/2019
    Enquête époustouflante d'invraisemblance en Floride et aux Bahamas dans ce 77 numéro, paru en toute fin d'année 1971. C'est une vraie aventure d'espionnage industriel pour détendre avec des morceaux d'anthologie et d'autres beaux morceaux comme les aime le commissaire. Donc, tous les ingrédients pour une réussite à condition de ne pas trop chercher l'histoire.
Inscrivez-vous à la Newsletter Lisez!, la Newsletter qui vous inspire !
Découvrez toutes les actualités de nos maisons d'édition et de vos auteurs préférés