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En cuisine
Isabelle Maillet (traduit par)
Date de parution : 28/09/2010
Éditeurs :
Belfond
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En cuisine

Isabelle Maillet (traduit par)
Date de parution : 28/09/2010

 

Chef des cuisines de l'hôtel Impérial, un palace plus vraiment à la hauteur de sa splendeur d'antan, Gabriel Lightfoot doit composer chaque jour avec une équipe cosmopolite et...

Chef des cuisines de l'hôtel Impérial, un palace plus vraiment à la hauteur de sa splendeur d'antan, Gabriel Lightfoot doit composer chaque jour avec une équipe cosmopolite et chahuteuse, une petite amie chanteuse qui se pose des questions sur leur relation et un père malade qui lui laisse...

Chef des cuisines de l'hôtel Impérial, un palace plus vraiment à la hauteur de sa splendeur d'antan, Gabriel Lightfoot doit composer chaque jour avec une équipe cosmopolite et chahuteuse, une petite amie chanteuse qui se pose des questions sur leur relation et un père malade qui lui laisse des messages aussi laconiques que culpabilisants sur son répondeur.

Une mort va faire voler en éclats son fragile équilibre : le corps d'un des employés est retrouvé dans les sous-sols du restaurant. Une mort solitaire, anonyme, parmi ces travailleurs immigrés interchangeables. Soudain, Gabriel prend conscience que ses cuisines cachent bien des secrets : trafics en tous genres, prostitution, chantages, violence quotidienne…

Surgit Lena, une fille de l'Est, mystérieusement liée à cette mort. Irrésistiblement attiré par cette femme en perdition, Gabriel va prendre une décision qui remettra en question tout ce en quoi il avait cru jusqu'ici…

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EAN : 9782714450128
Façonnage normé : EPUB2
DRM : DRM Adobe
Belfond
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EAN : 9782714450128
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DRM : DRM Adobe

Ils en parlent

»« Un roman original et profondément tragique. [...] La plume alerte de Monica Ali met au jour les affres de ce monde en mutation d'une lumière cruelle mais éclairante qui n'est pas sans rappeler Dickens et Zola, les véritables maîtres de la romancière. »
Tirthankar Chanda, La Revue

« Un huis clos au suspense calibré, doublé d'une analyse brillante de la mondialisation et de la flexibilité contemporaine. »
GQ

« Un plat épicé qui se déguste avec plaisir. »
Nadine Monfils, Focus (Belgique)

« Monica Ali n'a pas son pareil pour restituer des atmosphères, avec un sens efficace de la description. On a l'impression de vivre aux côtés de ses personnages, campés avec beaucoup de justesse et de sensibilité. »
L'Avenir (Belgique)

PRESSE

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • YvesParis 29/12/2013
    Comme beaucoup, j'avais adoré le premier livre de Monica Ali "Brick Lane" (bizarrement traduit en français "Sept mers et treize rivières") Aussi avais-je offert à ma veille Maman son second "En cuisine", espérant que cette cuisinière émérite s'intéresserait aux entrelacs complexes de cette romancière post-coloniale. Bien mal m'en pris ! J'ai retrouvé durant les fêtes dans la bibliothèque parentale ce gros livre avec un marque-page coincé à la page 100, témoignage manifeste du manque de perspicacité de mon cadeau. J'ai moi aussi bien failli capituler en cours de route. L'histoire de Gabriel Lightfoot, chef de cuisine à l'hôtel Imperial, me semblait bien convenue. Mais je me suis accroché et j'ai eu raison. La meilleure métaphore pour décrire ce livre serait celle d'une bille métallique qui décrit de lentes circonvolutions dans un évier avant d'accélérer sa course pour tomber dans le siphon (bon d'accord, mes connaissances en plomberie sont assez limitées). Le livre commence sur un rythme un peu lent dont je comprends qu'il ait pu désespérer ses lecteurs - ma mère y compris. L'histoire de Gabriel Lightfoot semble un peu trop éclatée pour capter l'attention : le cadavre d'un employé est retrouvé dans les sous-sols de l'hôtel, une immigrée ukrainienne se réfugie chez lui, son père se meurt d'un cancer dans le nord de l'Angleterre, ses projets d'ouvrir son propre établissement battent de l'aile. Et petit à petit tout s'accélère, tout s'imbrique, comme dans un vaste mouvement d'horlogerie dont le fonctionnement d'ensemble ne se laisserait pas dévoiler à première vue. Du coup, le roman se révèle d'une autre ampleur que celle, bien modeste, qu'on lui avait prêté. Il brasse des thèmes aussi ambitieux que la filiation, l'identité nationale, l'avenir du capitalisme britannique. Bien sûr les esprits chagrins lui trouveront bien des ressemblances avec les récentes productions de Jonathan Coe ou William Boyd. Monica Ali n'en mérite pas moins sa place parmi les meilleurs romanciers britanniques contemporains. Comme beaucoup, j'avais adoré le premier livre de Monica Ali "Brick Lane" (bizarrement traduit en français "Sept mers et treize rivières") Aussi avais-je offert à ma veille Maman son second "En cuisine", espérant que cette cuisinière émérite s'intéresserait aux entrelacs complexes de cette romancière post-coloniale. Bien mal m'en pris ! J'ai retrouvé durant les fêtes dans la bibliothèque parentale ce gros livre avec un marque-page coincé à la page 100, témoignage manifeste du manque de perspicacité de mon cadeau. J'ai moi aussi bien failli capituler en cours de route. L'histoire de Gabriel Lightfoot, chef de cuisine à l'hôtel Imperial, me semblait bien convenue. Mais je me suis accroché et j'ai eu raison. La meilleure métaphore pour décrire ce livre serait celle d'une bille métallique qui décrit de lentes circonvolutions dans un évier avant d'accélérer sa course pour tomber dans le siphon (bon d'accord, mes connaissances en plomberie sont assez limitées). Le livre commence sur un rythme un peu lent dont je comprends qu'il ait pu désespérer ses lecteurs - ma mère y compris. L'histoire de Gabriel Lightfoot semble un peu trop éclatée pour capter l'attention : le cadavre d'un employé est retrouvé dans les sous-sols de l'hôtel, une immigrée ukrainienne se réfugie chez lui,...
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  • Lowra 10/09/2012
    Gabriel est le chef de cuisine du restaurant d'un palace londonien. Ce n'est pas vraiment le rêve de sa vie mais c'est parfait pour faire ses preuves et obtenir la confiance des investisseurs pour ouvrir son propre restaurant un jour. Dans les cuisines, c'est un peu les Nations Unies vu le nombre de nationalités qui travaillent ensemble. Il y a tellement de personnes dans les cuisines - et certaines, comme les plongeurs, changent tellement souvent - que Gabe ne connaît pas vraiment son équipe. Les heures en cuisine et les réunions avec les différents directeurs de l'hôtel s'enchaînent et les journées semblent toujours pareilles. L'élément déclencheur est la mort de Yuri, un des plongeurs, que l'on retrouve dans le sous-sol des cuisines. Il s'était vraisemblablement installé là, se douchant dans les vestiaires et dormant sur un matelas. Il semblerait également que Yuri n'était pas seul et qu'il avait recueilli Léna, l'une des serveuses. Elle devient le premier témoin que la police souhaite interroger mais demeure introuvable. Parallèlement à sa vie professionnelle, on suit la vie personnelle et familiale de Gabriel. Le presque quadra est en couple avec Charlie, une chanteuse tentant de percer dans le milieu. Gabriel a beaucoup de rêves en ce qui concerne sa relation avec elle ; une fois qu'il aura son restaurant, il compte bien s'installer avec elle et avoir un enfant. On se rend vite compte que Gabriel souhaite beaucoup de choses mais restent cependant bien trop souvent en surface. Le restaurant et Charlie en pâtissent mais également son père qui vient de se voir annoncé qu'il est atteint d'un cancer et n'a plus que six mois à vivre. Entre Gabriel et lui, il reste beaucoup de non-dits qui rendent les mots plus difficiles à sortir. Petit à petit, Gabriel se prend en main, avance, se trompe de chemin, se remémore ses rêves de gosses et essaie d'en faire quelque chose. Le tout est traité sur un fond d'analyse socio-économique de la classe moyenne et des restes d'identité britannique. Ce n'est pas un mauvais roman, je suis juste déçue car j'attendais mieux. L'auteur livre quelques réflexions intéressantes sur ses contemporains mais ne passionne pas comme un Jonathan Coe saurait le faire. Gabriel est le chef de cuisine du restaurant d'un palace londonien. Ce n'est pas vraiment le rêve de sa vie mais c'est parfait pour faire ses preuves et obtenir la confiance des investisseurs pour ouvrir son propre restaurant un jour. Dans les cuisines, c'est un peu les Nations Unies vu le nombre de nationalités qui travaillent ensemble. Il y a tellement de personnes dans les cuisines - et certaines, comme les plongeurs, changent tellement souvent - que Gabe ne connaît pas vraiment son équipe. Les heures en cuisine et les réunions avec les différents directeurs de l'hôtel s'enchaînent et les journées semblent toujours pareilles. L'élément déclencheur est la mort de Yuri, un des plongeurs, que l'on retrouve dans le sous-sol des cuisines. Il s'était vraisemblablement installé là, se douchant dans les vestiaires et dormant sur un matelas. Il semblerait également que Yuri n'était pas seul et qu'il avait recueilli Léna, l'une des serveuses. Elle devient le premier témoin que la police souhaite interroger mais demeure introuvable. Parallèlement à sa vie professionnelle, on suit la vie personnelle et familiale de Gabriel. Le presque quadra est en couple avec Charlie, une chanteuse tentant de percer dans le milieu. Gabriel a beaucoup de rêves...
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  • traversay 29/08/2012
    Après Sept mers et treize rivières (brillant) et Café Paraiso (décevant), Monica Ali, 33 ans, bombardée dès ses débuts "grand espoir des lettres britanniques", était attendue au tournant. En cuisine, livre magistral, dépasse les espérances, tellement il est copieux - entrée, plat de résistance, fromage et dessert - au point de friser l'indigestion : la romancière aurait pu un peu élaguer dans ce pavé de 620 pages, parfois redondant. Il s'agit d'une oeuvre balzacienne qui, partant des cuisines d'un restaurant haut de gamme, quoique légèrement sur le déclin, décrit la société anglaise, du haut de l'échelle, parlementaires et hommes d'affaires, à l'armée de l'ombre constituée de tous les émigrés - Pays de l'est, Inde, Afrique - dont l'exploitation et la condition précaire, véritable esclavagisme moderne, forment le coeur du livre, sans apitoiement, mais avec un souci de réalisme permanent qui glace les sangs. Monica Ali, elle-même arrivée du Bangladesh à l'âge de 3 ans en Angleterre, connait visiblement à fond son sujet, sans pour autant céder à la tentation du documentaire. Non, à l'image des grands écrivains britanniques classiques, à commencer par Dickens, la romancière joue de tous les ressorts de la fiction pour séduire et interpeller son lectorat. Et avec quelle maîtrise, fluidité du style, vivacité des dialogues, elle possède les armes pour flinguer le racisme rampant des élites du pays et dresser un portrait panoramique accablant de l'Angleterre d'aujourd'hui. En choisissant pour héros un chef des cuisines qui, tout en réalisant petit à petit dans quel monde il évolue, pète littéralement les plombs, elle trouve un vecteur de communication idéal pour réaliser une tapisserie sociale sidérante de justesse. Il faut un appétit d'ogre pour dévorer En cuisine mais celle qui a mitonné ce festin mérite largement l'effort à nourrir. Après Sept mers et treize rivières (brillant) et Café Paraiso (décevant), Monica Ali, 33 ans, bombardée dès ses débuts "grand espoir des lettres britanniques", était attendue au tournant. En cuisine, livre magistral, dépasse les espérances, tellement il est copieux - entrée, plat de résistance, fromage et dessert - au point de friser l'indigestion : la romancière aurait pu un peu élaguer dans ce pavé de 620 pages, parfois redondant. Il s'agit d'une oeuvre balzacienne qui, partant des cuisines d'un restaurant haut de gamme, quoique légèrement sur le déclin, décrit la société anglaise, du haut de l'échelle, parlementaires et hommes d'affaires, à l'armée de l'ombre constituée de tous les émigrés - Pays de l'est, Inde, Afrique - dont l'exploitation et la condition précaire, véritable esclavagisme moderne, forment le coeur du livre, sans apitoiement, mais avec un souci de réalisme permanent qui glace les sangs. Monica Ali, elle-même arrivée du Bangladesh à l'âge de 3 ans en Angleterre, connait visiblement à fond son sujet, sans pour autant céder à la tentation du documentaire. Non, à l'image des grands écrivains britanniques classiques, à commencer par Dickens, la romancière joue de tous les ressorts de la fiction pour séduire et interpeller son lectorat. Et...
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  • cleomine 15/08/2012
    Ce roman raconte la fin d'un monde : celui de Gabriel Lightfoot. Chef dans un grand restaurant de Londres, au début du livre ce charmant quadragénaire est à la porte du succès : une opportunité professionnelle, un futur mariage... Mais voici que la mort d'un de ses plongeurs va faire sombrer Gabriel dans des réalités plus douloureuses. Lui qui ne se posait pas de questions sur les employés de l'hôtel-restaurant haut de gamme commence à découvrir des coulisses peu glorieuses et même temps que des conditions de vie dramatiques pour les immigrés venus en Angleterre... Et côté privé, entre une sœur névrosée, un père atteint du cancer et une petite amie en rupture, Gabriel sent ses certitudes se fissurer. Un roman bien mené quoique parsemé de quelques longueurs, qui se fait le portrait d'une société à travers le parcours d'un personnage principal attachant.
  • shousoun 03/07/2012
    On y parle non seulement de l'univers souterrain un peu "underground" des cuisines, mais aussi, brièvement abordé dans ce livre, le côté esclavagiste, dont ne s'est pas encore départi une catégorie d'individu. Ceux qui ramassent dans les gares, à la descente des trains, dans leurs camionnettes les sans-papiers, pour les exploiter dans les champs aux travaux de récolte et d'expédition des légumes ...
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