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En marche vers la mort
Paul Benita (traduit par)
Date de parution : 07/09/2017
Éditeurs :
Sonatine

En marche vers la mort

Paul Benita (traduit par)
Date de parution : 07/09/2017
 Un passionnant voyage dans les coulisses du terrorisme et les méandres de l’âme humaine, mené d’une main de maître par le successeur de John le Carré.
Un homme mystérieux surnommé Le Scorpion, recrute dans le désert d’Arabie saoudite un jeune étudiant en médecine radicalisé, Ibrahim Hussein, pour l’envoyer en Europe mourir en martyr. Une cellule clandestine l'attend... Un homme mystérieux surnommé Le Scorpion, recrute dans le désert d’Arabie saoudite un jeune étudiant en médecine radicalisé, Ibrahim Hussein, pour l’envoyer en Europe mourir en martyr. Une cellule clandestine l'attend sur place et un ingénieur en charge des explosifs ainsi que des imams convertis au djihadisme préparent son arrivée.

En Angleterre,...
Un homme mystérieux surnommé Le Scorpion, recrute dans le désert d’Arabie saoudite un jeune étudiant en médecine radicalisé, Ibrahim Hussein, pour l’envoyer en Europe mourir en martyr. Une cellule clandestine l'attend sur place et un ingénieur en charge des explosifs ainsi que des imams convertis au djihadisme préparent son arrivée.

En Angleterre, David Banks est un officier chargé de neutraliser la menace grandissante qui pèse sur Londres. Au fil des années, ses certitudes se sont peu à peu érodées. La fréquentation quotidienne des milieux radicaux et le témoignage d’un de ses aïeuls, qui a choisi d’aller combattre sur le front pendant la guerre civile espagnole, ont peu à peu brouillé chez lui les frontières du bien et du mal, de la résistance et du terrorisme.

Alors qu’inexorablement Ibrahim se rapproche de sa cible et de son destin de martyr, David est peut-être le seul à pouvoir l’arrêter et à l’amener à s’interroger sur son destin.

Qu’est-ce qui conduit un homme à risquer sa vie pour un idéal ? Entre le bien et le mal, tout est-il si tranché ? Jamais manichéen, Gerald Seymour nous offre ici un roman sur le terrorisme, mais aussi sur le cynisme contemporain, l’Histoire, la mémoire et la transmission. Rarement on aura vu un sujet d’une actualité aussi brûlante incarné avec autant de recul et d’humanité.
 
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EAN : 9782355846199
Façonnage normé : EPUB2
DRM : Watermark (Tatouage numérique)
EAN : 9782355846199
Façonnage normé : EPUB2
DRM : Watermark (Tatouage numérique)

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Marcuyttendaele 30/11/2019
    Du travail bien fait, digne d’un John LE CARRÉ. Tous les personnages marchent vers leur destin, consciemment ou inconsciemment. L’auteur entre avec sérieux dans la tête de ses personnages, tant des terroristes islamistes que de ceux qui sont amenés à les poursuivre, avec la question lancinante de savoir jusqu’où on est en droit d’aller trop loin pour combattre le pire. Le roman est plus subtil qu’il n’y paraît car il met aussi un scène un héros paradoxal et démontre que déjouer un attentat, c’est chercher une aiguille dans une botte de foin et que la réussite de l’entreprise peut tenir plus au hasard, à la chance et aux réflexes qu’à tous les dispositifs qui sont lis en œuvre par les appareils d’Etat. C’est donc une réussite, un récit haletant et un plaisir de lecture
  • cakoo 27/12/2017
    J'ai vraiment adoré, l'écriture et la construction du roman. Le rythme relativement lent m'a laissé déguster une prose simple mais extrêmement précise. Il y a un goût de roman anglais. Quant à la construction, c'est une chorale de nombreux personnages étudiés finement. Il s'agit de la dé-construction de l'événement final et de l'analyse et de la mise en place des innombrables micro-faits qui tous mis bout à bout aboutissent à un moment donné dans le temps. Chaque instant unique que nous vivons est le fruit d'une infinité d'instants uniques précédents, Seymour est arrivé à me le faire toucher du doigt.
  • Mome35 16/10/2017
    Ce livre est perturbant. Non pas par le sujet, le scénario ou l’écriture, mais pour le lecteur, gêné par une mise en page (parfois, souvent ?), que je ne dirais pas baclée, mais non aboutie. L’éditeur, en l’occurrence Sonatine, dont les choix sont pourtant très judicieux, ne nous avait pas habitués à ce genre de défaillance. Cela vous surprend ? Je m’explique. Ce thriller de quelques 500 pages et des broutilles est une chronique. Une chronique du terrorisme. Une chronique d’un jeune terroriste, un étudiant en médecine saoudien, embarquée dans une « aventure-suicide » qui le dépasse pour rejoindre deux frères aînés, morts en martyr. Une chronique de l’environnement de ce candidat au paradis des 72 vierges et de son cheminement vers l’opération finale ; une chronique des futures victimes et de leur vie ordinaire ; une chronique des autorités supérieures (et inférieures) de l’état anglais chargées de rechercher et d’éteindre cette folie meurtrière. Enfin la chronique d’un inspecteur de police chargée de la surveillance des VIP à qui on a confié le journal d’un grand oncle engagé volontaire dans la guerre d’Espagne 70 ans auparavant. Sa lecture va le perturber pour le restant de ses jours. Tout cela implique un nombre important de personnages dans le récit. Des personnages qui vaquent à leurs occupations et « marche vers la mort, » pour certains, pendant 17 jours. Il eut donc été intéressant d’avoir en début (ou en fin) du ce copieux roman, une liste des interprètes principaux. A défaut, que les transitions, les passages d’un acteur à un autre, que l’unité d’action, de lieu ou de temps, soient au moins définis par trois étoiles par exemple (elles apparaissent parfois, on ne sait trop pourquoi), ou un nom, une date, une heure, un lieu même en surtitre correspondant à cette partie de chapitre. Il faut en effet parfois plusieurs lignes de lecture voire un paragraphe avant de comprendre à qui l’on a à faire, lorsqu’une seule ligne blanche sépare la précédente actualité de la suivante. Souvent même, ce changement intervient en haut de page ou au verso sans que l’on ait remarqué d’emblée que l’on changeait de sujet. Hormis ce détail technique (quand même agaçant), ce roman de Gérald Seymour, qui date, tout de même de 2007 est remarquable d’actualité. L’auteur considéré comme le meilleur à l’œuvre aujourd’hui, se rapproche plus, à mon avis, du « Je suis Pilgrim » de Terry Hayes, du « Breaking News » de Frank Schäzting, des « Pukhtu » de Doa, des œuvres de Frédéric Forsyth ou Cédric Bannel que de celles de John Le Carré ou Robert Ludlum comme indiquées par l’éditeur. J’ai adoré malgré le défaut indiqué plus haut : ces passages d’un plan à un autre neque transeuntem qui m’irritait au point de me faire cesser ma lecture. Ce ne fut plus le cas à partir du 17e jour, un samedi, jour d’ouverture des soldes et du rendez-vous de tous les personnages avec leur destin et où l’auteur en fait ensuite un inventaire. Il en résulte que la vie est faite de rencontres bonnes ou mauvaises et que la fatalité en fait partie. Ce livre est perturbant. Non pas par le sujet, le scénario ou l’écriture, mais pour le lecteur, gêné par une mise en page (parfois, souvent ?), que je ne dirais pas baclée, mais non aboutie. L’éditeur, en l’occurrence Sonatine, dont les choix sont pourtant très judicieux, ne nous avait pas habitués à ce genre de défaillance. Cela vous surprend ? Je m’explique. Ce thriller de quelques 500 pages et des broutilles est une chronique. Une chronique du terrorisme. Une chronique d’un jeune terroriste, un étudiant en médecine saoudien, embarquée dans une « aventure-suicide » qui le dépasse pour rejoindre deux frères aînés, morts en martyr. Une chronique de l’environnement de ce candidat au paradis des 72 vierges et de son cheminement vers l’opération finale ; une chronique des futures victimes et de leur vie ordinaire ; une chronique des autorités supérieures (et inférieures) de l’état anglais chargées de rechercher et d’éteindre cette folie meurtrière. Enfin la chronique d’un inspecteur de police chargée de la surveillance des VIP à qui on a confié le journal d’un grand oncle engagé volontaire dans la guerre d’Espagne 70 ans auparavant. Sa lecture va le perturber pour le restant de ses jours. Tout cela implique un nombre...
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  • -Olivier- 15/10/2017
    Journaliste pour ITN pendant une quinzaine d’années, Gérald Seymour publia son premier livre Harry’s game en 1975 et devint écrivain à plein temps à partir de 1978. Depuis il a écrit plus d’une trentaine de livres. Edité en 2007 sous le titre The walking dead, En marche vers la mort sort en français dix ans plus tard, mais reste d’une actualité brûlante. C’est seulement le second livre de l’auteur, repris par Sonatine Editions, après Dans son ombre paru en 2015. "Comme tous ceux qui étaient assis dans l'ombre dérisoire du mur, Ibrahim était un mort vivant. Plus tout à fait un jeune homme à qui ses deux premières années de médecine offraient un avenir et pas encore un martyr qui serait honoré et accueilli à la table de Dieu. Il connaissait les récompenses offertes aux chahids, car elles lui avaient été énumérées à la mosquée de Habala par l'imam qui avait été son protecteur et son recruteur, qui avait rendu possible le début de son voyage vers le paradis." "Au plus profond de lui, la peine pour son père l’emportait, ainsi que la volonté de lui apporter une fierté qui le soulagerait de sa terrible dépression. Il y avait aussi la vengeance, la volonté de frapper les forces du mal et de montrer au monde la détermination de la foi chez un jeune homme. Sa mère était morte parce que les maîtres du royaume privaient de ressources la province d’Asir. Ces gouvernements corrompus cohabitaient avec les kafirs, les mécréants. Son frère aîné était mort pour défendre un pays musulman envahi et violé par des impies. Son deuxième frère était mort des mains des pires des infidèles. Il croyait que sa propre mort, son martyre, libérerait son père de la mélancolie." Ce roman de Gérald Seymour est non seulement une extraordinaire analyse psychologique de ce jeune homme, Ibrahim Hussein, tout au long de son cheminement vers l’acte final, mais aussi celle de nombreux intervenants qui vont être mêlés de près ou de loin à cet acte barbare dont l’actualité nous parle quasi quotidiennement. Le style et le sujet en font un thriller haletant : une croisade au nom d’un Islam intégriste qui creuse la fracture entre bons et méchants, yankees et X-rays, ceux qui portent les bombes. Mais Ibrahim n’est qu’un pion aux mains d’un duo qui peut déchaîner l’enfer, un planificateur qui recrute et organise, et un ingénieur qui assemble la bombe : un gilet, des câbles, de la dynamite et des clous. L’auteur ne fait pas preuve de manichéisme en nous forçant à nous interroger sur les frontières entre le bien et le mal. David Banks, officier d’élite du contre-espionnage anglais, doute aussi de cela après avoir retrouvé et lu le carnet d’un de ses aïeuls, engagé volontaire au sein des Brigades internationales dans l’Espagne de 1937, et qui reconnaît la bravoure de l’ennemi. La bravoure dont fait preuve le jeune Ibrahim est aussi remarquable, à tel point que le personnage suscite de l’empathie. Même s’il est responsable de ses actes, la vengeance qui le guide est tout à fait compréhensible. Son endoctrinement est tel qu’il ne voit pas qu’il est juste un pion aux mains de chefs qui se servent de cette chair humaine pour mener leur propre guerre. A l’inverse, les deux hommes de main irlandais, chargés d’obtenir la moindre information de la bouche d’un activiste repenti, suscitent le dégoût . La cruauté dont ils font preuve peut-elle se justifier par le besoin de sécurité que nous attendons de nos dirigeants et des services chargés d’évaluer la menace et d’obtenir des renseignements ? Dans la guerre que nous menons contre l’État Islamique, peut-on se permettre de suivre un code de bonne conduite, ou doit-on agir comme des barbares, être favorable à la torture, choisir entre le pire et le moindre mal ? Terrorisme, bravoure, lâcheté. Une actualité brûlante traitée avec recul et humanité.Journaliste pour ITN pendant une quinzaine d’années, Gérald Seymour publia son premier livre Harry’s game en 1975 et devint écrivain à plein temps à partir de 1978. Depuis il a écrit plus d’une trentaine de livres. Edité en 2007 sous le titre The walking dead, En marche vers la mort sort en français dix ans plus tard, mais reste d’une actualité brûlante. C’est seulement le second livre de l’auteur, repris par Sonatine Editions, après Dans son ombre paru en 2015. "Comme tous ceux qui étaient assis dans l'ombre dérisoire du mur, Ibrahim était un mort vivant. Plus tout à fait un jeune homme à qui ses deux premières années de médecine offraient un avenir et pas encore un martyr qui serait honoré et accueilli à la table de Dieu. Il connaissait les récompenses offertes aux chahids, car elles lui avaient été énumérées à la mosquée de Habala par l'imam qui avait été son protecteur et son recruteur, qui avait rendu possible le début de son voyage vers le paradis." "Au plus profond de lui, la peine pour son père l’emportait, ainsi que la volonté de lui apporter une fierté qui le soulagerait de sa terrible dépression. Il y avait aussi la vengeance,...
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