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En quête de Jake et autres nouvelles
Nathalie Mège (traduit par)
Date de parution : 08/10/2020
Éditeurs :
12-21
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En quête de Jake et autres nouvelles

Nathalie Mège (traduit par)
Date de parution : 08/10/2020
Entrez dans un Londres post-apocalyptique ravagé par des créatures surnaturelles, à la fois étranges et familières… Dans la novella récompensée par le prix Locus en 2003 « Le Tain », Miéville imagine... Entrez dans un Londres post-apocalyptique ravagé par des créatures surnaturelles, à la fois étranges et familières… Dans la novella récompensée par le prix Locus en 2003 « Le Tain », Miéville imagine que nos miroirs abritent des êtres d’une nature incertaine, dangereux. Enfermés et réduits à une condition de simple reflet après... Entrez dans un Londres post-apocalyptique ravagé par des créatures surnaturelles, à la fois étranges et familières… Dans la novella récompensée par le prix Locus en 2003 « Le Tain », Miéville imagine que nos miroirs abritent des êtres d’une nature incertaine, dangereux. Enfermés et réduits à une condition de simple reflet après avoir été défaits par les hommes dans une guerre très ancienne, ils attendent leur heure... Une fois libérées, ces créatures se mettent à assouvir sans merci leur désir de vengeance. Un seul survivant au milieu de l’apocalypse, Sholl, va tenter de rassembler ce qu’il reste de l’humanité pour résister.
 
Contenant treize autres nouvelles mettant en scène des paysages visionnaires, des histoires de monstres et de maladies impossibles, aux multiples niveaux de lecture, le recueil En quête de Jake démontre une nouvelle fois le pouvoir de l’imagination virtuose de China Miéville. Certaines histoires sont inédites, dont la nouvelle « Jacques » située dans l’univers de Perdido Street Station.
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EAN : 9782823861624
Code sériel : 99999
Façonnage normé : EPUB3
DRM : DRM Adobe
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EAN : 9782823861624
Code sériel : 99999
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Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Jemlireojardin 15/02/2021
    Dans ce recueil de 14 nouvelles fantastiques, l'étrange et l'angoisse envahissent le quotidien de différents personnages. La qualité varie d'une histoire à l'autre. J'ai bien aimé "La Piscine à balles" , "Familier", "Intermédiaire" et "Mort à la faim". Les autres m'ont laissé très perplexe.
  • Yoda_Bor 30/11/2020
    Ce n’est un secret pour personne, j’aime beaucoup China Miéville et les univers qu’il construit, mettant toujours au centre de ses romans les villes sous toutes ses formes. C’est la première fois par contre que je lis un recueil de ses nouvelles et c’est toujours aussi amusant de voir qu’en utilisant des formats bien différents, on sent bien son sujet de prédilections qui prend le dessus. Dans ce recueil de nouvelles, on a donc droit à à peu près tous les formats, toutes les tailles mais pas tous les styles puisqu’on tourne quand même beaucoup autour du fantastique, dans des villes qui ont subi des mutations, des envahissements, des mouvements. On ne sais pas toujours où on tombe, il faut parfois un peu de temps pour comprendre ce qu’il s’est réellement passé mais si ça fonctionne pas forcément pour toutes, j’ai quand même dans l’ensemble vraiment été prise au jeu à vouloir découvrir comment toutes ces histoires allaient se terminer. Et c’est malheureusement un peu là où le bât blesse, tout ça manque de conclusion et j’aurai aimé en apprendre plus sur chacun de ces univers, notamment dans Intermédiaire où je me suis prise au jeu et où je voulais vraiment savoir ce qu’il allait se passer par la suite. Je n’ai pas accroché à tout. Fondations, la nouvelle sur les bâtiments souterrains m’a assez déconcertée et je n’ai rien compris à Sur le chemin du front, qui est illustrée. Et pourtant, j’aime beaucoup celles qui sortaient un peu de l’ordinaire, comme De certains événements survenus à Londres, avec son histoire de rues qui se font la guerre, publiée sous forme de lettres et de fascicules, ou Entrée tirée d’une encyclopédie médicale qui est simplement un extrait de définition médicale. Mais surtout, au delà de son talent pour nous créer des univers entiers en quelques lignes, China Miéville a réussi à m’accrocher à ses personnages. J’avais envie de voir le héros de En quête de Jack réussir à retrouver son ami, et j’étais très contente de retrouver l’univers de Perdido Street Station dans Jacques qui explique un peu plus une des caractéristiques du roman. Même si tout tourne autour du fantastique, il y en a pour tous les goûts dans ce recueil, et s’il ne s’agit pas forcément d’une porte d’entrée des plus facile pour découvrir un auteur, elle permet de se rendre compte à quel point China Miéville réussit à faire passer ses idées dans des textes autant variés.Ce n’est un secret pour personne, j’aime beaucoup China Miéville et les univers qu’il construit, mettant toujours au centre de ses romans les villes sous toutes ses formes. C’est la première fois par contre que je lis un recueil de ses nouvelles et c’est toujours aussi amusant de voir qu’en utilisant des formats bien différents, on sent bien son sujet de prédilections qui prend le dessus. Dans ce recueil de nouvelles, on a donc droit à à peu près tous les formats, toutes les tailles mais pas tous les styles puisqu’on tourne quand même beaucoup autour du fantastique, dans des villes qui ont subi des mutations, des envahissements, des mouvements. On ne sais pas toujours où on tombe, il faut parfois un peu de temps pour comprendre ce qu’il s’est réellement passé mais si ça fonctionne pas forcément pour toutes, j’ai quand même dans l’ensemble vraiment été prise au jeu à vouloir découvrir comment toutes ces histoires allaient se terminer. Et c’est malheureusement un peu là où le bât blesse, tout ça manque de conclusion et j’aurai aimé en apprendre plus sur chacun de ces univers, notamment dans Intermédiaire où je me suis prise au jeu et où je voulais vraiment savoir ce qu’il...
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  • LeChroniqueur 20/11/2020
    En quête de Jake et autres nouvelles est un recueil de China Miéville qui regroupe différents récits, qui mélangent les genres et s’ancrent dans l’esthétique grotesque du New Weird, qui met en scène des personnages aux corps modifiés et mutilés, qui acquièrent leur indépendance en se servant des possibilités offertes par les contraintes qu’on leur a imposées. L’auteur aborde également des questions sociales et politiques, en montrant comment les structures de pouvoirs privées s’emparent du monde, avec cynisme et brutalité. En quête de Jake et autres nouvelles montre pour moi toute l’originalité de China Miéville, qui parvient à investir la ville de Londres, omniprésente dans le recueil, de plusieurs formes de surnaturel différentes. Si vous cherchez une bonne porte d’entrée dans les univers foisonnants de cet auteur, je vous recommande ce recueil ! Chronique complète et détaillée sur le blog.
  • Le_chien_critique 19/11/2020
    Il est beau, Il est fort, Il est musclé, Il est intelligent, Qui est-il ? China Miéville, dans son premier recueil de nouvelles inédites en français. Je connaissais le China Miéville romancier, je le découvre désormais nouvelliste, mais tout aussi talentueux. J'avais un peu peur au début, comme il écrit surtout des pavés, est ce que ce format concentré allait pouvoir contenir sa fougue imaginative ? Les textes sont tous inédits en français et leur écriture s’étale entre 1998 et aujourd'hui. Je pourrai vous dire que dès les premiers paragraphes, on entre dans les différents univers qu'il installe; Je pourrai vous dire que son imagination est toujours foisonnante, faisant naître les images des mots; Je pourrai aussi vous dire qu'il instaure un climat de tension dans chacun de ses textes... Mais il faut le lire pour le croire. Dans tous ces récits, les personnages principaux sont Londres, et surtout ce qui se tapi dans l'ombre, les reflets, les apparences. A chaque fois, ce que l'on croyait connaître de la réalité se révèle faux. Parfois, la réalité est la plus sécurisante, mais bien des fois, c'est l'irréel qui semble le plus sûr. China Miéville nous ballade entre les genres, tire l'essence de ce qui n'est pas écrit, dit, montré.L'impalpable prend toujours un chemin étrange pour nous faire parvenir sa malignité, qui peut même, parfois, te refléter. Mais tout n'est pas que ténèbre, l'auteur nous emmène dans des ambiances beaucoup plus consommatrice, en hissant au sommet Ikea ou les fêtes de Noël. Pas de craintes cependant, China Miéville est un sale petit gauchiste et avec beaucoup d'ironie et de second degré, cela va devenir soit un grand foutoir, soit vous vous baladerez différemment dans les allées meublées suédoises. Un seul défaut, le livre contient une courte BD dont l'impression est trop petite pour pleinement apprécié. Une fois la dernière page tournée, un seul mot, quel talent ! Un recueil à grignoter au fil du temps, pour bien se repaitre de toutes les atmosphères sombres et cauchemardesques. Il est beau, Il est fort, Il est musclé, Il est intelligent, Qui est-il ? China Miéville, dans son premier recueil de nouvelles inédites en français. Je connaissais le China Miéville romancier, je le découvre désormais nouvelliste, mais tout aussi talentueux. J'avais un peu peur au début, comme il écrit surtout des pavés, est ce que ce format concentré allait pouvoir contenir sa fougue imaginative ? Les textes sont tous inédits en français et leur écriture s’étale entre 1998 et aujourd'hui. Je pourrai vous dire que dès les premiers paragraphes, on entre dans les différents univers qu'il installe; Je pourrai vous dire que son imagination est toujours foisonnante, faisant naître les images des mots; Je pourrai aussi vous dire qu'il instaure un climat de tension dans chacun de ses textes... Mais il faut le lire pour le croire. Dans tous ces récits, les personnages principaux sont Londres, et surtout ce qui se tapi dans l'ombre, les reflets, les apparences. A chaque fois, ce que l'on croyait connaître de la réalité se révèle faux. Parfois, la réalité est la plus sécurisante, mais bien des fois, c'est l'irréel qui semble le plus sûr. China Miéville nous ballade entre les genres, tire l'essence de ce qui n'est pas écrit, dit, montré.L'impalpable...
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  • boudicca 16/11/2020
    Chef de file de ce que certains appellent aujourd’hui le « New weird », China Mieville est l’auteur de nombreux romans dont les plus célèbres prennent place dans l’univers du Bas-Lag, et plus spécifiquement la ville de Nouvelle-Crobuzon (« Perdido Street Station », « Le concile de fer », « Les Scarifiés »). On lui doit également plusieurs textes plus courts, dont une partie vient tout juste d’être publiée par Outrefleuve dans ce recueil comprenant quatorze nouvelles. Un recueil d’une qualité remarquable et qui ravira aussi bien les amateurs de l’auteur que les néophytes qui souhaiteraient faire plus ample connaissance avec sa plume et ses thèmes de prédilection. Science-fiction, fantasy, fantastique, horreur… : China Mieville s’essaye à tous les genres et se plaît régulièrement à emprunter des éléments propres aux uns ou aux autres pour les mêler en un texte hybride, à cheval sur plusieurs registres. L’ensemble est de très bonne facture, tous les textes valant le coup d’oeil et une grande partie d’entre eux se révélant même être de sacrées pépites. Qu’il s’agisse de textes politiques (« De saison » ou « Mort à la faim »), de récits fantastiques basculant peu à peu dans l’horreur (« La piscine à balles », « Un autre ciel »…) ou de nouvelles post-apo dépeignant un Londres à peine reconnaissable (« En quête de Jake », « Le Tain »…), China Mieville semble maîtriser tous les registres et parvient à mettre en place des atmosphères fascinantes qui nous incitent à voir notre environnement urbain autrement. Une partie des nouvelles se déroule dans la ville de Londres pour laquelle on sent bien que l’auteur éprouve une sincère affection. La capitale britannique qu’il nous dépeint n’est toutefois jamais celle que l’on croit connaître, soit parce qu’elle est victime de phénomènes qui transforment radicalement sa structure et son architecture, soit parce que l’auteur nous en dépeint des aspects méconnus. « En quête de Jake », nouvelle chargée d’ouvrir le recueil et qui lui donne son titre, met par exemple en scène une ville de Londres presque totalement privée de ses habitants, victimes d’un phénomène inexplicable et inexpliqué qui semble les dissoudre peu à peu dans la cité. C’est dans ce contexte que l’on fait la connaissance de notre protagoniste, en homme en quête d’un autre revêtant une importance visiblement très particulière pour lui mais qui a vraisemblablement été victime de cette épidémie de disparitions. Le texte est intéressant mais un peu trop sibyllin, ce qui en fait sans doute le plus faible de recueil, bien qu’il demeure malgré tout intéressant. « De certains événements survenus à Londres » est lui aussi un peu particulier dans la mesure où l’auteur se met lui-même en scène et explique avoir reçu par erreur d’étranges documents. Documents qui laissent à penser qu’il existerait des rues « sauvages », qui apparaîtraient ici ou là un peu partout dans le monde et qui se livreraient une guerre sans merci. L’idée est fascinante, et le mode de narration bien trouvé puisqu’il permet de varier constamment les supports (extrait de lettre, compte rendu, analyse scientifique…) mais là encore l’auteur se montre un peu trop avare en information, ce qui pourra provoquer la frustration du lecteur. La nouvelle la plus impressionnante dans le registre « post-apo » reste toutefois « Le Tain », texte chargé de clore le recueil et qui, par sa taille, se rapproche davantage d’une novella que d’une « simple » nouvelle. L’auteur y dépeint un Londres en proie à une guerre presque terminée opposant les humains, quasiment vaincus, aux imagos, créatures vivant dans un monde parallèle au notre et piégés depuis des années dans le tain de nos miroirs. La vision de cette ville complètement transformée et en ruine est saisissante, et la quête du protagoniste captivante, quand bien même on ignore véritablement quel est son objectif avant la toute fin du récit. Certains des textes présents au sommaire sont éminemment politiques, et ce n’est guère surprenant lorsqu’on connaît l’engagement militant de l’auteur. Ainsi, dans « De saison », il imagine un futur dans lequel les fêtes de Noël ont été privatisées : tout ce qui s’y rattache fait désormais l’objet d’une coûteuse licence (sapin, cadeaux…) que tout le monde ne peut pas se permettre d’acheter. Le protagoniste, lui, a finalement cédé afin d’offrir un vrai beau Noël à sa fille, seulement tous deux vont se retrouver pris dans une manifestation surprise particulièrement créative. Le texte est à la fois drôle et désespérant, dans la mesure où l’idée complètement absurde mise en scène ici ne nous paraît aujourd’hui plus si inconcevable tant la marchandisation semble désormais aller de soi, quelque soit le secteur concerné. Et puis c’est rare de voir une manif aussi joyeuse et subversive ! « Mort à la faim » est lui aussi un texte très engagé et sans doute l’un des meilleurs du recueil (qui compte pourtant beaucoup de pépites). L’auteur y aborde la générosité hypocrite des grosses entreprises qui, sous couvert de dons, pillent et polluent allègrement (une thématique une fois encore d’actualité). Le texte met en scène un petit génie de l’informatique qui va s’attaquer à un site pseudo humanitaire grâce auquel les multinationales s’achètent une bonne conscience. La tension monte crescendo tout au long du récit qui propose une élégante de démonstration de l’absurdité et de l’indécence du comportement de ces « généreux sponsors », ainsi que de leur nocivité : « Quand on vit du travail au noir chez nous, on qu’on se démène pour casser les syndicats chez vous, c’est l’avantage : on peut se permettre d’offrir du riz aux pauvres ». La nouvelle « Jacques » met elle aussi en avant un propos résolument politique (de gauche) puisqu’elle met en scène un hors-la-loi de la ville de Nouvelle-Crobuzon, une figure mythique déjà mentionnée dans d’autres récits de l’auteur : Jacques l’Exauceur. On y retrouve avec plaisir l’univers de « Perdido Street Station » et ses spécificités, des Recréés aux quartiers et bâtiments emblématiques de la ville en passant par son cosmopolitisme et son climat social extrêmement tendu. Le texte est une fois encore très travaillé, notamment au niveau de sa construction, et se termine sur une chute très habile qui donne irrémédiablement envie au lecteur de s’attarder encore un peu plus longuement dans ce décor d’une richesse folle. Le recueil comprend aussi un certain nombre de textes oscillant entre le fantastique et l’horreur et qui sont tous très réussis. C’est le cas notamment de « La piscine à balles », récit glaçant consacré à d’étranges événements survenus dans l’espace « jeu » d’une galerie commerciale. D’un décor à priori complètement banal et aseptisé, China Mieville parvient à créer une ambiance oppressante qui nous fait voir d’un autre œil ces lieux dans lesquels nous passons tous sans vraiment y faire attention. On retrouve la même réflexion dans « Les détails », nouvelle plus subtile et ambiguë mettant en scène un jeune garçon apportant chaque semaine un repas à l’étrange résidente d’un appartement proche du sien. Une femme qui ne sort jamais, qu’il n’a jamais vu et qui lui parle de choses bizarres et mystérieuses dont il ne comprendra que trop tard la portée. Là encore la tension s’installe peu à peu, presque à l’insu du lecteur qui ne peut qu’assister, à la fois inquiet et fasciné, aux événements angoissants dont va être témoin le protagoniste. Dans le même registre, j’ai également particulièrement apprécié ma lecture de « Un autre ciel », nouvelle fantastique qui sombre elle aussi peu à peu dans l’horreur. Elle met en scène un vieillard qui, sur un coup de tête, a fait l’acquisition d’une nouvelle fenêtre, un carreau visiblement ancien et dont il se rend très vite compte qu’il ne reflète pas notre réalité, mais une autre. L’auteur nous livre ici une très belle réflexion sur la vieillesse et la solitude, tout en entretenant remarquablement bien le suspens, et ce jusqu’à la toute fin du récit dont la chute est, à défaut de surprenante, au moins pleinement satisfaisante car laissant le champ libre à l’imagination du lecteur. L’horreur s’invite aussi, non pas par l’intermédiaire d’une tiers personne ou d’un objet, mais tout simplement de la psychose des personnages. C’est le cas dans « Fondations », mettant en scène un homme hanté par les voix qu’il entend monter de tous les bâtiments qu’il croise, ou encore de « Intermédiaire » dont le protagoniste reçoit depuis des années de mystérieuses instructions dont il ignore l’origine et qui le poussent à s’interroger sur sa propre responsabilité dans les grands événements qui se déroulent dans le monde. A-t-il aidé à déjouer un attentat terroriste ? En a-t-il provoqué un ? Ou bien n’a-t-il absolument aucune influence sur le monde ? Un texte brillant et particulièrement marquant qui pose intéressantes questions sans pour autant nous donner toutes les réponses. Enfin dans « Entrée tirée d’une encyclopédie médicale », China Mieville imagine une fausse maladie mentale provoquée par la prononciation d’un simple mot sur laquelle la communauté scientifique s’écharpe depuis des années. Drôle et inventif, un vrai bijou ! Si j’avais déjà été totalement séduite par les romans de l’auteur, je découvre grâce à ce recueil que China Mieville excelle également sur le format court. Qu’il s’agisse de fantastique, d’horreur ou de science-fiction, tous les textes présents au sommaire sont d’une qualité remarquable et constituent une porte d’entrée parfaite à l’oeuvre de l’auteur puisqu’on y retrouve tout ce qui fait sa spécificité (mélange des genres, omniprésence du décor urbain, réflexion politique de gauche…). Un vrai plaisir de lecture que je ne peux que chaudement vous recommander. Chef de file de ce que certains appellent aujourd’hui le « New weird », China Mieville est l’auteur de nombreux romans dont les plus célèbres prennent place dans l’univers du Bas-Lag, et plus spécifiquement la ville de Nouvelle-Crobuzon (« Perdido Street Station », « Le concile de fer », « Les Scarifiés »). On lui doit également plusieurs textes plus courts, dont une partie vient tout juste d’être publiée par Outrefleuve dans ce recueil comprenant quatorze nouvelles. Un recueil d’une qualité remarquable et qui ravira aussi bien les amateurs de l’auteur que les néophytes qui souhaiteraient faire plus ample connaissance avec sa plume et ses thèmes de prédilection. Science-fiction, fantasy, fantastique, horreur… : China Mieville s’essaye à tous les genres et se plaît régulièrement à emprunter des éléments propres aux uns ou aux autres pour les mêler en un texte hybride, à cheval sur plusieurs registres. L’ensemble est de très bonne facture, tous les textes valant le coup d’oeil et une grande partie d’entre eux se révélant même être de sacrées pépites. Qu’il s’agisse de textes politiques (« De saison » ou « Mort à la faim »), de récits fantastiques basculant peu à peu dans l’horreur (« La piscine à balles », « Un autre ciel »…) ou de nouvelles post-apo dépeignant un Londres à peine...
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