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Erwin Rommel
Collection : Tempus
Date de parution : 30/05/2013
Éditeurs :
Perrin

Erwin Rommel

Collection : Tempus
Date de parution : 30/05/2013

« Une biographie épatante du général allemand battant en brèche la plupart des nobles idées reçues à son sujet » Le Point.
L'histoire méconnue d'un soldat d'exception au service d'un régime criminel.

Erwin Rommel est sans doute le plus connu des  généraux allemands de la Seconde Guerre mondiale. Plus de soixante ans après sa mort, il personnifie souvent le soldat qui inspire...

Erwin Rommel est sans doute le plus connu des  généraux allemands de la Seconde Guerre mondiale. Plus de soixante ans après sa mort, il personnifie souvent le soldat qui inspire le respect aussi bien pour sa maîtrise de l’art de la guerre que pour s’être montré réservé à l’égard du...

Erwin Rommel est sans doute le plus connu des  généraux allemands de la Seconde Guerre mondiale. Plus de soixante ans après sa mort, il personnifie souvent le soldat qui inspire le respect aussi bien pour sa maîtrise de l’art de la guerre que pour s’être montré réservé à l’égard du régime hilérien.
Or, à la lumière des archives et de récentes recherches parues pour la plupart en langue allemande, il convient de remettre en question cette image apologétique. En réalité, Rommel a été un partisan convaincu de Hitler, et sa gloire est redevable d’une part à la propagande nazie qui a fait de lui un "dieu de la guerre" issu du peuple, d’autre part à l’adversaire britannique qui lui prêta des qualités presque surnaturelles. C’est l’histoire démystifiée d’un soldat d’exception au service d’un régime criminel que raconte ce livre.

Benoît Lemay est spécialiste d’histoire militaire et de l’Allemagne. Il a déjà publié chez Perrin Erich von Manstein: le stratège de Hitler.

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EAN : 9782262038601
Code sériel : 99999
Façonnage normé : EPUB2
DRM : Watermark (Tatouage numérique)
EAN : 9782262038601
Code sériel : 99999
Façonnage normé : EPUB2
DRM : Watermark (Tatouage numérique)

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Singlandes 25/04/2021
    „L‘Allemagne a produit plusieurs généraux impitoyablement compétents : Rommel les surpassait tous parce qu‘il était venu à bout de la rigidité innée de la pensée militaire allemande et qu‘il était un maître de l‘Improvisation“ C‘est le constat d‘un général anglais sur cette figure de proue du III Reich dont Benoît Lemay dresse un portrait minutieux basé sur les archives militaires allemandes et sa correspondance avec son épouse Lucie. Excellent époux et père attentionné, il sera toute sa vie un inconditionnel d‘Adolf Hitler qu‘il admire comme stratège militaire mais dont il ne verra pas ( ou ne voudra pas voir) la politique diabolique qui conduira l‘Allemagne à l’effondrement. Ce livre est passionnant surtout dans l’épopée de l‘Afrikakorps où italiens et allemands se battent côte à côte avec un matériel bien inférieur à celui des anglais et encore moins à celui des anglo- américains. Tempérament impétueux, assoiffé de reconnaissance pour ses hauts faits d‘armes il est toujours en première ligne au milieu de ses soldats qui l‘aiment et le respectent. Il n‘en va pas de même avec les généraux de l‘Etat - Major qui prennent ombrage de ses liens privilégiés avec Hitler et qui lui mettront des bâtons dans les roues par pure jalousie. D‘autre part l‘auteur fait apparaître le tempérament cyclique de Rommel qui passait d‘un enthousiasme débordant le poussant à des actions d‘éclat immédiates à des phases de profonde dépression dans les moments défavorables. L‘auteur insiste aussi beaucoup sur la personnalité torturée de Rommel rongé par les affres du commandement. Rommel n‘aurait jamais trahi Hitler mais il souhaitait conclure une paix séparée avec les alliés occidentaux afin d’arrêter la progression des soviétiques en Europe Orientale Un livre captivant sur la seconde guerre mondiale „L‘Allemagne a produit plusieurs généraux impitoyablement compétents : Rommel les surpassait tous parce qu‘il était venu à bout de la rigidité innée de la pensée militaire allemande et qu‘il était un maître de l‘Improvisation“ C‘est le constat d‘un général anglais sur cette figure de proue du III Reich dont Benoît Lemay dresse un portrait minutieux basé sur les archives militaires allemandes et sa correspondance avec son épouse Lucie. Excellent époux et père attentionné, il sera toute sa vie un inconditionnel d‘Adolf Hitler qu‘il admire comme stratège militaire mais dont il ne verra pas ( ou ne voudra pas voir) la politique diabolique qui conduira l‘Allemagne à l’effondrement. Ce livre est passionnant surtout dans l’épopée de l‘Afrikakorps où italiens et allemands se battent côte à côte avec un matériel bien inférieur à celui des anglais et encore moins à celui des anglo- américains. Tempérament impétueux, assoiffé de reconnaissance pour ses hauts faits d‘armes il est toujours en première ligne au milieu de ses soldats qui l‘aiment et le respectent. Il n‘en va pas de même avec les généraux de l‘Etat - Major qui prennent ombrage de ses liens privilégiés avec Hitler et qui lui mettront des bâtons dans les roues par...
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  • mickey76 04/06/2020
    A mon sens, un très bon livre, montrant un militaire haut en couleur, avec comme tout être humain, une face cachée ainsi qu'un profond attachement à Hitler. Livre certes sans concession pour ce personnage charismatique, qui a mes yeux, demeurent avec Guderian, un des meilleurs généraux de III Reich, et un militaire révolutionnaire dans l'utilisation des chars. Certes De Gaulle dans le fil de l'Epée avait misé sur cette arme et une guerre de mouvement , les militaires allemands ont développé cette idée et en ont fait une force inégalable jusqu'en 1941. Rommel n'était pas parfait, et n'a pas participé à l'attentat d'Hitler en 44, il a néanmoins fait preuve d'un grand courage face à ces accusateurs et ses bourreaux, sans jamais blâmer ses anciens officiers ou officiels qui l'ont accusé cyniquement.
  • zenzibar 16/10/2014
    Les dirigeants nazis furent des psychopathes sanguinaires et ne valaient pas la corde pour les pendre même si ce constat ne dédouane pas de méditations sur la banalité du mal. Deux responsables se singularisent toutefois et offrent un profil plus complexe, Albert Speer et Erwin Rommel. Au cas d’espèce il s’agit d’une biographie de Rommel Contrairement à certains raccourcis, Rommel, fut très proche de Hitler, adhérant à sa doctrine précocement. En retour il fut le général préféré du führer au point que ce dernier lui « offrit » une mort avec les honneurs, digne d’une tragédie grecque. Car Rommel aurait pu avoir un destin à la Bonaparte, à la Jules César, il n’a pas osé franchir le Rubicon. A priori Rommel a eu la chance, dans le contexte de ce conflit abominable, de pratiquer une « guerre propre » en France, et surtout dans le désert où son mythe de dieu de la guerre se forgea, non sans quelques fondements. On concédera qu’il y fit preuve d’un talent de stratège qui le place au panthéon des plus grands experts en la matière : Hannibal, Napoléon, Alexandre…Avec des moyens très inférieurs il réussit non seulement des combats victorieux, avec comme point d'orgue la prise de Tobrouk mais aussi des retraites sur des milliers de kms dans des conditions extrêmes où il put non seulement éviter une déroute mais sauver le gros de ses forces. En revanche, Rommel échoua dans sa mission, fort heureusement, de mettre en échec le débarquement en Normandie. Certes, cette responsabilité est partagée et en toutes hypothèses la supériorité des moyens humains et matériels des Alliés rendaient sa tache quasi impossible. Il n’en demeure pas moins que son sens tactique, jusque là hors norme, fut pris en défaut. Il était persuadé que le débarquement aurait lieu dans le Nord Pas de Calais, même après le 06 juin il s’entêta à faire garder des forces importantes dans cette région dans l’attente chimérique du « vrai » débarquement. Si les hasards de la guerre lui épargnèrent de se salir les mains dans la guerre d’extermination en URSS, si au cours de la guerre du désert il n’y eu pas de massacres de masse et les prisonniers furent globalement traités correctement, si, sans doute Rommel n’avait pas la tripe sanguinaire, l’essai de Lemay rappelle que le renard du désert ne fut pas pour autant une sorte d’objecteur de conscience, loin s’en faut. Il participa à la campagne de Pologne de 1939 au cours de laquelle les premières exterminations de masse furent pratiquées, il semble avéré que Rommel ne fit pas partie de ces généraux qui protestèrent contre ces exactions qu‘il n’a pas pu ne pas voir. Carriériste, il devait ses fulgurantes promotions à la protection d‘Hitler, ce qui lui permit de compenser son non appartenance à la caste des aristocrates prussiens. Il fut aussi starisé comme aucun autre chef militaire par la propagande nazie, ce qui flattait son ego. Dans ce contexte, reconnaissant envers son führer qui le fascinait tant, il lui resta fidèle jusqu’au bout, Il refusa de participer au complot de juillet 1944 alors qu’il avait été approché à plusieurs reprises. Fort d’une popularité sans égale dans le peuple allemand et alors que dans différents milieux on n’était prêt à le désigner comme le nouveau dirigeant de l’Allemagne, Rommel aurait pu forcer le destin. Si l’assassinat de Rommel d’Hitler ne fit pas partie de ses réflexions, il semble qu’il songeait sérieusement à « ouvrir » le front à l’Ouest, laisser passer les Alliés ; cette initiative conjuguée à la réussite de l’attentat du 20 juillet auraient pu modifier le cours de l’histoire, ne serait-ce qu’en évitant des millions de morts supplémentaires. Dans cette biographie essentielle pour qui s’intéresse à cette période capitale, on relèvera néanmoins deux insuffisances dans ce livre : l’absence d’illustrations, cartes, documents qui aident à la compréhension des opérations militaires parfois difficiles à suivre avec ces flux et reflux d’opérations, et le faible développement dans le récit de l’action de Rommel pendant la campagne de NormandieLes dirigeants nazis furent des psychopathes sanguinaires et ne valaient pas la corde pour les pendre même si ce constat ne dédouane pas de méditations sur la banalité du mal. Deux responsables se singularisent toutefois et offrent un profil plus complexe, Albert Speer et Erwin Rommel. Au cas d’espèce il s’agit d’une biographie de Rommel Contrairement à certains raccourcis, Rommel, fut très proche de Hitler, adhérant à sa doctrine précocement. En retour il fut le général préféré du führer au point que ce dernier lui « offrit » une mort avec les honneurs, digne d’une tragédie grecque. Car Rommel aurait pu avoir un destin à la Bonaparte, à la Jules César, il n’a pas osé franchir le Rubicon. A priori Rommel a eu la chance, dans le contexte de ce conflit abominable, de pratiquer une « guerre propre » en France, et surtout dans le désert où son mythe de dieu de la guerre se forgea, non sans quelques fondements. On concédera qu’il y fit preuve d’un talent de stratège qui le place au panthéon des plus grands experts en la matière : Hannibal, Napoléon, Alexandre…Avec des moyens très inférieurs il réussit non seulement des combats victorieux, avec comme point d'orgue la prise...
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