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Et mes yeux se sont fermés
Collection : Hors collection
Date de parution : 25/08/2016
Éditeurs :
Syros

Et mes yeux se sont fermés

Collection : Hors collection
Date de parution : 25/08/2016
L’histoire d’une adolescente française revenue de Syrie.
A priori, Maëlle n’est pas différente des autres filles de seize ans. Cette année-là, elle passe de plus en plus de temps sur Facebook, abandonne le sport, modifie sa façon... A priori, Maëlle n’est pas différente des autres filles de seize ans. Cette année-là, elle passe de plus en plus de temps sur Facebook, abandonne le sport, modifie sa façon de s’habiller, quitte son petit ami… Sans hésitation ni compromis, elle prend un virage à 180 degrés. C’est pour, croit-elle,... A priori, Maëlle n’est pas différente des autres filles de seize ans. Cette année-là, elle passe de plus en plus de temps sur Facebook, abandonne le sport, modifie sa façon de s’habiller, quitte son petit ami… Sans hésitation ni compromis, elle prend un virage à 180 degrés. C’est pour, croit-elle, sauver le monde, qu’elle rejoint l’organisation Daech. Un an plus tard, Maëlle revient pourtant de Syrie.

Roman publié sous la direction de Natalie Beunat.
 
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EAN : 9782748520606
Façonnage normé : EPUB2
Nombre de pages : 400
DRM : Watermark (Tatouage numérique)
EAN : 9782748520606
Façonnage normé : EPUB2
Nombre de pages : 400
DRM : Watermark (Tatouage numérique)

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • mesmotspourvosmots 11/12/2023
    Roman court sur l'embrigadement de Maëlle (une jeune fille de 16 ans) pour partir en Syrie. J'ai apprécié cette lecture. Voir cette jeune fille glisser petit à petit dans "un autre monde". La voir renier tout ce qu'elle connaissait, est touchant et fait peur. Cette histoire racontée par plusieurs protagonistes permet de donner une vue d'ensemble de l'histoire de Maëlle et de son entourage.
  • Soleney 29/03/2022
    Je n’ai pas lu ce livre, je l’ai gobé. En 24 heures, l’affaire était classée – chose qui ne m’était pas arrivée depuis quelques années. C’est l’histoire de Maëlle qui devient Ayat. De cette lycéenne révoltée que l’injustice offusque. C’est l’histoire de sa conversion à l’islam, de son lavage de cerveau et de sa fuite vers la Syrie. Une fuite destinée à lui faire rejoindre son nouveau mari, un terroriste, et fabriquer de nouveaux petits soldats au nom d’Allah et de la justice. Une histoire malheureusement commune. Beaucoup de Maëlle sont parties en douce et très peu sont revenues. La (bonne) surprise de ce roman, c’est de voir cette histoire racontée par Maëlle/Ayat, mais aussi par toutes les personnes qui lui sont proches : sa mère et sa sœur, bien sûr, mais aussi ses camarades de classe, son prof, la fille avec laquelle elle fugue, la jeune femme en charge de sa réinsertion… Chaque point de vue se révèle enrichissant. L’auteur évoque les tensions familiales, l’absence du père, son désengagement et son manque de tact. Mais aussi l’indignation de Maëlle, qui découvre toute seule les injustices de ce monde, les enfants qui meurent de faim, les guerres au nom du profit, les dessous de la nourriture industrielle, et s’insurge contre son univers occidental, mais aussi contre sa mère qui, par son silence y consent. Par sa sensibilité, par son manque de repères, c’est une victime de choix pour toutes les théories du complot et pour tous les manipulateurs. Les camarades de classe, eux, sont l’occasion d’évoquer les amitiés et les amours adolescentes. Ils mettent en lumière le repli brutal de la jeune fille, pour qui la réalité est devenue soudain beaucoup moins importante que ses contacts virtuels avec des personnes qu’elle n’a jamais vues. Le point de vue de Souad était un des plus intéressants : issue d’une famille de tradition musulmane, elle représente toutes ces personnes modérées qui habitent en France et qui font si peu parler d’elles. Des personnes qui rejettent l’extrémisme religieux dans lequel plonge Ayat. Idem avec Aïcha, en charge de la réinsertion des jeunes en difficulté : elle explique les mécanismes de harponnage, les techniques de manipulation, l'embrigadement progressif, le changement de réalité... Le chapitre consacré à Jeanne, la jeune sœur de Maëlle/Ayat, était un des plus touchants : [masquer]par amour pour son aînée, elle est prête à se convertir elle aussi, mais y renonce au dernier moment parce qu’elle aime également sa mère et n’approuve pas le discours que sa sœur tient sur elle. Un personnage silencieux, dévoré de culpabilité, pour qui les adultes n’ont que peu de tendresse.[/masquer] Le plus surprenant, pour moi, c’était de voir un chapitre consacré à Amina, la jeune fille qui rejoint la Syrie en même temps qu’elle. C’est une voix dure, inflexible, qui devait sans doute être la même que celle d’Ayat avant qu’elle ne tombe enceinte. Une jeune fille d’à peine seize ans qui condamne à mort sa comparse pour avoir osé fuir le Shâm (le paradis sur Terre). Une voix choquante, en contraste avec Souad. J’ai vraiment apprécié l’écriture, qui a réussi à sonner juste à chaque chapitre, qui a su donner sa voix à chacun. Patrick Bard brosse le portrait tout en subtilité de son héroïne, mais aussi de son entourage, dont on discerne les forces et les peurs. Je n’ai pas pu m’empêcher de remarquer que le premier chapitre est dédié à Maëlle et que le dernier est au nom d’Ayat. La même personne qui ouvre le récit avec son nom de naissance et le clôture avec son nom de conversion, comme pour mettre en miroir l’avant et l’après de cette période. Peut-être aussi pour en montrer l’irréversibilité. [masquer]Et il est vrai que qu’elles sont irréversibles : on apprend dès la première page qu’elle est enceinte de Redouane, son mari. Un changement qui bouleversera toute sa vie... [/masquer] Un balayage intense et complet de ces problématiques qui m'a donné matière à réfléchir. Voilà trop longtemps que je n’avais plus eu de coup de cœur en littérature jeunesse et young adult. Je suis contente que ça ait enfin changé.Je n’ai pas lu ce livre, je l’ai gobé. En 24 heures, l’affaire était classée – chose qui ne m’était pas arrivée depuis quelques années. C’est l’histoire de Maëlle qui devient Ayat. De cette lycéenne révoltée que l’injustice offusque. C’est l’histoire de sa conversion à l’islam, de son lavage de cerveau et de sa fuite vers la Syrie. Une fuite destinée à lui faire rejoindre son nouveau mari, un terroriste, et fabriquer de nouveaux petits soldats au nom d’Allah et de la justice. Une histoire malheureusement commune. Beaucoup de Maëlle sont parties en douce et très peu sont revenues. La (bonne) surprise de ce roman, c’est de voir cette histoire racontée par Maëlle/Ayat, mais aussi par toutes les personnes qui lui sont proches : sa mère et sa sœur, bien sûr, mais aussi ses camarades de classe, son prof, la fille avec laquelle elle fugue, la jeune femme en charge de sa réinsertion… Chaque point de vue se révèle enrichissant. L’auteur évoque les tensions familiales, l’absence du père, son désengagement et son manque de tact. Mais aussi l’indignation de Maëlle, qui découvre toute seule les injustices de ce monde, les enfants qui meurent de faim, les guerres au nom du profit, les dessous de...
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  • MollyCapenol 21/03/2021
    Et mes yeux se sont fermés est un livre que j’ai du lire récemment pour l’école. C’est un livre que je n’aurait peut-être pas choisis par moi même. C’est l’histoire de Maëlle, une jeune française qui subitement se met a changer. Elle travaille de moins en moins pour ses cours, arrête de jouer au handball et passe de plus en plus de temps sur Facebook. Elle décide de partir de chez elle pour rejoindre la Syrie. Mais elle se rend compte que la vie la bah n’était pas comme elle l’imaginais alors au bout d’un an elle décide de revenir en France. J’ai mis du temps à accrocher. Au départ on pense que l’auteur exagère et cela rend les premiers chapitres ennuyeux. Mais c’est seulement quand on avance dans la lecture qu’on comprends pourquoi il a autant insisté. Le fait que ce soit un roman choral rend l’histoire plus intéressante. On apprend un peu plus a chaque chapitre et on a le point de vu de tout les personnages.
  • DelfDelf 27/02/2021
    Ce livre issu de la réalité est très poignant. Il présente une famille dès plus ordinaire et basique qu'elle soit ; un divorce ; des enfants un peu perdus dans ce monde moderne où internet les enrôle très facilement et le drame peut arriver. Une famille en proie au drame et qui malheureusement ne peut agir car il est déjà trop tard avant de se rendre compte.
  • Ad3line 12/02/2021
    J’ai découvert ce roman par hasard sur le site Livraddict ; la description et les critiques m’ont donné envie de le lire. Il s’agit de l’histoire de Maëlle, une fille de 16 ans originaire du Mans, vivant avec sa mère Céline et sa soeur Jeanne. En apparence, Maëlle est une élève modèle, excelle dans presque tous les domaines, est appréciée par ses professeurs et ses camarades. Au-delà de ses notes remarquables, l’adolescente provoque quelques vagues au niveau de son comportement… En effet, elle ne supporte pas l’injustice et n’a pas la langue dans sa poche. Elle souhaite sauver le monde, notamment à travers une carrière dans le milieu médical et l’humanitaire. C’est d’ailleurs en commençant à regarder des vidéos de la misère en Syrie que Maëlle, qui insiste pour qu’on la nomme désormais Ayat, va se convertir à l’islam et remettre progressivement tout en cause : ce qu’elle mange, ses fréquentations, le sport, sa manière de se vêtir, les réactions de sa famille. D’ailleurs, sa mère se dispute souvent avec elle à propos de sujets politiques. * * * Au fil des semaines, l’adolescente se coupera du monde, et sa seule confidente restera sa soeur, Jeanne, qu’elle essaie également d’embrigader. C’est comme cela qu’elle lui donnera les détails de ses plans, ce qui permettra de la retrouver plus rapidement… Sur Facebook, Ayat rencontre Mokhtar, un français de 30 ans qui lui fait un lavage de cerveau et avec qui elle se marie via « Skype ». Elle n’a plus qu’une seule idée, le rejoindre en Syrie et faire un enfant avec lui. C’est comme cela qu’elle disparaît quelques jours avant Noël. Un matin, elle ne se présente pas en classe et s’enfuit avec sa « soeur » Amina, elle aussi convertie. Toutes deux se rendent en Belgique dans le quartier de Molenbeek afin d’obtenir de faux papiers, et prennent l’avion direction la Turquie. Malheureusement, elle n’aura jamais le temps de rencontrer son mari, mort en martyr avant son arrivée. Il lui faut donc en trouver un nouveau. Il s’agit de Redouane, un jeune français originaire de Chartres. Quand les deux-là se rencontrent, ils ont « le coup de foudre ». Très vite, Ayat tombe enceinte ; parallèlement, son mari et elle se rendent compte que les « frères » en Syrie ne sont pas disponibles pour eux, et qu’ils laissent leur éducation liée à la religion de côté. Pourtant, c’est ce qu’ils étaient venus chercher ici. Ils souhaitaient devenir de bons musulmans. Le couple souhaite rentrer en France afin qu’Ayat puisse accoucher tranquillement et qu’ils puissent élever leur fille loin des roquettes qui leur tombent dessus. Dans cette fuite vers la Turquie, Redouane se fait tirer dessus, tandis que sa femme réussit à s’échapper. A 16 ans, elle se retrouve veuve deux fois, enceinte, dans un pays dont elle ne parle pas la langue. Une seule issue : appeler sa mère, qui mettra toute sa rancoeur de côté, heureuse de retrouver sa fille. C’est l’amour maternel qui la fera se déplacer en Turquie pour aller la sauver. Arrivée à Roissy, la jeune femme est directement emmenée en prison et interrogée. N’ayant commis aucun crime et avec aucune intention d’organiser un attentat sur le sol français, elle n’y restera pas, mais se voit désormais contrainte à pointer au commissariat trois fois par jour. De plus, Maëlle est assignée à domicile et elle est « enfermée » dans sa chambre, de laquelle ses parents ont décidé d’enlever la porte. Pour oublier tout cela, il va falloir du temps et la rencontre avec Aïcha, qui travaille dans un programme destiné à accueillir et désembrigader ces jeunes français revenus de Syrie. C’est grâce à elle qu’elle apprendra qu’il existe plusieurs formes de la religion islamique dans le Coran. Ayat, elle, souhaite élever sa fille Aamal dans l’amour et le respect. Elle a même repris ses études par correspondance, et souhaite devenir infirmière si elle obtient son baccalauréat. Enfin, une très belle surprise arrive à Ayat à la fin de l’histoire, mais je vous laisse la découvrir ! * * * Je n’ai pas été déçue par la lecture de ce roman qui se fait de manière très fluide, en un après-midi précisément. Patrick Bard traite un sujet délicat de manière intéressante, car on est soumis au point de vue de chaque personnage, tout en progressant chronologiquement dans le déroulement des faits. Aussi, une certaine réflexion se met-elle en place quant à la probabilité que cela arrive à n’importe qui dans notre entourage, ou encore à nous-même, et la vigilance à apporter, complétée par l’importance de la prévention à mener auprès des élèves dans les collèges/lycées, souvent dépassés par les informations/Internet, n’ayant pas encore acquis un sens assez critique afin de ne pas se laisser manipuler par ce qu’ils consomment en terme de vidéos et autres produits. J’ai découvert ce roman par hasard sur le site Livraddict ; la description et les critiques m’ont donné envie de le lire. Il s’agit de l’histoire de Maëlle, une fille de 16 ans originaire du Mans, vivant avec sa mère Céline et sa soeur Jeanne. En apparence, Maëlle est une élève modèle, excelle dans presque tous les domaines, est appréciée par ses professeurs et ses camarades. Au-delà de ses notes remarquables, l’adolescente provoque quelques vagues au niveau de son comportement… En effet, elle ne supporte pas l’injustice et n’a pas la langue dans sa poche. Elle souhaite sauver le monde, notamment à travers une carrière dans le milieu médical et l’humanitaire. C’est d’ailleurs en commençant à regarder des vidéos de la misère en Syrie que Maëlle, qui insiste pour qu’on la nomme désormais Ayat, va se convertir à l’islam et remettre progressivement tout en cause : ce qu’elle mange, ses fréquentations, le sport, sa manière de se vêtir, les réactions de sa famille. D’ailleurs, sa mère se dispute souvent avec elle à propos de sujets politiques. * * * Au fil des semaines, l’adolescente se coupera du monde, et sa seule confidente restera sa soeur, Jeanne, qu’elle essaie également d’embrigader. C’est comme cela qu’elle...
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