Lisez! icon: Search engine
Et pourtant je m'élève
Santiago Artozqui (traduit par)
Collection : Poésie Seghers
Date de parution : 10/02/2022
Éditeurs :
Seghers

Et pourtant je m'élève

Santiago Artozqui (traduit par)
Collection : Poésie Seghers
Date de parution : 10/02/2022
« Vous entendrez la femme royale, la fille de la rue espiègle ; vous entendrez le prix de la survie de la femme noire et vous entendrez sa générosité. » James Baldwin
Longtemps, Maya Angelou a été méconnue du public français, avant d’être célébrée à sa juste mesure depuis 2008 pour ses romans autobiographiques, dont le célèbre Je sais pourquoi chante l’oiseau... Longtemps, Maya Angelou a été méconnue du public français, avant d’être célébrée à sa juste mesure depuis 2008 pour ses romans autobiographiques, dont le célèbre Je sais pourquoi chante l’oiseau en cage. Activiste et écrivaine, Angelou l’était bien sûr, mais elle se considérait aussi comme une poète. Au début de... Longtemps, Maya Angelou a été méconnue du public français, avant d’être célébrée à sa juste mesure depuis 2008 pour ses romans autobiographiques, dont le célèbre Je sais pourquoi chante l’oiseau en cage. Activiste et écrivaine, Angelou l’était bien sûr, mais elle se considérait aussi comme une poète. Au début de sa carrière, elle alternait la publication de chaque texte autobiographique avec un recueil.
Et pourtant je m’élève, son troisième opus publié en 1978, demeure l’un de ses plus emblématiques. Composé de 32 poèmes, divisés en trois parties, il révèle une Maya Angelou dans sa pleine maturité poétique, tour à tour sentimentale ou engagée, évoquant aussi bien des motifs intimes (l’amour, la maternité, la famille), que les thèmes ouvertement politiques (les difficultés de la vie urbaine, la maltraitance, la drogue, le racisme du vieux Sud). Ce qui caractérise sa voix est une détermination sans faille à surmonter les épreuves, quelle qu’elles soient, et la confiance, la force, la fierté qu’elle puise dans son identité de femme noire. Si Maya Angelou réjouit le lecteur d’aujourd’hui, c’est parce que son sens de la provocation et de la formule ne se départit jamais d’humour et ne verse jamais ni dans le désespoir, ni le communautarisme ou la haine de l’autre. Elle est cette femme phénoménale dont le poème éponyme brosse le portrait, et nous enjoint de le devenir à notre tour :
Je dis,
C’est le feu dans mes yeux,
Et l’éclat de mes dents,
Le swing de mes hanches,
Et la gaieté dans mes pieds.
Je suis une femme
Phénoménalement
Femme phénoménale
C’est ce que je suis.
Lire la suite
En lire moins
EAN : 9782232145490
Façonnage normé : EPUB3
DRM : Watermark (Tatouage numérique)
EAN : 9782232145490
Façonnage normé : EPUB3
DRM : Watermark (Tatouage numérique)

Ils en parlent

« Depuis sa première parution en 1978,ce recueil n'a rien perdu de sa puissance. »
Catherine Escrive / Le Pelerin
« La flamboyante Maya Angelou enfin traduite. » 
Librairie de Paris

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • JIEMDE 27/11/2022
    J'ai beau essayer de poursuivre mon initiation tardive à la poésie, ça ne passe pas toujours. Comme avec Et pourtant je m'élève, de Maya Angelou, traduit par Santiago Artozqui. C'est beau et profond, mais ça ne m'a pas beaucoup parlé alors que j'ai plutôt beaucoup d'admiration pour l'auteure et ses écrits biographiques. Pas grave, passons. Car c'est l'occasion d'évoquer tout l'intérêt de l'édition bilingue de Seghers et le travail du traducteur qui m'a passionné et questionné tout au long de ma lecture. Tantôt un oeil à gauche, sur le texte original ; tantôt à droite sur sa version française : les interprétations du traducteur sautent aux yeux, intriguent, voire inquiètent quant aux libertés prises par celui-ci. Et puis arrive la délivrance et ce grand plaisir de lire la postface du traducteur où Artozqui s'explique sur son travail et ses choix, décortiquant étape après étape le cheminement de sa pensée (de sa méthode ?) et de son lien à l'esprit et à la fidélité du texte pour arriver à sa transcription finale. Il y parle sémantique, rythme, musicalité, prosodie, tout ce qui fait que « The swing in my waist » deviendra « le swing de mes hanches » plutôt que « le déhanchement... J'ai beau essayer de poursuivre mon initiation tardive à la poésie, ça ne passe pas toujours. Comme avec Et pourtant je m'élève, de Maya Angelou, traduit par Santiago Artozqui. C'est beau et profond, mais ça ne m'a pas beaucoup parlé alors que j'ai plutôt beaucoup d'admiration pour l'auteure et ses écrits biographiques. Pas grave, passons. Car c'est l'occasion d'évoquer tout l'intérêt de l'édition bilingue de Seghers et le travail du traducteur qui m'a passionné et questionné tout au long de ma lecture. Tantôt un oeil à gauche, sur le texte original ; tantôt à droite sur sa version française : les interprétations du traducteur sautent aux yeux, intriguent, voire inquiètent quant aux libertés prises par celui-ci. Et puis arrive la délivrance et ce grand plaisir de lire la postface du traducteur où Artozqui s'explique sur son travail et ses choix, décortiquant étape après étape le cheminement de sa pensée (de sa méthode ?) et de son lien à l'esprit et à la fidélité du texte pour arriver à sa transcription finale. Il y parle sémantique, rythme, musicalité, prosodie, tout ce qui fait que « The swing in my waist » deviendra « le swing de mes hanches » plutôt que « le déhanchement », ou que « And the joy in my feet » deviendra « Et la joie dans mes pieds » plutôt que « Et mes pieds si joyeux ». Tout ce qui fait qu'on préfère parfois délaisser le « joli », au profit des « sens sous-jacents du texte source. » « Dès lors, une oeuvre littéraire n'est plus uniquement le texte original, simple graine tombée sur un terreau fertile, mais la totalité de l'arbre qu'elle a engendré, et dont les traductions, les adaptations théâtrales, cinématographiques ou autres sont les branches et les feuilles. » À tous ceux que le travail de traduction intéresse, précipitez-vous !
    Lire la suite
    En lire moins
  • Ortie27 10/11/2022
    Autrice, poètesse, essayiste, actrice, professeure d'université, scénariste, productrice, documentariste et militante américaine. Maya Angelou, née Marguerite Annie Johnson ( 1928 à Saint-Louis (Missouri) / 2014 (à 86 ans) à Winston-Salem (Caroline du Nord). " À travers sa voix, c'est toute la force, la fierté et l'esprit indomptable de la communauté africaine-américaine qui s'expriment mais aussi la détermination des femmes à s'élever malgré l'adversité. " Santiago Artozqui, traducteur. "Tempête, souffle-moi hors d'ici Avec ton vent le plus cruel Laisse-moi flotter dans le ciel  Tant que je ne peux me reposer. " Depuis quelques semaines, sur ma table de nuit, est resté ce recueil de poèmes, lu et relu, il s'use, se raconte. J'aime relire les poèmes : Et pourtant je m'élève, Willie, La vie ne me fait pas peur, On déchire non?, Sur la vieillesse, L'aide sociale de maman, Proches, Travail de femme… "J'ai beau être au bout de la queue des allocs Ce lieu sans soleil derrière une crête  Me remettre debout reste dans ma tête  Bump d'bump bump d'bump. " Paru aux États-Unis en 1978, c'est l'édition Seghers au format carré, c'est l'édition bilingue que j'ai choisie, à la couverture orangée qui m'apaise, qui est entre mes mains. Maya Angelou rit, les yeux fermés, la tête inclinée légèrement en arrière. Maya, est-ce que tu... Autrice, poètesse, essayiste, actrice, professeure d'université, scénariste, productrice, documentariste et militante américaine. Maya Angelou, née Marguerite Annie Johnson ( 1928 à Saint-Louis (Missouri) / 2014 (à 86 ans) à Winston-Salem (Caroline du Nord). " À travers sa voix, c'est toute la force, la fierté et l'esprit indomptable de la communauté africaine-américaine qui s'expriment mais aussi la détermination des femmes à s'élever malgré l'adversité. " Santiago Artozqui, traducteur. "Tempête, souffle-moi hors d'ici Avec ton vent le plus cruel Laisse-moi flotter dans le ciel  Tant que je ne peux me reposer. " Depuis quelques semaines, sur ma table de nuit, est resté ce recueil de poèmes, lu et relu, il s'use, se raconte. J'aime relire les poèmes : Et pourtant je m'élève, Willie, La vie ne me fait pas peur, On déchire non?, Sur la vieillesse, L'aide sociale de maman, Proches, Travail de femme… "J'ai beau être au bout de la queue des allocs Ce lieu sans soleil derrière une crête  Me remettre debout reste dans ma tête  Bump d'bump bump d'bump. " Paru aux États-Unis en 1978, c'est l'édition Seghers au format carré, c'est l'édition bilingue que j'ai choisie, à la couverture orangée qui m'apaise, qui est entre mes mains. Maya Angelou rit, les yeux fermés, la tête inclinée légèrement en arrière. Maya, est-ce que tu ris avec Willie ? "Willie était un homme sans gloire  Dont le nom n'était pas notoire  Estropié et boiteux, il marchait de travers, ll disait, « Je bouge toujours  Je bouge tout pareil, » La solitude, c'était le climat dans sa tête,  Le vide, le partenaire dans son lit,  La douleur, un écho dans sa démarche,  Il disait, « J'emboite toujours  Le pas des patrons. "Je vais peut-être être pleurer et je vais mourir,  Mais mon esprit est l'âme de chaque printemps,  Faites attention à moi et vous verrez  Que je suis dans les chansons que chantent les enfants."
    Lire la suite
    En lire moins
  • Lou_Knox 13/08/2022
    Quand j’ai découvert Maya Angelou dans Rassemblez-vous en mon nom, j’y avais rencontré ce mélange de grâce et de rage, cette volonté de fer de ne jamais courber l’échine, de brandir le poing et d’ouvrir sa gueule avec toujours les mots justes, qui viennent de l’endroit le plus profond du ventre. Je ne sais pas décrypter la poésie, je peux ressentir les mots, les émotions, les images qui s’invitent en moi mais je ne sais pas l’analyser. Par contre, j’ai ressenti exactement cette même force, ce cyclone prêt à défoncer des barrières, à s’insurger contre les violences faites aux femmes et contre cette culture du racisme, violente et destructrice. C’est pour quoi je vous laisse avec cet extrait qui m’a frappé, et qui pourrait encore aujourd’hui être déclamé fièrement, haut et fort ! Too fat to whore Too mad to work, Searches her dreams for the Lucky sign and walks bare-handed Into a den of bureaucrats for Her portion. "They don't give me welfare. I take it." Je vous laisse aussi la curiosité d’aller voir le poème qui a donné son titre au recueil (And I still rise), c’est… tellement addictif que j’ai du le relire au moins trois fois afin d’en saisir toutes les sonorités. Wah, elle m’a mis en... Quand j’ai découvert Maya Angelou dans Rassemblez-vous en mon nom, j’y avais rencontré ce mélange de grâce et de rage, cette volonté de fer de ne jamais courber l’échine, de brandir le poing et d’ouvrir sa gueule avec toujours les mots justes, qui viennent de l’endroit le plus profond du ventre. Je ne sais pas décrypter la poésie, je peux ressentir les mots, les émotions, les images qui s’invitent en moi mais je ne sais pas l’analyser. Par contre, j’ai ressenti exactement cette même force, ce cyclone prêt à défoncer des barrières, à s’insurger contre les violences faites aux femmes et contre cette culture du racisme, violente et destructrice. C’est pour quoi je vous laisse avec cet extrait qui m’a frappé, et qui pourrait encore aujourd’hui être déclamé fièrement, haut et fort ! Too fat to whore Too mad to work, Searches her dreams for the Lucky sign and walks bare-handed Into a den of bureaucrats for Her portion. "They don't give me welfare. I take it." Je vous laisse aussi la curiosité d’aller voir le poème qui a donné son titre au recueil (And I still rise), c’est… tellement addictif que j’ai du le relire au moins trois fois afin d’en saisir toutes les sonorités. Wah, elle m’a mis en feu bb 🔥🧡
    Lire la suite
    En lire moins
Inscrivez-vous à la newsletter Seghers pour suivre les actualités de la maison.
La poésie est partout !

Lisez maintenant, tout de suite !