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Et pourtant je m'élève
Santiago Artozqui (traduit par)
Collection : Poésie Seghers
Date de parution : 10/02/2022
Éditeurs :
Seghers

Et pourtant je m'élève

Santiago Artozqui (traduit par)
Collection : Poésie Seghers
Date de parution : 10/02/2022
« Vous entendrez la femme royale, la fille de la rue espiègle ; vous entendrez le prix de la survie de la femme noire et vous entendrez sa générosité. » James Baldwin
Maya Angelou est aujourd'hui unanimement célébrée pour ses romans autobiographiques, dont le célèbre Je sais pourquoi chante l'oiseau en cage. Activiste et écrivaine, militante des droits civiques, elle fut aussi une... Maya Angelou est aujourd'hui unanimement célébrée pour ses romans autobiographiques, dont le célèbre Je sais pourquoi chante l'oiseau en cage. Activiste et écrivaine, militante des droits civiques, elle fut aussi une poète de talent, publiant avec succès des recueils tout au long de sa vie.

Et pourtant je m'élève, son troisième volume,...
Maya Angelou est aujourd'hui unanimement célébrée pour ses romans autobiographiques, dont le célèbre Je sais pourquoi chante l'oiseau en cage. Activiste et écrivaine, militante des droits civiques, elle fut aussi une poète de talent, publiant avec succès des recueils tout au long de sa vie.

Et pourtant je m'élève, son troisième volume, paru en 1978 aux États-Unis, la révèle dans sa pleine maturité poétique, mêlant, dans une langue puissante, nourrie de blues et de negro spirituals, des motifs intimes et des thèmes politiques. Car Maya Angelou ne s'exprime jamais en son seul nom, même lorsqu'elle raconte l'amour, l'espoir ou la douleur. À travers sa voix, c'est toute la force, la fierté et l'esprit indomptable de la communauté africaine-américaine qui s'expriment, mais aussi la détermination des femmes à s'élever malgré l'adversité.

« Vous entendrez la femme royale, la fille de la rue espiègle ; vous entendrez le prix de la survie de la femme noire et vous entendrez sa générosité. » James Baldwin

Traduit de l'anglais (États-Unis) par Santiago Artozqui
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EAN : 9782232145490
Façonnage normé : EPUB3
DRM : Watermark (Tatouage numérique)
EAN : 9782232145490
Façonnage normé : EPUB3
DRM : Watermark (Tatouage numérique)

Ils en parlent

« Depuis sa première parution en 1978,ce recueil n'a rien perdu de sa puissance. »
Catherine Escrive / Le Pelerin
« La flamboyante Maya Angelou enfin traduite. » 
Librairie de Paris

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • jordan__ 24/03/2024
    Je suis complètement sous le charme de Maya Angelou. Ce recueil est une pépite, une collection de poèmes extraordinairement puissants, lumineux et porteurs d’espoir. Avec sa plume féroce, l’autrice dénonce, soulève et fait claquer ses convictions. Sublime et indispensable !
  • Litteraturesadolescentes 05/01/2024
    "Et pourtant je m'élève" offre un magnifique plongeon dans l'univers poétique de Maya Angelou, une voix longtemps méconnue du public français, mais aujourd'hui reconnue à sa juste valeur. Ce recueil, publié en 1978, témoigne de la pleine maturité poétique de l'autrice, oscillant entre des thèmes intimes et des sujets politiques, tout en célébrant avec puissance l'identité de la femme noire. Maya Angelou, connue pour ses romans autobiographiques, se révèle également comme une poète engagée et sensible. "Et pourtant je m'élève" est un recueil composé de 32 poèmes, organisés en trois parties, offrant une palette variée d'émotions et de thèmes. L'autrice aborde des sujets intimes tels que l'amour, la maternité et la famille, tout en se plongeant dans des thèmes politiques brûlants tels que les difficultés de la vie urbaine, la maltraitance, la drogue et le racisme persistant du vieux Sud. Ce qui frappe dans la voix d'Angelou, c'est sa détermination inflexible à surmonter les épreuves, sa confiance inébranlable, sa force et sa fierté tirées de son identité de femme noire. Elle exprime son vécu avec une sincérité poignante, et chaque poème résonne comme une affirmation de soi, une proclamation de dignité face aux défis. La variété de ton dans ce recueil est remarquable. Angelou navigue entre la sensualité, la révolte, l'humour et l'espoir. Sa poésie ne verse jamais dans le désespoir ni la haine, mais plutôt dans une célébration de la vie malgré les épreuves. Son engagement politique est palpable, mais toujours teinté d'une humanité profonde et d'une compréhension des complexités de l'existence. Magnifique !"Et pourtant je m'élève" offre un magnifique plongeon dans l'univers poétique de Maya Angelou, une voix longtemps méconnue du public français, mais aujourd'hui reconnue à sa juste valeur. Ce recueil, publié en 1978, témoigne de la pleine maturité poétique de l'autrice, oscillant entre des thèmes intimes et des sujets politiques, tout en célébrant avec puissance l'identité de la femme noire. Maya Angelou, connue pour ses romans autobiographiques, se révèle également comme une poète engagée et sensible. "Et pourtant je m'élève" est un recueil composé de 32 poèmes, organisés en trois parties, offrant une palette variée d'émotions et de thèmes. L'autrice aborde des sujets intimes tels que l'amour, la maternité et la famille, tout en se plongeant dans des thèmes politiques brûlants tels que les difficultés de la vie urbaine, la maltraitance, la drogue et le racisme persistant du vieux Sud. Ce qui frappe dans la voix d'Angelou, c'est sa détermination inflexible à surmonter les épreuves, sa confiance inébranlable, sa force et sa fierté tirées de son identité de femme noire. Elle exprime son vécu avec une sincérité poignante, et chaque poème résonne comme une affirmation de soi, une proclamation de dignité face aux défis. La variété de ton dans ce recueil est remarquable....
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  • Warrenbismuth 17/08/2023
    L’objet est lui-même magnifique : couverture pétillante et édition bilingue pour 32 poèmes d’orientations diverses. Maya ANGELOU (1928-2014) a touché un peu à tout en matière artistique au sein d’une vie de souffrances (violée dès 8 ans par le concubin de sa mère) et est créditée d’une œuvre écrite impressionnante. Ici nous nous arrêtons sur sa facette poétique. Le recueil « Et pourtant je m’élève » de 1978 est un voyage au cœur des Etats-Unis, un long cri révolté contre l’injustice, une souffrance aiguë de l’amour inaccompli, avec des réflexions en instantané, comme écrites au moment où l’action se déroule. Vers libres, ils le sont en tous points. Maya ANGELOU n’hésite pas à se mettre dans la peau d’un homme, mais plus souvent il est vrai dans celles de femmes, noires et méprisées. Sa poésie déborde de portraits de la rue, de toxicos en paumés croisés sur un trottoir, en des scénettes typiques de l’errance et de la misère du quotidien. Retour sur le passé personnel, déchirant, une empreinte tatouée profondément en forme de constat, mais aussi point de départ d’une grande force psychologique. La plume s’attarde en Arkansas (où la poétesse a vécu), dépeint la fraternité noire en des figures à la John FORD, marquées par la vie y compris physiquement, des « gueules » dont on se souvient. Dieu s’invite à table, il est en sorte omniprésent quoique discret dans cette poésie de la foi, de la croyance, de l’espérance dans le malheur. « Il y a une profonde menace dans l’Arkansas De vieux crimes pendants comme la mousse sur les peupliers. La terre maussade est bien trop rouge pour le bien-être. L’aube semble hésiter et dans la seconde perdre sa visée incandescente, et le crépuscule n’a pas plus d’ombres que le midi. Le passé est encore plus brillant. Des vieilles haines et des dentelles d’avant-guerre, sont déchirées mais pas abandonnées. Aujourd’hui doit encore advenir dans l’Arkansas. Il se tord de douleur. Il se tord de douleur dans d’atroces vagues de menace ». Mais ce qui frappe le plus dans ces vers où la ponctuation est pour le moins utilisée avec parcimonie, c’est leur rythme, leur musicalité. D’ailleurs il y est question de blues dans les chants de coton. Ces poèmes sonnent comme des gospels, des héritages des negro spirituals des esclaves noirs états-uniens, ils sont une plainte en même temps qu’un espoir, se déclament comme des chansons à la voix forte et puissante. De par sa variété et sa brièveté, ce recueil est digne d’intérêt. Portées par la mélodie imaginée, les poèmes prennent vie sous nos yeux, sont des images musicales entêtantes et méritent que l’on s’y attarde. Recueil paru en 2022 chez Seghers, il peut être vu comme un double album de blues varié sans musique. Cette dernière, c’est à vous de l’inventer. https://deslivresrances.blogspot.com L’objet est lui-même magnifique : couverture pétillante et édition bilingue pour 32 poèmes d’orientations diverses. Maya ANGELOU (1928-2014) a touché un peu à tout en matière artistique au sein d’une vie de souffrances (violée dès 8 ans par le concubin de sa mère) et est créditée d’une œuvre écrite impressionnante. Ici nous nous arrêtons sur sa facette poétique. Le recueil « Et pourtant je m’élève » de 1978 est un voyage au cœur des Etats-Unis, un long cri révolté contre l’injustice, une souffrance aiguë de l’amour inaccompli, avec des réflexions en instantané, comme écrites au moment où l’action se déroule. Vers libres, ils le sont en tous points. Maya ANGELOU n’hésite pas à se mettre dans la peau d’un homme, mais plus souvent il est vrai dans celles de femmes, noires et méprisées. Sa poésie déborde de portraits de la rue, de toxicos en paumés croisés sur un trottoir, en des scénettes typiques de l’errance et de la misère du quotidien. Retour sur le passé personnel, déchirant, une empreinte tatouée profondément en forme de constat, mais aussi point de départ d’une grande force psychologique. La plume s’attarde en Arkansas (où la poétesse a vécu), dépeint la fraternité noire en des figures à...
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  • theliteraryvoyager 12/08/2023
    Quelle vibration, quel souffle dans les mots de Maya Angelou ! Tout commence par une très belle préface d'Alain Mabanckou rendant hommage à cette femme incroyable et posant une histoire, celle d'une voix. Cette voix est celle de Maya Angelou. Cette voix s'est éteinte, quand elle n'était qu'une enfant, après avoir été violée. Puis une fois retrouvée, elle n'a jamais cessé de vibrer tant dans la chanson et l'écriture que dans son combat politique. Ce souffle prend le chemin de l'engagement, comme une évidence. Le choix de mots, de leur rythme, la structure des poèmes, tout témoigne d'une volonté politique. Abandonnant une esthétique superflue, Maya Angelou va droit à l'essentiel. Par une écriture simple, elle met en avant la condition des noirs, dénonçant les injustices et les souffrances du racisme qui gangrène l'Amérique. Sa poésie est également profondément féministe. Malgré la charge mentale et les injonctions qu'elles subissent au quotidien, les femmes rayonnent sous la plume de Maya Angelou. Ce sont des déesses, des "femmes phénoménales" capables de se relever de chaque coup, de chaque chute. La dureté du quotidien cohabite avec la lumière dans ce recueil dont j'apprécie tout particulièrement le fait qu'il soit bilingue. Lire ces poèmes en anglais, c'est entendre le swing de la rime, la respiration entre chaque vers dont les ruptures sont assez inconventionnelles. C'est aussi se rendre compte du travail de traduction qui laisse la place à plusieurs interprétations possibles et permet de s'approprier les mots de Maya Angelou.Quelle vibration, quel souffle dans les mots de Maya Angelou ! Tout commence par une très belle préface d'Alain Mabanckou rendant hommage à cette femme incroyable et posant une histoire, celle d'une voix. Cette voix est celle de Maya Angelou. Cette voix s'est éteinte, quand elle n'était qu'une enfant, après avoir été violée. Puis une fois retrouvée, elle n'a jamais cessé de vibrer tant dans la chanson et l'écriture que dans son combat politique. Ce souffle prend le chemin de l'engagement, comme une évidence. Le choix de mots, de leur rythme, la structure des poèmes, tout témoigne d'une volonté politique. Abandonnant une esthétique superflue, Maya Angelou va droit à l'essentiel. Par une écriture simple, elle met en avant la condition des noirs, dénonçant les injustices et les souffrances du racisme qui gangrène l'Amérique. Sa poésie est également profondément féministe. Malgré la charge mentale et les injonctions qu'elles subissent au quotidien, les femmes rayonnent sous la plume de Maya Angelou. Ce sont des déesses, des "femmes phénoménales" capables de se relever de chaque coup, de chaque chute. La dureté du quotidien cohabite avec la lumière dans ce recueil dont j'apprécie tout particulièrement le fait qu'il soit bilingue. Lire ces poèmes en anglais, c'est...
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  • AgnesdeC 23/07/2023
    Ce recueil de la grande voix afro-américaine est un triptyque doté d’une préface éclairée d’Alain Mabanckou, et d’une postface éclairante du traducteur, Santiago Artozqui. Toutes deux nous permettent de savourer la subtilité des poèmes, j’ai presque envie de parler des chants, de Maya Angelou en version bilingue. TOUCH ME, LIFE, NOT SOFTLY, la première partie, nous ramène aux expériences amères de l’enfance et de l’adolescence, premières amours au goût de sang et de poussière, avec notamment Une Sorte d’amour, comme ils disent, Femme phénoménale, et Les Hommes. TRAVELING, la deuxième, nous fait voyager dans des contrées où la conscience de l’injustice faite aux noirs et aux femmes prend la forme de chants de protestation, comme le sourd Mon Arkansas, ou le lancinant Travail de femme. Enfin, ET POURTANT JE M’ÉLÈVE commence bien sûr par le poème éponyme, joyeux d’une énergie combative qui se retrouve dans d’autres textes à la fierté communicative. Ils appellent la musique des instruments à se joindre à celle des mots et des âmes. Un recueil que j’ai eu plaisir à lire à haute voix, à scander, presque chanter le poing levé.
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