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Faubourg des minuscules
Date de parution : 11/05/2017
Éditeurs :
Editions Héloïse D'Ormesson

Faubourg des minuscules

Date de parution : 11/05/2017
Avec Faubourg des minuscules, Édouard Bernadac nous entraine dans une évocation du Paris à la veille de la Libération, entre marché noir, réseaux clandestins et théâtre réquisitionné et bordel pour miliciens. Le lecteur suit avec plaisir les déambulations de cet anti-héros, résistant malgré lui, pris entre histoire d’amour, vocation théâtrale et dilemmes moraux, et se retrouve embarqué dans un imbroglio digne d’un vaudeville, le tout peuplé de personnages truculents.
 
Une machine à écrire pour fusil.

Paris, été 1944. Tandis que le cœur de la capitale bat au rythme de l’Occupation et de la suspicion générale, Juan Vega, un Catalan ayant...
Une machine à écrire pour fusil.

Paris, été 1944. Tandis que le cœur de la capitale bat au rythme de l’Occupation et de la suspicion générale, Juan Vega, un Catalan ayant fui le franquisme, mène une existence tranquille dans le xie arrondissement. Employé dans un atelier de restauration de meubles, Faubourg...
Une machine à écrire pour fusil.

Paris, été 1944. Tandis que le cœur de la capitale bat au rythme de l’Occupation et de la suspicion générale, Juan Vega, un Catalan ayant fui le franquisme, mène une existence tranquille dans le xie arrondissement. Employé dans un atelier de restauration de meubles, Faubourg Saint Antoine, il s’éprend d’une ravissante jeune femme qui vient lui déposer une bergère Louis XV, si bien qu’il décide d’aller la livrer lui-même à l’adresse qu’elle lui a laissée. Quelle n’est pas sa surprise quand il se retrouve au Chabanais, une maison close fréquentée par des SS et autres collabos ! À peine a-t-il le temps de se remettre de ses émotions qu’on le charge d’aider le célèbre dramaturge Gilles de Rieu, ivre mort, à rentrer chez lui. Quelques jours plus tard, un voisin imprimeur trempant dans la résistance le convainc d’aller voler la Remington de l’écrivain. Au passage, Juan Vega s’empare d’un manuscrit qui va le rendre célèbre…
 
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EAN : 9782350874142
Façonnage normé : EPUB2
Nombre de pages : 148
DRM : Watermark (Tatouage numérique)
EAN : 9782350874142
Façonnage normé : EPUB2
Nombre de pages : 148
DRM : Watermark (Tatouage numérique)

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • laparenthesedaxelle 16/06/2017
    Nous suivons dans "Faubourg des Minuscules" Juan Vega, un catalan ayant fuit son pays natal et arrivé à Paris durant l'occupation. C'est ce thème qui m'intéressait, car j'ai déjà pu lire pas mal de romans autour de la seconde guerre mondiale mais finalement assez peu sur l'occupation même, y compris à Paris, une ville que je connais bien, et j'étais curieuse de voir les quartiers que je connais actuellement à travers leurs descriptions de l'époque. Histoire d'amour avec la belle Marie Malcaras, amitiés variées, rencontres, résistance, marchés noirs, théâtre et machine à écrire, de quoi passer un bon moment avec ce court roman ! L'écriture est très agréable à lire mais l'histoire un peu lente et a manqué d'entrain pour me satisfaire pleinement. La narration proposée dans le premier chapitre, à travers la voix du fils, s'efface finalement très vite pour ne rester qu'anecdotique, comme si un narrateur externe "classique" avait pris le relais, c'est dommage, quitte à partir avec cette idée j'aurais aimé que le fils prenne une place plus importante dans l'histoire. Ma note: 14/20 Je remercie les éditions Heloïse d'Ormesson ainsi que Babelio pour l'envoi de ce livre.
  • anouklibrary 13/06/2017
    Un roman qui se déroule au cœur de l’Occupation Allemande. Entre réseaux de résistance et trafic de collaboration, Juan Vega, jeune artiste catalan, tente de tirer son épingle du jeu. Un hommage fort aux petites mains de l’ombre qui ont marquées cette guerre par leur courage.
  • Luxi 22/05/2017
    A travers la voix de son fils, on découvre Juan Vega, artisan catalan, à qui Marie Malcaras vient apporter une chaise en morceaux. Ledit Juan va ruser pour revoir la jeune femme, ce qui le conduira tout droit à l’adresse du Chabanais, une célèbre maison close réquisitionnée pour les officiers du Reich. A partir de cet instant, tout s’enchaîne pour Juan. Si l’intrigue prend place en pleine Occupation allemande, ce n’est pas pour autant que l’auteur tombe dans le pathos – au contraire – et c’est ce qui m’a plu. On éclate de rire, on suspend son souffle, on a le cœur qui saute, on a les cils qui brillent. Les émotions se suivent sans temps mort : on s’inquiète puis on sourit, on est attristé puis ravi. La voix du fils, Eduardo Vega, encadre le début et la fin de ce roman. Il nous présente ce père singulier dans le premier chapitre du roman puis nous rejoint une seconde fois pour les dernières pages, au moment de le quitter. Si l’action prend lieu au départ dans un atelier, on pénètre très vite le milieu du spectacle. On croise des écrivains, acteurs, réalisateurs et artistes de tous genres. C’est frais, authentique, à la fois grave et léger. L’écriture est délicate, habile dans la farce, poétique dans la peine. Je dirais que ce livre évoque ces milliers d’actes individuels d’audace et d’intrépidité, immenses ou minuscules, qui ont marqué l’Occupation. C’est un roman de beaux gestes, accomplis à un instant T par des anonymes devenus grands. C’est cet homme-ci qui tape comme un fou sur une machine à écrire des textes appelant à résister ou cette femme-là qui se joue d’un SS derrière son dos. Mais où il y a de beaux actes, il y a aussi des laideurs. Ce roman suit aussi cet homme qui revend au marché noir des meubles confisqués à des familles juives ou cette femme qui s’enfuit avant que ses actes crasseux ne la condamnent. Méli mélo d’âmes plus ou moins pures, de valeurs parfois bafouées, de courage magnifique et de lâchetés inattendues. « On se connaissait, s’appréciait ou se détestait au gré des intérêts et des servitudes », écrit Edouard Bernadac. Et finalement, on se rend compte que la frontière est si étroite entre la beauté et la disgrâce, le basculement est si facile de la témérité à la faiblesse momentanée. Un instant surhomme puis deux heures plus tard judas... On peut sauver quelqu’un de la main droite et trahir de la gauche. Mais voilà, c’est la guerre. Et la guerre bouscule tout ce qui fait l’être humain. J’aime ces romans qui posent cette insupportable question du : l’aurais-je fait ? Allégé par ces touches d’humour distillées au fil des pages, le livre se fait spectateur du petit peuple, parfois grand, parfois plus sournois. Ce « Faubourg des minuscules » est un très joli roman qui recadre les jugements hâtifs et trop souvent entendus. Un bel hommage aux petites gens dont on ne connaît pas les noms mais qui ont, à leur toute petite échelle, par un acte orné de fourberie ou d’élégance, changé le cours de la guerre. Je remercie Babelio et les éditions Héloïse d’Ormesson.A travers la voix de son fils, on découvre Juan Vega, artisan catalan, à qui Marie Malcaras vient apporter une chaise en morceaux. Ledit Juan va ruser pour revoir la jeune femme, ce qui le conduira tout droit à l’adresse du Chabanais, une célèbre maison close réquisitionnée pour les officiers du Reich. A partir de cet instant, tout s’enchaîne pour Juan. Si l’intrigue prend place en pleine Occupation allemande, ce n’est pas pour autant que l’auteur tombe dans le pathos – au contraire – et c’est ce qui m’a plu. On éclate de rire, on suspend son souffle, on a le cœur qui saute, on a les cils qui brillent. Les émotions se suivent sans temps mort : on s’inquiète puis on sourit, on est attristé puis ravi. La voix du fils, Eduardo Vega, encadre le début et la fin de ce roman. Il nous présente ce père singulier dans le premier chapitre du roman puis nous rejoint une seconde fois pour les dernières pages, au moment de le quitter. Si l’action prend lieu au départ dans un atelier, on pénètre très vite le milieu du spectacle. On croise des écrivains, acteurs, réalisateurs et artistes de tous genres. C’est frais, authentique,...
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