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Fox-trot
Date de parution : 06/10/2015
Éditeurs :
Editions Héloïse D'Ormesson

Fox-trot

Date de parution : 06/10/2015
Sur un air des années 30, follement 2015 !
Février 1934. L'affaire Stavisky éclabousse à tous les niveaux la classe politique française. À Paris, de violentes émeutes antiparlementaires menées par les ligues d'extrême droite éclatent. Lisa Kaiser, danseuse de... Février 1934. L'affaire Stavisky éclabousse à tous les niveaux la classe politique française. À Paris, de violentes émeutes antiparlementaires menées par les ligues d'extrême droite éclatent. Lisa Kaiser, danseuse de cabaret, se réfugie à l'Hôtel de Crillon où la célèbre Rita Georg, proche de Stavisky, attend un ami. Celui-ci est... Février 1934. L'affaire Stavisky éclabousse à tous les niveaux la classe politique française. À Paris, de violentes émeutes antiparlementaires menées par les ligues d'extrême droite éclatent. Lisa Kaiser, danseuse de cabaret, se réfugie à l'Hôtel de Crillon où la célèbre Rita Georg, proche de Stavisky, attend un ami. Celui-ci est abattu sous les yeux des deux femmes. Dans la cohue, Lisa subtilise des enveloppes dans la veste de la victime et prend la poudre d'escampette. Direction Lille, sa ville natale, où l'ont conduite les documents dérobés. Deux jours plus tard, elle est retrouvée sauvagement assassinée au Sphinx, le cabaret où elle venait de triompher avec son numéro de trapèze. Un meurtre qui vient alimenter une criminalité exacerbée par les rumeurs d’un coup d’état fomenté par les ligues. Charles, instit et cousin de l’inspecteur divisionnaire Demeyer, est dépêché par Roger Salengro, maire de Lille et proche de Blum, pour être sa taupe chez les Croix de Feu. Sonné par les récents événements, Charles accepte et se laisse embarquer dans ce jeu dangereux.
 
Fox-trot est un roman sur la montée des extrémismes et la cristallisation des tensions qui affectent des quotidiens déjà précaires. Nourri par des lectures d'archives, Michel Quint nous entraîne dans une époque sombre, – entre liesse, effroi et paranoïa – où règne la défiance politique. L'intrigue, implacable, est portée par un rythme martelé comme des pas de danse sur un vieux plancher. On se passionne pour ces hommes et femmes avec leurs faiblesses, leurs convictions et leurs désirs. 
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EAN : 9782350873367
Façonnage normé : EPUB2
Nombre de pages : 257
DRM : Watermark (Tatouage numérique)
EAN : 9782350873367
Façonnage normé : EPUB2
Nombre de pages : 257
DRM : Watermark (Tatouage numérique)

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Celkana 14/12/2016
    Un contexte, 1934, les manifestations fascistes qui font des victimes, la violence partout, l'affaire Stavisky qui met le feu aux poudres et qui risque de faire imploser le pays. A côté de la Grande Histoire, les petites histoires non moins importantes qui se croisent et se recroisent de Charles, Lisa, Nelly, Demeyer et les autres laissés pour compte de la région du Nord dévastée par la crise et les fermetures d'usines. Lisa, une danseuse de cabaret, tombe au hasard des manifestations de la Concorde à Paris sur une étrange enveloppe qui la ramène à Lille, ville de son enfance qu'elle souhaite tant laisser derrière elle. Sur son chemin, elle rencontre des voyous, des ligueurs, et Charles qui en tombe tout de suite amoureux. Mais son meurtre horrible va bouleversé plus d'une âme et mettre à jour une terrible machination. On suit donc Charles, instituteur très très à gauche, qui ne sait pas trop gérer ses amours et qui se retrouve embarqué dans un rôle d'espion des ligues en totale contradiction de ses opinions. Bref, on plonge complètement dans le décor du Nord et du cabaret, de la folie violente et furieuse de ces années noires où le pays a failli basculé et où les ligues francs-tireurs ou Croix de feu font plus que bousculer le pouvoir en place. Un très bon roman de Michel Quint qui met une nouvelle fois sa belle plume au service du lecteur et c'est très réussi!Un contexte, 1934, les manifestations fascistes qui font des victimes, la violence partout, l'affaire Stavisky qui met le feu aux poudres et qui risque de faire imploser le pays. A côté de la Grande Histoire, les petites histoires non moins importantes qui se croisent et se recroisent de Charles, Lisa, Nelly, Demeyer et les autres laissés pour compte de la région du Nord dévastée par la crise et les fermetures d'usines. Lisa, une danseuse de cabaret, tombe au hasard des manifestations de la Concorde à Paris sur une étrange enveloppe qui la ramène à Lille, ville de son enfance qu'elle souhaite tant laisser derrière elle. Sur son chemin, elle rencontre des voyous, des ligueurs, et Charles qui en tombe tout de suite amoureux. Mais son meurtre horrible va bouleversé plus d'une âme et mettre à jour une terrible machination. On suit donc Charles, instituteur très très à gauche, qui ne sait pas trop gérer ses amours et qui se retrouve embarqué dans un rôle d'espion des ligues en totale contradiction de ses opinions. Bref, on plonge complètement dans le décor du Nord et du cabaret, de la folie violente et furieuse de ces années noires où le pays a failli basculé et où...
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  • ADAMSY 21/10/2016
    C'est la seconde fois que je lis un roman de Michel Quint et la seconde fois que je suis déçue. J'ai beaucoup de mal à avancer, à comprendre et suis obligée de revenir en arrière. Le sujet est pourtant attrayant. Nous sommes dans les années 30, à Lille (une ville que j'aime beaucoup) et l'affaire Stavisky vient d'éclater. Les émeutes font rage dans la ville, les ouvriers n'en peuvent plus, l'extrême droite se rassemble dans l'espoir d'un coup d'Etat et des crimes à priori sans rapport les uns avec les autres s'enchaînent. Cela n'empêche pas Charles, instituteur gauchiste (et un peu gauche en amour), de se dévoiler sexuellement et de s'offrir plusieurs aventures, notamment avec Nelly, une modiste un peu dévergondée. Il tombe amoureux en même temps de Lisa, une danseuse qui elle, n'hésite pas à se dévoiler complètement nue à son public... Celle-ci est assassinée sauvagement et Charles ne pense qu'à retrouver le coupable pour se venger. Il joue double jeu avec Nelly, lui laissant croire à son amour et se retrouve aussi malgré lui amené à devenir espion, intégrant les groupuscules d'extrême droite afin de servir le maire de Lille, Salengro. Finalement, seul le tonton policier et sa femme, un peu moins pervertis que les autres, méritent un peu de nos sentiments. Et j'oubliais Jojo, le marchand de journaux ... Ainsi, pas de sentiment possible et du sang jusqu'au bout.C'est la seconde fois que je lis un roman de Michel Quint et la seconde fois que je suis déçue. J'ai beaucoup de mal à avancer, à comprendre et suis obligée de revenir en arrière. Le sujet est pourtant attrayant. Nous sommes dans les années 30, à Lille (une ville que j'aime beaucoup) et l'affaire Stavisky vient d'éclater. Les émeutes font rage dans la ville, les ouvriers n'en peuvent plus, l'extrême droite se rassemble dans l'espoir d'un coup d'Etat et des crimes à priori sans rapport les uns avec les autres s'enchaînent. Cela n'empêche pas Charles, instituteur gauchiste (et un peu gauche en amour), de se dévoiler sexuellement et de s'offrir plusieurs aventures, notamment avec Nelly, une modiste un peu dévergondée. Il tombe amoureux en même temps de Lisa, une danseuse qui elle, n'hésite pas à se dévoiler complètement nue à son public... Celle-ci est assassinée sauvagement et Charles ne pense qu'à retrouver le coupable pour se venger. Il joue double jeu avec Nelly, lui laissant croire à son amour et se retrouve aussi malgré lui amené à devenir espion, intégrant les groupuscules d'extrême droite afin de servir le maire de Lille, Salengro. Finalement, seul le tonton policier et sa...
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  • vdujardin 11/04/2016
    J’ai beaucoup aimé cette histoire qui nous entraîne dans la sombre histoire des années 1930 et des ligues d’extrême droite à Paris puis dans le Nord de la France. Oups, il faut maintenant dire les Hauts de France… et l’histoire déborde aussi « en bas au centre » de la Belgique (pas tout en bas, il reste encore les Ardennes belges). Vous y retrouverez d’ailleurs un sculpteur dont j’aime bien l’œuvre, mais qui fut sur le plan politique une belle ordure, non pas « proche » (page 174) mais bien membre fondateur des Camelots du roi. Ce roman n’est pas un cours d’histoire caché dans un roman historique, mais bien un polar qui s’ancre dans l’histoire, cette histoire qui hante Michel Quint au fil de ses romans, la Seconde Guerre mondiale, ses prémices ou ses conséquences au fil des titres… A part la fin (juste les 3 ou quatre dernières pages), qui ne semble pas « raccord » avec le reste, je vous recommande chaudement cette plongée à la fois historique (l’affaire Stavinsky et le scandale du Crédit municipal de Bayonne), politique (la montée des ligues d’extrême droite et la SFIO), sociale (les milieux bourgeois et populaires de Lille), dansante (Fox-trot et autres numéros de cabarets) et … sanglante (3 ou 4 cadavres?) J’ai beaucoup aimé cette histoire qui nous entraîne dans la sombre histoire des années 1930 et des ligues d’extrême droite à Paris puis dans le Nord de la France. Oups, il faut maintenant dire les Hauts de France… et l’histoire déborde aussi « en bas au centre » de la Belgique (pas tout en bas, il reste encore les Ardennes belges). Vous y retrouverez d’ailleurs un sculpteur dont j’aime bien l’œuvre, mais qui fut sur le plan politique une belle ordure, non pas « proche » (page 174) mais bien membre fondateur des Camelots du roi. Ce roman n’est pas un cours d’histoire caché dans un roman historique, mais bien un polar qui s’ancre dans l’histoire, cette histoire qui hante Michel Quint au fil de ses romans, la Seconde Guerre mondiale, ses prémices ou ses conséquences au fil des titres… A part la fin (juste les 3 ou quatre dernières pages), qui ne semble pas « raccord » avec le reste, je vous recommande chaudement cette plongée à la fois historique (l’affaire Stavinsky et le scandale du Crédit municipal de Bayonne), politique (la montée des ligues d’extrême droite et la SFIO), sociale (les milieux bourgeois et populaires de Lille), dansante...
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  • xst 03/04/2016
    Un peu déçue par la pléthore de références historiques qui rend le roman difficile à suivre par moment pour ceux, qui comme moi, sont nuls en histoire. Pour mieux apprécier le contexte il m'aurait fallu une base un peu moins décousue que celle que JoJo, gazette s'il en faut et personnage fort sympathique, nous sert au détour d'une page. Totalement déçue par la fin qui dénote. Un chapitre écrit pour en finir avec l'histoire. Mais conquise par le caractère des personnages si bien décrits qu'on les voyait évoluer comme dans un film de Marcel Carmé ou de jean Renoir. Et si il était possible de les faire revivre on y verrait bien Jean Gabin (Charles) Michèle Morgan (Nelly), Louis-Jouvet (le cousin Henri), Michel Simon (Jojo), Alain Delon (Gus) et Arletty (Lisa). Tant pis pour le chevauchement des années. C'est de la fiction.
  • BVIALLET 29/01/2016
    Paris 6 février 1934 : suite au scandale de l'affaire Stavisky, une manifestation organisée par les ligues tourne à l'émeute. La police et l'armée tirent sur la foule. Une quinzaine de morts et des centaines de blessés... Peu après, à Lille, la danseuse et trapéziste Lisa Kaiser, qui cherche un engagement dans un cabaret, s'installe dans l'hôtel de Lyon où une grande bourgeoise belge vient d'être retrouvée morte étouffée sous un oreiller. Charles Bertin, instituteur de la classe de fin d'études rencontre Nelly, jeune et charmante couturière peu farouche. Un receveur de tramway est assasiné par balles dans l'exercice de ses fonctions. « Fox-trot » est un roman aux limites du sentimental, de l'historique et du policier. La liste importante de cadavres pourrait aussi le classer comme thriller, mais il n'en est rien. Le rythme narratif lent et très descriptif et la part belle donnée au social et au politique l'en éloigne définitivement. Le personnage de Charles, velléitaire mal à l'aise dans son rôle d'infiltré au sein d'une ligue, semble assez peu attachant alors que celui de Nelly, amante sincère, bafouée et rejetée, attire empathie et compassion. Dans un style assez particulier, Michel Quint s'affranchit quelquefois de la ponctuation ou des prépositions et parsème son discours de mots et d'expressions chtimis qui auraient pu être traduits en notes de bas de page. Au-delà d'une enquête policière qui semble tout à fait secondaire et d'histoires d'amours contrariées qui occupent une grande partie du récit, c'est le tableau historique magnifiquement rendu d'un Nord en pleine effervescence avec les troubles sociaux, la montée du fascisme, la mobilisation des gauches et toutes les prémices d'une guerre à venir qui semble le plus intéressant en dépit d'une présentation un tantinet manichéenne. Ainsi le lecteur en apprendra moins sur Stavisky que sur Roger Salengro, son suicide et ses funérailles nationales, lesquelles clôturent en apothéose un livre un peu ennuyeux.Paris 6 février 1934 : suite au scandale de l'affaire Stavisky, une manifestation organisée par les ligues tourne à l'émeute. La police et l'armée tirent sur la foule. Une quinzaine de morts et des centaines de blessés... Peu après, à Lille, la danseuse et trapéziste Lisa Kaiser, qui cherche un engagement dans un cabaret, s'installe dans l'hôtel de Lyon où une grande bourgeoise belge vient d'être retrouvée morte étouffée sous un oreiller. Charles Bertin, instituteur de la classe de fin d'études rencontre Nelly, jeune et charmante couturière peu farouche. Un receveur de tramway est assasiné par balles dans l'exercice de ses fonctions. « Fox-trot » est un roman aux limites du sentimental, de l'historique et du policier. La liste importante de cadavres pourrait aussi le classer comme thriller, mais il n'en est rien. Le rythme narratif lent et très descriptif et la part belle donnée au social et au politique l'en éloigne définitivement. Le personnage de Charles, velléitaire mal à l'aise dans son rôle d'infiltré au sein d'une ligue, semble assez peu attachant alors que celui de Nelly, amante sincère, bafouée et rejetée, attire empathie et compassion. Dans un style assez particulier, Michel Quint s'affranchit quelquefois de la ponctuation ou des prépositions et parsème...
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