Lisez! icon: Search engine
Gains
Jean Demanuelli (traduit par), Claude Demanuelli (traduit par)
Date de parution : 16/09/2021
Éditeurs :
12-21
En savoir plus
En savoir plus

Gains

Jean Demanuelli (traduit par), Claude Demanuelli (traduit par)
Date de parution : 16/09/2021

1830. La famille Clare crée à Boston une fabrique de savon. Un siècle et demi plus tard, trustant l’industrie des détergents et l’ère du marketing, la voilà multinationale. 1998. Quarante...

1830. La famille Clare crée à Boston une fabrique de savon. Un siècle et demi plus tard, trustant l’industrie des détergents et l’ère du marketing, la voilà multinationale. 1998. Quarante ans, mère divorcée, Laura Bodey est courtier immobilier à Lacewood, siège des usines Clare Inc. Dans l’ombre de l’empire Clare,...

1830. La famille Clare crée à Boston une fabrique de savon. Un siècle et demi plus tard, trustant l’industrie des détergents et l’ère du marketing, la voilà multinationale. 1998. Quarante ans, mère divorcée, Laura Bodey est courtier immobilier à Lacewood, siège des usines Clare Inc. Dans l’ombre de l’empire Clare, sa vie va soudain basculer, piégée par le cancer capitaliste...

Revisitant l’histoire folle du libéralisme, Richard Powers interroge l’état du monde, se glisse dans le secret des êtres et signe un roman visionnaire, provocateur et bouleversant.

Traduit de l’anglais (États-Unis)
Par Claude et Jean Demanuelli

Lire la suite
En lire moins
EAN : 9782823882070
Code sériel : 4720
Façonnage normé : EPUB3
DRM : DRM Adobe
12-21
En savoir plus
En savoir plus
EAN : 9782823882070
Code sériel : 4720
Façonnage normé : EPUB3
DRM : DRM Adobe

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • domguyane 04/11/2023
    Pourquoi les marchands de savon font-ils fortune ? Parce que leurs clients les savent honnêtes Aucun affect dans ce récit qui retrace une épopée industrielle américaine, ici on est dans le domaine des lessiviers, et ça ne donne pas vraiment envie d'utiliser savons et produits voisins. Périphrases, pléonasmes et métaphores utilisés ad nauseam m'ont fait rapidement survoler le texte, et il ne doit sa note positive qu'au sujet connexe, l'empoisonnement de régions entières ... Ce que j'en ai retenu, c'est que dépressions, récessions et hautes conjonctures n'ont cessé de se suivre et finalement les 30 glorieuses restent une exception. Tout aussi glaçante, la fin qui nous rappelle qu'on n'apprend rien de l'expérience de ses parents et nous emmène vers une autre saga, celle des start-ups d'aujourd'hui.
  • bilodoh 02/03/2021
    Un roman aux deux histoires, la saga d’une grande entreprise et la vie d’une femme aux prises avec le cancer. Un livre un peu déconcertant, sans chapitres ni démarcation visuelle entre les époques. On peut être au 19e siècle avec les Clare, des commerçants anglais et un immigrant plein d’espoirs, doué pour fabriquer les chandelles. Et sans transition, on passe à l’histoire de Laura, fin du vingtième siècle, agente immobilière prospère, mère deux enfants adolescents, un ex-mari et un amant. On suivra l’historique du savon, à travers les découvertes scientifiques et les crises économiques, avec des travailleurs acharnés, des génies de la finance et du marketing et l’irrésistible croissance d’une multinationale. Un ton neutre qui tient du documentaire, qui explique la chimie du savon et des produits dérivés et présente l’essor de la compagnie Clare sous un jour essentiellement positif. En parallèle, on accompagnera Laura dans sa vie quotidienne, à travers les visites à l’hôpital, les ravages de la maladie et de la chimiothérapie. Des pages pleines d’émotions, touchantes, réalistes, avec les hauts et les bas d’une famille ordinaire. Un roman difficile à noter, tant ces deux trames sont différentes. Pour la saga du savon, j’ai appris des choses sur l’histoire des États-Unis et de l’entreprise et réalisé à quel point nous sommes entourés d’objets que nous tenons pour acquis, mais qui ont nécessité des décennies d’innovations. L’aspect documentaire est donc réussi, puisque j’ai appris. Pour la vie de Laura, j’ai été touchée par son histoire. Peut-être parce que je connais des femmes qui ont souffert, mais aussi parce qu’on ne sait jamais qui pourrait être atteint par la maladie. Au final, un pavé intéressant, même s’il n’est pas très facile d’accès. Un roman aux deux histoires, la saga d’une grande entreprise et la vie d’une femme aux prises avec le cancer. Un livre un peu déconcertant, sans chapitres ni démarcation visuelle entre les époques. On peut être au 19e siècle avec les Clare, des commerçants anglais et un immigrant plein d’espoirs, doué pour fabriquer les chandelles. Et sans transition, on passe à l’histoire de Laura, fin du vingtième siècle, agente immobilière prospère, mère deux enfants adolescents, un ex-mari et un amant. On suivra l’historique du savon, à travers les découvertes scientifiques et les crises économiques, avec des travailleurs acharnés, des génies de la finance et du marketing et l’irrésistible croissance d’une multinationale. Un ton neutre qui tient du documentaire, qui explique la chimie du savon et des produits dérivés et présente l’essor de la compagnie Clare sous un jour essentiellement positif. En parallèle, on accompagnera Laura dans sa vie quotidienne, à travers les visites à l’hôpital, les ravages de la maladie et de la chimiothérapie. Des pages pleines d’émotions, touchantes, réalistes, avec les hauts et les bas d’une famille ordinaire. Un roman difficile à noter, tant ces deux trames sont différentes. Pour la saga du savon, j’ai appris des choses sur...
    Lire la suite
    En lire moins
  • Rotkif 27/11/2020
    Un gros pavé. Quelques longueurs mais on en retient principalement l'expression d'une réelle maîtrise littéraire par Richard Powers
  • SciencesInfuses 30/11/2018
    Nous pourrions rentrer dans une grande épopée familiale avec ses hauts et ses bas, ses héros, ses parvenus, ses vilains canards, ses enfants ou parents disparus ou bannis. Bien écrit, l'on pourrait s'en contenter. Mais ce roman de Richard Powers surprend en subvertissant ce qui pourrait sembler comme un panégyrique linéaire des pionniers de l'industrie chimique du 19ème à la fin du 20ème siècle par l'intercalation d'une ligne de vie tout ce qu'il y a de plus contemporain. Le personnage de Laura Bodey et son histoire casse cette linéarité par la manière dont ils sont insérés dans le roman et par la critique de la notion de progrès continu, positif et exponentiel qui en jaillit. La finesse de l'écriture permet d'éviter toutefois les écueils d'une critique pamphlétaire. Le choix de l'auteur d'attribuer un cancer des ovaires à Laura Bodey est loin d'être anodin. En 1998, c'est en effet un des cancers qui ne présente pas de lien avec une exposition environnementale à certaines formes de pollutions. Or les suspicions et la danse des intérêts vont bon train autour de Laura Bodey tandis que sa préoccupation principale est au final de préparer son départ au regard de ses prérogatives personnelles.
  • jmb33320 03/06/2018
    Je suis partagé sur ce roman, qui est à la fois très ambitieux et pourtant, par passages, un poil ennuyeux... Deux narrations en parallèle : l'une déroule la longue histoire d'une société spécialisée dans le savon, Clare, du début du 19ème siècle à nos jours. Elle se transformera en monstre de l'industrie chimique au fil des ans. L'autre narration incarne les conséquences des dégâts causés aux personnes et à l'environnement par l'utilisation massive de produits chimiques à travers la vie de Laura Bodey, un agent immobilier divorcée de 42 ans, du diagnostic de son cancer des ovaires jusqu'à son agonie... Ce roman est loin d'être manichéen, il est au contraire extrêmement subtil. Ce qui m'a un peu dérouté c'est avant tout les passages assez techniques sur le chimie des savons et lessives : je ne suis pas persuadé qu'il fallait aller jusqu'à infliger ça aux lecteurs... Pourtant tout fait sens et il reste de cette accumulation de détails l'impression d'un immense gâchis.
Inscrivez-vous à la Newsletter Lisez!, la Newsletter qui vous inspire !
Découvrez toutes les actualités de nos maisons d'édition et de vos auteurs préférés