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Geneviève de Gaulle Anthonioz et Germaine Tillion : dialogues
Anise Postel-Vinay (préface de)
Date de parution : 23/04/2015
Éditeurs :
Plon

Geneviève de Gaulle Anthonioz et Germaine Tillion : dialogues

Anise Postel-Vinay (préface de)
Date de parution : 23/04/2015
À l’occasion de l’entrée au Panthéon de Geneviève de Gaulle Anthonioz (1920-2002), sa mère, et de Germaine Tillion (1907-2008), Isabelle Anthonioz-Gaggini nous livre les échanges inédits de ces deux femmes d’exception, résistantes, déportées, qui toute leur vie luttèrent pour le devoir de mémoire. Un document exclusif.
À l’occasion de l’entrée au Panthéon de Geneviève de Gaulle Anthonioz (1920-2002), sa mère, et de Germaine Tillion (1907-2008), Isabelle Anthonioz-Gaggini nous livre les échanges inédits de ces deux femmes d’exception,... À l’occasion de l’entrée au Panthéon de Geneviève de Gaulle Anthonioz (1920-2002), sa mère, et de Germaine Tillion (1907-2008), Isabelle Anthonioz-Gaggini nous livre les échanges inédits de ces deux femmes d’exception, résistantes, déportées, qui toute leur vie luttèrent pour le devoir de mémoire. Un document exclusif.

« Ma mère, Geneviève de Gaulle,...
À l’occasion de l’entrée au Panthéon de Geneviève de Gaulle Anthonioz (1920-2002), sa mère, et de Germaine Tillion (1907-2008), Isabelle Anthonioz-Gaggini nous livre les échanges inédits de ces deux femmes d’exception, résistantes, déportées, qui toute leur vie luttèrent pour le devoir de mémoire. Un document exclusif.

« Ma mère, Geneviève de Gaulle, faisait partie du “convoi des 27 000” avec la mère de Germaine Tillion ; elles devinrent amies pendant le transport vers le camp de Ravensbrück en février 1944. Elles y retrouvèrent Germaine, internée depuis plusieurs mois. Les deux jeunes femmes survécurent, Madame Tillion fut gazée. Geneviève et Germaine ne se quittèrent plus, devenues plus que des amies, plus que des sœurs.
Depuis l’enfance, nous avons été témoins, mes frères et moi, de leurs longs échanges complices dans le travail inlassable de la conscience et de la mémoire, pour garder ce qui est vrai et juste, dans l’engagement commun du combat contre l’inacceptable. »
Isabelle Anthonioz-Gaggini
 
À l’occasion de l’entrée au Panthéon de Geneviève de Gaulle Anthonioz, sa mère, et de Germaine Tillion, Isabelle Anthonioz-Gaggini nous livre des échanges inédits de ces deux femmes d’exception, résistantes, déportées, qui toute leur vie luttèrent pour le devoir de mémoire. Des dialogues où les rires côtoient les silences douloureux, où les récits, précis, détaillés, terribles, ouvrent une vision lucide, mais aussi fraternelle de l’humanité. 
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EAN : 9782259230681
Façonnage normé : EPUB2
DRM : Watermark (Tatouage numérique)
EAN : 9782259230681
Façonnage normé : EPUB2
DRM : Watermark (Tatouage numérique)

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • ATOS 01/03/2016
    Avec émotions, avec joie, avec tendresse, avec respect. Avec le souci d'entendre, de comprendre, avec le besoin de connaître le lieu, le terreau, où ces femmes ont pu trouver cette force de résilience. Avec tout cela cela je suis venue en cette lecture. Survivre. Vivre au-delà, vivre malgré, vivre absolument, vivre avant tout. Alors c'est la définition même du vivre, du vivre en soi, de vivre parmi les autres, de vivre vers, pour , avec et en les autres. Cette solidité intérieure qui se nourrit de l'amour, de l'intelligence que l'on doit accueillir. le moindre signe, le moindre souffle. Une clairvoyance, une lucidité, ce socle commun forge ce dialogue. Le procés du camp de Ravensbrück, camp de travail devenu peu à peu quand d'extermination, a eu lieu dans l'indifférence générale. C'est cela qui aura le plus blessé ces femmes. 132 000 femmes et enfants, de 1934 à 1945 furent internés dans camp, érigé par le régime nazi . Plus de 90 000 y sont morts. Des résistances, des opposantes, des tziganes, des roms, des juives, des communistes, des malades, des prostituées, des témoins de Jéhovah, des «  hontes de la race » comme les dénommaient les nazis . Des petites filles tziganes furent livrées aux mains des bouchers. Geneviève de Gaulle Anthonioz n'a que vingt ans lorsqu'elle est jetée dans ce camp, après avoir été arrêtée pour cause de résistance à l'occupant . Elle fait parti du convoi qui fut appelé le convoi des 27000, du 27 eme miliers de déportées. C'est là qu'elle rencontrera Germaine Tillon. Germaine Tillon, la grande soeur et presque mère. Germaine Tillion ethnologue, membre du réseau de résistance du musée de l'h Homme . Elles ne se quitteront plus. Fidèles à leur amitié, fidèles à leur engagements . Contre les injustices, contre la force inique du fort contre le faible, du pouvoir contre les sans droits. Intelligente Germain Tillion, oui, elle aura su mobiliser toutes ses compétences pour observer, analyser, décrypter, l' inhumanité du système concentrationnaire et expliquer, transmettre le fruit de ses observations à ses camarades pour faire face, pour trouver l'issue qui devait les sauver. « Comprendre une mécanique qui nous écrase, démonter mentalement ses ressorts, envisager dans tous ses détails une situation apparemment désespérée, c'est une puissante source de sang-froid, de sérénité et de force d'âme ». L'entraide, le courage, le partage, la solidarité, le créativité, et l'humour. Gestes importants et simples, gestes essentiels, universels. Avec une immense reconnaissance, avec certitude, et avec confiance je termine cette lecture. « Il en fut des femmes dans la Résistance comme il est quotidiennement dans la vie. Elles y ont fait toutes ces choses qu'elles seules peuvent faire, ou qu'elles pouvaient faire en tout cas indiscutablement mieux que les hommes. Et elle y ont fait aussi, et tout aussi bien que les hommes, tout ce que les hommes faisaient. » Henri Noguères. Voilà cette indispensable « quiétude par rapport à l'universel » dont nous parlait Germaine Tillion. Astrid Shriqui Garain Avec émotions, avec joie, avec tendresse, avec respect. Avec le souci d'entendre, de comprendre, avec le besoin de connaître le lieu, le terreau, où ces femmes ont pu trouver cette force de résilience. Avec tout cela cela je suis venue en cette lecture. Survivre. Vivre au-delà, vivre malgré, vivre absolument, vivre avant tout. Alors c'est la définition même du vivre, du vivre en soi, de vivre parmi les autres, de vivre vers, pour , avec et en les autres. Cette solidité intérieure qui se nourrit de l'amour, de l'intelligence que l'on doit accueillir. le moindre signe, le moindre souffle. Une clairvoyance, une lucidité, ce socle commun forge ce dialogue. Le procés du camp de Ravensbrück, camp de travail devenu peu à peu quand d'extermination, a eu lieu dans l'indifférence générale. C'est cela qui aura le plus blessé ces femmes. 132 000 femmes et enfants, de 1934 à 1945 furent internés dans camp, érigé par le régime nazi . Plus de 90 000 y sont morts. Des résistances, des opposantes, des tziganes, des roms, des juives, des communistes, des malades, des prostituées, des témoins de Jéhovah, des «  hontes de la race » comme les dénommaient les nazis . Des petites...
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