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Guerre et paix
Irène Paskevitch (traduit par), Joseph Vebret (préface de)
Date de parution : 01/12/2016
Éditeurs :
Archipoche

Guerre et paix

Irène Paskevitch (traduit par), Joseph Vebret (préface de)
Date de parution : 01/12/2016
Lors d’une soirée à Saint-Pétersbourg, en juin 1805, le comte Pierre Bezoukhov, retour de dix années passées en Europe, retrouve son ami André Bolkonski, promis à une belle carrière militaire.... Lors d’une soirée à Saint-Pétersbourg, en juin 1805, le comte Pierre Bezoukhov, retour de dix années passées en Europe, retrouve son ami André Bolkonski, promis à une belle carrière militaire. Pierre est un jeune officier turbulent, qui a subi l’influence des idées révolutionnaires. L’héritage qui l’attend pourrait faire de lui... Lors d’une soirée à Saint-Pétersbourg, en juin 1805, le comte Pierre Bezoukhov, retour de dix années passées en Europe, retrouve son ami André Bolkonski, promis à une belle carrière militaire. Pierre est un jeune officier turbulent, qui a subi l’influence des idées révolutionnaires. L’héritage qui l’attend pourrait faire de lui un excellent parti, pourquoi pas celui de la belle et futile Hélène, fille du prince Kouraguine. Quant au prince André, plus réfléchi et ambitieux, il ne songe qu’à servir son pays, quitte à confier sa jeune épouse à ses parents, lorsque vient l’heure de s’allier aux Autrichiens contre Napoléon.

Le 2 décembre, la cuisante défaite d’Austerlitz vient tout remettre en cause : le destin de la Russie et le sens de la vie. Car André est grièvement blessé...

Écrit et publié plus d’un demi-siècle après les faits, Guerre et Paix n’est pas seulement une fresque patriotique; extraordinairement détaillé, c’est le portrait aux mille visages de la Russie, du champ de bataille aux salons de la haute société. Le souffle de l’Histoire y met à nu les caractères de Pierre, André, Hélène, Rostov ou Natacha, quelques-uns des personnages les plus vrais issus de l’imagination de Tolstoï.
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EAN : 9782352879183
Façonnage normé : EPUB2
Nombre de pages : 576
DRM : Watermark (Tatouage numérique)
EAN : 9782352879183
Façonnage normé : EPUB2
Nombre de pages : 576
DRM : Watermark (Tatouage numérique)

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • hubertmartin75 06/03/2024
    Guerre et Paix de Tolstoï offre une fresque épique de la Russie pendant les guerres napoléoniennes. Avec une plume magistrale, Tolstoï entrelace les destins de ses personnages dans un récit captivant, offrant une profonde réflexion sur la condition humaine et la nature de la guerre.
  • AntoineSturel 06/03/2024
    Lu dans la traduction de Boris de Schloezer, que j'ai trouvé parfaite (si tant est que je puisse en juger). C'est un livre absolument fascinant, de la première à la dernière page. La finesse et l'intelligence de la psychologie des personnages, masculins et féminins, sont prodigieux. Il n'y a pas une seule longueur dans ce livre, on ne s'ennuie jamais.
  • lopportuniste 07/12/2023
    Voici un commentaire qui ne prétend nullement rendre raison de ce chef d'œuvre colossale mais qui humblement essayera de mettre en mot le sentiment de fascination que je ressentis durant sa lecture. Il existe un adjectif qui de toute évidence décrit mon sentiment primaire face à Guerre et Paix, grandiose. Oui cet ouvrage ou plutôt ce monstre d'histoire, d'amour, d'intrigue et de philosophie est fondamentalement grandiose. À la lecture de nombreuses de ses pages, je n'ai pu réprimer cette fascination béate qui s'emparait de moi. Comment peut-on parvenir à rédiger un récit d'une telle envergure mais aussi d'une telle précision? La réponse reste pour moi de l'ordre du mystique ou plus précisément du grandiose. Je ne m'hasarderai pas à une description exhaustive de l'œuvre, ce qui me paraît de toute façon impossible, mais j'aimerais exhorter le lecteur ou la lectrice dont l'hardiesse manque d'une simple chiquenaude pour découvrir les premières pages de cet ouvrage. À toi je te dirais de ne pas entretenir de crainte quant à la taille de cet ouvrage car celle-ci participe grandement à sa saveur et peut-être bien encore à ce doux ballottement d'une lecture prolongée au confins de la nuit. C'est dans ces moments d'égarement, où chacune des pages qui défilent devant tes yeux se perdent dans un remous incessant, que tu comprendras le grandiose de Tolstoï, la raison énigmatique qui rend sa lecture bouleversante. Chacune de ses pages participent à former un univers foisonnant de détails où le médiocre rencontre le grandiose, où la grande histoire se confronte à la petite histoire, où l'amour se confronte à la petitesse vénale, où l'homme côtoie la transcendance. S'aventurer dans cet univers, c'est s'oublier pour se retrouver face à l'histoire humaine.Voici un commentaire qui ne prétend nullement rendre raison de ce chef d'œuvre colossale mais qui humblement essayera de mettre en mot le sentiment de fascination que je ressentis durant sa lecture. Il existe un adjectif qui de toute évidence décrit mon sentiment primaire face à Guerre et Paix, grandiose. Oui cet ouvrage ou plutôt ce monstre d'histoire, d'amour, d'intrigue et de philosophie est fondamentalement grandiose. À la lecture de nombreuses de ses pages, je n'ai pu réprimer cette fascination béate qui s'emparait de moi. Comment peut-on parvenir à rédiger un récit d'une telle envergure mais aussi d'une telle précision? La réponse reste pour moi de l'ordre du mystique ou plus précisément du grandiose. Je ne m'hasarderai pas à une description exhaustive de l'œuvre, ce qui me paraît de toute façon impossible, mais j'aimerais exhorter le lecteur ou la lectrice dont l'hardiesse manque d'une simple chiquenaude pour découvrir les premières pages de cet ouvrage. À toi je te dirais de ne pas entretenir de crainte quant à la taille de cet ouvrage car celle-ci participe grandement à sa saveur et peut-être bien encore à ce doux ballottement d'une lecture prolongée au confins de la nuit. C'est dans ces moments d'égarement, où chacune des pages qui défilent devant...
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  • FLRlecteur 26/11/2023
    L’histoire de l’aristocratie russe pendant les guerres contre Napoléon à travers les histoires de, notamment, Pierre Bézoukhov, André et Marie Bolkonsky et Natacha Rostof. Même si le grand nombre de personnages m’a joué des mauvais tours quelques fois, quel grand plaisir de lecture ! comment j’ai aimé suivre les aventures de tous ces personnages, leurs passions, leurs peurs, leurs problèmes, leurs joies ! Même les passages dédiés à la guerre tiennent le rythme et l’intérêt du lecteur.
  • germ1tor 08/09/2023
    ’ai toujours repoussé la lecture du chef d’oeuvre de Tolstoï. La peur de m’y perdre sans doute, de ne pas être à la hauteur sûrement. Je suis heureux d’avoir surmonté mes craintes: la lecture est aisée et la force de ces pages est ma récompense. C’est une de mes lectures qui fait date et me marque profondément. Bien que Tolstoï s’en défende, il s’agit d’une fresque romanesque autour de trois hommes de la haute aristocratie de la Russie tsariste: Pierre Bézoukhov, Andreï Bolkonsky et Nicolas Rostov. Cette fresque a pour cadre des faits et personnages historiques réels, la campagne de Napoléon en Russie (1805 et 1812). On retrouve cette dualité roman-roman historique tout au long du récit. Quand il s’agit d’évoquer la nature humaine à travers le caractère, le comportement, la logique et les actions de chacun des protagonistes, suit immanquablement une réflexion politique sur l’histoire, sur les faits historiques et leurs causes inconnues, multiples et non quantifiables. On est transporté à Moscou, Saint Pétersbourg dans les salons et réceptions de la haute aristocratie, dans leurs domaines de campagne, pour suivre les destins amoureux, les destins militaires, les choix de vie qui s’imposent à Pierre Bézoukhov, Andreï Bolkonsky et Nicolas Rostov. Ce qui vaut pour les personnages de fiction vaut pour les personnages historiques: Kotouzov, Napoléon…On n’échappe pas à son destin. Les actions, les volontés et comportements de chacun n’entravent en rien la marche du destin: c’est une constante du récit. Les exemples sont multiples: l’engrenage d’Austerlitz, la fatalité du duel entre Pierre et Dolokhov, la fatalité encore dans la concordance des causes de la guerre de 1812 et de la déroute française qui suivit. Autre constante du récit est l’analyse des facettes, bonnes ou mauvaises, de la nature humaine: l’intelligence, la faiblesse et crédulité de Pierre; la naïveté et l’innocence de Natacha, la cupidité et la bassesse du clan Kouraguine; la quête d’absolu d’André; l’abnégation de Marie; la droiture de Nicolas Rostov. Les tourments existentiels de Pierre et son parcours sont l’occasion pour Tolstoï de nous présenter le sens de la vie comme la recherche de Dieu en toute chose, en tout homme. Avec le sens de la vie, le sens de la guerre (à travers la campagne de 1812) nous est expliqué et surtout démythifié. Expliqué ou plutôt nié: la guerre n’a aucun sens que ce soit pour les hommes du peuple ou leurs dirigeants, si ce n’est pour leur propre intérêt personnel. Seule la défense de la patrie fait sens. Démythifié: il n’y a pas de génie, ni de héros. Les conditions et circonstances de la guerre sont multiples, infinitésimales et inconnues. Comme en algèbre, un système à trop d’inconnues ne peut être résolu ou avoir une solution unique. Contrairement à ce qui nous est rapporté par les historiens, il n’y a pas par conséquent de science de la guerre ni de génie militaire. Les individus sont les instruments inconscients de l’histoire, le hasard et le moral des troupes étant les facteurs déterminants. Voilà ce que nous expose TolstoÏ. “Tout s’est produit fortuitement” -La déroute de la Moskova. Enfin, le sens et le goût du sacrifice font-ils partie de l’âme russe? Les exemples sont nombreux aussi bien collectivement (Moscou incendié, Bataille de Borodino…) qu’individuellement. Tous les personnages principaux (Pierre, André, Nicolas, Natacha, Sonia et Marie) , à un moment donné de leur vie, de leur parcours, embrassent le sacrifice mais restent fiers. J’ai trouvé étranges les deux épilogues distincts, venant conclure les deux thématiques principales et imbriquées (fresque romanesque et fresque historique): l’harmonie de la vie en famille et la politique ou la façon d’appréhender l’histoire. ’ai toujours repoussé la lecture du chef d’oeuvre de Tolstoï. La peur de m’y perdre sans doute, de ne pas être à la hauteur sûrement. Je suis heureux d’avoir surmonté mes craintes: la lecture est aisée et la force de ces pages est ma récompense. C’est une de mes lectures qui fait date et me marque profondément. Bien que Tolstoï s’en défende, il s’agit d’une fresque romanesque autour de trois hommes de la haute aristocratie de la Russie tsariste: Pierre Bézoukhov, Andreï Bolkonsky et Nicolas Rostov. Cette fresque a pour cadre des faits et personnages historiques réels, la campagne de Napoléon en Russie (1805 et 1812). On retrouve cette dualité roman-roman historique tout au long du récit. Quand il s’agit d’évoquer la nature humaine à travers le caractère, le comportement, la logique et les actions de chacun des protagonistes, suit immanquablement une réflexion politique sur l’histoire, sur les faits historiques et leurs causes inconnues, multiples et non quantifiables. On est transporté à Moscou, Saint Pétersbourg dans les salons et réceptions de la haute aristocratie, dans leurs domaines de campagne, pour suivre les destins amoureux, les destins militaires, les choix de vie qui s’imposent à Pierre Bézoukhov, Andreï Bolkonsky et Nicolas Rostov. Ce qui vaut pour...
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