Heather Mallender a disparu

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

• Citelle 23/01/2024

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  Voici un roman policier dont les 700 pages se tournent toutes seules. le personnage principal, sympathique malgré sa misanthropie, va suivre un jeu de piste. Une collection de photos lui donneront les indices successifs. A priori, j'ai eu peur que les personnages soient trop nombreux, ou les situations trop emberlificotées. Mais même si le peu de protagonistes sont objets de beaucoup de relations croisées, tout est bien exposé et on s'y retrouve aisément. Assez tôt dans l'histoire, on voit bien qu'il y a une personne qui "cloche", mais on ne sait pas trop pourquoi. L'ambiguité est bien entretenue tout au long du roman. Ce road-movie sous forme de quête m'a paru très cinématographique, j'ai vu les paysages et ressenti les atmosphères en même temps que l'enquêteur. Donc pour moi, ce fut une lecture agréable que je n'ai pas lâchée malgré la taille du pavé.
• THYSBE 08/12/2023

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  Partant en vacances à Rhodes, j'ai téléchargé sur ma liseuse ce polar dont l'intrigue débute à Rhodes. Heather disparait sur le mont Prophitis Ilias. Je suis allée au Profitis Ilias que j'ai gravi et parcourue pour retrouver sa trace.... Pas de Heather !!! Et, pour cause : il me faudra plusieurs heures de lecture à travers l'île de Rhodes et l'Angleterre , dans des situations périlleuses bien menées pour découvrir ce qu'est devenue Heather. J'ai passé un bon moment avec Harry, anti héros naïf et téméraire. P.s. je suis revenue sans problème de mon voyage à Rhodes. LOL
• Micabo 27/07/2023

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  Heather Mallender a disparu, Harry est convaincu qu'elle est vivante et il va faire tout ce qui est en son pouvoir pour le prouver. J'ai passé un très bon moment de lecture. Je me suis laissée prendre petit à petit par ce livre jusqu'à ne plus pouvoir le lâcher. C'est un thriller avec des rebondissements. Mais, j'ai été captivée. L'intrigue est très bien construite. Au fur et à mesure, les pièces du puzzle s'imbriquent. Certaines mettent plus de pages (voire chapitres) à prendre leur place mais jamais l'auteur ne fait le coup du magicien ; "Et hop ! Je sors de mon chapeau le rebondissement qui relance l'intrigue !" Tout est construit petit à petit et j'ai été tenue en haleine jusqu'à la fin !
• lalahat 10/05/2023

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  Je découvre Robert Goddard avec intérêt, mais malgré tout, le regret de ne pas le lire dans sa langue originale. La traduction est toutefois excellente. L'écriture ménage un suspense et une tension qui vont grandissants. L'ouverture du roman est captivante. L'atmosphère est installée dès le premier chapitre. Il émane du mont Prophetis Ilias une étrangeté proche du fantastique. La beauté du lieu contient un élément vénéneux. Une certaine porosité entre le Mont Prophetis Ilias et le protagoniste décuple le sentiment de danger ambiant. La disparition de la jeune Heather est énigmatique et inquiétante. Harry, envahi par l'angoisse et la peur, perd le contrôle. C'est une situation toute kafkaïenne qui se met en place dès le chapitre deux. Harry a signalé la disparition à la police et est le premier suspect. L'interrogatoire de l'inspecteur Miltiades le renvoie à sa vulnérabilité : gardien de la villa du secrétaire d'état britannique, Alan Dysart , chargé de l'accueil de Heather, Harry a noué avec cette dernière une relation amicale qui peut paraître équivoque. Aucune preuve ne permet de l'accuser cependant. Harry, bouleversé par les évènements, mène l'enquête lui-même. Elle s'amorce vraiment au bout d'une centaine de pages, à partir d'une série de photos que Heather a prises juste avant sa disparition et qu'Harry a pu récupérer. Harry va à la rencontre de ceux qu'Heather a traqués, de Londres aux Cotswolds. C'est une galerie de personnages suffisants et antipathiques, qui offrent une apparence de réussite sociale pour la plupart et font ressentir à Harry sa propre marginalité. Harry creuse et les débusque au delà de la façade lisse qu'ils exposent. Ce n'est pas sans danger. Heather en a peut être fait l'expérience avant lui. Robert Goddard aborde dans ce roman le thème de la disparition. Comme tous les cas inexpliqués, celle d'Heather suscite une suite de sentiments qui vont de la perplexité à la culpabilité, en passant par la rancœur et la peur. Heather Mallender a disparu est le premier d'une série de trois romans. Son titre original, plus poétique que sa traduction française très factuelle est Into the Blue. Il est suivi de Out of the Sun et Never Go Back. Tous ont le même protagoniste, Harry Barnett. C'est un personnage cabossé, solitaire, alcoolique et fragile, le profil du looser assez classique dans les standards du polar. Sa motivation pour jouer le détective peut-elle le sauver de ses démons? Aura-t-il sa revanche? L'énigme du roman est double. La disparition d'Heather fait écho à la mort de sa sœur , Clare, quelques mois avant. Il ne faut pas moins de 715 pages pour l'élucider. Le récit est bien découpé, les chapitres assez courts. La lecture bien rythmée est soutenue par un suspense de plus en plus grand. Certains passages sont empreints d'une poésie mélancolique. L'évocation des différents lieux où se rend Harry est bien sentie, les descriptions parfois très belles. L'ennui n'est pas à redouter dans ce long roman qui tient le lecteur en haleine et qui réserve plusieurs rebondissements sur la fin. Robert Goddard réussit l'exploit, après un récit très noir et une scène de fin horrible, de terminer sur une perspective heureuse. Je découvre Robert Goddard avec intérêt, mais malgré tout, le regret de ne pas le lire dans sa langue originale. La traduction est toutefois excellente. L'écriture ménage un suspense et une tension qui vont grandissants. L'ouverture du roman est captivante. L'atmosphère est installée dès le premier chapitre. Il émane du mont Prophetis Ilias une étrangeté proche du fantastique. La beauté du lieu contient un élément vénéneux. Une certaine porosité entre le Mont Prophetis Ilias et le protagoniste décuple le sentiment de danger ambiant. La disparition de la jeune Heather est énigmatique et inquiétante. Harry, envahi par l'angoisse et la peur, perd le contrôle. C'est une situation toute kafkaïenne qui se met en place dès le chapitre deux. Harry a signalé la disparition à la police et est le premier suspect. L'interrogatoire de l'inspecteur Miltiades le renvoie à sa vulnérabilité : gardien de la villa du secrétaire d'état britannique, Alan Dysart , chargé de l'accueil de Heather, Harry a noué avec cette dernière une relation amicale qui peut paraître équivoque. Aucune preuve ne permet de l'accuser cependant. Harry, bouleversé par les évènements, mène l'enquête lui-même. Elle s'amorce vraiment au bout d'une centaine de pages, à partir d'une série de photos que Heather a...

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• Sookie_lit 11/03/2023

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  J’aime beaucoup l’auteur anglais, Robert Goddard, dont je découvre les livres petit à petit. Il mêle les secrets de famille avec une touche de policier. Ces romans ont également le charme désuet du passé sans toute la technologie d’aujourd’hui car écrit pour la plupart entre 1990 et 2000. Dans ce récit, Heather disparaît à Rhodes et seul Harry Barnett est considéré comme le coupable dans cette disparition. Harry a tout du coupable parfait : dernière personne à l’avoir vu, des problèmes anciens avec la famille Mallender, un homme en disgrâce en Angleterre. Mais il n’y a pas de preuve pour prouver sa culpabilité. Mais ce qu’Harry ne dit pas c’est qu’il a découvert les tirages photos de l’appareil jetable d’Heather (quand je vous disais que ça sentait le vintage #x1f605;). Harry va retourner en Angleterre et suivre les indices laissés par Heather. Harry va devoir aussi faire face à son propre passé et se réconcilier avec lui. Mais il peut compter sur son ami politicien Alain Dysart. C’est le genre de roman qui n’a pas le rythme d’un thriller mais dont on a envie de découvrir le fin mot. Est ce qu’Heather est morte? Pourquoi Harry est-il tombé en disgrâce? Que vient faire l’IRA dans cette histoire? J’ai beaucoup aimé ce récit surtout avec le twist de la fin #x1f608; Tout au long de ma lecture, j’ai échafaudé plusieurs idées mais la fin m’a quand même bien eu. Mon seul bémol est que ce récit aurait pu gagner en rythme avec une centaine de page en moins (il fait plus de 720 p.)J’aime beaucoup l’auteur anglais, Robert Goddard, dont je découvre les livres petit à petit. Il mêle les secrets de famille avec une touche de policier. Ces romans ont également le charme désuet du passé sans toute la technologie d’aujourd’hui car écrit pour la plupart entre 1990 et 2000. Dans ce récit, Heather disparaît à Rhodes et seul Harry Barnett est considéré comme le coupable dans cette disparition. Harry a tout du coupable parfait : dernière personne à l’avoir vu, des problèmes anciens avec la famille Mallender, un homme en disgrâce en Angleterre. Mais il n’y a pas de preuve pour prouver sa culpabilité. Mais ce qu’Harry ne dit pas c’est qu’il a découvert les tirages photos de l’appareil jetable d’Heather (quand je vous disais que ça sentait le vintage #x1f605;). Harry va retourner en Angleterre et suivre les indices laissés par Heather. Harry va devoir aussi faire face à son propre passé et se réconcilier avec lui. Mais il peut compter sur son ami politicien Alain Dysart. C’est le genre de roman qui n’a pas le rythme d’un thriller mais dont on a envie de découvrir le fin mot. Est ce qu’Heather est morte? Pourquoi Harry est-il tombé en...

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