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Hématomes
Date de parution : 09/03/2017
Éditeurs :
Belfond

Hématomes

Date de parution : 09/03/2017
Contes cruels sur les routes de campagne
 
Dans la campagne normande, un thanatopracteur reçoit des lettres anonymes l’invitant à un macabre jeu de l’oie. À Paris un soir de mars 1998, tandis que Guy Georges, identifié par... Dans la campagne normande, un thanatopracteur reçoit des lettres anonymes l’invitant à un macabre jeu de l’oie. À Paris un soir de mars 1998, tandis que Guy Georges, identifié par son ADN, est sur le point d’être arrêté, la jolie étudiante Julie Coray rentre seule chez elle et se croit... Dans la campagne normande, un thanatopracteur reçoit des lettres anonymes l’invitant à un macabre jeu de l’oie. À Paris un soir de mars 1998, tandis que Guy Georges, identifié par son ADN, est sur le point d’être arrêté, la jolie étudiante Julie Coray rentre seule chez elle et se croit suivie. En Lorraine, Anne Chamberland, jeune sculptrice venue présenter une œuvre éphémère en résidence artistique, se pétrifie lorsqu’elle reconnaît, derrière les kilos accumulés, le visage de l’aubergiste qui la sert à table. Un représentant en insecticides s’invite chez un client dans l’Eure afin de lui soutirer un devis pour travaux : comment imaginer que l’homme, endetté et veuf depuis quelques jours, est capable d’un acte désespéré ?
Dans ces contes cruels sur les routes de campagne, traversés par l’instinct meurtrier et prédateur des hommes, et faisant suite au recueil de nouvelles très japonaises Route 40 (Belfond, 2016), Romain Slocombe nous replonge dans des abîmes de noirceur. Une seule règle ici : les histoires courtes finissent toujours mal…
 

 
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EAN : 9782714468994
Façonnage normé : EPUB2
DRM : DRM Adobe
EAN : 9782714468994
Façonnage normé : EPUB2
DRM : DRM Adobe

Ils en parlent

Slocombe manie la plume comme s'il découpait chaque récit à l'arme blanche. Une efficacité digne des nouvellistes américains souvent considérés comme champions dans le domaine. La brièveté de chaque histoire ne nuit nullement au détail "qui tue". Au point que dans le feu de la fiction, les faits énoncés se matérialisent en drames réalistes. Plausibles. La petite voix s'enquiert par-dessus notre épaule: "Et si c'était vrai?"
T.B. / L'Alsace

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • StephG54 19/02/2018
    Cette nouvelle se déroule dans ma région de naissance ,la Meuse . Il n'y a pas de temps mort et l'écriture est maîtrisée ce qui donne envie de découvrir d'autres livres de Romain Slocombe
  • LireEnBulles 19/04/2017
    Je remercie les Éditions Belfond de m’avoir donné l’occasion de lire Hématomes de Romain Slocombe via la plateforme numérique NetGalley. Sous le titre Hématomes se cache en réalité un recueil de neuf nouvelles. L’auteur Romain Slocombe est né à Paris en 1953, et possède à son actif une vingtaine de romans dont Monsieur le Commandant traduit dans cinq pays, et Lauréat du Trophée 813. Mais avant de devenir auteur, Slocombe a étudié l’art et participé avec le collectif d’artistes français Bazooka au magazine emblématique des années 70, Metal Hurlant. Vouant une grande passion pour le Japon, on peut en retrouver des traces majeures ou non à travers les différentes formes d'art qu'il affectionne. Cela va la bande dessinée (Tokyo Girl, Femmes Fatales), à la peinture, en passant par la photographie, le cinéma (Un monde flottant de 1995) et ben entendu les romans et nouvelles. Hématomes rassemble donc neuf nouvelles parues précédemment dans la presse, dont la particularité des récits est l’écriture de Slocombe. Aussi précise et minutieuse que peuvent l’être les mains d’un chirurgien, on constate que l'autre possède un long chemin de conteur derrière lui. Et même si j’avoue ne jamais lire de nouvelles, j’ai trouvé que ces petits thrillers ont tout aussi d’échos qu’une seule histoire de 400 pages, malgré quelques petits reproches que j'aborderai plus loin. Les thèmes de ses récits sont variés et divers, on évoque par exemple le racisme ordinaire, la mort, ou encore la guerre. Le seul fil conducteur ici est celui de la résonance des mots écrits. Durant la lecture on découvre peu à peu l’esprit vif de l’auteur qui n’hésite pas à insuffler de l’angoisse dans chaque lettre qui auront toutes un effet sur le lecteur. Chaque nouvelle possède son charme et sa particularité, sans que toutefois, je ne pourrais en choisir une plus qu'une autre. Pourquoi ? Simplement car elles arrivent à toute nous marquer d'une manière ou d'une autre. Tantôt glaçante, noire, lugubre et transpirant l'angoisse, chaque sensation devient presque réelle. Comme si Romain Slocombe arrivait à s’insinuer dans ma tête pour me susurrer la noirceur que chaque être possède en lui, là, au fond bien caché pour certains et bien en vue chez d'autres. Évoluant sur fond de thriller angoissant et psychologique, on peut y voir aussi des messages cachés destinés à la société, comme une véritable accusation du manque d’honnêteté émanant de notre quotidien, des échanges entre les uns et les autres. Clairement, si vous n’aimez pas les thrillers vous n’aimerez pas ces nouvelles. Toutefois, si vous souhaitez découvrir cet univers bien particulier, la lecture de nouvelles peut être un premier pas dans le genre. si vous en aimez pas une, vous pourrez toujours passer à la suivante. Ce qui me chagrine un peu, et le fait que même si le côté pratique de la lecture de nouvelles est appréciable, il m'a été impossible de m'attacher aux personnages. Moi qui aime à trouver des touches de moi dans les protagonistes du récit, ici, c'est quelque chose que je n'ai pas pu faire. Et c'est peut-être là la raison pour laquelle je ne suis pas une lectrice de nouvelles. Les dernières que j'ai lues doivent dater d'il y a 10 ans durant mes études. Je pourrais aussi mentionner la grande noirceur des histoires qui m'a parfois un peu dérangé, comme un sentiment de malaise inexplicable. Mais je pense que c'est ce qu' a voulu inspirer l'auteur aux lecteurs alors je ne peux dire que pour ma part ça a été le cas. Mais je me replongerai volontiers dans les autres romans de l'auteur, et peut-être même dans de futures nouvelles, pourquoi pas. En conclusion, on se trouve ici avec neuf nouvelles qui vous procureront des sensations et sentiments tellement différents à chaque fois, que l'on en ressort comme si on avait été témoin de la déchéance et des maux des protagonistes. Neuf nouvelles à ne pas mettre entre les mains des plus sensibles, au risque de ne pas ne ressortir indemne.Je remercie les Éditions Belfond de m’avoir donné l’occasion de lire Hématomes de Romain Slocombe via la plateforme numérique NetGalley. Sous le titre Hématomes se cache en réalité un recueil de neuf nouvelles. L’auteur Romain Slocombe est né à Paris en 1953, et possède à son actif une vingtaine de romans dont Monsieur le Commandant traduit dans cinq pays, et Lauréat du Trophée 813. Mais avant de devenir auteur, Slocombe a étudié l’art et participé avec le collectif d’artistes français Bazooka au magazine emblématique des années 70, Metal Hurlant. Vouant une grande passion pour le Japon, on peut en retrouver des traces majeures ou non à travers les différentes formes d'art qu'il affectionne. Cela va la bande dessinée (Tokyo Girl, Femmes Fatales), à la peinture, en passant par la photographie, le cinéma (Un monde flottant de 1995) et ben entendu les romans et nouvelles. Hématomes rassemble donc neuf nouvelles parues précédemment dans la presse, dont la particularité des récits est l’écriture de Slocombe. Aussi précise et minutieuse que peuvent l’être les mains d’un chirurgien, on constate que l'autre possède un long chemin de conteur derrière lui. Et même si j’avoue ne jamais lire de nouvelles, j’ai trouvé que ces petits...
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  • Alexmotamots 07/04/2017
    Depuis Monsieur le commandant, Romain Slocombe est un auteur que j’apprécie. Une écriture maîtrisée, il peut décrire les pires atrocités et bassesses humaines, tout dans le feutré. J’aime l’intelligence de sa plume et la finesse de son propos. Même si les 9 nouvelles qui composent le recueil ne sont pas toutes de la même intensité, j’ai aimé les lire et me laisser guider par l’auteur, attendant toujours d’être surprise. Ce qui n’a pas manqué. L’image que je retiendrai : Celle de la jeune fille maquettiste croyant être poursuivie par Guy Georges, le tueur de l’est parisien.
  • Sallyrose 30/03/2017
    Ces 9 nouvelles ont été publiées indépendamment dans la presse et sont présentées ici sous forme de recueil. S’il semble évident de les classer dans le genre du thriller, elles sont surtout d’une forte dimension sociale que le style permet de mettre en exergue. Romain Slocombe a une plume bien particulière. Il cisèle ses personnages de façon clinique, le lecteur a souvent l’impression de lire un article de journal voire un procès-verbal, en distillant plein de petits détails qui semblent insignifiants mais qui, à son insu, donnent une consistance tant aux personnages qu’aux lieux et aux circonstances. Et puis, tout d’un coup, du compte rendu de fait divers, on bascule dans l’horreur. C’est d’autant plus violent que les situations sont de l’ordre du quotidien avec en conséquence un grand pouvoir d’identification. C’est la jeune femme qui rentre tard chez elle après le travail et qui croise la route de Guy Georges. C’est la jeune sculptrice, de passage dans la région de son enfance, qui va être confrontée aux acteurs d’un traumatisme ancien. C’est le représentant de commerce qui va focaliser le désespoir social et affectif d’un de ses clients. Car à travers ces récits, l’auteur dénonce les travers de la société : le racisme ordinaire, la violence gratuite, l’abus de faiblesse. On a parfois le cœur davantage serré par le passé des personnages que par l’horreur des actes qui sont décrits. C’est le tour de force de l’auteur. La violence de certaines scènes est démonstratrice. Elle est le reflet des situations subies par les personnages et non une manœuvre littéraire pour répondre à l’attente d’un certain lectorat. La société est d’une violence bien plus insidieuse que celle des psychopathes. Elle fait bien plus de victimes. J’ai beaucoup aimé ces nouvelles. J’en recommande la lecture aux amateurs de thriller et de scènes sanglantes mais aussi à tous ceux qui refusent d’accepter la banalisation des victimes silencieuses des injustices d’une société individualiste. Je remercie vivement les Editions Belfond et Netgalley de m’avoir donné l’occasion de cette lecture intense et riche en réflexion. Ces 9 nouvelles ont été publiées indépendamment dans la presse et sont présentées ici sous forme de recueil. S’il semble évident de les classer dans le genre du thriller, elles sont surtout d’une forte dimension sociale que le style permet de mettre en exergue. Romain Slocombe a une plume bien particulière. Il cisèle ses personnages de façon clinique, le lecteur a souvent l’impression de lire un article de journal voire un procès-verbal, en distillant plein de petits détails qui semblent insignifiants mais qui, à son insu, donnent une consistance tant aux personnages qu’aux lieux et aux circonstances. Et puis, tout d’un coup, du compte rendu de fait divers, on bascule dans l’horreur. C’est d’autant plus violent que les situations sont de l’ordre du quotidien avec en conséquence un grand pouvoir d’identification. C’est la jeune femme qui rentre tard chez elle après le travail et qui croise la route de Guy Georges. C’est la jeune sculptrice, de passage dans la région de son enfance, qui va être confrontée aux acteurs d’un traumatisme ancien. C’est le représentant de commerce qui va focaliser le désespoir social et affectif d’un de ses clients. Car à travers ces récits, l’auteur dénonce les travers de la société : le racisme...
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  • alapagedesuzie 19/03/2017
    Voici un recueil de neuf nouvelles. Certaines plus courtes que d'autres, certaines plus sombres également. Mais en définitive, il est impossible de rester insensible à la lecture de celles-ci. L'auteur nous amène vers des émotions de doutes, de questionnements, de peurs. J'en ai eu des frissons dans le dos. Il joue très bien sur la ligne du thriller et de la terreur. Peut-être en raison des sujets utilisés ou de son écriture mais il atteint très bien son but de déstabiliser la lectrice que je suis. Il y a certains thèmes récurrents : la deuxième guerre mondiale, le racisme et bien sûr, la mort. Des morts tragiques en fait! Aucune mort paisible ne voit le jour dans l'univers de cet auteur. Mais des morts tels qu'on en voit parfois dans les médias ou près de chez soi...si je pense par exemple à cette nouvelle : Sale temps pour les mouches. Vous pourriez vous poser la question : est-ce que je connais vraiment mon conjoint/conjointe? Il y a la nouvelle : Le dernier crime de Guy Georges qui m'a un peu ébranlée tant par son réalisme que par le sentiment de vulnérabilité qu'une femme peut ressentir. En voici un extrait : Une fois que t'es violée et morte, t'es violée et morte. Tu peux plus lever le doigt et dire : « Eh, m'sieur, c'est de la triche, t'opères pas dans ton périmètre habituel ». En conclusion, c'est un recueil qui ne laisse pas indifférent. C'est un univers glauque...sombre. Est-ce que j'ai apprécié cette lecture? Difficile à dire! Est-ce que ces nouvelles m'ont déstabilisées? Totalement! Voici un recueil de neuf nouvelles. Certaines plus courtes que d'autres, certaines plus sombres également. Mais en définitive, il est impossible de rester insensible à la lecture de celles-ci. L'auteur nous amène vers des émotions de doutes, de questionnements, de peurs. J'en ai eu des frissons dans le dos. Il joue très bien sur la ligne du thriller et de la terreur. Peut-être en raison des sujets utilisés ou de son écriture mais il atteint très bien son but de déstabiliser la lectrice que je suis. Il y a certains thèmes récurrents : la deuxième guerre mondiale, le racisme et bien sûr, la mort. Des morts tragiques en fait! Aucune mort paisible ne voit le jour dans l'univers de cet auteur. Mais des morts tels qu'on en voit parfois dans les médias ou près de chez soi...si je pense par exemple à cette nouvelle : Sale temps pour les mouches. Vous pourriez vous poser la question : est-ce que je connais vraiment mon conjoint/conjointe? Il y a la nouvelle : Le dernier crime de Guy Georges qui m'a un peu ébranlée tant par son réalisme que par le sentiment de vulnérabilité qu'une femme peut ressentir. En voici un extrait : Une...
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