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Histoire du SAC
Les gaullistes de choc 1958 - 1969
Date de parution : 15/04/2021
Éditeurs :
Perrin

Histoire du SAC

Les gaullistes de choc 1958 - 1969

Date de parution : 15/04/2021
Histoire du service d'ordre gaulliste, entre politique et barbouzes.
SAC : Service d’Action Civique. Peu d’organisations politiques ont autant défrayé la chronique et suscité les passions que le service d’ordre gaulliste, fondé en 1960. Ses milliers d’adhérents, rugueux et... SAC : Service d’Action Civique. Peu d’organisations politiques ont autant défrayé la chronique et suscité les passions que le service d’ordre gaulliste, fondé en 1960. Ses milliers d’adhérents, rugueux et déterminés, protégeaient les meetings et campagnes d’affichage du parti au pouvoir. Gaullistes fidèles, anciens de la Résistance ou de la... SAC : Service d’Action Civique. Peu d’organisations politiques ont autant défrayé la chronique et suscité les passions que le service d’ordre gaulliste, fondé en 1960. Ses milliers d’adhérents, rugueux et déterminés, protégeaient les meetings et campagnes d’affichage du parti au pouvoir. Gaullistes fidèles, anciens de la Résistance ou de la France libre pour beaucoup, ils vouaient un culte au Général dont ils se considéraient comme les grognards inconditionnels. Ce carré de la Garde était engagé lors des élections compliquées et les moments de crise du régime (putsch des généraux, barricades de 68). Mais le SAC avait aussi sa part d’ombre. Car à côté d’une majorité d’honnêtes militants figuraient des éléments douteux : membres d’extrême droite attirés par l’anticommunisme violent, aventuriers et escrocs mythomanes, malfrats à la recherche d’une impunité policière et judiciaire. Des mauvaises fréquentations expliquant les délits dans lesquels des adhérents se trouvaient impliqués : braquages, trafics de drogue, d’armes et de fausse monnaie, proxénétisme, escroqueries, rackett, agressions… Aux méfaits crapuleux s’ajoutaient à l’occasion des dérives et violences politiques : infiltration des forces de l’ordre, provocations et espionnage clandestin, coups contre les militants de gauche. Que le patron politique du SAC ait été Jacques Foccart, puissant et mystérieux conseiller du Général pour les affaires sensibles touchant aux services secrets, à l’Afrique et à l’outre-mer, achevait d’exciter les imaginaires. Le SAC n’aurait-il pas été un service d’ordre barbouzard jouant les polices parallèles ?
Sans négliger cette part de fantasme, et fort de sources inédites, François Audigier démêle le vrai du faux et inscrit l’histoire de l’organisation dans un temps plus long. Il en réaffirme la nature politique en montrant que les gros bras étaient aussi les petites mains d’un gaullisme manquant alors de militants et en soulignant les liens personnels forts du Président avec ces « Prétoriens » du régime. Plus largement, il explore les questions sensibles du lien aux forces de l’ordre officielles, de la pratique du renseignement politique et de l’infiltration des services de sécurité. Loin des clichés, l’ouvrage se penche enfin sur les membres du SAC, des grandes figures (Charles Pasqua, Pierre Debizet, Paul Comiti…) aux adhérents les plus modestes, ces Mamelouks du Général souvent plus sensibles à l’épopée du gaullisme qu’à son programme politique, ces militants bagarreurs qui, en marge du parti, constituaient un « corps franc » dévoué à de Gaulle.
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EAN : 9782262087845
Façonnage normé : EPUB3
DRM : Watermark (Tatouage numérique)
EAN : 9782262087845
Façonnage normé : EPUB3
DRM : Watermark (Tatouage numérique)

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • CVolland 07/07/2021
    Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur le SAC sans jamais osez le demander, d'ailleurs à qui l'auriez vous demander ? En effet le SAC fût un bien obscure service d'ordre à la fois officiel et officieux générant sont lot de mythes, légendes et fantasmes. François Audigier remet ici les pendules à l'heure et sans partis pris. Si l'on comprend bien d'où vient le SAC et quel en était ses prérogatives, on à du mal à s'y retrouver dans toutes les organisations satellites gravitant autour de la sphère Gauliste qui sont autant de sigles rendant la lecture pénible, bien que s'il n'y était pas la lecture serait encore plus pénible. Cet ouvrage n'est quand même pas très passionnant pour un lecteur grand publique mais il est d'une grande qualité, bien sourcé (bien que les sources fiables soit rares dixit l'auteur). On le destine à un publique plutôt d'étudiant, journaliste ou autres professionnels.
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