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Horace
Date de parution : 16/08/2018
Éditeurs :
12-21

Horace

Date de parution : 16/08/2018

Édition présentée et commentée par Catherine Eugène, professeur de lettres supérieures au lycée de la Légion d’honneur.

 

Horace est une formidable machine de guerre et un drame haletant tout en rebondissements...

Édition présentée et commentée par Catherine Eugène, professeur de lettres supérieures au lycée de la Légion d’honneur.

 

Horace est une formidable machine de guerre et un drame haletant tout en rebondissements et en coups de théâtre. On y respire, dans la Rome des origines, le fanatisme, la sauvagerie et le sang....

Édition présentée et commentée par Catherine Eugène, professeur de lettres supérieures au lycée de la Légion d’honneur.

 

Horace est une formidable machine de guerre et un drame haletant tout en rebondissements et en coups de théâtre. On y respire, dans la Rome des origines, le fanatisme, la sauvagerie et le sang. Albe et Rome, cités rivales unies par de nombreuses alliances familiales, choisissent trois champions de leur camp pour décider du salut de leur patrie. Horace, jeune loup romain, doit égorger trois hommes qu’il connaît et qu’il aime. S’il y parvient, ce sera sans haine et sans colère, et il s’y prépare « avec allégresse ».

Horace est-il une brute, éduquée pour le crime au nom de sa patrie, ou plutôt un héros de vingt ans sublime de jeunesse et de générosité ?


Lire avec le texte intégral et la préface
Comprendre
avec Les clés de l’œuvre
24 pages pour aller à l’essentiel 
56 pages pour approfondir

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EAN : 9782823869408
Code sériel : 6131
Façonnage normé : EPUB3
DRM : Watermark (Tatouage numérique)
EAN : 9782823869408
Code sériel : 6131
Façonnage normé : EPUB3
DRM : Watermark (Tatouage numérique)

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Simplementfab 07/04/2024
    Pièce la plus célèbre de Corneille après ''le Cid'', le dramaturge s'inspire ici d'un célèbre épisode de l'époque de la royauté de Rome que j'avais lu dans les premiers livres de Tite-Live il y a des années. C'est également ma deuxième lecture de Corneille après ''Le Cid'' que j'avais beaucoup aimé, et bien que j'ai préféré cette dernière pièce, ''Horace'' ma fait replonger avec plaisir à l'époque du roi Tullus Hostilius et des débuts de la conquête de la péninsule par les romains. Certes le personnage d'Horace n'est pas des plus sympathiques mais il agit en patriote romain et ses défauts font de lui un personnage humain. Les personnages de Camille et Sabine sont des purs héroïnes de tragédies, déchirées entre deux sentiments opposés, et bien que j'ai trouvé leurs répliques parfois un peu longues et qui ont donc coupés un peu le rythme, je les ai trouvé très touchantes, Camille en tête évidement. Une belle pièce de Corneille, auteur que je continuerai à lire de temps en temps.
  • Fifrildi 13/05/2023
    C'est mon ado qui a attiré mon attention sur cette pièce que je lui ai emprunté pour l'occasion. C'est le premier texte que je lis de Corneille et franchement, j'ai adoré. J'avoue que je ne connaissais pas l'histoire des Horaces et des Curiaces ni même entendu parler du roi Tulle (3ème roi légendaire de Rome selon Wikipédia). Qu'importe. Un duel est organisé entre les Horaces (Romains) et les Curiaces (Albiens) pour déterminer laquelle des deux villes se soumettra à l'autre. le problème est que Horace est l'époux de Sabine qui est la soeur des Curiaces. Camille, la soeur d'Horace, est fiancée à un Curiace. Les hommes prennent le parti de défendre leur honneur et leur patrie. Les femmes sont déchirées entre l'amour qu'elles portent à leurs frères et à leur (futur) époux. Cela ne peut que mal finir. Un texte fort et émouvant. J'aimerais beaucoup voir cette pièce au théâtre un de ces jours. Challenge temps modernes 2023
  • Lamifranz 17/12/2022
    Dans mon jeune temps, on apprenait l’Histoire romaine en classe de 5ème. C’est là que j’ai fait connaissance pour la première fois avec les Voraces et les Coriaces. Oui, c’est ainsi qu’on appelait ces icônes de l’Antiquité, aux côtés de Romulus et Rémus, Mucius Scaevola ou Cincinnatus (et autres joyeux drilles). Je ne savais pas encore qu’Horace, puisqu’il faut l’appeler par son (vrai) nom, avait été mis en pièce (façon de parler) par Corneille, puisque je n’ai découvert cet auteur que l’année suivante en étudiant « Le Cid » (une révélation). « Horace », je ne l’ai jamais étudié en classe, ni vu en spectacle, je n’ai fait que lire la pièce. Mais c’est déjà beaucoup : on a toujours intérêt à lire dans le texte les œuvres théâtrales, d’abord pour en approfondir le sens, ensuite pour apprécier le style de l’auteur, la composition de l’œuvre ou la beauté de l’écriture, enfin pour compléter avec les didascalies distillées par le dramaturge la réception de la pièce. Corneille, c’est un style particulier, tout fait en formules qui claironnent en se frottant les unes aux autres, un style qui a du charme souvent, parce qu’il fait passer dans ses vers de très belles choses, mais qui souffre parfois d’une certaine emphase qui nuit un peu à l’émotion, bref un style « théâtral » qui crée une certaine distance entre les acteurs et le spectateur, alors que Racine, au contraire, raccourcit cette distance, en faisant participer le spectateur plus « émotionnellement ». L’histoire, vous la connaissez : c’est la guerre entre Rome et sa voisine Albe. Sabine, albaine, est la femme d’Horace, romain. Camille la sœur d’Horace, romaine, donc, est fiancée à Curiace, albain. Dans le combat, Horace fait semblant de fuir (ce qui lui vaut une accusation de traîtrise de la part de son père le vieil Horace) mais c’est pour mieux éliminer ses adversaires. Rome, un, Albe, zéro. Le vieil Horace est content, mais Camille, bien que romaine, se retourne contre sa mère patrie. Horace, tout auréolé de sa gloire récente, la tue en pensant faire un acte de justice. Sa femme, Sabine, lui demande de la tuer à son tour. Là, Horace commence à se demander s’il n’est pas allé un peu trop loin. Le roi Tulle (à ne pas confondre avec le roi « de » Tulle) doit trancher. C’est donc une tragédie. Les conflits sont multiples : le conflit patriotique entre les deux cités ; le conflit sentimental entre les quatre protagonistes, le conflit parental avec le vieil Horace, et le conflit politique du roi Tulle, obligé de trancher entre la gloire de la victoire romaine et le châtiment d’un crime. Il aime ça, Corneille, les affrontements, les états d’âme qui fluctuent entre le cœur et la raison, entre les sentiments et les intérêts, entre la gloire et l’amour (autant de thèmes qu’on retrouvera dans d’autres pièces, à commencer par « Le Cid » ou « Cinna ») ; il aime ça et multiplie les formules qui font mouche : La déception du vieil Horace (Acte III, scène 6) JULIE : Que voulez-vous qu'il fît contre trois? LE VIEIL HORACE: : Qu'il mourût! Ou qu'un beau désespoir alors le secourût. La douleur de Camille (acte IV, scène 4) Et son imprécation (acte IV, scène 5) CAMILLE : Rome, l’unique objet de mon ressentiment ! Rome, à qui vient ton bras d’immoler mon amant ! Rome qui t’a vu naître, et que ton cœur adore ! Rome enfin que je hais parce qu’elle t’honore ! Dans cette pièce, Camille a un très beau rôle, un des plus beaux du théâtre classique « Horace » est avec « Le Cid », « Cinna » et « Polyeucte » un des chefs-d’œuvre de Corneille. Dommage qu’on ne le joue plus souvent. En attendant, sur le site de la Comédie-Française, on peut trouver le dvd d’une captation de 1972, mise en scène de Jean-Pierre Miquel, réalisation d'Olivier Ricard, avec les interprètes de la troupe de la Comédie-Française : Michel Etcheverry (le vieil Horace) ; Simon Eine (Tulle, roi de Rome) ; Jean-Noël Sissia (Valère) ; François Beaulieu (Horace) ; Nicolas Silberg (Flavian) ; Jean-Luc Boutté (Curiace) ; Claude Winter (Julie) ; Christine Fersen (Sabine) ; Ludmila Mikaël (Camille) ; Gérard Douheret (Procule). Dans mon jeune temps, on apprenait l’Histoire romaine en classe de 5ème. C’est là que j’ai fait connaissance pour la première fois avec les Voraces et les Coriaces. Oui, c’est ainsi qu’on appelait ces icônes de l’Antiquité, aux côtés de Romulus et Rémus, Mucius Scaevola ou Cincinnatus (et autres joyeux drilles). Je ne savais pas encore qu’Horace, puisqu’il faut l’appeler par son (vrai) nom, avait été mis en pièce (façon de parler) par Corneille, puisque je n’ai découvert cet auteur que l’année suivante en étudiant « Le Cid » (une révélation). « Horace », je ne l’ai jamais étudié en classe, ni vu en spectacle, je n’ai fait que lire la pièce. Mais c’est déjà beaucoup : on a toujours intérêt à lire dans le texte les œuvres théâtrales, d’abord pour en approfondir le sens, ensuite pour apprécier le style de l’auteur, la composition de l’œuvre ou la beauté de l’écriture, enfin pour compléter avec les didascalies distillées par le dramaturge la réception de la pièce. Corneille, c’est un style particulier, tout fait en formules qui claironnent en se frottant les unes aux autres, un style qui a du charme souvent, parce qu’il fait passer dans ses vers de très belles choses,...
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  • JBLM 31/07/2022
    Considérée comme la première pièce classique, cette tragédie de Corneille reprend une histoire rapportée par Tite-Live où se joue le combat décisif qui consacre la domination de Rome sur Albe. L'oeuvre, à l'époque, fait jaser à deux niveaux : l'unicité d'action n'est pas vraiment respectée, puisque le héros court deux fois le danger de périr ; et le meurtre d'une soeur par son frère, en dépit de motifs légitimes, est jugé immoral. Il est assez intéressant de noter que, jusqu'au siècle dernier, les classes de rhétorique s'appuyaient sur la pièce comme exercice pratique, où les élèves devaient défendre le bon droit d'Horace ou celui de Camille. Difficile de comprendre à l'aune des valeurs contemporaines les nobles élans de ces personnages qui semblent tirés du Panthéon des dieux, totalement impassibles face à la mort. La pièce crée un imbroglio où la satisfaction sur le plan politique doit nécessairement s'accompagner d'un désastre sur le plan privé, et inversement. Les femmes proposent le sacrifice de leur propre vie pour rendre les affrontements moins contre-nature et être délivrées du chagrin qui doit les prendre quelle que soit l'issue ; les hommes, bien qu'ils aient leurs parents et amis à combattre, n'acceptent pas de céder leur place dans un combat qui doit les immortaliser, ou de se soumettre à des compromis vus comme autant de motifs de déshonneur. Il en résulte toutefois un questionnement fondamental : doit-on sacrifier son intérêt privé à l'intérêt public ? Faut-il imposer le silence à notre coeur lorsque la raison d'État l'exige ? Questionnement intéressant à une époque où l'affect et le ressenti individuel ont pris une place démesurée dans la constitution de l'identité politique, alors que l'individu, qui plus est en démocratie, devrait raisonner principalement en fonction de l'intérêt de la communauté nationale. Sur la forme, à la semblance des pièces du registre classique et de la diction du XVIIème siècle, le niveau de langage n'est pas évident et contient beaucoup de mots et de concepts dont le sens a évolué depuis. A moins d'être aguerri en la matière, il est indispensable de posséder une édition explicative. Je retiens particulièrement la tirade de malédiction de Camille où quelques cheveux se dressent sur les têtes lorsqu'elle est bien rendue.Considérée comme la première pièce classique, cette tragédie de Corneille reprend une histoire rapportée par Tite-Live où se joue le combat décisif qui consacre la domination de Rome sur Albe. L'oeuvre, à l'époque, fait jaser à deux niveaux : l'unicité d'action n'est pas vraiment respectée, puisque le héros court deux fois le danger de périr ; et le meurtre d'une soeur par son frère, en dépit de motifs légitimes, est jugé immoral. Il est assez intéressant de noter que, jusqu'au siècle dernier, les classes de rhétorique s'appuyaient sur la pièce comme exercice pratique, où les élèves devaient défendre le bon droit d'Horace ou celui de Camille. Difficile de comprendre à l'aune des valeurs contemporaines les nobles élans de ces personnages qui semblent tirés du Panthéon des dieux, totalement impassibles face à la mort. La pièce crée un imbroglio où la satisfaction sur le plan politique doit nécessairement s'accompagner d'un désastre sur le plan privé, et inversement. Les femmes proposent le sacrifice de leur propre vie pour rendre les affrontements moins contre-nature et être délivrées du chagrin qui doit les prendre quelle que soit l'issue ; les hommes, bien qu'ils aient leurs parents et amis à combattre, n'acceptent pas de céder leur...
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  • docline 19/06/2022
    Qui de Rome ou de la ville voisine Albe va dominer le Latium puis le monde connu? Plutôt que de s'affaiblir dans une bataille meurtrière, les 2 rivales décident de confier chacune leur sort à 3 champions: Rome choisit les 3 frères Horace, Albe les 3 frères Curiace. le Horace survivant parvient à tuer les 3 Frères Curiace. Problème: Horace est l'époux d'une Curiace, et sa frangine Camille Horace devait épouser un des frères Curiace. Le héros vainqueur vient réclamer les félicitations de sa soeur, est choqué par ses larmes et ses reproches, donc il la tue ... Et voilà la question à poser au public: peut-on assassiner sa soeur lorsqu'elle insulte la "Patrie" ? - Oui, la question est intéressante, il reste intéressant de s'interroger sur la pertinence des actions violentes lorsque l'on est persuadé de son bon droit au nom de valeurs "morales" "supérieures" à toute autre chose... La question pouvait se poser 7 siècles avant JC (époque des faits), à l'époque de Tite Live (historien né vers 60 avant JC), à l'époque où Louis XIV s'efforce de créer la royauté absolue, à notre époque encore pleine de violences contre les femmes et de guerres au nom de la grandeur des nations (ou d'un Dieu meilleur que celui des voisins) ...Qui de Rome ou de la ville voisine Albe va dominer le Latium puis le monde connu? Plutôt que de s'affaiblir dans une bataille meurtrière, les 2 rivales décident de confier chacune leur sort à 3 champions: Rome choisit les 3 frères Horace, Albe les 3 frères Curiace. le Horace survivant parvient à tuer les 3 Frères Curiace. Problème: Horace est l'époux d'une Curiace, et sa frangine Camille Horace devait épouser un des frères Curiace. Le héros vainqueur vient réclamer les félicitations de sa soeur, est choqué par ses larmes et ses reproches, donc il la tue ... Et voilà la question à poser au public: peut-on assassiner sa soeur lorsqu'elle insulte la "Patrie" ? - Oui, la question est intéressante, il reste intéressant de s'interroger sur la pertinence des actions violentes lorsque l'on est persuadé de son bon droit au nom de valeurs "morales" "supérieures" à toute autre chose... La question pouvait se poser 7 siècles avant JC (époque des faits), à l'époque de Tite Live (historien né vers 60 avant JC), à l'époque où Louis XIV s'efforce de créer la royauté absolue, à notre époque encore pleine de violences contre les femmes et de guerres au nom de la grandeur des nations (ou d'un...
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