Lisez! icon: Search engine
Il était un fleuve
Collection : Feux croisés
Date de parution : 23/05/2019
Éditeurs :
Plon

Il était un fleuve

Collection : Feux croisés
Date de parution : 23/05/2019
« Trépidant et envoûtant, profond et beau, offrez-vous un plaisir et lisez ce livre ! » Madeline Miller

Une auberge au bord de la Tamise, une nuit de solstice d’hiver, quelque part au xixe siècle. Un étranger gravement blessé pousse la porte, avec dans ses bras une petite...

Une auberge au bord de la Tamise, une nuit de solstice d’hiver, quelque part au xixe siècle. Un étranger gravement blessé pousse la porte, avec dans ses bras une petite noyée. L’homme s’appelle Henry Daunt. Quant à la fillette morte, personne ne connaît son nom. Quelques heures plus tard, elle...

Une auberge au bord de la Tamise, une nuit de solstice d’hiver, quelque part au xixe siècle. Un étranger gravement blessé pousse la porte, avec dans ses bras une petite noyée. L’homme s’appelle Henry Daunt. Quant à la fillette morte, personne ne connaît son nom. Quelques heures plus tard, elle revient à la vie. Doit-on parler de magie ou ce phénomène peut-il s’expliquer par la science ? Et, surtout, qui est cette miraculée ? Amelia, la fille des Vaughan, enlevée deux ans plus tôt, Alice, la fille de Robin, le bâtard mulâtre des Armstrong, ou une petite gitane du camp d’à côté ? À moins qu’il ne s’agisse de la fille du batelier, le Silencieux, mort il y a plusieurs siècles et qui fait désormais traverser la rivière aux âmes… Une année durant, Henry, secondé par l’infirmière Rita Sunday,va explorer toutes les pistes.

À la fois conte, enquête et roman historique sur les premières heures du darwinisme, mêlant folklore, suspense et une juste dose de romantisme, le nouveau roman de Diane Setterfield est nimbé de la même aura puissante qui a fait le succès de son best-seller Le Treizième Conte

Lire la suite
En lire moins
EAN : 9782259278270
Façonnage normé : EPUB3
DRM : Watermark (Tatouage numérique)
EAN : 9782259278270
Façonnage normé : EPUB3
DRM : Watermark (Tatouage numérique)

Ils en parlent

« La Britannique Diane Setterfield, à qui l’on doit "Le Treizième Conte", best-seller mondial, confirme un éblouissant talent de conteuse romantique. »
Claire Julliard / L'Obs

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • IsaPernot 24/03/2024
    Il y a des livres qui, sans être tout à fait des coups de cœur, vous marquent durablement. A peine une semaine après l’avoir terminé, je sens déjà que ce sera le cas pour Once Upon A River, traduit en français sous le titre Il était un fleuve. Déjà, le point de départ est plus qu’intrigant : un homme grièvement blessé entre dans une auberge bondée avec une petite fille noyée dans les bras. Toutes les personnes présentes peuvent attester que l’enfant est morte, ce que confirme l’infirmière Rita Sunday après l’avoir examinée. Pourtant, la petite recommence à respirer. Impossible ? Oui, mais Rita et les autres doivent se rendre à l’évidence, elle est bien vivante. Par contre, elle ne parle pas et ne peut donc pas dire qui elle est, ce qui va nourrir les rumeurs les plus folles et les espoirs les plus démesurés. A partir de là, Diane Setterfield tisse une histoire qui part dans plusieurs directions et suit de multiples protagonistes. Mais elle n’en perd jamais le fil, et c’est bien cela au final qui m’a éblouie : son talent de conteuse, cette façon de prendre les lecteurices à partie et de les emmener explorer son terrain de jeu, la Tamise. Le fleuve est ici plus qu’un décor, c’est une entité vivante, un personnage à part entière. Les humains qui peuplent ses berges vivent à son rythme et sont soumis à ses caprices, il est celui qui donne la vie et qui la reprend. Tout ramène Henry le photographe passionné, Rita l’infirmière cartésienne, Robert le fermier généreux et Helena la mère endeuillée à cette eau qui recèle bien des mystères et des dangers. Je me suis attachée aux unes et aux autres, et notamment à Rita. Orpheline élevée par des nonnes, elle ne croit plus en Dieu. Elle met des bébés au monde, mais elle ne veut surtout pas d’enfant pour avoir vu mourir trop de femmes en couches. (Sa tirade sur les dangers de l’accouchement et la manière dont on dissimule la vérité aux pères reste terriblement d’actualité, je trouve.) Elle ne croit pas aux miracles et n’a de cesse de comprendre comment la petite noyée a pu revenir à la vie, quitte à se soumettre – ou à soumettre Henri – à des expériences désagréables dans l’eau glacée. J’ai beaucoup, beaucoup aimé la manière dont l’autrice juxtapose le rationalisme de son héroïne et le caractère mystique du fleuve. Explication scientifique ou incursion du fantastique ? Jusqu’au bout, Diane Setterfield fait planer le mystère, et j’ai trouvé la résolution de l’histoire très satisfaisante. Mais, j’insiste, j’ai surtout pris une leçon d’écriture. Dès l’incipit, l’accent est mis sur l’importance des histoires que l’on raconte (traduction de Carine Chichereau pour les éditions Plon) : Il était une fois une auberge paisiblement installée sur les berges de la Tamise à Radcot, à une journée de marche de la source. Les auberges étaient nombreuses en amont du fleuve à cette époque, et partout on pouvait s’y soûler, mais outre le cidre et la bière qu’il convenait d’y trouver, chacune présentait une spécificité. Le Red Lion à Kelmscott était réputé pour la musique : les bateliers y jouaient du violon le soir, et les fromagers y chantaient des complaintes sur l’amour perdu. A Inglesham, il y avait le Green Dragon, havre de contemplation fleurant le tabac. Si vous étiez joueur, le Stag à Easton Hastings était parfait pour vous, mais si vous préfériez les ambiances bruyantes et querelleuses, rien ne valait le Plough, aux abords de Buscot. Le Swan, à Radcot, possédait lui aussi sa spécialité. On s’y rendait pour écouter des histoires. Et cette thématique revient très souvent : Certaines histoires se disent à voix haute, d’autres se murmurent, d’autres encore ne se racontent pas. Celle du mariage de Mr et Mrs Armstrong appartenait à la dernière catégorie, connue du fleuve et des deux seules personnes auxquelles elle appartenait. Mais en tant que visiteurs clandestins en ce monde, franchissant la frontière qui sépare l’un et l’autre, rien ne nous empêche de nous asseoir sur la berge et d’ouvrir nos oreilles; alors nous saurons, nous aussi. Ou encore (et je vous livre ici ma propre traduction car je n’ai pas retrouvé cette citation dans celles qui figurent sur Babelio) : Ils s’assirent sur la rive. Mieux valait raconter de telles histoires à proximité du fleuve plutôt que dans un salon. À l’intérieur, les mots s’accumulent, pris au piège des murs et du plafond. Ce qui a été dit peut peser lourdement sur ce qu’il reste encore à partager, il peut même l’étouffer. Près du fleuve, l’air fait voyager l’histoire, les phrases s’en vont à la dérive et laissent place aux suivantes. Pour conclure, je souhaite remercier l’auteur Mickaël Brun-Arnaud car c’est grâce à lui que j’ai découvert ce roman, dont il parle dans une interview accordée à Babelio : « Ce livre m’a appris que pour écrire un livre, il faut avoir une voix, et cette voix, tu dois la trouver, même si tu commences à écrire tardivement. Alors quand j’ai écrit mon premier roman, j’ai cherché ma voix et je pense que ce livre m’a montré ce que c’est que (ra)conter une histoire. En plus, c’est une histoire magnifique sur la frontière entre le réel et l’irréel. Je ne suis pas un grand lecteur d’imaginaire, mais j’adore quand le fantastique vient s’insinuer un tout petit peu dans une histoire réaliste, je trouve ça beau. Et de manière générale, je conseille tout Diane Setterfield !« Je ne regrette pas de lui avoir fait confiance et d’avoir acheté Once Upon A River sur ses conseils. C’est un grand et beau roman plein de lumière et d’humanité, qui rappelle l’importance des histoires dans nos vies et au sein de nos communautés. Et je ne peux que vous conseiller à mon tour d’embarquer pour un voyage fluvial que vous n’oublierez pas de sitôt.Il y a des livres qui, sans être tout à fait des coups de cœur, vous marquent durablement. A peine une semaine après l’avoir terminé, je sens déjà que ce sera le cas pour Once Upon A River, traduit en français sous le titre Il était un fleuve. Déjà, le point de départ est plus qu’intrigant : un homme grièvement blessé entre dans une auberge bondée avec une petite fille noyée dans les bras. Toutes les personnes présentes peuvent attester que l’enfant est morte, ce que confirme l’infirmière Rita Sunday après l’avoir examinée. Pourtant, la petite recommence à respirer. Impossible ? Oui, mais Rita et les autres doivent se rendre à l’évidence, elle est bien vivante. Par contre, elle ne parle pas et ne peut donc pas dire qui elle est, ce qui va nourrir les rumeurs les plus folles et les espoirs les plus démesurés. A partir de là, Diane Setterfield tisse une histoire qui part dans plusieurs directions et suit de multiples protagonistes. Mais elle n’en perd jamais le fil, et c’est bien cela au final qui m’a éblouie : son talent de conteuse, cette façon de prendre les lecteurices à partie et de les emmener explorer son terrain...
    Lire la suite
    En lire moins
  • AnitaMillot 30/06/2023
    Nous sommes au XIXème siècle. Margot et Joe (parents de douze filles et d’un unique garçon – Jonathan – petit dernier un peu « simple » …) tiennent depuis des années le Swan, une auberge au bord de la Tamise. Joe est un conteur né : nombre de clients viennent pour le plaisir de l’écouter … Et c’est en plein milieu d’un récit que surgit (dans la nuit) un homme blessé (Henry Daunt, photographe de son état) portant une fillette morte, qui se serait noyée dans le fleuve … … Sauf que le petit cadavre, une enfant d’environ quatre ans, revient « miraculeusement » à la vie après quelques heures d’inconscience, sous les yeux sidérés de Rita, une formidable infirmière (aussi compétente qu’un médecin …) Mais qui est cette petite fille silencieuse ? … Plusieurs disparitions semblent pouvoir correspondre à sa personne … Au travers d’une (longue) recherche qui se déroulera sur 530 pages ( entrecoupées de récits croisés) l’auteure nous soumet plusieurs hypothèses (plausibles ou non …) Un roman bien écrit, plutôt plaisant – même si je lui ai trouvé quelques longueurs … L’intrigue s’éparpille un peu trop à mon goût … J’ai eu, je l’avoue, quelques moments de lassitude … Mais la curiosité a été la plus forte ! Je me suis alors prise au jeu et, comme je tenais absolument à savoir qui elle était, cette fameuse petite fille, je me suis accrochée ! Finalement, je suis allée jusqu’au bout de l’histoire. Honnêtement, pas de regrets … Pas non plus de réel coup de coeur … Un avis mitigé, probablement dû au côté « gothique » de la trame, qui n’est pas forcément ma « tasse de thé » …Nous sommes au XIXème siècle. Margot et Joe (parents de douze filles et d’un unique garçon – Jonathan – petit dernier un peu « simple » …) tiennent depuis des années le Swan, une auberge au bord de la Tamise. Joe est un conteur né : nombre de clients viennent pour le plaisir de l’écouter … Et c’est en plein milieu d’un récit que surgit (dans la nuit) un homme blessé (Henry Daunt, photographe de son état) portant une fillette morte, qui se serait noyée dans le fleuve … … Sauf que le petit cadavre, une enfant d’environ quatre ans, revient « miraculeusement » à la vie après quelques heures d’inconscience, sous les yeux sidérés de Rita, une formidable infirmière (aussi compétente qu’un médecin …) Mais qui est cette petite fille silencieuse ? … Plusieurs disparitions semblent pouvoir correspondre à sa personne … Au travers d’une (longue) recherche qui se déroulera sur 530 pages ( entrecoupées de récits croisés) l’auteure nous soumet plusieurs hypothèses (plausibles ou non …) Un roman bien écrit, plutôt plaisant – même si je lui ai trouvé quelques longueurs … L’intrigue s’éparpille un peu trop à mon goût … J’ai eu, je l’avoue, quelques moments de lassitude … Mais la...
    Lire la suite
    En lire moins
  • Brooklyn_by_the_sea 27/05/2023
    Un conte rafraîchissant, idéal par cette météo estivale. La nuit du solstice d'hiver 1887, un étrange individu fait irruption dans l'auberge bondée de Radcot, sur le bord de la Tamise. Il tient dans ses bras une petite fille noyée, finalement pas si morte que cela. Pour tous les clients, le mystère est total : que s'est-il passé et qui est-elle ? Est-ce l'enfant qui a été kidnappée il y a deux ans à ce couple richissime ? La soeur disparue depuis quarante ans de la vieille excentrique ? La fillette jetée dans le fleuve il y a quelques jours par sa mère désespérée ? Pendant toute une année, au rythme des solstices et équinoxes, les habitants de Radcot et des environs vont tenter de résoudre cette énigme, sur la base d'intuitions fournies par un fantôme, un cochon qui parle et une fermière au don de double-vue. Ce roman est un pur régal. L'intrigue est fantasque mais l'auteur maîtrise sa narration tout au long des 500 pages. Malgré les multiples personnages pittoresques et attachants (les gentils si gentils, les méchants bien méchants), on ne se perd jamais dans les méandres de cette histoire bizarre. J'ai énormément aimé son côté mystérieux assumé (comme le dit l'un des piliers de bar : "C'est pas parce qu'une chose est impossible que ça arrive pas."), sa façon de ne pas chercher à tout expliquer -à quoi bon, tant que c'est plaisant à lire et à croire ? J'ai apprécié également l'ambiance 100% british mâtinée de romantisme, où les éléments se déchaînent à l'aune des émotions des personnages et des rebondissements de l'intrigue, tandis que l'humour est omniprésent. En cela, Diane Setterfield se positionne clairement aux côtés des soeurs Brontë et de Jane Austen (oui, rien que ça !), d'autant que son écriture rappelle celle des contes lus au coin du feu. Enfin, l'auteur a veillé à ce que ses principaux personnages féminins soient des femmes cultivées et émancipées, et j'ai trouvé cela follement vivifiant. En outre, l'histoire se tenant à la fin du XIXe siècle, on assiste aux débuts de la photographie et de la psychanalyse, et à la diffusion des théories évolutionnistes. En mêlant l'essor technique et scientifique à une intrigue aussi fantaisiste, Diane Setterfield réalise un grand écart audacieux et réussi. C'est donc une lecture très agréable, qui nous emporte dans les remous de la nature humaine et de la Nature-tout-court, sans se départir de son ton léger malgré sa gravité, et tout en cultivant le mystère jusqu'à la fin. Un roman délicieux, à déguster avec un bon Earl Grey et des scones.Un conte rafraîchissant, idéal par cette météo estivale. La nuit du solstice d'hiver 1887, un étrange individu fait irruption dans l'auberge bondée de Radcot, sur le bord de la Tamise. Il tient dans ses bras une petite fille noyée, finalement pas si morte que cela. Pour tous les clients, le mystère est total : que s'est-il passé et qui est-elle ? Est-ce l'enfant qui a été kidnappée il y a deux ans à ce couple richissime ? La soeur disparue depuis quarante ans de la vieille excentrique ? La fillette jetée dans le fleuve il y a quelques jours par sa mère désespérée ? Pendant toute une année, au rythme des solstices et équinoxes, les habitants de Radcot et des environs vont tenter de résoudre cette énigme, sur la base d'intuitions fournies par un fantôme, un cochon qui parle et une fermière au don de double-vue. Ce roman est un pur régal. L'intrigue est fantasque mais l'auteur maîtrise sa narration tout au long des 500 pages. Malgré les multiples personnages pittoresques et attachants (les gentils si gentils, les méchants bien méchants), on ne se perd jamais dans les méandres de cette histoire bizarre. J'ai énormément aimé son côté mystérieux assumé (comme...
    Lire la suite
    En lire moins
  • vroy_auteure 25/12/2022
    Je resterai brève pour cette critique. Ce livre a été difficile à noter, car la plume de l'auteure est magnifique, mais l'histoire ne m'a vraiment pas captivée. Les points positifs: le réalisme magique, l'écriture douce et poétique, le contexte historique et le mystère autour de la petite fille. Les points négatifs: les longues descriptions, le rythme trop lent et le manque de personnages réellement attachants (sauf M. Armstrong, qui a réussi à me toucher par sa tendresse avec les animaux et son amour profond envers sa famille). Malgré tout, je ne regrette pas de l'avoir lu, donc s'il attise votre curiosité, n'hésitez pas à lui laisser sa chance! Septembre 2019
  • kinyo42 07/06/2022
    Une belle ambiance dans ce roman, à la limite du fantastique, un tout petit côté Dan Simmons plus qu'à la Dickens de mon côté... Logique, je n'ai jamais lu Dickens ! J'ai aimé les personnages, attachants, fouillés. J'ai aimé les petits "à côté" de l'histoire qui amènent un peu de poésie, un peu d'humour. Et j'ai aimé l'histoire, tout simplement !
Inscrivez-vous à la newsletter Plon
Recevez toutes nos actualités : sorties littéraires, signatures, salons…