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J'ai des idées pour détruire ton ego
Date de parution : 22/08/2019
Éditeurs :
Nil

J'ai des idées pour détruire ton ego

Date de parution : 22/08/2019

Léonie, 27 ans, a le flegme pragmatique. Elle travaille chez McDo pendant la journée, garde la petite Eulalie le soir et se laisse porter par la vie. C’est souvent l’image...

Léonie, 27 ans, a le flegme pragmatique. Elle travaille chez McDo pendant la journée, garde la petite Eulalie le soir et se laisse porter par la vie. C’est souvent l’image d’Angela qui lui vient quand elle ferme les yeux et se laisse aller à une douce rêverie ou à des...

Léonie, 27 ans, a le flegme pragmatique. Elle travaille chez McDo pendant la journée, garde la petite Eulalie le soir et se laisse porter par la vie. C’est souvent l’image d’Angela qui lui vient quand elle ferme les yeux et se laisse aller à une douce rêverie ou à des fantasmes plus crus – car Léonie a souvent la dalle. Le jour où elle se retrouve avec Eulalie sur les bras, elle met les voiles, direction le sud de la France où, croit-elle, Angela, se languit depuis dix ans…
Avec J’ai des idées pour détruire ton ego, Albane Linÿer nous offre un premier roman troublant sur le désir et ses limites. Quand la colère et la vengeance se substituent à l’amour, ne restent plus que les idées pour détruire l’ego de l’autre et la fuite en avant pour oublier.

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EAN : 9782378910563
Façonnage normé : EPUB3
DRM : Watermark (Tatouage numérique)
EAN : 9782378910563
Façonnage normé : EPUB3
DRM : Watermark (Tatouage numérique)

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • JulieGorsky 07/12/2022
    Après avoir découvert Albane Linÿer avec son deuxième roman, j’étais impatiente de lire le premier paru en 2019 chez Nil Éditions. Un road trip queer aux allures de cavale qui nous embarque vers le sud de la France. Le livre s’ouvre sur Léonie en plein baby-sitting. Elle garde très souvent Eulalie, une enfant de sept ans, calme, ne demandant que peu d’attention. Le corps de Léonie se trouve dans cet appartement parisien, mais son cœur est ailleurs, près d’Angela qu’elle n’a pas revue depuis dix ans. C’est l’objectif de Léonie : repartir dans deux semaines la retrouver pour honorer une vieille promesse. Quand un drame vient toucher la petite Eulalie, la vie de Léonie se retrouve, également, bouleversée. Encore une claque ! Albane Linÿer sait nous faire passer par toutes les émotions d’une ligne à l’autre. Sa plume incisive et piquante nous renvoie à nos propres existences. Ce roman est la genèse de Et après les gens meurent et j’ai été ravie de revoir les personnages que j’avais appréciés dans son deuxième roman. Une fois encore, l’autrice dépeint des portraits de femmes singulières au quotidien bouleversant et aux histoires authentiques. Chaque personnage porte son lot de souffrances et tente tant bien que mal d’avancer. Les intrigues ne sont jamais très éloignées les unes des autres et les histoires se recoupent autour de celles de Léonie et d’Eulalie qui désormais forment un duo atypique. L’obsession de Léonie pour Angela et sa promesse mettent en péril ses relations et la rendent égoïste, mais on s’attache à sa fragilité. L’autrice aborde énormément de sujets sans les embellir de sa plume. Elle parle de lesbophobie, de sexualité, de précarité, du temps qui passe et qui n’attend personne, du deuil, de harcèlement, des excès et des addictions. Des sujets de vies portés par ces femmes qu’elle décrit. On alterne entre les points de vue des personnages et on finit par s’attacher à leurs histoires qui ne nous laissent pas indifférents. Parfois, il faut avoir le cœur bien accroché tant les mots sont durs. J’ai apprécié l’intrigue mise en place et son fil conducteur. Ici, j’ai découvert surtout Eulalie et je comprends mieux comment elle a pu devenir cette adolescente torturée. C’est un roman fluide qui se lit vite. Le seul bémol pour moi réside dans les scènes de sexe, certaines n’apportent pas d’intérêt à l’intrigue. Au-delà de ça, j’ai apprécié l’écriture d’Albane Linÿer, atypique et surprenante !Après avoir découvert Albane Linÿer avec son deuxième roman, j’étais impatiente de lire le premier paru en 2019 chez Nil Éditions. Un road trip queer aux allures de cavale qui nous embarque vers le sud de la France. Le livre s’ouvre sur Léonie en plein baby-sitting. Elle garde très souvent Eulalie, une enfant de sept ans, calme, ne demandant que peu d’attention. Le corps de Léonie se trouve dans cet appartement parisien, mais son cœur est ailleurs, près d’Angela qu’elle n’a pas revue depuis dix ans. C’est l’objectif de Léonie : repartir dans deux semaines la retrouver pour honorer une vieille promesse. Quand un drame vient toucher la petite Eulalie, la vie de Léonie se retrouve, également, bouleversée. Encore une claque ! Albane Linÿer sait nous faire passer par toutes les émotions d’une ligne à l’autre. Sa plume incisive et piquante nous renvoie à nos propres existences. Ce roman est la genèse de Et après les gens meurent et j’ai été ravie de revoir les personnages que j’avais appréciés dans son deuxième roman. Une fois encore, l’autrice dépeint des portraits de femmes singulières au quotidien bouleversant et aux histoires authentiques. Chaque personnage porte son lot de souffrances et tente tant bien...
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  • lesjolismotsdeclem 25/01/2022
    « it must be humbling to suck on so many different level » dit Sheldon Cooper à Leonard Hofstadter à la fin d’une partie d’échecs revisités, dans la génialissime série The Big Bang Theory. Là où cette phrase est littéralement prononcée par son auteur, elle s’applique parfaitement à des pans de vie qui s’effritent, à des personnalités pour qui la vie sera un parcours inexorablement semé de problèmes, qu’elles sèment elles-mêmes aux quatre vents. Nos rencontres nous façonnent, que ce soit en mal ou en bien. Elles laissent une empreinte en nous, indélébile, qui devient partie intégrante de notre personnalité, qui anime nos choix, qui explique parfois des comportements développés sur le tar. Ces rencontres nous font grandir, évoluer, connaître la personne que nous souhaitons être, et le devenir. En bref, murir et avancer. Dans certains (rares) cas, le passé ne le devient pas réellement, et se mue en une sorte de futur à moyen termes, de but à atteindre comme sens profond de sa vie. C’est tout du moins ainsi que Léonie survit depuis une dizaine d’année. non contente de ne pas avoir guéri de son premier chagrin d’amour, elle se pense destiner à une passion – mise sous cloche une décennie- qui ne serait que plus brulante et dévorante. L’estime de soi n’existe-t-elle qu’à travers les promesses de l’autre ? A défaut d’avoir quatre heures, je vous invite à ouvrir dans J’ai des idées pour détruire ton égo d’Albane Linÿer : « Léonie, 27 ans, a le flegme pragmatique. Elle travaille chez McDo pendant la journée, garde la petite Eulalie le soir et se laisse porter par la vie. C’est souvent l’image d’Angela qui lui vient quand elle ferme les yeux et se laisse aller à une douce rêverie ou à des fantasmes plus crus – car Léonie a souvent la dalle. Le jour où elle se retrouve avec Eulalie sur les bras, elle met les voiles, direction le sud de la France où, croit-elle, Angela, se languit depuis dix ans... » C’est l’histoire d’une fuite. Celle d’une jeune femme qui n’a en tête que de retrouver sa promise dix ans après leur dernière rencontre, d’exploser la cloche sous laquelle elle a soigneusement éviter de vivre. Un road movie intra muros, entre point de chutes de plus en plus improbables, d’amitiés de façade et de réelles rencontres. C’est l’histoire de femmes égoïstes, qui pour briller et se sentir vivre broient celles qui ne veulent que les aimer. A la rancune tenace, à la jalousie maladive, à la conviction profonde que ce bonheur attendu pour lequel elles n’ont absolument rien fait, leur est dû. C’est l’histoire d’une petite fille abandonnée et privé de repères. Eulalie ou la métaphore de Léonie. J’ai des idées pour détruire ton égo d’Albane Linÿer est un livre parfaitement rythmée par ces courts chapitres aux différents points de vues, qui nous emmènent dans une course contre la montre peu banale, dont on sait qu’elle finira mal. Bonne lecture à vous !« it must be humbling to suck on so many different level » dit Sheldon Cooper à Leonard Hofstadter à la fin d’une partie d’échecs revisités, dans la génialissime série The Big Bang Theory. Là où cette phrase est littéralement prononcée par son auteur, elle s’applique parfaitement à des pans de vie qui s’effritent, à des personnalités pour qui la vie sera un parcours inexorablement semé de problèmes, qu’elles sèment elles-mêmes aux quatre vents. Nos rencontres nous façonnent, que ce soit en mal ou en bien. Elles laissent une empreinte en nous, indélébile, qui devient partie intégrante de notre personnalité, qui anime nos choix, qui explique parfois des comportements développés sur le tar. Ces rencontres nous font grandir, évoluer, connaître la personne que nous souhaitons être, et le devenir. En bref, murir et avancer. Dans certains (rares) cas, le passé ne le devient pas réellement, et se mue en une sorte de futur à moyen termes, de but à atteindre comme sens profond de sa vie. C’est tout du moins ainsi que Léonie survit depuis une dizaine d’année. non contente de ne pas avoir guéri de son premier chagrin d’amour, elle se pense destiner à une passion – mise sous cloche une...
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  • BellesEndormies 18/12/2021
    « Le danger lui était plus doux que le confort, la mollesse la gavait jusqu’à la nausée; tout était meilleur à prendre que ce qu’elle possédait. » L’histoire est très perturbante, les liens des personnages sont étranges, le style est atypique, j’ai décroché par moments mais j’ai beaucoup aimé la plume de l’auteure.
  • PoussinM 31/01/2021
    Ce livre est un road-trip chaotique mettant en scène plusieurs femmes liées entre elle par leurs histoires adolescentes. Léonie, 27 ans, travaille dans un fast-food et garde la petite Eulalie. Le jour où elle se retrouve avec la gamine sur les bras, elle met les voiles pour partir dans le sud, retrouver Angela qui, croit-elle, l’attendrait depuis 10 ans. Ce récit quasi-exclusivement féminin et lesbien, explore le désir sous plusieurs formes, parfois l’amour, le sexe, la vengeance. L’autrice alterne les points de vue des différents personnages au fil de chapitres très courts. Cela donne beaucoup de rythme à l’histoire. Les personnages, le ton cru et tranchant m’ont fait beaucoup penser au style de Virginie Despentes.
  • MathildeLitteraire 13/10/2020
    J'ai reçu ce service presse via mon ancienne librairie et j'en suis ravie ! J'aime beaucoup les éditions Nil et leurs publications, je ne suis jamais déçue. Et ça été le cas avec ce roman. Un premier roman pour Albane Linÿer, une jeune autrice avec un talent fou ! L'histoire écrit dans ce livre est complètement taré et décalé mais vraiment prenant ! Une très belle découverte et un livre surprenant, où on est prit rapidement dans l'histoire. C'est un univers que je connais peu mais j'ai été contente d'en apprendre plus, de rencontrer des personnages haut en couleur et qui nous font voir de toutes les couleurs. Franchement, ce livre est très bien pour passer un bon moment et changer de ses lectures habituelles.
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