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Je ferai de toi un homme heureux
Hélène Hervieu (traduit par)
Date de parution : 11/08/2015
Éditeurs :
12-21

Je ferai de toi un homme heureux

Hélène Hervieu (traduit par)
Date de parution : 11/08/2015
Petits espionnages entre voisins : dans cet immeuble de la banlieue de Trondheim, en Norvège, les voisins se scrutent, se saluent (ou pas), s’espionnent. On ne se connaît pas vraiment, mais tout cela n’empêche pas de se critiquer…

Au cœur de Trondheim, dans les années 1960, l’ère est à l’harmonie et au progrès. En apparence, du moins. Car de l’autre côté des murs, où la modernité fait rage...

Au cœur de Trondheim, dans les années 1960, l’ère est à l’harmonie et au progrès. En apparence, du moins. Car de l’autre côté des murs, où la modernité fait rage à coup d’électroménagers, ça scrute ses voisins et ça cancane à grand bruit. Lorsqu’un beau jour, un commercial propose d’installer...

Au cœur de Trondheim, dans les années 1960, l’ère est à l’harmonie et au progrès. En apparence, du moins. Car de l’autre côté des murs, où la modernité fait rage à coup d’électroménagers, ça scrute ses voisins et ça cancane à grand bruit. Lorsqu’un beau jour, un commercial propose d’installer des judas aux portes, menaçant de faire craqueler le vernis...

« Il y a chez cette romancière qui aligne les best-sellers dans tous les pays du monde une sincérité presque déroutante, un humour de survivante, une attention au monde qui ne se lasse jamais. » Christine Ferniot, Lire


Traduit du norvégien par Hélène Hervieu

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EAN : 9782823823646
Code sériel : 4622
Façonnage normé : EPUB2
DRM : DRM Adobe
EAN : 9782823823646
Code sériel : 4622
Façonnage normé : EPUB2
DRM : DRM Adobe

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • ridoan 23/07/2022
    Après la trilogie des Neshov, je voulais lire autre chose de l'auteur. L'idée de l'histoire est originale, la présentation des couples / familles est très bien faite. Le problème, c'est que dans la 4ème de couverture, l'arrivée du vendeur est annoncée comme le début de la véritable intrigue. On a envie de voir comment le judas changera la vie des protagonistes, comment ces femmes curieuses s'en serviront. Or, il n'en est rien, cet événement arrive au-delà du milieu du roman et il ne se passe plus grand-chose après. S'il s'agit juste de la photographie d'une époque, oui je suis d'accord, c'est bien le cas. Mais la présentation du roman m'a induite en erreur. De plus, j'ai trouvé la fin (la chute) assez décevante.
  • Patoche 01/07/2021
    Amateurs d'action, passez votre chemin ! L'intérêt que j'ai trouvé à ce livre, c'est qu'il m'a plongée dans les années soixante, jusqu'au plus petit détail de la vie quotidienne ; et même si ça se passe en Norvège et non en France, il y a quand même beaucoup de similitudes dans la foi dans le progrès, l'espoir de pouvoir acquérir un jour tel nouvel équipement, mais aussi les rapports hommes/femmes bien différents de ceux que nous connaissons aujourd'hui (et heureusement), etc.
  • ASAI 25/04/2020
    C'est le premier livre que j'ai lu de Anne B. Radge. Et j'ai été enthousiasmée. Vraiment. Car j'aime ces années cinquante et soixante, alors les retrouver sous la plume de cette écrivaine, et de la sorte, je revoyais mes parents aussi, dans un immeuble, partagé, malgré soi, malgré tout, en raison des destructions, il fallait bien vivre. J'ai aimé le maniement du tragique et du bonheur. J'ai aimé le maniement du matériel et du rêve. J'ai aimé comment l'auteur nous conte ce mirage du bonheur dans le matériel, nous conte l'inaptitude ou l'impréparation, à ce bonheur que toute cette société nous demande de vivre, et l'exclusion atroce si on ne suit pas ce magnifique boulevard. Un beau livre, une lecture marquante.
  • paleoliticgirl 12/03/2020
    Bon, ça a été plutôt fastidieux comme lecture! Le résumé était tentant pourtant mais j’ai envie de dire : « ouf, ça y est, j’ai fini! » Point positif: l’écriture. elle est vraiment agréable à lire et heureusement! Point négatif: Bah l’histoire tout simplement. En fait, c’est très descriptif finalement même dans les dialogues… suis-je très claire, pas sûre mais bon, je vais développer. Dans toute la première partie, on va découvrir les habitants de l’immeuble, appartement par appartement et ça va durer ou plutôt s’éterniser sur les 2/3 du roman. 8 familles à découvrir, leur vie dans l’appartement, leur quotidien ménager, les problèmes avec les enfants, leur dévotion envers leur mari, leurs craintes… C’est long… très long… Alors malgré tout, ça fait souvent sourire car on est plongé dans les années 60 avec des femmes qui ne travaillent pas et qui trouveraient ça mal vus de travailler, on a des ménagères hors pair et comme je suis plutôt du genre bordélique forcément, ça me fait rire ( culpabiliser? non pas du tout!), l’arrivée des scarabées et des pierres qui roulent sur les ondes radio (j’avoue, les scarabées, j’ai mis un moment avant de comprendre, honte à moi) et le dégoût des parents face à ses musiques (moi quand ma fille ainée me dit que Jul fait du rap et sait chanter), bref, beaucoup de scènes qui sont tout bonnement , j’ai presque envie qui n’existe plus vraiment dans les livres actuels à cause de tout ce qu’elles véhiculent comme image ( femme à la maison qui fait le ménage et s’occupe des gosses, clopes à gogo… ). en fait, c’est très vintage et on est vraiment immergé là dedans. Vous voyez je trouve tout de même du positif! Cependant, vu le résumé, j’attendais avec impatience l’installation de ces judas pour voir ce qui allait se passer, trouver un peu de croustillant… Je vous laisse le suspens mais mon silence est éloquent. Quant à la dernière partie, ça ou rien, ça ne change rien au livre. Conclusion, on lit un huis clos sans frisson, je m’y suis profondément ennuyée et maintenant faut vraiment que je trouve un livre qui dépote! Bon, ça a été plutôt fastidieux comme lecture! Le résumé était tentant pourtant mais j’ai envie de dire : « ouf, ça y est, j’ai fini! » Point positif: l’écriture. elle est vraiment agréable à lire et heureusement! Point négatif: Bah l’histoire tout simplement. En fait, c’est très descriptif finalement même dans les dialogues… suis-je très claire, pas sûre mais bon, je vais développer. Dans toute la première partie, on va découvrir les habitants de l’immeuble, appartement par appartement et ça va durer ou plutôt s’éterniser sur les 2/3 du roman. 8 familles à découvrir, leur vie dans l’appartement, leur quotidien ménager, les problèmes avec les enfants, leur dévotion envers leur mari, leurs craintes… C’est long… très long… Alors malgré tout, ça fait souvent sourire car on est plongé dans les années 60 avec des femmes qui ne travaillent pas et qui trouveraient ça mal vus de travailler, on a des ménagères hors pair et comme je suis plutôt du genre bordélique forcément, ça me fait rire ( culpabiliser? non pas du tout!), l’arrivée des scarabées et des pierres qui roulent sur les ondes radio (j’avoue, les scarabées, j’ai mis un moment avant...
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  • Analire 26/11/2019
    Norvège, années 1960. Huit familles vivent conjointement dans le même immeuble. Elles se croisent, se parlent, s’apprécient ou non, mais cohabitent dans un même espace restreint. Chaque famille est unique, mais le modèle social est le même : les femmes restent à la maison pour s’occuper du foyer, tandis que les hommes partent travailler en extérieur. Les femmes occupent essentiellement leurs journées au ménage, à écouter la radio, à cancaner entre elles, autour d’une tasse de thé ou d’une nouvelle coiffure, à ne rien faire en somme. C’est l’image négative qui est dépeinte d’elles dans Je ferai de toi un homme heureux. Les hommes, quant à eux, sont ceux qui ramènent l’argent à la maison, qui contribuent au bon agencement du foyer, qui nourrissent les bouches, qui sont en quelque sorte les décideurs, lorsque viennent sonner des démarcheurs à leurs portes, par exemple. Ils sont machos, colériques, capricieux. Quant aux femmes, elles craignent les hommes, elles sont presque assujettis à eux et à leurs décisions. Elles sont montrées comme frivoles, effacées, rêveuses, trop gâtées… un portrait peu reluisant, qui pourtant, était entièrement ancré dans les moeurs du siècle dernier. C’est navrant à lire et pourtant, c’est la triste vérité du schéma familial des années 1960. 1960, c’était hier. Et pourtant, que de progrès accomplis depuis. Mais rien n’est encore gagné, les femmes souffrent encore trop souvent de désavantages sociaux et économiques, que ce soit au niveau des salaires ou de leur condition d’épouse, de nombreux progrès sont encore à faire. Mais rien n’est perdu, tout progresse, et j’espère sincèrement que dans quelques années pas trop lointaines, ces disparités entre les hommes et les femmes auront presque complètement cessés. Anne B. Ragde met en scène des moments de vie, quelques moments de joie, très rares, qui peuplent le quotidien de cet immeuble de Norvège. Elle nous montre différents schémas familiaux : un couple sans enfant, un couple vivant en harmonie avec leurs enfants, un père et une petite fille vivants seuls, une femme indépendante, dont le mari est trop souvent absent… On se projette avec facilité dans ces différentes vies et on constate avec bonheur les progrès qui se sont faits depuis, que ce soit en matière de relations humaines, de conditions sociales, ou même d’outils électroménagers. Un roman juste mais révoltant, qui montre les réalités d'un schéma familial d'une société des années 1960. Pas d'actions dans ce livre, seulement des moments de vie, qui vont vous faire réfléchir.Norvège, années 1960. Huit familles vivent conjointement dans le même immeuble. Elles se croisent, se parlent, s’apprécient ou non, mais cohabitent dans un même espace restreint. Chaque famille est unique, mais le modèle social est le même : les femmes restent à la maison pour s’occuper du foyer, tandis que les hommes partent travailler en extérieur. Les femmes occupent essentiellement leurs journées au ménage, à écouter la radio, à cancaner entre elles, autour d’une tasse de thé ou d’une nouvelle coiffure, à ne rien faire en somme. C’est l’image négative qui est dépeinte d’elles dans Je ferai de toi un homme heureux. Les hommes, quant à eux, sont ceux qui ramènent l’argent à la maison, qui contribuent au bon agencement du foyer, qui nourrissent les bouches, qui sont en quelque sorte les décideurs, lorsque viennent sonner des démarcheurs à leurs portes, par exemple. Ils sont machos, colériques, capricieux. Quant aux femmes, elles craignent les hommes, elles sont presque assujettis à eux et à leurs décisions. Elles sont montrées comme frivoles, effacées, rêveuses, trop gâtées… un portrait peu reluisant, qui pourtant, était entièrement ancré dans les moeurs du siècle dernier. C’est navrant à lire et pourtant, c’est la triste vérité du schéma...
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