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Je meurs de ce qui vous fait vivre
Collection : Terres de France
Date de parution : 08/09/2015
Éditeurs :
Presses de la cité

Je meurs de ce qui vous fait vivre

Collection : Terres de France
Date de parution : 08/09/2015
De la jeune fille éprise de liberté à la brillante plume engagée, de la « petite graine d’aristo » à l’égérie d’écrivain… Amante, femme, journaliste, collaboratrice et amie de Jules Vallès… En sept années décisives, le roman d’une émancipation, le roman de Séverine, femme d’exception.
Pour gagner sa liberté, la jeune Caroline Remy choisit le mariage. Cage dorée dont elle s’échappe après avoir donné le jour à un fils, dont elle ne s’occupera guère. A... Pour gagner sa liberté, la jeune Caroline Remy choisit le mariage. Cage dorée dont elle s’échappe après avoir donné le jour à un fils, dont elle ne s’occupera guère. A Bruxelles, elle rencontre Jules Vallès, en exil à cause de son engagement aux côtés des Communards. Il perçoit le talent... Pour gagner sa liberté, la jeune Caroline Remy choisit le mariage. Cage dorée dont elle s’échappe après avoir donné le jour à un fils, dont elle ne s’occupera guère. A Bruxelles, elle rencontre Jules Vallès, en exil à cause de son engagement aux côtés des Communards. Il perçoit le talent de Caroline qui deviendra « son » secrétaire. Confrontée à l’opposition de ses parents, la jeune femme décide de « mourir de ce qui vous fait vivre », ainsi qu’elle l’écrit à Vallès. Par bonheur, la balle passe à côté d’un cœur qui bat trop vite, trop fort… A vingt-six ans, Caroline Remy peut, enfin, assouvir sa soif de liberté et son amour de justice. A vingt-huit ans, elle publie son premier article. Caroline devient Séverine…
De 1881 à 1888, le portrait romanesque d’une personnalité attachante, incontournable figure féminine du tournant du XXe siècle.
 
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EAN : 9782258117556
Façonnage normé : EPUB2
DRM : DRM Adobe
EAN : 9782258117556
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Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Onirique13 26/02/2018
    J'ai un peu honte de l'avouer, mais je ne connaissais pas Caroline Rémy, peut-être plus connu sous le pseudonyme "Séverine", même si je connaissais bien d'autres noms illustres évoqués dans Je meurs de ce qui vous fait vivre. Je suis heureuse de l'avoir découverte, d'avoir appris à la connaître et pour cela, je remercie l'auteur, Paul Couturiau, pour son travail remarquable de recherche mais également pour sa si jolie plume. L'auteur a su dépeindre le portrait de cette grande femme avec beaucoup de justesse et je ne pourrais qu'encourager à la lecture de ce roman biographique. Elle mériterait d'être davantage connu et reconnu du peuple, pour lequel elle s'est tant battue.
  • domisylzen 11/10/2016
    Pour échapper à la tyrannie de son père qui refuse que sa fille devienne journaliste, Caroline Rémy accepte un mariage arrangé avec un petit fonctionnaire. Hélas son mari se révèle être un homme tempétueux qui la viole le soir de leur noce. Au bout du rouleau, Caroline se tire une balle dans la poitrine en ce mois de mars 1881, au domicile de ses parents, à Paris. Elle survivra et fera la connaissance de Jules Vallès, écrivain et homme politique d'extrême gauche, qui lui proposera de devenir sa secrétaire. Elle deviendra la compagne d’Adrien Guebhard, un professeur de médecine issu d'une riche famille Suisse. Au côté de Jules Vallès elle apprend le journalisme et le socialisme et grâce à Adrien, ils pourront relancer "le cri du peuple", journal politique et social qui parle du peuple au peuple. La santé de Jules Vallès se dégrade rapidement et, progressivement Séverine, nom de plume de Caroline, se retrouve à la tête du journal. Femme dans un monde d'homme elle doit redoubler de vigilance pour éviter les coups bas. Elle ne dérogera jamais à sa règle de conduite de défendre coute que coute les opprimés, organisant des collectes de fond pour les travailleurs en grève. C'est une biographie passionnante de personnages que je ne connaissais pas et qui ont eu un impact sur la société de l'époque avec des idées très engagées. Un sublime portrait d'une femme qui a toujours suivi ses convictions, n'hésitant pas à se mettre en porte à faux avec son entourage pour parvenir à ces fins. Pour échapper à la tyrannie de son père qui refuse que sa fille devienne journaliste, Caroline Rémy accepte un mariage arrangé avec un petit fonctionnaire. Hélas son mari se révèle être un homme tempétueux qui la viole le soir de leur noce. Au bout du rouleau, Caroline se tire une balle dans la poitrine en ce mois de mars 1881, au domicile de ses parents, à Paris. Elle survivra et fera la connaissance de Jules Vallès, écrivain et homme politique d'extrême gauche, qui lui proposera de devenir sa secrétaire. Elle deviendra la compagne d’Adrien Guebhard, un professeur de médecine issu d'une riche famille Suisse. Au côté de Jules Vallès elle apprend le journalisme et le socialisme et grâce à Adrien, ils pourront relancer "le cri du peuple", journal politique et social qui parle du peuple au peuple. La santé de Jules Vallès se dégrade rapidement et, progressivement Séverine, nom de plume de Caroline, se retrouve à la tête du journal. Femme dans un monde d'homme elle doit redoubler de vigilance pour éviter les coups bas. Elle ne dérogera jamais à sa règle de conduite de défendre coute que coute les opprimés, organisant des collectes de fond pour les travailleurs en grève. C'est une biographie passionnante de personnages...
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  • hcdahlem 09/12/2015
    Grâce à beaucoup de ténacité et aussi un peu de chance – la découverte dans des cartons des papiers laissés par Séverine – Paul Couturiau nous offre une biographie romancée de la première femme dirigeant un journal, après avoir été sans doute aussi l’une des premières journalistes. Séverine est née Caroline Rémy en 1855. Durant ses premières années elle voit son père, inspecteur des nourrices, se battre contre ce qui alors semblait une fatalité : le décès de nombreux nouveaux-nés, faute d’hygiène ou de soins. Un combat inégal, car souvent il se fait sans soutien de sa hiérarchie. Une expérience qui va marquer durablement la jeune fille et la pousser à s’engager pour les plus démunis, même si c’est la rencontre avec Jules Vallès qui va décider de son existence. Lors d’un séjour à Bruxelles, elle croise l’homme dont elle admire les idées et le parcours. Il va l’encourager à travailler à ses côtés. Mais ses parents ne l’entendent pas de cette oreille. Aussi courageuse qu’entêtée, elle décide alors de mettre fin à ses jours. Une tentative de suicide manquée, mais une liberté gagnée. Ses parents ne s’opposent plus à ce qu’elle soit journaliste, mieux son second mari, Adrien Guebhard, va mettre une partie de sa fortune dans la création du quotidien Le Cri du peuple. Qu’il me soit ici permis de passer sur l’épisode pourtant très traumatisant de son premier mariage avec Antoine-Henri Montrobert et du désir de vengeance qui l’avait habitée alors pour en venir au vrai thème du livre, la passion dévorante de Séverine pour son métier. Un engagement qui se fera aux dépens de sa famille : « Caroline s’intéresserait à ses fils quand ceux-ci seraient en âge de raisonner. Adrien l’avait bien compris. Peut-être serait-il trop tard. Peut-être serait-ce leur tout de la tenir à distance. Il lui reviendrait, alors, de leur faire comprendre qu’elle les avait toujours aimés – à sa manière, comme ses parents l’avaient aimée à la leur. » Les pages qui racontent les débuts du quotidien, la chasse aux informations et les rencontres avec les Zola, Richepin, Pissarro, Manet, Cézanne, celles qui décrivent les durs combats à mener aussi bien contre les autorités en tout genre que celles menées en interne pour faire admettre la ligne ouverte à tous les socialismes du journal sont passionnantes et débouchent sur ce qu’aujourd’hui on appellerait un scoop : le reportage que Séverine entreprend après l’incendie du théâtre de l’Opéra-Comique et qui conduira à un procès retentissant. On retrouve ici l’esprit de La Part des flammes de Gaëlle Nohant et cet engagement total qui finit par user et détruire. Sans oublier les préjugés liés à son sexe et qui font qu’ « une femme doit toujours en faire plus pour être reconnue à sa valeur. » Quelle vie ! Quelle épopée ! Quel combat !Grâce à beaucoup de ténacité et aussi un peu de chance – la découverte dans des cartons des papiers laissés par Séverine – Paul Couturiau nous offre une biographie romancée de la première femme dirigeant un journal, après avoir été sans doute aussi l’une des premières journalistes. Séverine est née Caroline Rémy en 1855. Durant ses premières années elle voit son père, inspecteur des nourrices, se battre contre ce qui alors semblait une fatalité : le décès de nombreux nouveaux-nés, faute d’hygiène ou de soins. Un combat inégal, car souvent il se fait sans soutien de sa hiérarchie. Une expérience qui va marquer durablement la jeune fille et la pousser à s’engager pour les plus démunis, même si c’est la rencontre avec Jules Vallès qui va décider de son existence. Lors d’un séjour à Bruxelles, elle croise l’homme dont elle admire les idées et le parcours. Il va l’encourager à travailler à ses côtés. Mais ses parents ne l’entendent pas de cette oreille. Aussi courageuse qu’entêtée, elle décide alors de mettre fin à ses jours. Une tentative de suicide manquée, mais une liberté gagnée. Ses parents ne s’opposent plus à ce qu’elle soit journaliste, mieux son second mari, Adrien Guebhard, va mettre...
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  • djihane 05/10/2015
    Je meurs de ce qui vous fait vivre est édité aux Presses de la cité dans la collection Terres de France qui nous fait voyager à travers les régions françaises. A travers des personnages bien romanesques et forts qui emportent leur lecteur dans une aventure que l’on appelle fiction. Je découvre cette collection grâce à ce titre et j’ai été séduite. Nous découvrons dans ce roman, un personnage haut en couleur, une dame qui a marqué l’Histoire à sa manière. J’ai adoré faire la connaissance de Séverine nom de plume de Caroline Rémy qui fut la première journaliste française à vivre de sa plume. Écrivaine et féministe au destin méconnu, elle occupe une place importance dans l’histoire des luttes sociales. On retrouve très peu d’écrits sur elle car l’histoire à peut être plus retenu son côté libertaire qui a occulté le travail de sa vie. Le roman de Paul Couturiau évoque la rencontre de cette grande dame avec Jules Vallès qui va être son mentor et ami ou encore patron, comme elle aimait l’appeler. Elle sera d’abord sa secrétaire et sera présente pour la fondation de son célèbre journal Le cri du peuple. Il n’est certes pas facile de sortir de l’ombre d’un tel homme, surtout lorsqu’on est une femme mais Séverine, en devenant journaliste, a su se faire un nom dans ce milieu très masculin grâce à sa plume et la ferveur avec laquelle elle défendait le peuple, les plus opprimés et la cause des femmes. J’ai beaucoup aimé également les passages où Séverine contait son enfance, avec beaucoup de poésie, à Jules Vallès. Des passages émouvants qui nous montrent la petite Caroline qui voulait dès son plus jeune âge s’approcher des choses interdites. Le moins que l’on puisse dire est que cette femme avait du caractère, elle savait se faire respecter. Elle voulait être libre et se défaire des entraves avec lesquels les femmes étaient enchaînées par la société de son époque. Je meurs un peu chaque jour est l’aboutissement d’une passion de l’auteur pour un femme exceptionnelle. Il a réussi d’ailleurs à me transmettre cette passion et j’ai envie de lire des textes de Séverine et d’en lire plus sur son histoire. Séverine, la première journaliste française à vivre de sa plume, elle a défendu avec tout son être le peuple et les femmes. L’histoire d’une passion, celle de Paul Couturiau qui réussit dans son texte à nous faire aimer cette femme qui gagnerait à être connue.Je meurs de ce qui vous fait vivre est édité aux Presses de la cité dans la collection Terres de France qui nous fait voyager à travers les régions françaises. A travers des personnages bien romanesques et forts qui emportent leur lecteur dans une aventure que l’on appelle fiction. Je découvre cette collection grâce à ce titre et j’ai été séduite. Nous découvrons dans ce roman, un personnage haut en couleur, une dame qui a marqué l’Histoire à sa manière. J’ai adoré faire la connaissance de Séverine nom de plume de Caroline Rémy qui fut la première journaliste française à vivre de sa plume. Écrivaine et féministe au destin méconnu, elle occupe une place importance dans l’histoire des luttes sociales. On retrouve très peu d’écrits sur elle car l’histoire à peut être plus retenu son côté libertaire qui a occulté le travail de sa vie. Le roman de Paul Couturiau évoque la rencontre de cette grande dame avec Jules Vallès qui va être son mentor et ami ou encore patron, comme elle aimait l’appeler. Elle sera d’abord sa secrétaire et sera présente pour la fondation de son célèbre journal Le cri du peuple. Il n’est certes pas facile de sortir de...
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