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Kaplan
Collection : Hors collection
Date de parution : 15/11/2018
Éditeurs :
Syros

Kaplan

Collection : Hors collection
Date de parution : 15/11/2018
Un jeu machiavélique grandeur nature, par Sébastien Gendron, l’auteur de Road tripes et de Révolution (Albin Michel).
 
Une dictature et une république asphyxiée.

Un tueur professionnel envoyé en mission-suicide en terrain ennemi.

Un ado de quinze ans insoupçonnable, enrôlé comme espion.

Qui manipule qui ?
 
EAN : 9782748524833
Façonnage normé : EPUB3
DRM : Watermark (Tatouage numérique)
EAN : 9782748524833
Façonnage normé : EPUB3
DRM : Watermark (Tatouage numérique)

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • lasixiemepage_Sandy 24/12/2023
    Cette dystopie se déroule en 2049. On se retrouve au cœur d’un conflit politique dans lequel tout le monde espionne tout le monde. De quel côté est le bien ? Rimbolt et Kaplan vont nous embarquer dans un jeu de stratégie et de manipulation à grande échelle. J’ai beaucoup apprécié ce roman dans lequel un univers assez profond est développé en peu de pages. L’histoire est prenante, il y a de l’action et les personnages sont intéressants. C’est une lecture futuriste que je vous recommande !
  • Lunalithe 23/03/2019
    Un roman d'espionnage à destination de la jeunesse, dans une société dystopique ultra-securitaire. On alterne les points de vu entre Kaplan et Rimbolt, tous deux espions, l'un adulte, l'autre ado. Je ne crois pas une seconde à (aux) l'espion(s) ado, mais passons. L'histoire n'est pas trop mal ficelée, quoique prévisible, et j'ai refermé le livre avec l'impression d'avoir lu quelque chose de distrayant, mais que j'oublierai très vite. D'ailleurs je rédige cette critique plusieurs semaines après, et je n'ai pas grand chose à dire, tant ça ne m'a ni marqué, ni bouleversé.
  • Maureenbooks 21/12/2018
    Un sacré casse-tête pour moi. Du début à la fin, l'auteur nous balade d'idées en idées, de maniulations en manipulations. Il a su me mettre le doute sur nos deux principaux personnages. On suit ici Kaplan et Rimbolt, deux espions au centre d'une affaire politique qui secoue deux pays, qui ressemblent traits pour traits à Paris et à sa grande couronne. Tout le monde est espionné et espionne tout le monde. C'est une partie d'échecs qui trouve son apogée à travers une révélation que j'ai vu venir d'assez loin tout de même. L'auteur à une plume très fluide qui nous plonge entièrement au coeur du récit, pour que l'on essaye de comprendre, de se mettre à la place des personnages, mais c'est très complexe d'où mon presque coup de coeur. L'emploi de certains mots, m'ont forcée à regarder sur internet leur définition et peut-être qu'à cause de cela pas de coup de coeur. Cet ouvrage me pousse tout de même à lire les autres ouvrages de l'auteur pour retrouver cet esprit complexe que l'auteur à su mettre dans ce livre.
  • Annabelle19 01/12/2018
    Kaplan nous plonge dans une intrigue complexe, une dystopie qui se déroule en 2049 et dans laquelle un pays est en guerre froide avec l'une de ses villes qui a fait sécession et qui se trouve être au cœur de son territoire. Cela donne une situation désespérante pour les habitants de Leeton, qui sont prisonniers et n'ont pas beaucoup de perspectives d'avenir. Le roman suit deux personnages issus chacun des deux camps, l'un est envoyé pour espionner Leeton, l'autre est chargé d'espionner l'espion. Chacun d'eux arrive persuadé d'être dans le meilleur camp possible, mais les deux vont devoir remettre leurs certitudes en question. J'ai été impressionnée par la profondeur donnée aux personnages centraux et à tout le contexte politique, en assez peu de mots finalement. Les clés de la situation politique globale nous sont données petit à petit, jusqu'à ce qu'on ait une assez bonne vue d'ensemble et qu'on puisse ressentir un certain sentiment oppressé. Car finalement, ces deux camps sont autant des prisons l'une que l'autre, la première par la dictature et la seconde par ses frontières bouchées. Et les deux camps auront recours à des méthodes discutables pour arriver à leurs fins. Il y a beaucoup de cynisme dans cette histoire, des relents de 1984 et de V pour Vendetta. On est enveloppés dans une atmosphère suffocante et le fait que le narrateur de toute l'histoire soit Rimbold, un enfant de quinze ans enrolé comme espion et qui cherche à s'accrocher à son innocence malgré tout ce qu'il sait et ce qu'il a fait, accentue le malaise. On est laissé avec l'impression que lorsqu'il s'agit de politique, il n'y a pas de bon camp, que certains se retrouvent toujours manipulés pour servir les fins des autres. En bref, j'ai passé un très bon moment avec Kaplan, un roman qui peut se lire d'une traite et qui nous happe très facilement dans son univers. L'auteur aborde des sujets profonds, qui font réfléchir sur la significations de mots comme démocratie, dictature et liberté.Kaplan nous plonge dans une intrigue complexe, une dystopie qui se déroule en 2049 et dans laquelle un pays est en guerre froide avec l'une de ses villes qui a fait sécession et qui se trouve être au cœur de son territoire. Cela donne une situation désespérante pour les habitants de Leeton, qui sont prisonniers et n'ont pas beaucoup de perspectives d'avenir. Le roman suit deux personnages issus chacun des deux camps, l'un est envoyé pour espionner Leeton, l'autre est chargé d'espionner l'espion. Chacun d'eux arrive persuadé d'être dans le meilleur camp possible, mais les deux vont devoir remettre leurs certitudes en question. J'ai été impressionnée par la profondeur donnée aux personnages centraux et à tout le contexte politique, en assez peu de mots finalement. Les clés de la situation politique globale nous sont données petit à petit, jusqu'à ce qu'on ait une assez bonne vue d'ensemble et qu'on puisse ressentir un certain sentiment oppressé. Car finalement, ces deux camps sont autant des prisons l'une que l'autre, la première par la dictature et la seconde par ses frontières bouchées. Et les deux camps auront recours à des méthodes discutables pour arriver à leurs fins. Il y a beaucoup de cynisme dans cette histoire,...
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  • Sophielit 14/11/2018
    Ouf. On est ici dans un thriller vraiment prenant avec de nombreux retournements de situation, mais ce n’est clairement pas une lecture légère. L’intrigue est en effet assez complexe et il faut rester concentré pour ne pas perdre le fil en cours de route, ou encore rater un indice qui pourrait nous aider. Le contexte est riche : deux sociétés (l’une beaucoup plus imposante que l’autre) qui essaient toutes les deux de manipuler l’autre (mais aussi ses propres citoyens), un dictateur fou, deux agents persuadés qu’ils travaillent pour la meilleure organisation… mais qui se retrouvent pris dans le jeu de l’autre. Kaplan semble froid et sans émotion, Rimbold a une histoire familiale complexe. C’est d’ailleurs chez lui qu’il ramène l’agent ennemi, lui prêtant les vêtements de son frère disparu. Ce double jeu est la grande force du roman, mais le choix de la narration est… discutable. On est dans la tête de Rimbold, mais il est à la fois énervant (se vantant souvent de ses capacités et de sa place dans l’organisation) et omniscient, c’est-à-dire qu’il raconte ce que pense Kaplan (en y ajoutant ses propres pensées) parce qu’il le décode… ce qui n’est pas très crédible. Un narrateur témoin ou alors des points de vue en alternance auraient pu davantage servir le récit. N’empêche, c’est une lecture remplie d’action qui m’a bien divertie, de la première à la dernière page. Le petit plus? Leeton est une ville d’artistes, les noms de rues font référence à des auteurs, Salinger, Orwell (le narrateur s’appelle Rimbold aussi (même si c’est une référence seulement phonétique)…), une grande place est faite à la description des œuvres d’art et à la musique et Kaplan va aussi perdre pied en entendant une mélodie, victime du syndrome de Stendhal. Bien trouvé! Ouf. On est ici dans un thriller vraiment prenant avec de nombreux retournements de situation, mais ce n’est clairement pas une lecture légère. L’intrigue est en effet assez complexe et il faut rester concentré pour ne pas perdre le fil en cours de route, ou encore rater un indice qui pourrait nous aider. Le contexte est riche : deux sociétés (l’une beaucoup plus imposante que l’autre) qui essaient toutes les deux de manipuler l’autre (mais aussi ses propres citoyens), un dictateur fou, deux agents persuadés qu’ils travaillent pour la meilleure organisation… mais qui se retrouvent pris dans le jeu de l’autre. Kaplan semble froid et sans émotion, Rimbold a une histoire familiale complexe. C’est d’ailleurs chez lui qu’il ramène l’agent ennemi, lui prêtant les vêtements de son frère disparu. Ce double jeu est la grande force du roman, mais le choix de la narration est… discutable. On est dans la tête de Rimbold, mais il est à la fois énervant (se vantant souvent de ses capacités et de sa place dans l’organisation) et omniscient, c’est-à-dire qu’il raconte ce que pense Kaplan (en y ajoutant ses propres pensées) parce qu’il le décode… ce qui n’est pas très crédible. Un narrateur témoin ou...
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