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KO debout
Date de parution : 12/01/2017
Éditeurs :
Plon

KO debout

Date de parution : 12/01/2017
Quitte à connaître sa fin, autant qu’elle profite aux autres. Et à qui d’autre qu’à son meilleur ami, le doux Ramon, cabossé par la vie ? Une ode fantasque, rock'n roll et inspirée, à l'amitié et au don de soi.
Je mourrai à 27 ans. Je l’ai décidé, intégré, digéré. Suffisamment tôt pour qu’il soit impossible de faire machine arrière. Je me suis fixé des règles précises. Ne m’attacher à... Je mourrai à 27 ans. Je l’ai décidé, intégré, digéré. Suffisamment tôt pour qu’il soit impossible de faire machine arrière. Je me suis fixé des règles précises. Ne m’attacher à rien, ni à personne.
A 8 ans, Ramon m’est tombé dessus. Exception. Fallait le voir. Un sacré bordel, le môme. Orphelin,...
Je mourrai à 27 ans. Je l’ai décidé, intégré, digéré. Suffisamment tôt pour qu’il soit impossible de faire machine arrière. Je me suis fixé des règles précises. Ne m’attacher à rien, ni à personne.
A 8 ans, Ramon m’est tombé dessus. Exception. Fallait le voir. Un sacré bordel, le môme. Orphelin, père inconnu, mère dérouillée par son mec. Ramon, c’était le meilleur d’entre nous. La douceur incarnée. Derrière toute sa tendresse, il rongeait son frein. Dix ans plus tard, il a fini par péter les plombs et depuis qu’il est interné chez les dingues, je l’attends.
C’est pour aujourd’hui. Sortie d’essai. Quinze jours sans accroc et mon pote sera enfin libre de commencer sa vie. Moi, de terminer la mienne en m’assurant que rien ne vienne plus jamais l’abîmer.
Quitte à connaître sa fin, autant qu’elle profite aux autres.
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EAN : 9782259252867
Façonnage normé : EPUB2
DRM : Watermark (Tatouage numérique)
EAN : 9782259252867
Façonnage normé : EPUB2
DRM : Watermark (Tatouage numérique)

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • dujardinso 07/07/2020
    Hello les z'ami(e)s ! Aujourd'hui, j'ai lu K.O. DEBOUT de Mahault Mollaret. C'est son premier livre et, d'après mes recherches, elle n'en a pas écrit d'autre. J'ai trouvé beaucoup de noirceur dans ce récit, axé sur la folie et l'amitié de deux êtres en complet décalage. J'ai trouvé une plume très mature et maîtrisée. Ce n'est pas un polar, ce n'est pas un thriller, juste une histoire très sombre et dure qui parle de deux mecs aussi timbré l'un que l'autre, et chacun à sa manière. Pour moi, c'est un livre totalement à part des autres, totalement unique et qui, j'en suis certaine, plaira pas à tout le monde tant il est particulier. Mais voilà, il existe et je le garderai longtemps dans mon cœur et je suis heureuse de ne pas être passée à côté. A bientôt, les z'ami(e)s, pour un prochain retour !
  • Noctenbule 03/07/2017
    Le premier court chapitre est assez étrange. J'avais du le relire pour être certaine d'avoir tout compris. Mais la compréhension viendra plus tard quand on est lancé dans l'histoire. A partir du deuxième chapitre, des éléments se mettent en place et j'ai été lancée. Le narrateur est un gamin un peu particulier qui se comporte de façon étrange. Alors qui a t'il de surprenant qu'un autre enfant perturbé rentre dans l'histoire? Bien entendu, chacun à son grain de folie et  vit dans son monde. Les aventures qu'ils vivent sont plus bizarres les unes, les autres. On viendrait même à se demander lequel de deux est le plus toqué. L'un est persuadé que c'est l'autre et vice-versa.  Je n'ai pas un amour fou pour les récits avec des simples d'esprit. Heureusement qu'il y a des personnages féminins en arrière plan qui elles ont du caractère et ont les pieds sur terre. Pas totalement non plus puisqu'elles s'attachent à des zozos qui sont pas mal à côté de la plaque. Peut-être est-ce aussi un besoin d'un brin de liberté dans un monde de brut et de dureté.  J'aime beaucoup l'objet livre. La photographie de la couverture est vraiment magnifique. L'auteure a contacté directement Peter Gabor pour savoir si elle pouvait utiliser une de ces photos pour la couverture de son premier roman. Après plusieurs, échanges ce dernier a donné son accord et en plus avec une utilisation gratuite. Plon a fait le choix, en plus d'utiliser du papier Lac 2000 qui a un touché très agréable. L'intérieur de la couverture est jaune comme le titre du livre, c'est un jolie rappel. L'ouvrage a vraiment été très bien finalisé.  Le titre est accrocheur et est assez intriguant. Je me suis demandée à quoi il faisait référence. Certains risquent d'y voir une référence à la boxe mais il n'y en a pas. L'auteure l'a choisi en clin d'oeil à une expression que sa mère dit souvent. Petite, elle ne comprenait pas cette citation et elle l'a marqué à jamais. On peut remercier sa mère alors.  Un premier roman assez prometteur avec une plume vive et plein d'humour. Mahault Mollaret est une auteure à suivre. Le premier court chapitre est assez étrange. J'avais du le relire pour être certaine d'avoir tout compris. Mais la compréhension viendra plus tard quand on est lancé dans l'histoire. A partir du deuxième chapitre, des éléments se mettent en place et j'ai été lancée. Le narrateur est un gamin un peu particulier qui se comporte de façon étrange. Alors qui a t'il de surprenant qu'un autre enfant perturbé rentre dans l'histoire? Bien entendu, chacun à son grain de folie et  vit dans son monde. Les aventures qu'ils vivent sont plus bizarres les unes, les autres. On viendrait même à se demander lequel de deux est le plus toqué. L'un est persuadé que c'est l'autre et vice-versa.  Je n'ai pas un amour fou pour les récits avec des simples d'esprit. Heureusement qu'il y a des personnages féminins en arrière plan qui elles ont du caractère et ont les pieds sur terre. Pas totalement non plus puisqu'elles s'attachent à des zozos qui sont pas mal à côté de la plaque. Peut-être est-ce aussi un besoin d'un brin de liberté dans un monde de brut et de dureté.  J'aime beaucoup l'objet livre. La photographie de la couverture est vraiment magnifique. L'auteure a contacté directement Peter...
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  • livreclem 05/04/2017
    Un peu fantasque et plein de trouvaille, ce roman nous emmené dans un tourbillon de vie un peu foutraque. Le héros a décidé de mourir à 27 ans comme les artistes qu'il admire. Il attend la sortit de son meilleur ami d'asile psychiatrique. Mais son plan va t-il tenir. Même si les thèmes sont durs, une immense tendresse en ressort et l'écriture est sublime !
  • livresetbonheurs 17/03/2017
    Me voilà bloquée devant ma page word. Mes doigts cherchent les touches sans trouver les mots. Jamais une chronique n’aura été si dure à écrire. Je suis littéralement K.O. Debout, assise, couchée, je suis K.O. Ce livre m’a envahie, submergée, remuée, bouffée. Et là, je cherche encore mes mots. Je cherche comment vous en parler alors que je n’ai qu’une vie, c’est de crier sur le toit du monde : LISEZ LE ! vITE ! Qu’on en tapisse les vitrines des libraires, qu’on en inonde les bibliothèques, qu’il gagne haut la main le coeur des lecteurs ! Parce que ce roman est unique. Point. Unique avec un U majuscule. Avec de la splendeur, mais attention, le genre de splendeur à ne pas se prendre au sérieux. Du genre à se faufiler, l’air de rien, et à vous en mettre plein les yeux, la gorge serrée. Et quand on le referme, on sait déjà qu’on s’apprête à le relire. Comme on sait qu’on a devant nous une autrice hors du commun. Si j’avais la chance de la rencontrer, je lui dirais : Savez-vous que vous avez écrit un p**** de chef d’oeuvre ?!
  • Bibliozonard 23/02/2017
    « Livre tenu par une écriture ardente brûlant de mille et une images » Histoire et commentaire « Souvenir, sans morts vivants, une vie de sensation dans le présent » C’est le vœu de « Je » et de Ramon. Peut-on déterminer comme une condition remplie que Ramon est l’extravagance, la franchise, les éclats de vie que « je », le narrateur, cache sous l’inconscient ? Que Ramone est une sorte d’inconscient collectif ? Ou tout simplement l’audace que les autres n'ont pas dans une société où les pulsions extraverties sont soit surveillées de près, soit complètement ignorées (question indirecte à qui veut bien répondre). Entre une mère frustrée et un père bourreau de travail, jeune il vivait dans sa cave ; il se renferme, se protège, dans son monde bâti par Jimmy Hendrix, Janis Joplin, Jim Morrison. Il décide qu’il mourra à 27 ans. Parce que « Je n’arrive pas à voir ailleurs que dans ma tête » ? p20). « Longtemps, j’ai entendu ma mère étaler une liste non exhaustive de prénoms masculins avec lesquels elle semblait prendre beaucoup de plaisir. À table, du temps où mon père était là, elle parlait beaucoup de Léo et Georges. Mon père lui tapotait la main et, moi, je faisais riper ma soupe entre mes canines avant de la régurgiter directement sur la nappe. On m’engueulait alors que Léo et Georges me faisaient avaler de travers. J’ai passé des nuits à essayer de comprendre pourquoi l’indécence de ma mère suscitait frénétiquement chez mon père ce doux tapotement. J’ai suffisamment porté ce fardeau pour me réfugier des journées entières dans la cave, avec Hendrix. » P21 puis, il rencontre Ramone qui le déstabilisera. « la vie me l’a apporté pour donner du sens à la mienne » p47 Il trouve une planque dans cette relation. Ramon aussi, Ramon a décroché le jackpot, le point stable dans sa vie riche en famille d’accueil. Ramone et « Je » sont la rage, et le cri d’amour, la prise de conscience de l’autre, le jardin des relations humaines en voie de disparition. « … tant que l’effervescence voilera les rires bêtes des enfants déjà trop gâtés… » p114. Style, écriture : — Multiplication des figures de style, jeux de mots, pour afficher une évidente maitrise technique : à travers ellipses (l’émotionnel) et métaphores (raccourci de langage) pour nuire à la tentation d’un ton bancal, affligeant, sans provoquer de la compassion. – allège le genre confidence pénible au profit d’une fraicheur bien dosée, l'auteur apporte une profondeur très intime du texte, provoque de la nostalgie, une identification père fils mère. Beaucoup d’images comme « Le camisole tour » sont utilisées dans le texte. L’abondance altère la puissance d’évocation parfois. Malgré toutes ces allusions émotionnelles et descriptives, des passages sans percutent, un des nombreux exemples : « Je ne m’étais pas senti aussi seul que depuis que je suis seul après avoir été à deux » p108 Référence film, livre : BIRDY Film 1969 L’amitié d’enfance entre deux gars (Birdy et Al Columbato). Après la guerre du Vietnam, Birdy est devenu muet et Al blessé. L’essentiel de l’histoire est leur relation, et celles qu’ils entament après la guerre. De retour en Amérique Al veut sauver Birdy de son mutisme, cloîtré dans un hôpital psychiatrique ; dans sa chambre il garde constamment la posture d’un oiseau. Al essaie de sauver Birdy du silence et les souvenirs débarquent… LA PUISSANCE DES VAINCUS Livre Wally Lamb Belfond 1990 Lu il y a très longtemps et pas de commentaires à l’époque. Donc reprise du résumé de l’éditeur : « Thomas Birdsey,… s'ampute de la main : un acte religieux, dira-t-il, afin de protester contre l'intervention militaire américaine en Irak. Il est interné dans un établissement psychiatrique de haute sécurité, d'où son frère jumeau, Dominick va tenter de le faire sortir. Dominick a toujours lutté afin d'affirmer sa différence face à Thomas, l'enfant fragile, trop protégé par leur mère et peu armé pour affronter le monde ou la violence de leur beau-père. Mais, depuis les premiers signes des troubles mentaux de Thomas, Dominick l'a aussi porté à bout de bras, enrageant de lui sacrifier sa propre vie. Terrifié par le mélange d'amour et de haine que lui inspire ce double négatif de lui-même, il est dévoré de culpabilité. Afin de trouver des réponses à la folie de son frère, Dominick, avec l'aide de la psychiatre de Thomas, va accepter de relire leur histoire familiale. Une plongée dans leur passé d'enfants illégitimes qui l'entraîne jusque sur les traces d'un terrible grand-père sicilien. Là, peut-être, dans les douloureux secrets d'autrefois, trouvera-t-il enfin la clé de leur identité... » (Belfond) Ramon c’est Birdy et Thomas Birdsey – étrange le radical « Bird » dans Birdsey ! Et l’autre c’est Al et Dominick… Conclusion : Un roman percutant où brûle l’excitation sensible d’une jeunesse, bouillonnante d’amour, d’enthousiasme et d’impatience ; une relation solide de fraternité. Le baba de la souffrance entre individus, de l’ambiguïté, de la variabilité individuelle. La passion est relative et dessine la fondation de la complexité des sentiments humains. « Livre tenu par une écriture ardente brûlant de mille et une images » Histoire et commentaire « Souvenir, sans morts vivants, une vie de sensation dans le présent » C’est le vœu de « Je » et de Ramon. Peut-on déterminer comme une condition remplie que Ramon est l’extravagance, la franchise, les éclats de vie que « je », le narrateur, cache sous l’inconscient ? Que Ramone est une sorte d’inconscient collectif ? Ou tout simplement l’audace que les autres n'ont pas dans une société où les pulsions extraverties sont soit surveillées de près, soit complètement ignorées (question indirecte à qui veut bien répondre). Entre une mère frustrée et un père bourreau de travail, jeune il vivait dans sa cave ; il se renferme, se protège, dans son monde bâti par Jimmy Hendrix, Janis Joplin, Jim Morrison. Il décide qu’il mourra à 27 ans. Parce que « Je n’arrive pas à voir ailleurs que dans ma tête » ? p20). « Longtemps, j’ai entendu ma mère étaler une liste non exhaustive de prénoms masculins avec lesquels elle semblait prendre beaucoup de plaisir. À table, du temps où mon père était là, elle parlait beaucoup de Léo et Georges. Mon père lui tapotait la main et,...
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