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La Belle étoile - Dès 11 ans
Anne Guitton (traduit par)
Collection : Roman Grand format
Date de parution : 15/02/2018
Éditeurs :
Nathan

La Belle étoile - Dès 11 ans

Anne Guitton (traduit par)
Collection : Roman Grand format
Date de parution : 15/02/2018
Direction l’aventure au grand air !
 
Dizzy avait 4 ans lorsque sa mère est partie vivre à Katmandou, la laissant seule avec son père. Elle ne l’a pas revue depuis, mais chaque année sa mère lui... Dizzy avait 4 ans lorsque sa mère est partie vivre à Katmandou, la laissant seule avec son père. Elle ne l’a pas revue depuis, mais chaque année sa mère lui envoie une lettre ou un cadeau pour son anniversaire. Le jour de ses 12 ans, Dizzy attend donc le courrier... Dizzy avait 4 ans lorsque sa mère est partie vivre à Katmandou, la laissant seule avec son père. Elle ne l’a pas revue depuis, mais chaque année sa mère lui envoie une lettre ou un cadeau pour son anniversaire. Le jour de ses 12 ans, Dizzy attend donc le courrier avec impatience et reçoit… la visite d’une drôle de femme hippie : sa mère. La jeune fille est bouleversée, d’autant que sa mère lui propose de partir avec elle, faire la tournée des petits festivals de musique. Son père s’y oppose. Mais Dizzy grimpe tout de même avec quelques affaires dans le camion bariolé de sa mère, direction l’aventure au grand air…
 
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EAN : 9782092580233
Façonnage normé : EPUB3
Nombre de pages : 264
DRM : Watermark (Tatouage numérique)
EAN : 9782092580233
Façonnage normé : EPUB3
Nombre de pages : 264
DRM : Watermark (Tatouage numérique)

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Vickylabest 24/01/2022
    Direction l’aventure au grand air ! Dizzy avait 4 ans lorsque sa mère est partie vivre à Katmandou, la laissant seule avec son père. Elle ne l’a pas revue depuis, mais chaque année sa mère lui envoie une lettre ou un cadeau pour son anniversaire. Le jour de ses 12 ans, Dizzy attend donc le courrier avec impatience et reçoit… la visite d’une drôle de femme hippie : sa mère. La jeune fille est bouleversée, d’autant que sa mère lui propose de partir avec elle, faire la tournée des petits festivals de musique. Son père s’y oppose. Mais Dizzy grimpe tout de même avec quelques affaires dans le camion bariolé de sa mère, direction l’aventure au grand air… Mon avis : Comme avec tout les nouveaux Cathy Cassidy, j’ai foncé dans celui-ci tête baissée, sans même me renseigner auparavant. J’ai seulement lu le petit portrait robot habituel du personnage sur la quatrième de couverture, annonçant un peu la couleur mais sans constituer vraiment un résumé classique. Dans ce roman, nous allons faire la connaissance de Dizzy, une jeune fille de douze ans qui mène une vie assez classique de collégienne, vivant seulement avec son père. Seule particularité dans sa vie, sa mère absente depuis ses quatre ans, avec laquelle elle n’a pour seul contact que des cartes postales envoyés pour son anniversaire. Un rapport mère/fille assez succinct donc, mais pour ses douze ans, cela va changer car elle va venir en personne. Encore mieux, elle lui propose de partir avec elle et ses amis hippies sur les festivals de musique pour l’été. Et malgré les refus de son père, Dizzy part avec sa mère, à la découverte d’un univers qui lui est inconnu mais qui l’attire fortement. J’ai adoré le personnage de Dizzy, c’est la petite soeur qu’on aimerait tous avoir, tellement elle est attachante. On peut parfois la trouver plutôt irresponsable dans certaines décisions, mais elle n’a que douze ans et elle idolâtre sa mère qu’elle n’a jamais connue et ne demande que ça, de la connaître plus. Tout le monde a besoin d’une maman et surtout à cet âge. Dans ce roman, on découvre un univers assez peu représenté dans la littérature jeunesse. Les hippies, les marginaux qui sont entre le voyage et le vagabondage, parcourant les différents pays en totale liberté mais en vivant complètement en dehors de la société. Il y a quelques stéréotypes mais c’est pour donner une image assez globale, mais toujours sans aucun jugement de valeur de la part de l’auteur. Le monde et la communauté originale de Storm, la mère de Dizzy, n’est jugé qu’à travers les yeux du personnage principal, permettant de donner une vision pure et assez innocente, des bons comme des mauvais côtés, grâce à Dizzy qui découvre tout cela. J’ai lu ce roman d’une traite ou presque, l’écriture de Cathy Cassidy est toujours aussi addictive. Entre les festivals de musique et les différents personnages hauts en couleurs, on ne voit pas le temps passer et l’intrigue est très captivante. Les autres personnages sont tous intéressants et on va d’ailleurs retrouver au mois de juin, la suite de ce roman avec Mouse comme personnage principal. C’est un personnage que l’on découvre dans ce roman, il a huit ans et est complètement livré à lui-même. Dans L’étoile rebelle, on va le retrouver au collège et j’ai très hâte de voir ce qu’il va devenir. Encore un très beau récit, adapté aux adolescents, avec de très belles valeurs et de beaux messagesDirection l’aventure au grand air ! Dizzy avait 4 ans lorsque sa mère est partie vivre à Katmandou, la laissant seule avec son père. Elle ne l’a pas revue depuis, mais chaque année sa mère lui envoie une lettre ou un cadeau pour son anniversaire. Le jour de ses 12 ans, Dizzy attend donc le courrier avec impatience et reçoit… la visite d’une drôle de femme hippie : sa mère. La jeune fille est bouleversée, d’autant que sa mère lui propose de partir avec elle, faire la tournée des petits festivals de musique. Son père s’y oppose. Mais Dizzy grimpe tout de même avec quelques affaires dans le camion bariolé de sa mère, direction l’aventure au grand air… Mon avis : Comme avec tout les nouveaux Cathy Cassidy, j’ai foncé dans celui-ci tête baissée, sans même me renseigner auparavant. J’ai seulement lu le petit portrait robot habituel du personnage sur la quatrième de couverture, annonçant un peu la couleur mais sans constituer vraiment un résumé classique. Dans ce roman, nous allons faire la connaissance de Dizzy, une jeune fille de douze ans qui mène une vie assez classique de collégienne, vivant seulement avec son père. Seule particularité dans sa vie, sa mère absente depuis...
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  • Khalya 04/10/2020
    Dans ce livre, il a fallu que je me rappelle à plusieurs reprises que Dizzy n’a que 12 ans. Parce que l’histoire que lui sert sa mère tout au long de ce roman est tellement cousue de fil blanc qu’il faut être une pré-ado pour ne rien voir. Il faut dire que Dizzy a grandi sans sa mère qui a mis les voiles quand elle avait 4 ans. Alors, évidemment, elle idéalise cette mère qu’elle pense bohème et esprit libre. Donc, quand celle-ci débarque avec le projet insensé d’embarquer Dizzy pour 5 semaines faire la tournée des festivals (alors que l’école n’est pas finie), la jeune fille déborde d’enthousiasme. Et le matin du départ, elle ne s’étonne pas que son père, qui s’est pourtant violement opposé au projet la veille, ait changé d’avis dans la nuit, ni que sa mère lui demande de ne pas aller le réveiller avant de partir. Tout comme elle ne s’inquiétera pas de ne pas le voir les rejoindre alors que sa mère lui répète sans cesse qu’il lui a dit qu’il viendrait très vite. Pas plus, d’ailleurs, qu’elle ne se pose la moindre question sur le fait que sa mère désire poster elle-même les cartes que Dizzy écrit à son père, alors que la jeune fille se rend régulièrement au village pour les courses. Sa mère, qui se fait appeler Storm (totalement ridicule à son âge) et son petit ami, Zach, un mec qui se complait dans cette image de paumé sans argent vivant de petites arnaques et fuyant sans cesse la police, sont deux irresponsables qui ne font que ce que bon leur semble. Le fils de Zach est totalement livré à lui-même comme beaucoup des enfants de ce groupe. S’il n’y avait pas Tess, une femme qui aime les festivals mais n’en est pas irresponsable pour autant, nombre d’entre eux ne mangeraient pas à leur faim, Dizzy comprise. La jeune fille va se créer de belles amitiés, notamment avec le fils de Tess, Finn, et le fils de Zach, Mouse. Une chose qui rappelle l’âge de Dizzy, c’est son immaturité dès qu’il est question de la petite amie de son père. C’est tout juste si elle ne tape pas du pied par terre quand elle considère que la jeune femme est trop présente. Bien sûr, à force de laisser des enfants livrés à eux-mêmes, on ne peut que récolter des ennuis. La fin est très réaliste et découle directement des ennuis susnommés. J’ai bien aimé le fait que la réalité rattrape un peu les protagonistes et que l’histoire ne finisse pas en complet happy end complètement irréaliste.Dans ce livre, il a fallu que je me rappelle à plusieurs reprises que Dizzy n’a que 12 ans. Parce que l’histoire que lui sert sa mère tout au long de ce roman est tellement cousue de fil blanc qu’il faut être une pré-ado pour ne rien voir. Il faut dire que Dizzy a grandi sans sa mère qui a mis les voiles quand elle avait 4 ans. Alors, évidemment, elle idéalise cette mère qu’elle pense bohème et esprit libre. Donc, quand celle-ci débarque avec le projet insensé d’embarquer Dizzy pour 5 semaines faire la tournée des festivals (alors que l’école n’est pas finie), la jeune fille déborde d’enthousiasme. Et le matin du départ, elle ne s’étonne pas que son père, qui s’est pourtant violement opposé au projet la veille, ait changé d’avis dans la nuit, ni que sa mère lui demande de ne pas aller le réveiller avant de partir. Tout comme elle ne s’inquiétera pas de ne pas le voir les rejoindre alors que sa mère lui répète sans cesse qu’il lui a dit qu’il viendrait très vite. Pas plus, d’ailleurs, qu’elle ne se pose la moindre question sur le fait que sa mère désire poster elle-même les cartes que Dizzy écrit à son...
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  • Doneto 03/10/2019
    Après avoir découvert "Les filles au chocolat" je n'ai plus lâché les livres de Cathy Cassidy. " La belle étoile " est un super livre parlant d'une jeune fille, Dizzie. Sa mère est partie du jour au lendemain ne rentrant jamais, laissant Dizzie avec son père. Mais cette jeune fille va avoir la surprise de voir sa mère dans son salon le jour de son anniversaire, et c'est le début d'une aventure extraordinaire. Je me suis attachée au personnage Mouse, que vous rencontrez au fil de l'histoire
  • Tetsu_ko 22/08/2019
    Encore un chef-d'œuvre de Cathy Cassidy ! Ce livre, je l'ai apprécié, et, à ma grande déception, je ne l'ai pas fait perdurer. Parfois, il faut résister à l'envie de lire un livre tout d'un coup, et le faire durer... J'ai lu tout d'un coup tellement j'ai apprécié ! L'écrivaine a ce talent qui fait qu'on comprend très bien ce que vit le personnage. On a suivi Dizzy dans son aventure folle aux côtés de sa maman, Storm (ou Linda), une femme nomade, qui participe à des festivals. Elle voyage beaucoup. Alors quand elle vient chez sa fille, celle-ci, qui a toujours rêver de revoir sa maman, subit un choc en la découvrant. Après tant d'années d'absence, là voici ! Quelle joie et quel bouleversement pour l'adolescente. Ce n'est pas facile pour Dizzy, surtout quand Storm la réveille un matin, lui annonçant qu'elle l'embarque dans ses festivals. On comprend Dizzy. Tout quitter n'est pas facile, mais elle ferait n'importe quoi pour faire plaisir à sa maman. Ce roman nous fait voyager, découvrir la vie de certaines personnes qui partent de chez eux à la recherche d'une nouvelle vie. Le lien que construisent Mouse et Dizzy est fort. Ils sont pareils ! J'ai donc aimé ce livre du début à la fin, et n'ai été déçue à aucun moment.Encore un chef-d'œuvre de Cathy Cassidy ! Ce livre, je l'ai apprécié, et, à ma grande déception, je ne l'ai pas fait perdurer. Parfois, il faut résister à l'envie de lire un livre tout d'un coup, et le faire durer... J'ai lu tout d'un coup tellement j'ai apprécié ! L'écrivaine a ce talent qui fait qu'on comprend très bien ce que vit le personnage. On a suivi Dizzy dans son aventure folle aux côtés de sa maman, Storm (ou Linda), une femme nomade, qui participe à des festivals. Elle voyage beaucoup. Alors quand elle vient chez sa fille, celle-ci, qui a toujours rêver de revoir sa maman, subit un choc en la découvrant. Après tant d'années d'absence, là voici ! Quelle joie et quel bouleversement pour l'adolescente. Ce n'est pas facile pour Dizzy, surtout quand Storm la réveille un matin, lui annonçant qu'elle l'embarque dans ses festivals. On comprend Dizzy. Tout quitter n'est pas facile, mais elle ferait n'importe quoi pour faire plaisir à sa maman. Ce roman nous fait voyager, découvrir la vie de certaines personnes qui partent de chez eux à la recherche d'une nouvelle vie. Le lien que construisent Mouse et Dizzy est fort. Ils sont pareils ! J'ai donc aimé...
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  • Lunartic 10/07/2019
    Prendre des vacances totalement improvisées cinq semaines avant l'arrêt officiel des cours ? Après tout, ce n'est pas tous les jours que la mère qu'on attendait depuis presque dix ans frappe à notre porte... Tout d'abord, un grand merci aux éditions Nathan pour ce superbe envoi ! J'avais loupé le coche avec les deux parutions inédites de one-shots de Cathy Cassidy l'an dernier, Rose givrée et Les cinq lettres du mot cœur (il faut absolument que je corrige cette erreur par ailleurs). Par contre, j'ai eu l'immense chance qu'on me livre La belle étoile, disponible dans toutes les bonnes librairies (non, ceci n'est pas une incitation à l'achat !) depuis janvier 2018, et je n'ai donc pas laissé passer l'occasion de me jeter dessus et de le dévorer en me pourléchant les babines à chaque page ! Et puis, rien qu'à regarder la couverture d'un Cathy Cassidy, difficile de faire autrement... A chaque fois que je me suis plongée dans l'un de ses romans, que ce soit l'un des tomes de la saga déjà culte et alléchante à souhait des Filles au chocolat, ou l'un de ses one-shots sucrés et savoureux comme de vrais petits bonbons, je n'en suis jamais ressortie déçue. Un roman de CC, ça vous laisse toujours le souffle court, les yeux dilatés ou perdus dans le vide et le cœur battant à tout rompre comme si vous veniez de faire un marathon. Ou d'avouer à votre crush vos sentiments. Bref, cela vous fait toujours vivre intensément chaque tracas de la vie que les diverses héroïnes de Cathy, des adolescentes hautes en couleur, vives, à la personnalité douce ou flamboyante, singulière du moins, et délicieusement attachantes, doivent affronter. Et La belle étoile n'est guère une exception à la règle ; au contraire, elle brille fortement au firmament des œuvres littéraires de CC. La grande spécialité de l'autrice est de savoir enrober de chocolat ou de sucre candy les blessures les plus béantes, les sujets les plus tabous et qui font le plus mal, et qui n'épargnent personne, comme on peut le constater avec les personnages principaux féminins ou leurs boyfriends/love interests, dont l'âge est plus souvent situé dans la période de la pré-adolescence plutôt que l'adolescence avancée. Mais même si la médecine parvient à couler, la violence des événements et des sentiments qui vont envahir la vie des filles et de leurs proches nous parvient tout de même avec la force d'un coup de poing. Ça réveille, ça fait mal et ça perturbe profondément. Tout ça pour vous dire que, même si Cathy a une plume qui se veut rassurante, réconfortante et amicale, tel un câlin qui vous embrasse, ou un docteur qui vous donne une sucette après que le mal ait été surmonté, elle ne fait certainement pas dans la dentelle. La réalité est tout simplement là, avec ses bons et ses mauvais côtés, et la collision des deux nous torture sacrément, et le cœur, et l'esprit. Dans le cas de Dizzy, cette jeune fille de douze ans absolument adorable, à la vie bien remplie entre ses devoirs, les cours, les activités extra-scolaires, ses meilleures amies déjantés, toujours là pour elle, branchées garçons et vernis pailletés, et sa soirée pizza d'anniversaire avec son père, malgré tout cela, notre mignonne petite héroïne ressent toujours un vide dans son cœur : la place vacante que sa mère y a laissée, et la jeune collégienne ne veut pas que ce soit Lucie, la belle, féminine jusqu'au bout des ongles, compréhensive et trop parfaite petite amie de son père, qui occupe cette place maternelle au sein du foyer familial. Ce que je peux parfaitement comprendre, l'ayant moi-même vécu au début du divorce de mes parents. Cathy Cassidy a toujours cet art de savoir nous faire nous identifier à ses divers personnages, nous parler et trouver des échos en chacun de nous à travers les différentes histoires très émouvantes et fortes qui ont jaillies des mains sur son clavier. Même si sa mère réapparaît dans sa vie, tel un ouragan comme son surnom l'indique si bien, Storm, celle-ci est bien loin de l'idée de la conception de la famille parfaite et de la mère qu'elle espérait pour Dizzy et n'a nullement l'intention de rentrer gentiment au bercail. C'est pour mieux en repartir qu'elle débarque sans être annoncée, en embarquant sa fille déboussolée et en même temps complètement excitée comme si elle vivait un rêve éveillé. L'illusion sera bien rapidement brisée cependant : Cathy Cassidy aborde ici le thème de l'irresponsabilité de certains adultes, qui n'arrivent notamment pas à remplir leur rôle de parent comme il faut. Storm en est l'incarnation vivante : si son piercing à l'arcade, ses cheveux teints d'une drôle de couleur et ras les pâquerettes, ses tenues dignes des années soixante-dix, sa façon de danser en tournoyant comme mille soleils, son van Volkswagen bariolé qui semble tout droit revenu de Woodstock et son art de maquiller les enfants et de faire des lanternes en récup' de cartons réussissent à la mystifier et à la rendre fascinante et attirante comme un aimant, sa capacité à remplir sa fonction de maman aimante et proche de sa fille laisse franchement à désirer. C'est à se demander pourquoi elle a emmené sa fille avec elle dans un univers où cette dernière ne se sent d'abord pas à sa place, vu qu'à aucun moment Storm n'essaye de rattraper tout ce temps perdu et de mieux connaître son enfant unique. Tout au long de l'histoire, Storm restera une véritable énigme, une équation sans réponse, une mère irresponsable qui passe son temps à planer, à rester égoïste et à être cet électron libre sans attaches, ni un semblant de conscience. Je me suis sentie sincèrement désolée pour Dizzy, qui méritait d'avoir cette figure maternelle qui prenne soin d'elle, qui s'inquiète pour elle et qui respecte ses sentiments et ce qu'elle est. Néanmoins, ce voyage totalement impromptu et décevant au niveau de l'amour maternel que Dizzy espérait trouver se révélera agréablement surprenant pour ce qui est des personnes que Dizzy va retrouver et rencontrer, des gens qu'elle n'avait pas vus depuis l'époque où ses parents étaient encore ensemble, avant que son père ne se range, abandonne sa crête iroquoise rouge vive pour devenir un papa à plein temps et digne de ce nom, pour offrir à sa fille autre chose que du pain rassis et l'odeur de beuh dans les tipis. Le père de Dizzy m'a lui aussi fait beaucoup de peine d'ailleurs, car le tourbillon Storm crée de sacrés ravages dans la bulle sécurisante et aimante qu'il avait réussi à constituer autour de sa fille, malgré l'absence et le chagrin. Lui, au moins, s'est montré fort, courageux, honorable ; il a su surmonter l'incompréhension du départ sans précédent de son ex-épouse et il a fait face. Il ne méritait pas que Storm gâche tous ses efforts d'un coup de balai et qu'elle abuse ainsi de l'homme bon qu'il est. Vous l'aurez compris, ce personnage de mère qui n'en est pas une, exceptée sur le plan biologique, m'aura beaucoup agacée et énervée de par sa manière de ne prendre en considération les sentiments de personne et de n'en faire qu'à sa tête. Mais pour en revenir à ce que je disais, grâce à elle, je le lui concède de mauvaise grâce, Dizzy pourra s'épanouir les pieds nus dans l'herbe fraîche, à l'air libre, au son d'une musique pleine de vie et qui a le pouvoir d'arrêter le temps, auprès de personnages aussi merveilleux que Finn, son ami d'enfance qui, comme tous les garçons de Cathy Cassidy, a le don d'être absolument irrésistible, beaucoup plus mature que beaucoup d'adultes du camp, et qui m'a fait fondre le cœur comme du beurre chaud sur une tartine. Si seulement il était de quelques années plus âgées, je l'aurais admis dans mon harem de Book Boyfriends tout de suite. Allez, on va faire comme si ! J'ai également adoré la meilleure amie de Storm, Tess, qui est aussi formidable que son garçon, Finn. Dévouée à la vie du camp, maternant tous les enfants présents, elle est une véritable figure d'autorité et d'amour parental, elle, au moins. Elle ira même jusqu'à s'occuper du petit kleptomane en herbe Mouse, un petit garçon qui m'a absolument fait craquer et qui m'a brisé mon petit cœur en deux de par son background tragique à un si jeune âge. Son père, Zak, le copain de Storm, est un fieffé imbécile (je me retiens sérieusement d'utiliser un langage moins châtié) doublé d'un radin dégueulasse sans nom et d'un père indifférent et révoltant qui m'a donné envie de le secouer comme un prunier et de lui hurler dessus, tellement il est aveugle à la souffrance désarmante de son tout jeune fils. Dont la mère est en cure de désintoxication et ne peut même pas s'occuper de son petit. Quelle tristesse. J'avais envie à chaque instant d'entrer dans le bouquin pour prendre Mouse dans mes bras et lui apporter cet amour et cette considération dont il manque cruellement. Heureusement que Tess et toute sa petite famille sont là ! Même moi, avec eux, je me suis sentie comme chez moi ! Ce roman nous présente une communauté qui m'était assez inconnue, celle des gens du voyage, sans jamais tomber dans le jugement ni faire de préjugés. Je me rends compte que, si j'ai pu avoir du ressentiment vis-à-vis de Storm, je respecte néanmoins son mode de vie, proche de la nature, du contact humain spontané et éphémère et au gré des sensations éprouvées. Des gens comme Tess par exemple, savent apprécier ce type de vie et également un autre plus sédentaire et au sein d'un cocon familial. Storm a fait le choix de s'envoler loin du nid et je respecte celui-ci, même si je lui en veux encore beaucoup. Mais, après tout, Dizzy a su trouver sa famille et mère et fille continuent de s'aimer malgré les imperfections qui entachent cet amour complexe, ou, au contraire, le rendent peu commun. Pour conclure, comme à chaque fois que je lis un Cathy Cassidy, je ne peux que chaudement vous recommander ce roman, qui sait viser juste, qui vous emmènera prendre une bonne bouffée d'air et vous faire reconnaître qui est votre véritable famille et quels sont les véritables désirs de votre cœur tout au fond. Attention cependant, ce dernier risque de ne pas ressortir indemne de cette aventure : s'il va sûrement se gonfler de tendresse, l'indignation face à l'injustice, la tristesse, la rage, les remords et le désarroi ont de fortes chances de s'y faire aussi de la place, beware ! Mais, in fine, nous ne sommes tous qu'amour, et nous recherchons en levant les yeux au ciel notre belle et bonne étoile à suivre. Ma Dizzy a su trouver la sienne, et j'espère que ce sera aussi le cas de mon Mouse chéri et de son incroyable amour de chienne Leggit dans le roman L'étoile rebelle, à paraître en juin 2018 ! Je suis véritablement impatiente de retrouver ce duo inséparable et j'espère éprouver le même sublime COUP DE CŒUR #9829; que pour cet ouvrage-ci, mais je ne me fais pas trop de soucis là-dessus ! Un roman fort, sincère, poignant et émouvant, d'une luminosité sans pareille ! Une vraie pépite !Prendre des vacances totalement improvisées cinq semaines avant l'arrêt officiel des cours ? Après tout, ce n'est pas tous les jours que la mère qu'on attendait depuis presque dix ans frappe à notre porte... Tout d'abord, un grand merci aux éditions Nathan pour ce superbe envoi ! J'avais loupé le coche avec les deux parutions inédites de one-shots de Cathy Cassidy l'an dernier, Rose givrée et Les cinq lettres du mot cœur (il faut absolument que je corrige cette erreur par ailleurs). Par contre, j'ai eu l'immense chance qu'on me livre La belle étoile, disponible dans toutes les bonnes librairies (non, ceci n'est pas une incitation à l'achat !) depuis janvier 2018, et je n'ai donc pas laissé passer l'occasion de me jeter dessus et de le dévorer en me pourléchant les babines à chaque page ! Et puis, rien qu'à regarder la couverture d'un Cathy Cassidy, difficile de faire autrement... A chaque fois que je me suis plongée dans l'un de ses romans, que ce soit l'un des tomes de la saga déjà culte et alléchante à souhait des Filles au chocolat, ou l'un de ses one-shots sucrés et savoureux comme de vrais petits bonbons, je n'en suis jamais ressortie déçue....
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