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La belle histoire d'une jeune femme qui avait le canon d'un fusil dans la bouche
Date de parution : 11/01/2018
Éditeurs :
12-21

La belle histoire d'une jeune femme qui avait le canon d'un fusil dans la bouche

Date de parution : 11/01/2018
Une ode à la fois drôle et poignante aux invisibles du monde
 
Josiane est femme de ménage. Josiane est un peu laide. Josiane est presque grosse. Elle est assise sur la cuvette des toilettes de la Gare du Nord, le canon d’un... Josiane est femme de ménage. Josiane est un peu laide. Josiane est presque grosse. Elle est assise sur la cuvette des toilettes de la Gare du Nord, le canon d’un fusil dans la bouche. Après trente ans de bons et loyaux services en tant qu’être humain, elle a décidé d’en... Josiane est femme de ménage. Josiane est un peu laide. Josiane est presque grosse. Elle est assise sur la cuvette des toilettes de la Gare du Nord, le canon d’un fusil dans la bouche. Après trente ans de bons et loyaux services en tant qu’être humain, elle a décidé d’en finir. Mais avant de tirer, comme l’exigent la légende et son amour pour le cinéma, elle va vivre un dernier film dont elle sera l’héroïne, et laisser son histoire défiler. Avec, pour bande-son, les drôles d’énergumènes d’un hall de gare et des trains en partance. Ce qu’elle va découvrir sur elle-même et sur ceux qui ont croisé sa route jusqu’à cet instant crucial dépasse ce qu’elle pouvait penser. Est-ce sa vie qui foutait le camp ou ses yeux qui lui jouaient des tours ?
Dans une langue tonique et une délicate alternance d’instants magiques et de cruauté, voilà un conte moderne que porte une héroïne à laquelle le lecteur intime l’ordre de rester vivante.
 
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EAN : 9782823860597
Code sériel : 99999
Façonnage normé : EPUB3
DRM : Watermark (Tatouage numérique)
EAN : 9782823860597
Code sériel : 99999
Façonnage normé : EPUB3
DRM : Watermark (Tatouage numérique)

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • YvonS 17/04/2023
    Voilà un bien singulier roman que j'ai lu sur le conseil de son auteur... Ce titre à rallonge cache un récit très original. Josiane Camboulivesse (quel patronyme !) est femme de ménage, elle est plutôt laide et presque grosse (c'est elle qui le dit). Elle s'est enfermée dans les toilettes de la Gare du Nord. Assise sur la cuvette, elle a mis le canon d'un fusil dans sa bouche et elle a bien l'intention de se suicider... Mais avant d'appuyer sur la détente, toute sa vie va lui revenir en mémoire. Enfant disgracieuse non désirée, mère mal aimante, père indifférent, son enfance et sa jeunesse sont une succession d'humiliations et de rejets. Elle idolâtre sa très belle mère. Sa génitrice, pardon. Et son géniteur est aussi infidèle que son épouse. Tout cela dans une petite ville de province qu'elle déteste. Le tableau n'est pas folichon ! Heureusement pour Josiane, il y aura son copain d'école Martin et M. Germain Bonnemaison, un ornithologue, puis l'amour d'Anna et un culturiste dont je vous laisse la surprise. Alors, on dit toujours aux disgracieux qu'ils ont la beauté intérieure... ce qui n'efface ni la souffrance ni la laideur auto-proclamée. Josiane est plus que cela, elle a un don, une beauté à elle, dont je ne vous dirai rien non plus. Entre sexualité libérée et sans complexe, mea culpas et basses vengeances, notre Josiane est terriblement attachante et on n'a pas trop envie que sa vie finisse en fait divers sordide. Alors il y a l'humour, la tendresse, le fatalisme, l'espoir, la beauté (si,si !), un regard parfois sans pitié parfois plein d'humanité, de la rosserie, de l'humanité encore au fond d'un kil de rouge partagé avec des SDF, et de la beauté encore dans un regard. A plusieurs reprises, j'ai eu envie de lui dire, à notre Josiane : Qu'est-ce que tu es belle, qu'est-ce que j'ai envie de faire ta connaissance et d'être de tes amis, toi l'humiliée, toi la grosse moche... Qu'est-ce que j'ai envie que vous lisiez cette "belle histoire" (je cite) et que vous sachiez comment elle finit... Ca n'est pas un feel good même si ça fait du bien, ça n'est pas un thriller même s'il y a un fusil chargé bien réel, "c'est un beau roman, c'est une belle histoire"... Et croyez m'en, cette jeune femme n'est pas près de quitter vos pensées !Voilà un bien singulier roman que j'ai lu sur le conseil de son auteur... Ce titre à rallonge cache un récit très original. Josiane Camboulivesse (quel patronyme !) est femme de ménage, elle est plutôt laide et presque grosse (c'est elle qui le dit). Elle s'est enfermée dans les toilettes de la Gare du Nord. Assise sur la cuvette, elle a mis le canon d'un fusil dans sa bouche et elle a bien l'intention de se suicider... Mais avant d'appuyer sur la détente, toute sa vie va lui revenir en mémoire. Enfant disgracieuse non désirée, mère mal aimante, père indifférent, son enfance et sa jeunesse sont une succession d'humiliations et de rejets. Elle idolâtre sa très belle mère. Sa génitrice, pardon. Et son géniteur est aussi infidèle que son épouse. Tout cela dans une petite ville de province qu'elle déteste. Le tableau n'est pas folichon ! Heureusement pour Josiane, il y aura son copain d'école Martin et M. Germain Bonnemaison, un ornithologue, puis l'amour d'Anna et un culturiste dont je vous laisse la surprise. Alors, on dit toujours aux disgracieux qu'ils ont la beauté intérieure... ce qui n'efface ni la souffrance ni la laideur auto-proclamée. Josiane est plus que cela, elle a...
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  • Manudalbi 24/10/2020
    Attiré par la couverture retro et le titre accrocheur C'est finalement un livre plaisant a lire, qui se résume a une personne suicidaire (au vue du titre on s'en doute) qui voie sa vie défilé au moment de passer a l'acte
  • qu_est_ce_que_je_lis 03/05/2020
    Un livre qui se lit très rapidement. Une jolie histoire, mais qui ne me laissera pas un souvenir impérissable je crois. J'ai eu plus d'attachement pour l'un des personnages secondaire que pour Josiane.
  • decloitrecynthiaz 12/01/2019
    Un roman original et dont je me souviendrai. Un peu trop cru parfois.
  • Ladybirdy 25/07/2018
    La couverture de ce roman ressemble à une affiche de cirque, rouge comme le sang, rouge de ces lèvres d'une mère aux lèvres maquillées d'un rouge violent. C'est avec une sensation pleine que je referme ce roman qui ne m'a pas laissé indifférente et m'a beaucoup plu. L'histoire, c'est celle de Josiane (« nom de la truie du voisin qu'on a fait rôtir »), une gamine puis une femme laide, grosse aux yeux tellement proches qu'ils se regardent pour approuver cette laideur. Le canon d'un fusil dans la bouche, elle laisse sa vie s'ouvrir avant de clore les dernières secondes. Et quelle vie ! Avec une force rarement ressentie proche d'un Céline bouche ouverte sur la condition humaine, la vie de Josiane est bouleversante. Arrivée au monde par accident, elle se confronte dés les premières secondes à une mère aussi belle extérieurement que glaciale intérieurement. Actrice qu'elle ne sera jamais, elle se complaît dans les films en noir et blanc où Josiane cueillera une tendresse fortuite née de l'émoi de sa mère devant l'ecran. On suit par brefs chapitres avec des titres dignes d'un grand film ou d'une semi comédie tragique, la vie découpée de Josiane. Destin marqué par le rejet de ses géniteurs, de ses camarades de classe, elle rencontrera néanmoins l'un et l'autre rayons de soleil tels ce Germain ornithologue offrant à Josiane un peu de répit et une vision différente d'elle même. Denis Faick amène des passages très durs et très forts tant dans la forme que dans le fond. J'ai trouvé l'écriture magnifique et aboutie. Ça coule, ça empoigne, ça glisse, ça écorche, ça nous ouvre les bras pour la serrer cette Josiane. La couverture de ce roman ressemble à une affiche de cirque, rouge comme le sang, rouge de ces lèvres d'une mère aux lèvres maquillées d'un rouge violent. C'est avec une sensation pleine que je referme ce roman qui ne m'a pas laissé indifférente et m'a beaucoup plu. L'histoire, c'est celle de Josiane (« nom de la truie du voisin qu'on a fait rôtir »), une gamine puis une femme laide, grosse aux yeux tellement proches qu'ils se regardent pour approuver cette laideur. Le canon d'un fusil dans la bouche, elle laisse sa vie s'ouvrir avant de clore les dernières secondes. Et quelle vie ! Avec une force rarement ressentie proche d'un Céline bouche ouverte sur la condition humaine, la vie de Josiane est bouleversante. Arrivée au monde par accident, elle se confronte dés les premières secondes à une mère aussi belle extérieurement que glaciale intérieurement. Actrice qu'elle ne sera jamais, elle se complaît dans les films en noir et blanc où Josiane cueillera une tendresse fortuite née de l'émoi de sa mère devant l'ecran. On suit par brefs chapitres avec des titres dignes d'un grand film ou d'une semi comédie tragique, la vie découpée de Josiane. Destin marqué par le rejet de...
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