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La carte du monde invisible
Anouk Neuhoff (traduit par)
Collection : Pavillons
Date de parution : 26/01/2012
Éditeurs :
Robert Laffont

La carte du monde invisible

Anouk Neuhoff (traduit par)
Collection : Pavillons
Date de parution : 26/01/2012

« Le style de Tash Aw est à la fois puissant et fascinant,
autant par sa construction narrative que son acuité psychologique ».
The San Francisco Examiner

Indonésie, 1964 : « l’année de tous les dangers ». La vie d’Adam, un jeune Indonésien de 16 ans, bascule le jour où son père adoptif, Karl, peintre d’origine hollandaise,...

Indonésie, 1964 : « l’année de tous les dangers ». La vie d’Adam, un jeune Indonésien de 16 ans, bascule le jour où son père adoptif, Karl, peintre d’origine hollandaise, est enlevé par les hommes du président Sukarno. Adam, déjà hanté par le souvenir de son frère Johan, dont il...

Indonésie, 1964 : « l’année de tous les dangers ». La vie d’Adam, un jeune Indonésien de 16 ans, bascule le jour où son père adoptif, Karl, peintre d’origine hollandaise, est enlevé par les hommes du président Sukarno. Adam, déjà hanté par le souvenir de son frère Johan, dont il a été séparé à l’orphelinat, quitte alors son île idyllique et se rend à Jakarta pour retrouver celui qu’il considère comme son vrai père. Il est aidé dans sa quête par une universitaire américaine, Margaret, le grand amour de jeunesse de Karl, qui, à l’instar de ce dernier, se sent aussi chez elle dans ce pays, que Sukarno veut pourtant purger par le feu et le sang de toutes traces du passé colonial.
L’auteur nous emmène dans les rues de Jakarta de plus en plus gagné par le chaos, en compagnie de personnages hantés par cette question lancinante, « Où est ma maison ? ». Passé et présent s’entremêlent dans ce roman, épique lorsqu’il retrace l’histoire de l’Indonésie, et intime lorsqu’il révèle avec sensibilité le passé des protagonistes. Si La Carte du monde invisible est un grand roman de la littérature postcoloniale, les thèmes qu’il aborde – l’identité, la mémoire – sont universels.

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EAN : 9782221129890
Façonnage normé : EPUB2
DRM : DRM Adobe
EAN : 9782221129890
Façonnage normé : EPUB2
DRM : DRM Adobe

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Brice_B 26/04/2021
    Il faudrait que j'arrête d'écouter les podcasts qui parlent de bouquins, et notamment celui de Valérie Expert sur France Info, A livre ouvert, ou chaque semaine Gérard Collard, de la librairie La Griffe Noire à Saint Maur, nous dit quelque chose du genre "alors là les enfants asseyez-vous bien, je vais vous parler d'un livre extraordinaire, une histoire merveilleuse, c'est mon roman préféré de cette année, vraiment faut pas le rater, c'est haletant, c'est génial, ...". Bref, chaque semaine je rajoute au moins deux bouquins à ma -trop- longue liste d'achats. Pour La carte du monde invisible, de Tash Aw, j'ai été tellement convaincu de la nécessité absolue de lire ce livre avant de mourir, que j'ai fait le déplacement dés le lendemain chez mon libraire pour me procurer ce roman que je n'avais jamais lu nulle part. Forcément au fil de la lecture, je confronte mon impression, mon expérience de lecteur, mon ressenti, à mes attentes. Côté pitch, le roman est l'histoire d'Adam, un jeune indonésien de 16 ans qui est à la recherche de son père adoptif Karl (un hollandais) qui a été arrêté par les militaires. Il se fie à Margaret, une amie de son père, qui fait tout pour l'aider à le retrouver, et il fera malgré tout de bien mauvaises rencontres. L'histoire n'est pas trépidante et rapidement l'excitation que j'avais à me plonger dans une lecture que j'imaginais déjà fébrile à fait place à un sentiment bien moins exacerbé, se rapprochant plutôt d'une lecture agréable que du roman que je devais à tout prix lire avant l'Apocalypse annoncée. J'accorderai néanmoins un point assez juste à l'avis apologique de Gérard Collard en ce qui concerne la forme. Car si le fond de l'histoire est somme toute assez ordinaire, l'auteur fait preuve d'un véritable talent lorsqu'il s'agit de décrire les ambiances, et pour un peu, on sentirait effectivement la chaleur du soleil caresser notre peau, le frisson du danger parcours notre échine, ou bien encore l'on pourrait entendre les pluies torrentielles frapper sans relâche les toits de tôle d'un quartier populaire. Une lecture sans ennui mais sans autre plaisir que celui de découvrir une plume pleine de talent.Il faudrait que j'arrête d'écouter les podcasts qui parlent de bouquins, et notamment celui de Valérie Expert sur France Info, A livre ouvert, ou chaque semaine Gérard Collard, de la librairie La Griffe Noire à Saint Maur, nous dit quelque chose du genre "alors là les enfants asseyez-vous bien, je vais vous parler d'un livre extraordinaire, une histoire merveilleuse, c'est mon roman préféré de cette année, vraiment faut pas le rater, c'est haletant, c'est génial, ...". Bref, chaque semaine je rajoute au moins deux bouquins à ma -trop- longue liste d'achats. Pour La carte du monde invisible, de Tash Aw, j'ai été tellement convaincu de la nécessité absolue de lire ce livre avant de mourir, que j'ai fait le déplacement dés le lendemain chez mon libraire pour me procurer ce roman que je n'avais jamais lu nulle part. Forcément au fil de la lecture, je confronte mon impression, mon expérience de lecteur, mon ressenti, à mes attentes. Côté pitch, le roman est l'histoire d'Adam, un jeune indonésien de 16 ans qui est à la recherche de son père adoptif Karl (un hollandais) qui a été arrêté par les militaires. Il se fie à Margaret, une amie de son père, qui fait tout...
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  • calypso 23/04/2017
    Le roman de Tash Aw promène le lecteur dans l’Indonésie des années 60. Le colonialisme a laissé des traces et les rancœurs se font tenaces. Les riches étrangers ne sont plus les bienvenus et les groupes extrémistes multiplient leurs actions. C’est dans ce contexte politique fortement agité que Karl de Willigen, d’origine hollandaise, est enlevé. Son fils adoptif, Adam, va tout faire pour le retrouver, aidé de Margaret, enseignante américaine et vieille connaissance de Karl. Dans sa lutte pour retrouver celui qui l’a élevé, Adam comprendra à quel point cet homme qui a mis du temps à l’apprivoiser compte pour lui et tentera de reconstituer son passé et de mieux appréhender le présent. La Carte du monde invisible est un roman dans lequel l’histoire tient un rôle majeur. Pour autant, les données historiques n’étouffent pas le récit. Il n’est toutefois pas toujours évident de comprendre les subtilités d’une période politique si elle est mal maîtrisée au départ. Il est vrai que je ne suis pas très au point sur l’histoire de l’Indonésie et j’ai rencontré quelques difficultés à ce sujet lors de ma lecture. Ce que j’ai en revanche beaucoup apprécié c’est le thème du souvenir. Thème essentiel historiquement parlant, mais aussi émotionnellement car notre jeune héros Adam est en perpétuelle lutte contre sa mémoire. Il n’a en effet aucun souvenir de son passage à l’orphelinat : « La vie d’Adam avait commencé à prendre une forme plus nette le jour où Karl l’avait ramené de l’orphelinat. » (p.18) De fait, il ne parvient pas à se souvenir de Johan, son frère, et en souffre infiniment. Les passages où Adam se souvient de son arrivée chez Karl et où le narrateur nous décrit leur acceptation progressive sont ceux qui m’ont le plus plu et le plus touchée. Mais Adam n’est pas le seul à se remémorer son passé : Margaret et Johan nous font partager eux aussi leurs souvenirs. Avec Margaret, nous en apprenons plus sur ce qui la lie à Karl et ses réflexions sur le sentiment amoureux sont fort intéressantes. Avec Johan, nous reconstituons le puzzle qu’Adam peine à assembler et nous comprenons pourquoi les deux frères ont été séparés. Cela est possible grâce à la construction narrative du roman : le narrateur joue sans cesse avec les points de vue, technique particulièrement intéressante mais qui rend aussi difficile l’attachement du lecteur envers l’un ou l’autre des personnages. C’est sans doute ce que je retiendrai de ce texte : un roman dense, bien écrit, une histoire maîtrisée qui pose de manière intelligente la question de l’identité, mais une histoire que le lecteur observe plus qu’il ne la vit. Le roman de Tash Aw promène le lecteur dans l’Indonésie des années 60. Le colonialisme a laissé des traces et les rancœurs se font tenaces. Les riches étrangers ne sont plus les bienvenus et les groupes extrémistes multiplient leurs actions. C’est dans ce contexte politique fortement agité que Karl de Willigen, d’origine hollandaise, est enlevé. Son fils adoptif, Adam, va tout faire pour le retrouver, aidé de Margaret, enseignante américaine et vieille connaissance de Karl. Dans sa lutte pour retrouver celui qui l’a élevé, Adam comprendra à quel point cet homme qui a mis du temps à l’apprivoiser compte pour lui et tentera de reconstituer son passé et de mieux appréhender le présent. La Carte du monde invisible est un roman dans lequel l’histoire tient un rôle majeur. Pour autant, les données historiques n’étouffent pas le récit. Il n’est toutefois pas toujours évident de comprendre les subtilités d’une période politique si elle est mal maîtrisée au départ. Il est vrai que je ne suis pas très au point sur l’histoire de l’Indonésie et j’ai rencontré quelques difficultés à ce sujet lors de ma lecture. Ce que j’ai en revanche beaucoup apprécié c’est le thème du souvenir. Thème essentiel historiquement parlant, mais...
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  • Will2106 27/09/2012
  • traversay 28/08/2012
    Moins pittoresque que son précédent roman, Le tristement célèbre Johnny Lim, plus complexe également, avec ses intrigues qui se recoupent et se répondent à 20 ans de distance, La carte du monde invisible, de l'anglo-malaisien Tash Aw, est un livre torturé dont le thème majeur est celui de la séparation. Celle de son jeune héros, un orphelin, d'avec sa mère, son frère puis son père adoptif. Celle de ce dernier d'avec une jeune femme qu'il a aimée et qu'il retrouvera bien plus tard. Celle enfin de l'Indonésie, qui sert de décor au livre, d'avec la puissance colonisatrice néerlandaise, et qui pas encore digérée 15 ans plus tard, débouche sur des événements sanglants entre conservateurs et partisans communistes, tandis que le dictateur Soekarno gouverne le pays d'une main de fer. 1960, c'est l'année de tous les dangers (voir le superbe film de Peter Weir qui traite le sujet) et Tash Aw tente de faire ressentir la fièvre qui s'empare de Djakarta. Mais avec moins de réussite que pour l'aspect intime et psychologique de son roman. C'est une toile de fond, pas davantage. Le livre est aussi un récit initiatique, une quête identitaire (de l'Indonésie et des personnages) au coeur d'un enchevêtrement de sentiments et de frustrations bien rendus par une construction en plusieurs couches temporelles. Le plus touchant étant le dialogue imaginaire entre ces deux frères orphelins, qui sont séparés depuis plusieurs années, et dont l'auteur raconte en parallèle le passage au monde des adultes. Moins pittoresque que son précédent roman, Le tristement célèbre Johnny Lim, plus complexe également, avec ses intrigues qui se recoupent et se répondent à 20 ans de distance, La carte du monde invisible, de l'anglo-malaisien Tash Aw, est un livre torturé dont le thème majeur est celui de la séparation. Celle de son jeune héros, un orphelin, d'avec sa mère, son frère puis son père adoptif. Celle de ce dernier d'avec une jeune femme qu'il a aimée et qu'il retrouvera bien plus tard. Celle enfin de l'Indonésie, qui sert de décor au livre, d'avec la puissance colonisatrice néerlandaise, et qui pas encore digérée 15 ans plus tard, débouche sur des événements sanglants entre conservateurs et partisans communistes, tandis que le dictateur Soekarno gouverne le pays d'une main de fer. 1960, c'est l'année de tous les dangers (voir le superbe film de Peter Weir qui traite le sujet) et Tash Aw tente de faire ressentir la fièvre qui s'empare de Djakarta. Mais avec moins de réussite que pour l'aspect intime et psychologique de son roman. C'est une toile de fond, pas davantage. Le livre est aussi un récit initiatique, une quête identitaire (de l'Indonésie et des personnages) au coeur d'un enchevêtrement...
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  • Baluzo 18/07/2012
    Tres beau livre racontant l'histoire d'un enfant indonésien a la recherche de son père adoptif dans Jakarta sous tensions politiques.
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