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La chanson de Julien
Collection : Terres de France
Date de parution : 06/06/2019
Éditeurs :
Presses de la cité
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La chanson de Julien

Collection : Terres de France
Date de parution : 06/06/2019
En 1927, dans l’Eure. Pauline, épouse d’un ancien soldat au visage dévasté, et mère comblée, découvre les autres ravages de la Grande Guerre… Qui occupe la ferme familiale et prétend s’appeler Julien, comme son frère adoré ?
Eté 1927. Unie à Henri par une passion toujours intacte, Pauline mène une vie douce entre les siens et le haras des Tilleuls, un des plus réputés de l’Eure. Seule ombre : la... Eté 1927. Unie à Henri par une passion toujours intacte, Pauline mène une vie douce entre les siens et le haras des Tilleuls, un des plus réputés de l’Eure. Seule ombre : la crainte mêlée d’aversion de Fanfan envers son père en raison de son visage mutilé par la Grande Guerre. Ce bonheur presque tranquille vole en... Eté 1927. Unie à Henri par une passion toujours intacte, Pauline mène une vie douce entre les siens et le haras des Tilleuls, un des plus réputés de l’Eure. Seule ombre : la crainte mêlée d’aversion de Fanfan envers son père en raison de son visage mutilé par la Grande Guerre. Ce bonheur presque tranquille vole en éclats pour Pauline lorsqu’elle intercepte une lettre de l’hôpital Sainte-Anne à Paris : un patient amnésique et paralysé à la suite d’un traumatisme de guerre affirme s’appeler Julien Vautier. Dès lors, d’anciens soupçons de Pauline renaissent : celui qui habite la ferme familiale, Julien, son frère chéri, serait-il un imposteur ?
Pour la première fois depuis son mariage, Pauline agit en cachette d’Henri. Bientôt, la jeune femme est placée devant un cruel dilemme…
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EAN : 9782258163317
Façonnage normé : EPUB3
DRM : DRM Adobe
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EAN : 9782258163317
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Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • lulu8723 13/05/2022
    Catherine BOISSEL. La chanson de Julien. Ce roman débute en 1927, dans l’Eure et s’achève en 1932. ll nous permet d’appréhender les effets de la première guerre mondiale et de faire la connaissance de ses nombreuses victimes, qu’il s’agisse de celles qui étaient sur le front, en première ligne ou celles qui sont des victimes collatérales. Pauline Dherfeuil vit avec son époux, Henri, une gueule cassée et ses trois enfants au haras des Tilleuls. En effet, Henri élève des chevaux et possède également une scierie. C’est Julien Vautier, le frère de Pauline qui gère le domaine de la famille à Brévigny. Il est revenu, lui aussi, de la fin de la guerre, amputé d’un bras. Il a même agrandi le domaine et l’exploitation agricole est saine. François, Fanfan, le fils aîné de Henri et Pauline éprouve une certaine aversion envers son père. Celui-ci défiguré, lors de la bataille au Chemin des Dames, porte un masque en cuir pour cacher ses énormes cicatrices. L’enfant est très heureux lorsqu’il est en vacances chez son oncle Julien, à Brévigny.Neuf années passent, une correspondance, émanant de l’Hôpital Sainte-Anne à Paris, spécialisé dans les maladies mentales, informe la famille Vautier qu’un aliéné, amnésique, soigné dans cet établissement sous le nom de Louis Tallec semble retrouvé la mémoire et déclare s’appeler Julien Vautier. Pauline va mener son enquête, se rendre à Paris, visiter « son frère ». Quel est donc l’individu qui réside au domaine et qui régit cette ferme ? Qui a donc usurper l’identité de Julien. Au pays, nul n’a le moindre soupçon. L’individu a la même taille que le vrai Julien et il ressemble énormément au père de Julien et Pauline et Maria la mère n’a jamais rejeté cet homme, « son fils ». Ce thème de la perte, de l’usurpation d’une identité a déjà été traité. Rappelez-vous le film : « Le retour de Martin Guerre ». Ici Catherine BOISSEL fait preuve d’originalité. Elle plante le décor en Normandie et décrit une époque récente, l’entre deux guerres, avec son cortège de victimes. Elle réhabilite les gueules cassées, les grands blessés, les amputés. Ce roman régional est d’une grande humanité. Derrière ces personnages, haut en couleur, il y a beaucoup d’amour, d’amitié et un code d’honneur qui ne nous échappe pas. Julien et Louis ont tenu leur serment jusqu’au bout. Une belle leçon de civisme. (09/05/2022) Catherine BOISSEL. La chanson de Julien. Ce roman débute en 1927, dans l’Eure et s’achève en 1932. ll nous permet d’appréhender les effets de la première guerre mondiale et de faire la connaissance de ses nombreuses victimes, qu’il s’agisse de celles qui étaient sur le front, en première ligne ou celles qui sont des victimes collatérales. Pauline Dherfeuil vit avec son époux, Henri, une gueule cassée et ses trois enfants au haras des Tilleuls. En effet, Henri élève des chevaux et possède également une scierie. C’est Julien Vautier, le frère de Pauline qui gère le domaine de la famille à Brévigny. Il est revenu, lui aussi, de la fin de la guerre, amputé d’un bras. Il a même agrandi le domaine et l’exploitation agricole est saine. François, Fanfan, le fils aîné de Henri et Pauline éprouve une certaine aversion envers son père. Celui-ci défiguré, lors de la bataille au Chemin des Dames, porte un masque en cuir pour cacher ses énormes cicatrices. L’enfant est très heureux lorsqu’il est en vacances chez son oncle Julien, à Brévigny.Neuf années passent, une correspondance, émanant de l’Hôpital Sainte-Anne à Paris, spécialisé dans les...
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  • Azallee92 09/04/2020
    Ce roman nous présente tout de suite après la grande guerre deux personnages rescapés : Henri une « gueule cassée » et Julien un amnésique commotionné et paralysé à la suite de traumatismes de guerre, invalide, « enseveli vivant avec les morts », et l’on éprouve un immense sentiment de gâchis devant la vie brisée de ces deux hommes transformés en pantin disloqué et en clown triste. Après avoir subit les horreurs et atrocités commises pendant cette guerre meurtrière stupide, on voit ici deux hommes qui ont échappé à la mort essayer de retrouver leur vie d’autrefois, leur personnalités, leur place dans la société qui poursuit sa route, indifférente aux traumatismes qu’elle a crée, et où la vie veut reprendre ses droits à tout prix. Henri tente tant bien que mal de récupérer, par la chirurgie esthétique extrêmement douloureuse de l’époque, un visage acceptable au regard de son entourage, et surtout qui ne ferait plus peur à son fils, car le port d’un masque de cuir éloigne le jeune enfant. Il est très sceptique sur l’expression « der des ders » répétée par les pacifistes : « l’humiliation du traité de Versailles, le chaos et la misère en Allemagne, l’incurie de la République de Weimar » qui ne présage rien de bon pour l’avenir de son fils. Julien souffre « d’obusite » symptôme post traumatique qui le laisse hémiplégique, tremblant, mutique et perdu dans son monde et la psychiatrie française de guerre est très en retard et ne propose que des électrochocs douloureux , brutaux et inefficaces (électrothérapie) . Seule une courte phrase d’une chanson de son enfance parvient à passer ses lèvres. -Pauline toute occupée à retrouver une vie de femme et de mère malgré les difficultés de son mari qui ne supporte pas cette image de lui-même, doit aussi s’occuper de sa mère Maria qui vit seule dans sa ferme. Cette femme a eu la joie de voir son fils revenir de la guerre en bonne santé, épargné par les blessures meurtrières de cette guerre qui a tout anéanti et massacré sans pitié. Pauline va se trouver face à un gros dilemme, avec la crainte de tuer sa mère par une révélation que son cœur ne lui permettrait pas de supporter : Que doit-elle faire ? Elle accepte pourtant de s’occuper de ce soldat amnésique enfermé à l’asile qu’un médecin militaire dit être son frère. Elle se trouve face à deux frères qui ont le même tatouage ! -Louis Tallec, que l’on découvre en fin de roman, genre du type mercenaire condamné aux travaux forcés, a bénéficié d’une remise de peine contre un engagement dans l’Infanterie, « un voyou sans doute un criminel ». Enfant « mal né » d’une famille de sept enfants confiés à des institutions, captif de l’amour de Maria, lui qui n’a jamais eu de mère, et qui a trouvé enfin une famille où il vit heureux depuis 12 ans, et qui à nouveau va devoir reprendre la route. C’est une magnifique écriture emplie de sensibilité et douceur. Un vrai plaisir de lecture. Et J’ai particulièrement apprécié le chapitre 35 quand Pauline aide le soldat amnésique à se tenir debout et marcher. Ce roman nous présente tout de suite après la grande guerre deux personnages rescapés : Henri une « gueule cassée » et Julien un amnésique commotionné et paralysé à la suite de traumatismes de guerre, invalide, « enseveli vivant avec les morts », et l’on éprouve un immense sentiment de gâchis devant la vie brisée de ces deux hommes transformés en pantin disloqué et en clown triste. Après avoir subit les horreurs et atrocités commises pendant cette guerre meurtrière stupide, on voit ici deux hommes qui ont échappé à la mort essayer de retrouver leur vie d’autrefois, leur personnalités, leur place dans la société qui poursuit sa route, indifférente aux traumatismes qu’elle a crée, et où la vie veut reprendre ses droits à tout prix. Henri tente tant bien que mal de récupérer, par la chirurgie esthétique extrêmement douloureuse de l’époque, un visage acceptable au regard de son entourage, et surtout qui ne ferait plus peur à son fils, car le port d’un masque de cuir éloigne le jeune enfant. Il est très sceptique sur l’expression « der des ders » répétée par les pacifistes : « l’humiliation du traité de Versailles, le chaos et...
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  • MAMIEJAUNE 15/08/2019
    Mon avis Je remercie Catherine BOISSEL et Marie-Jeanne des Editions PRESSES DE LA CITE de m'avoir donné l’opportunité de lire, en service de presse, « La Chanson de Julien » et ainsi de découvrir la très belle plume de l'auteure. La très jolie couverture et le résumé fort alléchant m'ont de suite interpellée. Dans le prologue, Catherine BOISSEL nous emporte en 1925, à l'hôpital Ste-Anne de Paris où un homme invalide et amnésique, rescapé de Verdun, semble se souvenir de la faune et de la flore de son enfance.. Ainsi l'histoire débute en 1927 dans l'Eure où nous faisons connaissance avec Pauline qui vit dans un haras avec son époux, Henri, ancien soldat rentré du Front défiguré et leur fils Fanfan. Ce dernier craint ce père au visage différent des autres, caché par un masque de cuir. Nous découvrons au fil des mots de l'auteure, les sentiments très forts qui unissent ce couple jusqu'au jour où Pauline reçoit un courrier de l'Hôpital Ste-Anne qui la fait douter de la véritable identité de l'homme prétendant être son frère et qui, depuis son retour de la Guerre, gère la ferme familiale aux côtés de leur mère. Pauline se voit contrainte de cacher ses soupçons à son mari. J'ai beaucoup aimé Pauline qui est une femme forte, courageuse, généreuse et dévouée : une très belle personne. L'auteure décrit à merveille la campagne Normande et dresse une fine analyse des sentiments des protagonistes de son roman, les rendant authentiques et attachants. L'intrigue est passionnante et le suspense bien mené. J'ai beaucoup aimé ce roman régional historique émouvant, extrêmement bien documenté sur les plans historique, régional et médical qui aborde outre l'amour, les séquelles tant physiques que morales des rescapés de la Première Guerre Mondiale et les relations père-fils. J'ai lu cet ouvrage pratiquement d'une traite tant j'avais hâte d'en connaître le dénouement et je l'ai refermé à regret, les yeux humides.. Un joli COUP DE COEUR et un excellent moment de lecture. Mon avis Je remercie Catherine BOISSEL et Marie-Jeanne des Editions PRESSES DE LA CITE de m'avoir donné l’opportunité de lire, en service de presse, « La Chanson de Julien » et ainsi de découvrir la très belle plume de l'auteure. La très jolie couverture et le résumé fort alléchant m'ont de suite interpellée. Dans le prologue, Catherine BOISSEL nous emporte en 1925, à l'hôpital Ste-Anne de Paris où un homme invalide et amnésique, rescapé de Verdun, semble se souvenir de la faune et de la flore de son enfance.. Ainsi l'histoire débute en 1927 dans l'Eure où nous faisons connaissance avec Pauline qui vit dans un haras avec son époux, Henri, ancien soldat rentré du Front défiguré et leur fils Fanfan. Ce dernier craint ce père au visage différent des autres, caché par un masque de cuir. Nous découvrons au fil des mots de l'auteure, les sentiments très forts qui unissent ce couple jusqu'au jour où Pauline reçoit un courrier de l'Hôpital Ste-Anne qui la fait douter de la véritable identité de l'homme prétendant être son frère et qui, depuis son retour de la Guerre, gère la ferme familiale aux côtés de leur mère. Pauline se voit contrainte de cacher ses soupçons à son mari. J'ai...
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