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La chute de la Maison aux Flèches d'Argent
Emmanuel Chastellière (traduit par)
Date de parution : 12/01/2017
Éditeurs :
12-21

La chute de la Maison aux Flèches d'Argent

Emmanuel Chastellière (traduit par)
Date de parution : 12/01/2017
La Grande Guerre magique a laissé Paris exsangue, couverte de débris, de poussière de sorts usés, de ruines et de décombres. Au cœur de Notre-Dame, une malédiction attend d'être libérée pour emporter tout ce qui reste.
Paris n’est que ruines et décombres depuis la Grande Guerre magique qui a opposé les Maisons régnant sur la capitale. Et celles-ci n'ont pas été épargnées : elles ne sont... Paris n’est que ruines et décombres depuis la Grande Guerre magique qui a opposé les Maisons régnant sur la capitale. Et celles-ci n'ont pas été épargnées : elles ne sont plus que l’ombre de leur splendeur d’antan. La Maison aux Flèches d’Argent fut la plus puissante parmi toutes. Mais sa... Paris n’est que ruines et décombres depuis la Grande Guerre magique qui a opposé les Maisons régnant sur la capitale. Et celles-ci n'ont pas été épargnées : elles ne sont plus que l’ombre de leur splendeur d’antan. La Maison aux Flèches d’Argent fut la plus puissante parmi toutes. Mais sa position est précaire dans l'équilibre fragile qui s'est instauré. Et en son coeur, au sein de Notre-Dame, une malédiction terrible est dissimulée, prête à se déchaîner sur elle. Son destin est désormais lié à celui d’un jeune homme aux mystérieux pouvoirs et d’une nouvelle Déchue.
La puissante magie de l’ange suffira-t-elle à les sauver de la chute ?
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EAN : 9782823850727
Façonnage normé : EPUB2
DRM : DRM Adobe
EAN : 9782823850727
Façonnage normé : EPUB2
DRM : DRM Adobe

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • JonT 27/06/2023
    The House of Shattered Wings - Aliette de Bodard Paris, deuxième moitié du XXe siècle, après la grande guerre entre Maisons qui a laissé la ville dans un état de délabrement et de pollution magique peu vivable. Les Maisons survivantes sont considérées comme les seuls endroits à peu près sûrs, protégées par la magie de leurs dirigeants. Mais on va découvrir, au sein de la Maison Silverspires - maison fondée par Morningstar - que tout n’est pas si facile. J’ai beaucoup aimé l’univers présenté, d’une part le côté presque post-apo, très sombre, une ambiance de déchéance et de décrépitude très bien rendue ; et d’autre part toute la mythologie utilisée - mythologie, c’est le terme, car c’est exactement ça qui est « vrai », et qui est la source de la magie. Et à Paris, les dirigeants des Maisons, ce sont donc les Déchus (Fallen en VO, traduction non contractuelle), des anges chassés du paradis, dont, donc, vous l’aurez peut-être reconnu, Lucifer. On a également toute une incursion de croyances vietnamiennes, et les deux cohabitent, c’est bien fait et très intéressant - et ça change des mythologies grecques, même si j’adore ça. L’histoire en elle-même est également très prenante, une sorte d’enquête sur un mystère du passé qui refait surface, sur fond de querelles politiques, avec des personnages impliqués pour des raisons variées et avec des objectifs personnels différents, et j’avoue avoir été happé. Tout n’est pas parfait cependant, j’ai eu quelques frustrations parfois sur les personnages que je trouvais parfois « trop » entêtés et pour lesquels j’aurais aimé plus d’évolution, ou plus d’explications ; et quelques frustrations sur l’univers que j’aurais voulu voir plus développé, mais il y a deux autres romans et deux novellas qui, je l’espère, satisferont ma curiosité 😄The House of Shattered Wings - Aliette de Bodard Paris, deuxième moitié du XXe siècle, après la grande guerre entre Maisons qui a laissé la ville dans un état de délabrement et de pollution magique peu vivable. Les Maisons survivantes sont considérées comme les seuls endroits à peu près sûrs, protégées par la magie de leurs dirigeants. Mais on va découvrir, au sein de la Maison Silverspires - maison fondée par Morningstar - que tout n’est pas si facile. J’ai beaucoup aimé l’univers présenté, d’une part le côté presque post-apo, très sombre, une ambiance de déchéance et de décrépitude très bien rendue ; et d’autre part toute la mythologie utilisée - mythologie, c’est le terme, car c’est exactement ça qui est « vrai », et qui est la source de la magie. Et à Paris, les dirigeants des Maisons, ce sont donc les Déchus (Fallen en VO, traduction non contractuelle), des anges chassés du paradis, dont, donc, vous l’aurez peut-être reconnu, Lucifer. On a également toute une incursion de croyances vietnamiennes, et les deux cohabitent, c’est bien fait et très intéressant - et ça change des mythologies grecques, même si j’adore ça. L’histoire en elle-même est également très prenante, une sorte d’enquête sur...
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  • myriam-papazian 26/03/2023
    Cette histoire démarrait bien. Nous avons des personnages forts et parfois détestables mais qui sont formidable; je pense surtout à Asmodée. Il est unique et malgré sa noirceur c'est un personnage haut en couleurs. Par contre j'ai eût beaucoup de mal avec les autres intervenants qui faisaient toujours des choix discutables!! Mais je lirais le tome 2 dans la foulée et avec plaisir!!
  • Jahyra 09/10/2021
    Personnalités fantastiques et bibliques se mêlent dans un Paris post-apocalyptique, le tout saupoudré de magie. Le lecteur est immédiatement propulsé au beau milieu d'évènements auquel il ne comprend rien et ne peut que supposer les tenants et aboutissants, et ce durant tout le récit. Ce livre souffre également et à contrario aussi de quelques longueurs et méandres indéfinis, si d'ordinaire j'apprécie que le lecteur ne soit pas mené par la main, ici on évolue dans le récit comme dans un rêve. Bon ou mauvais point? Je ne saurais le dire, j'imagine que l'ambiance si particulière qui se dégage de ce roman peut parler à certaines personnes comme on peut y être totalement hermétique. Pour ma part, j'ai été touchée par cette fameuse ambiance rêvée, mais sans m'attacher aux personnages ni à leurs problématiques : ce qui fait qu'à l'instar de quelques séries télévisées, j'ai lu jusqu'au bout car envie de savoir la suite sans trop en connaître la raison, et sans pour autant en faire grand cas. Une expérience de lecture assez étonnante au final, mais qui ne me laissera pas un souvenir impérissable.
  • Alfaric 28/12/2018
    J’avais adoré la fantasy mésoaméricaine d’Aliette de Bodard avec le cycle des "Chroniques Aztèques" et Acatl son prêtre enquêteur (série bloquée par Panini qui ne sait pas quoi faire de la manne financière des amenée par les stickers de footballeurs mais plus radin qu’eux tu meurs, mais qui demande un pognon de dingue pour que les auteurs récupèrent les droits des séries qu’ils ont abandonnées), or si le pitch de "La Chute de la Maison aux Flèches d'Argent" est séduisant j’ai vraiment eu du mal à rentrer dedans avant la dernière partie du roman qui elle remonte bien le niveau de l’ensemble… - Il y a un dimension post-apocalyptique puisque que l’historie se déroule en 1974 soixante années après la Grande Guerre Magique qui a débuté en 1914 et dont le monde ne s’est jamais remis, car les guildes de magiciens de tous les pays se sent méchamment foutues sur la gueule et c’est l’Europe toute entière qui a été dévastée avec des conséquences irrémédiables pour l’environnement à cause des pollutions magiques qui en ont résulté… Là où le bât blesse c’est que l’Histoire nous a prouvé que n’importe quel peuple frappé par une catastrophe finit par se relever, et souvent plus vite qu’on ne le croit, or ici plusieurs décennies après l’Apocalypse on en est encore à piller les grands magasins parisiens et à voler le voisin d’à côté pour survivre plus longtemps que lui : ce manque d’imagination est malheureusement typique des littératures de l’imaginaire yankee, qui sont persuadé qu’en dehors de la civilisation consumériste il n’y a point de salut… - Il y a toute une dimension uchronique puisque les mythes et légendes sont une réalité pour chaque civilisation qui les ont utilisée comme des instruments de pouvoirs au service des nations du monde entier (les quelques pages sur les magies exotiques sont fascinantes et ont se demande pourquoi l’auteure a volontairement laissée de coté toutes ses bonnes idées)… C’est l’Occident qui une fois de plus a fini par s’imposer, non grâce au christianisme mais grâce aux anges déchus qui amnésiques et aptères tombent du ciel à intervalles réguliers et ces créatures de pure magie sont traquées sans pitié par les contrebandiers pour transformer chaque morceau de leurs corps en artefacts, reliques ou ingrédients alchimiques en sachant que plus ils sont jeunes et plus il sont puissants ! Mais ces derniers se sont organisés pour prendre le contrôle de la société avant de se lancer à la conquête du monde entier, car leur supériorité en sciences magiques - Il y a une dimension politique assumée par l’auteure qui a de la suite dans les idées, puisqu’on suit principalement les états d’âmes d’un Vietnamien engagé de force dans la Première Guerre Magique et qui après la mort de ses compagnons d’armes aimerait enfin rentrer chez lui (plongé dans ses souvenirs idéalisés du passé il râle et se pleurniche, mais franchement il ne fait pas grand-chose pour y parvenir)… Car il a survécu là où les autres sont morts car il s’agit d’un Immortel banni de la Cour Céleste dont la magie exotique attire la curiosité voire la convoitise des anges et des alchimistes des différentes guildes parisiennes… IRL on a construit jusqu’à 5 monuments aux morts dans le moindre patelin de France et de Navarre, mais on a déboursé un radis pour rapatrié chez eux les soldats africains et asiatiques : c’est cela aussi l’impérialisme et le suprématisme, le colonialisme et le racisme ! Tout cela est très intéressant, sauf que le worldbuiling est survolé donc peu ou pas exploité, que le magicbuilding est survolé donc peu ou pas exploité et que le relationship drama tourne en rond puisqu’il est centré sur Philippe / Pham Van Minh Khiet qui ne veut pas qu’on découvre son passé, sur Emmanuelle qui fait tout pour oublier son passé et sur l’ange déchue Isabelle qui amnésique n’a aucun passé… Pire on pose l’ambiance et on s’attarde longuement sur les très nombreux états d’âme des uns et des autres, mais le Paris post-apo semble se limiter à la Seine, à l’Île de Cité et à la cathédrale Notre-Dame tandis que le siège de la Maison aux Flèches d’Argent où tout semble se dérouler semble se limiter à une aile ouest, une aile est et à un ensemble de souterrains. Tout tourne autour des maisons majeures et des maison mineures, les guildes de magie qui se sont transformer en gangs voire en tribus, mais on ne sait presque rien de leurs territoires, de leurs hiérarchies, de leurs organisations, de leurs objectifs, de leurs fonctionnements ou de leurs us et coutumes et on n’en sait pas plus sur l’équilibre des forces au sein de la capitale (c’est tout juste si on explique que la Maison aux Flèches d’Argent autrefois dirigée par Etoile-du-Matin est en déclin bien qu’il ait passé la main à la magicienne Sélène, et que la Maison Aubépine aujourd’hui dirigée par Asmodée est en train de s’élever). On est entre le polar et le récit d’apprentissage, puisque tandis que Philippe et Isabelle apprenne à s’intégrer dans la Maison aux Flèches d’Argent c’est sous les ordres de la magicienne Sélène que l’alchimiste Emmanuelle toxicomane enquête sur l’épidémie de morts mystérieuses qui semblent frapper l’ensemble de ses informateurs… Ces derniers étant souvent agents doubles, une réunion rassemble les chefs de guildes mais les meurtres ne s’arrêtent pas pour autant ce qui met de l’huile sur le feu et pas qu’un peu, mais certaines rivaux semblent ne pas être surpris du tout par la mauvaise tournure des événements (pire semble l’anticiper et l’accompagner), et on cherche dans un huis-clos fantastique la créature tueuse (esprit vengeur ou monstre mythologique ? l’un comme l’autre semble lié à la disparition d’Etoile-du-matin 10 ans auparavant)… Sauf que les 3 personnages principaux font l’aller-retour entre Paris et Notre-Dame en mode le loup, la chèvre et le chou, et qu’il faut attendre qu’Isabelle parte en guerre avec les ailes de fer de Lucifer pour que le souffle épique fasse enfin son apparition. La fin est bien, mais que ce fut long et lent avant d’y parvenir : je vais lire la suite, mais pas tout de suite ^^ PS : quitte à faire du LGBT, puisqu’on a des couples gays et lesbiens en veux-tu en voilà, et bien autant y aller à fond pour raconter quelque chose d’intéressant avec : [masquer]si on avait remplacé la naïve Isabelle par un Lucifer rajeunit et amnésique cela aurait fait une chouette romance homosexuelle entre un ange déchu occidental d’origine patricienne et un immortel oriental d’origine plébéienne… là cela aurait vachement chouette comme récit LGBT ! ^^[/masquer]J’avais adoré la fantasy mésoaméricaine d’Aliette de Bodard avec le cycle des "Chroniques Aztèques" et Acatl son prêtre enquêteur (série bloquée par Panini qui ne sait pas quoi faire de la manne financière des amenée par les stickers de footballeurs mais plus radin qu’eux tu meurs, mais qui demande un pognon de dingue pour que les auteurs récupèrent les droits des séries qu’ils ont abandonnées), or si le pitch de "La Chute de la Maison aux Flèches d'Argent" est séduisant j’ai vraiment eu du mal à rentrer dedans avant la dernière partie du roman qui elle remonte bien le niveau de l’ensemble… - Il y a un dimension post-apocalyptique puisque que l’historie se déroule en 1974 soixante années après la Grande Guerre Magique qui a débuté en 1914 et dont le monde ne s’est jamais remis, car les guildes de magiciens de tous les pays se sent méchamment foutues sur la gueule et c’est l’Europe toute entière qui a été dévastée avec des conséquences irrémédiables pour l’environnement à cause des pollutions magiques qui en ont résulté… Là où le bât blesse c’est que l’Histoire nous a prouvé que n’importe quel peuple frappé par une catastrophe finit par se relever, et souvent...
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  • micetmac 09/06/2018
    Aliette de Bodard steampunk Paris. Fantasy urbaine en mode enchanteresse, un genre de Harry Potter pour adultes, les anges en plus. Enfin, les anges... Ceux à qui Dieu a retiré les ailes et chassé de la cité divine. L'une d'entre eux vient se crasher au beau milieu des Galeries Lafayette en ruine, le corps démantibulé, les os brisés. Cela fait un bout de la cité divine au béton parisien. Mais les anges déchus récupèrent vite. Ils sont gavés, ras la timbale, de magie. Un reste de leur grâce divine en quelque sorte. Aliette de Bodard ne s’attarde guère sur cet aspect mystico-religieux (tant mieux) et se consacre surtout à la lutte qui opposent les Grandes Maisons qui ont déjà manqué de s'autodétruire. Les Anges diffèrent peu des humains, finalement : ils n'apprennent pas. Ces Déchus et autres créatures magiques se débattent dans un monde en ruine, ruines causées par les ambitions des Maisons qui ne pensaient qu'à supplanter la voisine. Aliette de Bodard trace à grands traits son univers et ne nous livre pas toutes les clés. Pour l'instant, on suppose que l'on entrera possiblement en possession du trousseau, vu que ces FLÈCHES D’ARGENT ne sont que le premier tome d'une trilogie. LA CHUTE... commence très fort et arrive en peu de pages à camper des personnages attachants, mystérieux, sur lesquels plane l'ombre d'Etoile du matin, le premier des Déchus. Puis, cela se grippe. On navigue un brin à vue dans un brouillard narratif plaisant, ne comprenant pas l'entièreté de ce Paris des années folles, ravagé, mais peu décrit en fait. Un Paris cité, arpenté mais qui manque de chair. En revanche, Aliette de Bodard sait insuffler un vrai souffle à ses protagonistes, elle développe une belle palette de caractères qui s'entrechoquent, s'aiment, se haïssent et essayent de survivre. Aux ombres. A la malédiction qui rode. C'est là où ce roman pêche le plus. Ce sort funeste jeté des années auparavant, il tombe un peu comme le pavé sur le CRS, un poil soudainement. Je suis resté sur ma faim quant à la résolution, avec un "tout ça pour ça" qui vient sans faillir à l'esprit. Certes, la plume de Aliette Bodard ne manque jamais et son style précis, chaleureux, nous accompagne jusqu'au bout. Cependant, au final, si cette CHUTE est un vrai plaisir de lecture, sa construction un brin bâclée, un dénouement capillotracté sévère l'empêchent d'accéder à l'excellence Je replongerai, néanmoins, volontiers dans ce Paris réenchanté, pour voir si le brouillard se dissipe. Espérons le : laisser trop de questions sans réponses mobilise une "aura" particulière qu'il n'y pas ici, à mon sens.Aliette de Bodard steampunk Paris. Fantasy urbaine en mode enchanteresse, un genre de Harry Potter pour adultes, les anges en plus. Enfin, les anges... Ceux à qui Dieu a retiré les ailes et chassé de la cité divine. L'une d'entre eux vient se crasher au beau milieu des Galeries Lafayette en ruine, le corps démantibulé, les os brisés. Cela fait un bout de la cité divine au béton parisien. Mais les anges déchus récupèrent vite. Ils sont gavés, ras la timbale, de magie. Un reste de leur grâce divine en quelque sorte. Aliette de Bodard ne s’attarde guère sur cet aspect mystico-religieux (tant mieux) et se consacre surtout à la lutte qui opposent les Grandes Maisons qui ont déjà manqué de s'autodétruire. Les Anges diffèrent peu des humains, finalement : ils n'apprennent pas. Ces Déchus et autres créatures magiques se débattent dans un monde en ruine, ruines causées par les ambitions des Maisons qui ne pensaient qu'à supplanter la voisine. Aliette de Bodard trace à grands traits son univers et ne nous livre pas toutes les clés. Pour l'instant, on suppose que l'on entrera possiblement en possession du trousseau, vu que ces FLÈCHES D’ARGENT ne sont que le premier tome...
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