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La Colère de Kurathi Amman
Carine Chichereau (traduit par)
Collection : Feux croisés
Date de parution : 24/08/2017
Éditeurs :
Plon

La Colère de Kurathi Amman

Carine Chichereau (traduit par)
Collection : Feux croisés
Date de parution : 24/08/2017
Un roman coup de poing par la nouvelle voix forte de la littérature indienne
Rentrée littéraire 2017

Un roman coup de poing par la nouvelle voix forte de la littérature indienne

« Tu veux que je comprime la tragédie au format Twitter ? Comment peut-on se...
Rentrée littéraire 2017

Un roman coup de poing par la nouvelle voix forte de la littérature indienne

« Tu veux que je comprime la tragédie au format Twitter ? Comment peut-on se glisser ainsi au coeur des ténèbres ? »

Comment transformer un drame en fiction ? Pourquoi écrire sur une tuerie qui...
Rentrée littéraire 2017

Un roman coup de poing par la nouvelle voix forte de la littérature indienne

« Tu veux que je comprime la tragédie au format Twitter ? Comment peut-on se glisser ainsi au coeur des ténèbres ? »

Comment transformer un drame en fiction ? Pourquoi écrire sur une tuerie qui a eu lieu il y a plus de quarante ans en Inde et sur ses quarante-quatre victimes oubliées par l’histoire ?

À travers les voix aussi diverses que celles des intouchables ou des propriétaires terriens, l’auteur décrit ce massacre, se plaçant sous le patronage de l’irascible déesse Kurathi Amman. Au-delà de l’émotion et de la colère provoquées par ces faits, l’auteur pose la question de la fiction et de ses limites en n’hésitant pas à malmener son lecteur.

Ce roman tendu, entre rage contenue, lyrisme et humour grinçant, nous donne un aperçu des forces qui ont contribué à la création de l’Inde moderne.


« Un roman lyrique et sans concession. »
The Guardian

« Un roman bouleversant. »
The Independent

« Un premier roman éblouissant et souvent très drôle. »
The Times
 
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EAN : 9782259259668
Façonnage normé : EPUB3
DRM : Watermark (Tatouage numérique)
EAN : 9782259259668
Façonnage normé : EPUB3
DRM : Watermark (Tatouage numérique)

Ils en parlent

« La virtuosité dont témoigne ce roman s'avère particulièrement stimulante. »
 
Le Monde des livres

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Claire45 27/01/2018
    Lecture très dérangeante qui rend compte des atrocités commises en Inde dans le district de Tanjore. L'association des producteurs de riz cherche à écraser les "intouchables" paysans miséreux qui souffrent de la famine. Un village est défendu par les communistes, ce sera sa perte. Le 25 décembre 1968, 44 dalits, surtout des femmes et des enfants se réfugient dans une hutte où ils seront assassinés et brûlés vifs par les propriétaires terriens et leurs hommes de main. Massacre qui restera impuni. L'auteur refuse le récit linéaire, interpelle constamment le lecteur, se met en scène dans son projet d'écriture et bouscule le genre romanesque ou le récit historique. Quel premier roman!...
  • montmartin 15/12/2017
    L'inde, le pays où l'on enveloppe les nouveaux-nés dans des haillons et où l'on revêt les morts de précieuses draperies. Kilvennami un minuscule village où l'on récolte le riz. Les coolies simples ouvriers agricoles prétendent avoir des droits sur les terres, les communistes ont semé de dangereuses idées dans la tête des intouchables. Paysans sans terre qui ne possèdent rien, ni couverts en métal, ni même des vêtements de rechange. Les vaches ont des abris en ciments, eux ils dorment blottis les uns contre les autres sous la couverture du ciel. Emmenés par Gopalakrisnna Naidu, le chef local des producteurs de riz, les propriétaires terriens ne céderont jamais au chantage des communistes, ni au gouvernement qui taxe les terres et qui taxe l'eau. Se montrer fermes, refuser les demandes d'augmentation, ne pas avoir peur des grèves. Détruire le dogme du communisme qui a divisé la population en classes et les a montées les unes contre les autres. Un meurtre lors de la grève va être le facteur déclenchant de la tragédie. Des hommes de main armés vont brûler le village, 42 victimes consumées par le feu. le plus grand massacre lié aux castes jamais connu en inde. L'auteur n'applique pas une forme narratrice standard, elle s'adresse directement au lecteur, l'interpelle sur la forme et le fond de son livre. Elle va prendre des chemins détournés pour en arriver au drame du 25 décembre 1968. A cette époque, l'idéologie marxiste gagne en popularité parmi les intouchables, qui travaillent dans les rizières dans des conditions brutales. La révolution verte a également commencé à modifier irrévocablement la production alimentaire, en stimulant les récoltes mais en forçant les agriculteurs à dépendre des engrais toxiques vendus par les sociétés américaines. L'auteur s'appuie sur des documents historiques et des interviews de survivants pour nous conter cette histoire vraie de résistance collective d'une caste inférieure, moins bien traitée que les animaux contre des propriétaires terriens, elle dénonce l'injustice du système des castes, un système féodal, elle montre un état corrompu avec des policiers et une justice à la botte des classes supérieures et décrit avec réalisme les actes barbares de quelques privilégiés. L'inde, le pays où l'on enveloppe les nouveaux-nés dans des haillons et où l'on revêt les morts de précieuses draperies. Kilvennami un minuscule village où l'on récolte le riz. Les coolies simples ouvriers agricoles prétendent avoir des droits sur les terres, les communistes ont semé de dangereuses idées dans la tête des intouchables. Paysans sans terre qui ne possèdent rien, ni couverts en métal, ni même des vêtements de rechange. Les vaches ont des abris en ciments, eux ils dorment blottis les uns contre les autres sous la couverture du ciel. Emmenés par Gopalakrisnna Naidu, le chef local des producteurs de riz, les propriétaires terriens ne céderont jamais au chantage des communistes, ni au gouvernement qui taxe les terres et qui taxe l'eau. Se montrer fermes, refuser les demandes d'augmentation, ne pas avoir peur des grèves. Détruire le dogme du communisme qui a divisé la population en classes et les a montées les unes contre les autres. Un meurtre lors de la grève va être le facteur déclenchant de la tragédie. Des hommes de main armés vont brûler le village, 42 victimes consumées par le feu. le plus grand massacre lié aux castes jamais connu en inde. L'auteur n'applique pas une forme narratrice standard,...
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  • Meps 19/10/2017
    Docu-fiction, essai-roman voire essai de roman ou roman d'essai, les termes tentant de cerner l'ouvrage pourraient être multiples. L'auteur se plait pendant une longue partie à se justifier, à expliquer sa démarche, à se moquer de son explication et de nos réactions à son explication. L'exercice est loin d'être inintéressant, mais peut-être un peu longuet, verbieux à la longue et cherchant tellement à s'excuser de ses propres faiblesses supposées qu'il en finirait par être pénible... Et puis petit à petit, on plonge dans le coeur de l'horreur qui est au centre de ce livre et on commence peut-être à comprendre que tout ce bla-bla est sans doute la pirouette d'une jeune auteure avant de rentrer dans le vif d'un sujet qui fait mal. Mal à son pays, mal à ses failles et ses injustices, mal à être de là-bas tout en étant maintenant ici. Oui, c'est souvent maladroit, mais comment affronter un tel écueil sans douter de soi-même, de ses chances d'y arriver avec son manque d'expérience et de confiance. Quand l'auteure finit par parvenir à s'effacer devant les mots des protagonistes, le texte prend toute sa force mais n'en prend-t-il pas encore plus avec les errances du début, en contrepoint. J'ai revu il y a peu le Germinal de Claude Berri et le combat de ces travailleurs agricoles de caste inférieure des rizières de l'Inde a résonné très fort en écho avec les luttes des mineurs de fond de Zola. Le syndicalisme du XIXème et le communisme débarquant en Inde dans les années 60 s'attaquent tous deux à l'injustice, avec leur "bonne volonté" et les limites de leur action. La mort est présente des deux côtés, peut être plus cynique et "décomplexée" dans l'Inde des castes que dans la France de la lutte patronat-mineurs. Merci en tout cas à Babelio et aux éditions Plon pour cette Masse critique, qui, comme souvent, nous pousse à sortir de nos chemins de confort pour découvrir des auteurs, ici en chemin, en réflexion sur l'art de la narration. Toujours intéressant malgré les imperfections.Docu-fiction, essai-roman voire essai de roman ou roman d'essai, les termes tentant de cerner l'ouvrage pourraient être multiples. L'auteur se plait pendant une longue partie à se justifier, à expliquer sa démarche, à se moquer de son explication et de nos réactions à son explication. L'exercice est loin d'être inintéressant, mais peut-être un peu longuet, verbieux à la longue et cherchant tellement à s'excuser de ses propres faiblesses supposées qu'il en finirait par être pénible... Et puis petit à petit, on plonge dans le coeur de l'horreur qui est au centre de ce livre et on commence peut-être à comprendre que tout ce bla-bla est sans doute la pirouette d'une jeune auteure avant de rentrer dans le vif d'un sujet qui fait mal. Mal à son pays, mal à ses failles et ses injustices, mal à être de là-bas tout en étant maintenant ici. Oui, c'est souvent maladroit, mais comment affronter un tel écueil sans douter de soi-même, de ses chances d'y arriver avec son manque d'expérience et de confiance. Quand l'auteure finit par parvenir à s'effacer devant les mots des protagonistes, le texte prend toute sa force mais n'en prend-t-il pas encore plus avec les errances du début, en...
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  • Les_lectures_de_Sophie 12/10/2017
    Ce livre est brut, violent, déroutant. Je ne comprends pas le bandeau ajouté par l’éditeur, qui cite The Times : « éblouissant et souvent très drôle ». Peut-être ai-je été trop touchée par la situation, mais au-delà de quelques réflexions assez cyniques de l’autrice au lecteur, je ne vois pas où est l’humour dans l’histoire de ce massacre. L’écriture de Meena Kandasamy est particulière. Dans toute la première partie, elle interpelle directement ses lecteurs, et a un peu tendance à les prendre de haut. J’ai trouvé son ton trop condescendant. Je me suis accrochée car je voulais découvrir l’histoire de ces hommes et femmes, hors-castes martyrs tués dans un petits village au bord du golfe du Bengale...
  • Atasi 18/09/2017
    Ce premier roman de Meena Kandasamy met l'accent sur le sort des travailleurs agricoles indiens. Il est basé sur une tragédie ayant eu dans la nuit du 25 au 26 décembre 1968, celui d'un massacre dans un village du Tamil Nadu où 44 personnes - toutes de la caste des intouchables - ont été sauvagement assassinés, brûlés vifs dans une hutte, dont les commanditaires étaient des propriétaires terriens. Ce n'est pas un roman facile à lire - notamment pour ceux et celles qui n'ont pas l'habitude de la littérature indienne - mais il est important de s'y imprégner pour comprendre le message et les informations qu'avait voulu transmettre l'auteure à travers ce livre. Je pense qu'il est bon de ne pas s'arrêter si l'on a une appréhension négative durant les premiers chapitres. Si le lecteur tient bon, qu'il est motivé et surtout qu'il met de côté ses repères, il pourra alors découvrir un roman magnifique.
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