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La Dame du manoir de Wildfell Hall
Denise Fagne (traduit par), Henry Fagne (traduit par), Isabelle Vieville Degeorges (préface de)
Date de parution : 01/11/2012
Éditeurs :
Archipoche

La Dame du manoir de Wildfell Hall

Denise Fagne (traduit par), Henry Fagne (traduit par), Isabelle Vieville Degeorges (préface de)
Date de parution : 01/11/2012
L'arrivée de Mrs Helen Graham, la nouvelle locataire du manoir de Wildfell, bouleverse la vie de Gilbert Markham, jeune cultivateur.Qui est cette mystérieuse artiste, qui se dit veuve et vit... L'arrivée de Mrs Helen Graham, la nouvelle locataire du manoir de Wildfell, bouleverse la vie de Gilbert Markham, jeune cultivateur.Qui est cette mystérieuse artiste, qui se dit veuve et vit seule avec son jeune fils ? Quel lourd secret cache-t-elle ? Sa venue alimente les rumeurs des villageois et ne... L'arrivée de Mrs Helen Graham, la nouvelle locataire du manoir de Wildfell, bouleverse la vie de Gilbert Markham, jeune cultivateur.Qui est cette mystérieuse artiste, qui se dit veuve et vit seule avec son jeune fils ? Quel lourd secret cache-t-elle ? Sa venue alimente les rumeurs des villageois et ne laisse pas Gilbert insensible. Cependant, la famille de ce dernier désapprouve leur union et lui-même commence à douter de Mrs Graham... Quel drame s'obstine-t-elle à lui cacher ? Et pourquoi son voisin, Frederick Lawrence, veille-t-il si jalousement sur elle ?Publié en 1848, La Dame du manoir de Wildfell analyse la place des femmes dans la société victorienne. Considéré comme l'un des tout premiers romans féministes, il entretient de nombreux liens avec Les Hauts de Hurlevent d'Emily Brontë et s'inspire de la descente aux enfers, de l'alcoolisme et de la débauche de leur frère Branwell, mort entre leurs bras.
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EAN : 9782352873617
Façonnage normé : EPUB2
Nombre de pages : 443
DRM : Watermark (Tatouage numérique)
EAN : 9782352873617
Façonnage normé : EPUB2
Nombre de pages : 443
DRM : Watermark (Tatouage numérique)

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Clelie22 02/12/2023
    La dame du manoir de Wildfell Hall part sur un pitch assez mince. Je me suis demandé comment l'auteure arriverait à tenir plus de 500 pages sur un tel point de départ : l'histoire d'une jeune veuve qui semble cacher un lourd secret et sur laquelle des ragots commencent à courir dans le voisinage de Wildfell Hall où elle s'est installée. Ce que j'ai trouvé très habile, c'est qu'au moment où le mystère semblait ne plus pouvoir durer très longtemps, Anne Brontë a trouvé le moyen de relancer l'intérêt de la lecture en changeant de narrateur et en nous ramenant brusquement plusieurs années en arrière, aux sources du mystère. Nous n'avons alors plus d'autre choix que de suivre chronologiquement la lente descente aux enfers de l'héroïne. Comme c'est en lisant son journal, nous n'avons pas de ces petites phrases qui nous mettent en garde sur tel personnage ou telle situation et ses conséquences et nous naviguons à vue. Nous suivons pas à pas l'évolution des sentiments de la jeune femme, de ses espérances et ses illusions à la désillusion et au désespoir. À travers son roman, Anne Brontë présente une peinture vigoureuse du mariage à son époque et du piège qu'il représentait pour des jeunes femmes naïves ou contraintes par leur entourage. Éternelles mineures, n'ayant quasiment pas la possibilité de pourvoir à leur propre existence hors du mariage, les femmes se trouvaient piégées dans des unions pas toujours bien assorties, à la merci de maris tous puissants, sans possibilité de divorcer. L'auteure dépeint une grande variété de situations. Si elle glisse quelques réflexions dans lequel le célibat paraît préférable à un mauvais mariage, elle semble surtout défendre l'idée d'un mariage "de raison" : bien choisir son futur puisqu'on sera coincée avec lui pour de nombreuses années, résister à la pression de l'entourage et préférer le célibat et "l'infamie" d'une vie de vieille fille plutôt que d'épouser un homme qui rendra son épouse malheureuse. Même si, aujourd'hui, les unions se défont presque plus facilement qu'un contrat de forfait mobile, son point de vue reste intéressant. Combien de femmes "se casent" avec des hommes qui, par la suite, les rendent malheureuses ? Combien se trouvent coincées dans des unions où il n'y a plus d'amour parce que les enfants, la maison, la peur de la solitude... ? Combien de femmes subissent des violences et des humiliations sans oser quitter leur conjoint ? Finalement, le propos d'Anne Brontë, plutôt innovant pour l'époque, n'est pas complètement obsolète aujourd'hui. Cela dit, ce roman ne restera pas un souvenir de lecture impérissable pour moi. La faute, je pense, aux personnages auxquels il manque un petit quelque chose pour devenir aussi attachants et inoubliables que ceux d'autres romans du XIXe siècle, à commencer par Jane Eyre, le roman phare d'une des soeurs d'Anne. Le personnage masculin, narrateur de la première et de la dernière partie, n'est pas vraiment sympathique et ses sentiments difficiles à comprendre. Helen elle-même, la dame de Wildfell Hall, est un personnage peut-être un peu trop surhumain et inaccessible, tant lorsqu'elle est la mystérieuse voisine que lorsqu'on la découvre épouse bafouée et insultée. J'ai cependant aimé sa force de caractère. Pour le coup, ce genre de personnages ne semble plus trop dans l'air du temps de notre époque où l'on présente plutôt de jeunes oies blanches et timides qui tombent amoureuses de "mâles dominateurs". Ce qui m'a un peu déçue, c'est la dernière partie. N'ayant pas vraiment réussi à m'attacher aux personnages, j'ai eu plus de mal à m'intéresser à l'issue de leur romance. En outre, l'auteure semble avoir perdu de vue que son narrateur écrit des lettres à un ami et la chronologie devient plutôt étrange avec des allusions à des événements qui se passeront des années plus tard. Cela a été néanmoins une lecture plutôt agréable même si ce roman ne fait pas partie de ceux que je relirais volontiers. Challenge XIXe siècle 2023 La dame du manoir de Wildfell Hall part sur un pitch assez mince. Je me suis demandé comment l'auteure arriverait à tenir plus de 500 pages sur un tel point de départ : l'histoire d'une jeune veuve qui semble cacher un lourd secret et sur laquelle des ragots commencent à courir dans le voisinage de Wildfell Hall où elle s'est installée. Ce que j'ai trouvé très habile, c'est qu'au moment où le mystère semblait ne plus pouvoir durer très longtemps, Anne Brontë a trouvé le moyen de relancer l'intérêt de la lecture en changeant de narrateur et en nous ramenant brusquement plusieurs années en arrière, aux sources du mystère. Nous n'avons alors plus d'autre choix que de suivre chronologiquement la lente descente aux enfers de l'héroïne. Comme c'est en lisant son journal, nous n'avons pas de ces petites phrases qui nous mettent en garde sur tel personnage ou telle situation et ses conséquences et nous naviguons à vue. Nous suivons pas à pas l'évolution des sentiments de la jeune femme, de ses espérances et ses illusions à la désillusion et au désespoir. À travers son roman, Anne Brontë présente une peinture vigoureuse du mariage à son époque et du piège qu'il représentait...
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  • gourmande_de_lectures 29/11/2023
    Je n’avais encore jamais lu cette sœur Brontë et bien me voici de nouveau conquise. Une plume extraordinaire pour cette époque avec un réel questionnement autour de la place de la femme au sein de la société et un personnage féminin principal forte d’un caractère bien trempé et doué de moral. Chaque sœur a effectivement un univers bien à elle et même si celui-ci est peut être un peu moins romanesque que Jane Eyre, il n’en est pas moins intéressant. J’ai peut être ressenti une certaine longueur à un moment donné, mais cela n’a pas gâché ma lecture. Je m’interroge sur le parcours de vie d’Anne, qui a du bien souffrir des dérives de son frère pour en tirer une œuvre si vibrante autour de la déchéance par l’alcool.
  • Krissie78 25/10/2023
    Dans la campagne anglaise, tout le monde s’interroge sur cette Mrs Graham qui vient de s’installer à Wildfell Hall, seule avec son petit garçon. Elle se présente comme veuve et ne semble pas décidée à se mêler à la vie sociale de l’aristocratie locale. C’est au travers d’un récit qui mêle lettres à un ami et journal intime qu’Anne Brontë nous dépeint le destin de cette femme. L’histoire d’Helen Huntington, vrai nom de Mrs Graham, nous est d’abord comptée par Gilbert Markham, cultivateur. Celui-ci s’adresse par une série de lettres à un ami éloigné. Il nous compte l’arrivée de Mrs Graham, le trouble et les questionnements que sa présence soulève non seulement dans la communauté mais également dans son cœur. Il découvrira son histoire et la suite est à découvrir vous-même. Avec ce roman, la jeune Anne Brontë, troisième des sœurs Brontë, se lance dans une critique de la société britannique, de son aristocratie. Il y est question de la place de la femme dans le couple et dans la société, de l’éducation des enfants, de religion. Nous découvrons d’abord une jeune femme qui fait un mariage de raison qu’elle croit être un mariage d’amour. La naïveté de la jeunesse sera vite confrontée à la réalité de la vie conjugale dans ces cercles aristocratiques. Elle affrontera l’alcoolisme mondain, la maltraitance des enfants, le rôle ingrat de la femme, épouse et mère qui doit se soumettre. Mais Helen se révolte, veut prendre son destin en main. C’est ce qui a dû choquer à l’époque. Je ne vous cache pas que la lecture de ces plus de 550 pages a été un peu laborieuse. Le premier tiers du récit est épistolaire et par le regard d’un homme étranger à Mrs Graham. On bascule ensuite dans le journal intime d’Helen, lequel occupe plus de la moitié du roman, avant de revenir au format épistolaire. Après un manque d’action un peu ennuyeux le roman se termine par un final des plus romanesques. J’ai eu du mal à m’attacher à ce personnage féminin. Je l’ai trouvé trop hésitante : insouciance de la jeunesse pleine d’espoir elle revendique sa liberté et le droit de choisir sa vie avant de redevenir une épouse obéissante et sacrificielle. Les réflexions que lui prête Anne Brontë, sont souvent fortement teintée d’une morale religieuse et de longues digressions philosophiques qui alourdissent le récit. De toutes les héroïnes de la littérature britannique de cette époque elle est celle qui m’aura le moins séduite. Il n’en demeure pas moins que ce roman est une belle peinture d’une époque et fait preuve, certes avec maladresse, d’un début de propos féministe qui a marqué les esprits. Dans la campagne anglaise, tout le monde s’interroge sur cette Mrs Graham qui vient de s’installer à Wildfell Hall, seule avec son petit garçon. Elle se présente comme veuve et ne semble pas décidée à se mêler à la vie sociale de l’aristocratie locale. C’est au travers d’un récit qui mêle lettres à un ami et journal intime qu’Anne Brontë nous dépeint le destin de cette femme. L’histoire d’Helen Huntington, vrai nom de Mrs Graham, nous est d’abord comptée par Gilbert Markham, cultivateur. Celui-ci s’adresse par une série de lettres à un ami éloigné. Il nous compte l’arrivée de Mrs Graham, le trouble et les questionnements que sa présence soulève non seulement dans la communauté mais également dans son cœur. Il découvrira son histoire et la suite est à découvrir vous-même. Avec ce roman, la jeune Anne Brontë, troisième des sœurs Brontë, se lance dans une critique de la société britannique, de son aristocratie. Il y est question de la place de la femme dans le couple et dans la société, de l’éducation des enfants, de religion. Nous découvrons d’abord une jeune femme qui fait un mariage de raison qu’elle croit être un mariage d’amour. La naïveté de la jeunesse sera vite...
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  • Taraxacum 19/10/2023
    Une mystérieuse jeune artiste vêtue de noire vient de s'installer à Wildfell Hall avec son fils et une vieille domestique. Il n'en faut pas plus pour toutes les commères de ce petit coin de campagne anglaise pour se consumer de curiosité mal placée et chercher à Savoir. Ainsi commence La recluse de Wildfell Hall et cette première partie avec ses portraits au vitriol de toute une société sûre de son bon droit et qui franchement n'a clairement pas assez de soucis ou d'occupation est la meilleure partie. La seconde, un extrait de journal intime, et la troisième, la résolution de tout cela, sont très bien écrits bien sûr, mais je l'ai trouvées traînant en longueur, surtout la seconde, et il y manquait ce zeste délicieux de la première. L'orgueil de la narratrice de la seconde partie, qu'elle paye fort durement la pauvre, la rend de plus un peu exaspérante au bout d'un moment, même si j'aime en théorie les personnages imparfaits! Il n'en reste pas moins, malgré ses quelques défauts, que j'ai aimé lire ce livre, surtout pour le style que je trouve superbe.
  • Roxanne78 19/10/2023
    Un portrait de femme et un incipit qui incite au voyage. « Remontons, si tu le veux bien, à l'automne de 1827. » Un roman en trois parties, la première, épistolaire, nous dépeint des paysages, des personnages, criants de vérité, une sorte d'étude de moeurs. Les descriptions sont pointues, minutieuses, presque balzaciennes, le ton est moderne, caustique et féministe avant l'heure. Les pages se tournent toutes seules, un bonheur de lecture. Deuxième partie, sous forme de journal intime long comme un jour sans pain, des redites, on s'ennuie ferme malgré une belle évocation de la femme à l'époque victorienne, qu'elle soit jeune fille, épouse ou mère. Le ton est cette fois geignard, bigot et moralisateur. La dernière partie, plus enlevée, renoue avec la forme épistolaire pour un final attendu. Autant, j'ai été séduite par le début, autant la suite m'a semblé indigeste. Le final, très classique, permet de rester sur une impression un peu plus positive. Adolescente, j'avais été emballée par Les Hauts de Hurlevent et avais détesté Jane Eyre, celui-ci me laissera un sentiment mitigé. Découvert grâce à une lecture commune, merci à mes deux comparses.
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