La discrétion

Ils en parlent

« Ce récit est un bel hommage aux mères. Faiza Guene parle avec justesse de la retenue et de la bienveillance que Yamina a envers les autres. […]
Ce livre est vraiment beau, d'une belle sensibilité et subtil. »

Librairies Les Accents

« Ce livre est très touchant car il parle de l'exil, du déracinement, de la nostalgie de son pays d'origine, de la famille qu'on a laissé là-bas. […] Très beau texte à ne pas manquer. »

Sandrine Dantard / Fnac Grand Place

" À travers trois générations, l'auteure relit ainsi par le prisme intime tout un pan du roman national, dans une réflexion poignante sur le particularisme des enfants de l'immigration. "

Anne Berthod / La Vie

" Un roman sensible, puissant et poignant. "

Version Femina

" Faïza Guène raconte l’histoire de cette famille, remonte au temps de l’Algérie française, revient au temps de la migration avec en fond la « nostalgérie ». Elle évoque le poids de l’héritage et surtout la méfiance vis-a-vis des autres, avec toujours cette question qui pointe : « raciste ? pas raciste ? » "

A. W. / L'Alsace

" La « Discrétion » de la romancière, remarquable de justesse, rend justice à ses personnages pour examiner de l’intérieur les questions très actuelles du racisme ordinaire, de la psyché postcoloniale,
de la virilité, des inégalités homme-femme. "

Grégoire Leménager / OBS

" Ce roman fluide et non dénué d'humour nous éclaire sur les ressentiments qui peuvent conduire au racisme, quand deux cultures peinent à se comprendre. Avec pudeur et finesse, il donne une voix aux mères qui ont choisi l'effacemement. "

Isabelle Wagner / Réforme

" La Discrétion est un hommage délicat aux mères, à ces femmes d'honneur. "

Hassina Mechaï / Le Point

" Le roman évoque sa jeunesse algérienne, sa vie actuelle, ses enfants devenus adultes. Un tableau que la romancière magnifie grâce à une langue à la fois gouailleuse et élégante, un regard acéré sur l’échec des politiques d’intégration, et beaucoup d’empathie.
Du pur Faïza Guène...mais en mieux ! "

Hubert, Artus, Sandrine Bajos, Léonard Desbrières, Gwénaëlle Loaëc et Pierre Vavasseu / Aujourd'hui en France week-end

" Douée pour la vie, la romancière garde le sens du détail qui percute comme une vanne absurde. "

C. LE / 24 heures

« Le dernier roman de Faiza Guène est d’une beauté ... Je l’ai lu d’une traite, en quittant avec tristesse le timide Omar, et Hannah, la révoltée permanente. Et ce jardin, avec ce figuier qui donne généreusement ses fruits.
Bravo, Faiza Guène ! Une réussite ! »

Julie / Librairie Villeneuve

" Un roman drôle et acide, sur la place de ces Français encore et toujours perçus comme des immigrés. "

A.D / Biba

« Faïza Guène fait un très beau portrait de femme dévouée, un bel hommage aux mères. Et nous fait ressentir, tout en pudeur, les réactions des enfants de Yamina, leurs recherches d’identités, comment trouver sa place, comment réagir face à toute cette injustice. »

Nathalie / Librairie Le Coin des Livres

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

soletrvn 05/03/2024

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Une œuvre magistrale et si touchante. Les larmes coulaient abondamment au dernier chapitre. C'est un magnifique hommage à ses parents, à leurs parcours, à ses origines. Faïza Guène a vraiment une prose magique, elle raconte les choses avec tellement de justesse, de poésie et d'intelligence. Une autrice vraiment brillante qu'il faut absolument lire !

AnneLilit 14/02/2024

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Un récit de vie émouvant et interpellant. Nous suivons la vie de Yamina qui a connu la guerre d’Algérie, qui a connu ce choc culturel que bien des personnes connaissent encore, qui vit dans la discrétion. Mais nous suivons également son mari et ses enfants qui, chacun à leur façon, nous parle de cette femme qui les unit. Chaque personnage donne sa version de la vie en France en tant que personnes à la double culture. Chaque personnage parle alors de son évolution et de son expérience. L’auteure aborde avec une plume délicate l’identité culturelle, l’identité humaine, l’héritage familial, les liens du sang, le racisme mais aussi l’ouverture aux autres et au monde. C’est un livre que chacun devrait découvrir car il ne laisse pas indifférent et nous ouvre l’esprit !

frandj 14/02/2024

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Ce livre de la talentueuse Faïza Guène (née en 1985) est une courte saga d'une famille maghrébine immigrée en France. Tout le roman est construit sur des aller-retour entre le présent (2019-2020) et le passé (à partir de 1949). Il est centré sur Yamina, née en Algérie alors française, puis poussée à partir au Maroc en raison de la guerre, enfin suivant son mari ouvrier en France. De ce mariage, elle a eu trois filles et un garçon, nés ici, chacun ayant sa propre personnalité. La discrétion, c'est bien ce qui caractérise Yamina, une femme courageuse, résiliente, extrêmement attachée à ses enfants, conservatrice et croyante. Mais ce n'est pas une caricature et on sent très bien la tendresse de l'auteure pour ce personnage. Mais le plus important, pour le lecteur que je suis, c'est de pénétrer dans une famille "beure", qui est à la fois attachée à la culture maghrébine et définitivement implantée en France; les filles de Yamina se considèrent indiscutablement Françaises, malgré le regard suspicieux ou méprisant de certains autres Français. Par la voix de ses personnages, Faïza Guène dénonce le racisme d'aujourd'hui, mais aussi le colonialisme d'hier. Il me semble que, sur ce point, la prise de position est ici plus nette que dans "Un homme ça ne pleure pas" que j'avais lu antérieurement. Cependant, il n'y a pas de volonté de polémiquer âprement sur ces sujets difficiles. Le présent roman se lit vite et agréablement. Ce n'est pas de la grande littérature, bien sûr, mais il donne un aperçu instructif sur la condition des "beurs". Ce livre de la talentueuse Faïza Guène (née en 1985) est une courte saga d'une famille maghrébine immigrée en France. Tout le roman est construit sur des aller-retour entre le présent (2019-2020) et le passé (à partir de 1949). Il est centré sur Yamina, née en Algérie alors française, puis poussée à partir au Maroc en raison de la guerre, enfin suivant son mari ouvrier en France. De ce mariage, elle a eu trois filles et un garçon, nés ici, chacun ayant sa propre personnalité. La discrétion, c'est bien ce qui caractérise Yamina, une femme courageuse, résiliente, extrêmement attachée à ses enfants, conservatrice et croyante. Mais ce n'est pas une caricature et on sent très bien la tendresse de l'auteure pour ce personnage. Mais le plus important, pour le lecteur que je suis, c'est de pénétrer dans une famille "beure", qui est à la fois attachée à la culture maghrébine et définitivement implantée en France; les filles de Yamina se considèrent indiscutablement Françaises, malgré le regard suspicieux ou méprisant de certains autres Français. Par la voix de ses personnages, Faïza Guène dénonce le racisme d'aujourd'hui, mais aussi le colonialisme d'hier. Il me semble que, sur ce point, la prise de...

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TiboLexie 01/10/2023

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La discrétion narre les multiples trajectoires des membres d'une famille, entre pays d'origine (Algérie) et terre d'accueil (France). Si Yamina, la mère compose "discrètement" avec les codes pour la réussite de ses enfants, Imane l'une d'eux détonne par son refus de certaines réalités; son rapport aux hommes ou à la liberté d'expression par exemple. On se doute bien qu'elle ne sera pas discrète, comme sa mère. Mais Peut-être que l'essentiel pour Yamina (et son époux) est ailleurs : trouver sa place, pas celle rêvée, celle de ses enfants. Récit optimiste et réaliste.

correzien 03/08/2023

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📚 L'histoire suit Yamina, née en Algérie colonisée et qui, depuis son mariage, vit à Aubervilliers avec son mari, ses trois filles et son fils. 🖊️ La construction du récit est intéressante : une double temporalité suit la vie de Yamina ; une ligne du temps de son enfance qui l'emmène jusqu'à la France et une qui la montre avec ses enfants déjà adultes. 🖊️ L'autrice aime ses personnages, c'est une évidence ; elle nous donne envie de les aimer à notre tour. Son texte montre à voir les sentiments de Yamina et surtout ceux de ses enfants, nés en France, porteurs de colères, chacun les vivant à sa façon. J'ai beaucoup aimé la pluralité des regards sur leur "statut" de déracinés. 🤩 Un texte intéressant, empreint d'humanité. J'ai vraiment adoré les cinquante dernières pages du roman, elles m'ont touché, vraiment.