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La Femme comestible
Michèle Albaret-Maatsch (traduit par)
Collection : Pavillons Poche
Date de parution : 12/05/2021
Éditeurs :
Robert Laffont

La Femme comestible

Michèle Albaret-Maatsch (traduit par)
Collection : Pavillons Poche
Date de parution : 12/05/2021

Marian se cherche, irrésolue. Va se marier, sans passion. Et vit la plus étrange des expériences : peu à peu, elle ne peut plus rien manger. Chez elle, alors, tout...

Marian se cherche, irrésolue. Va se marier, sans passion. Et vit la plus étrange des expériences : peu à peu, elle ne peut plus rien manger. Chez elle, alors, tout se détraque. Car moins elle peut avaler, plus elle se sent elle-même dévorée : comme si, de membre bienveillant de...

Marian se cherche, irrésolue. Va se marier, sans passion. Et vit la plus étrange des expériences : peu à peu, elle ne peut plus rien manger. Chez elle, alors, tout se détraque. Car moins elle peut avaler, plus elle se sent elle-même dévorée : comme si, de membre bienveillant de notre société de consommation, elle se retrouvait dans la peau d’un de ses produits…
Publié en 1969, avant même l’essor du féminisme, La Femme comestible traite le thème de l’aliénation de la femme et de sa place dans une société de surconsommation qui en était, elle aussi, à ses prémices. Formidable reflet d’une époque, ce premier roman contient déjà tout ce qui fera de l’auteure de La Servante écarlate, Margaret Atwood, alors tout juste trentenaire, la plus grande romancière canadienne contemporaine : un regard visionnaire, de l’imagination à revendre, une construction narrative brillante et un style plein d’humour, d’ironie et de justesse.

« Diva des lettres à l’humour décapant, la Canadienne Margaret Atwood a tissé au fil des ans une œuvre magistrale, mêlant polar, fantastique, science-fiction et critique sociale, avec une imagination débordante et une grande inventivité d’écriture. » Le Point

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EAN : 9782221135884
Façonnage normé : EPUB3
DRM : Watermark (Tatouage numérique)
EAN : 9782221135884
Façonnage normé : EPUB3
DRM : Watermark (Tatouage numérique)

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Le_Baron 27/01/2024
    J’ai découvert Margaret Atwood avec la série « la servante écarlate » (excellente série au passage). Puis, j’ai voulu découvrir ses écrits et j’ai très vite accroché à sa plume. La femme comestible est son premier roman qui date de 1969 et j’ai retrouvé le thème du féminisme qu’elle aime aborder dans ses écrits. D’ailleurs, elle était déjà en avance sur son temps… l’histoire dépeint la vie de Marian, simple employée de bureau dans une société de marketing, qui va bientôt se marier. Elle vit en colocation avec Ainsley qui a une toute autre vision de la vie. A partir de là, j’ai parcouru son histoire vallonnée par les figures de style et l’imagination débordante de l’auteur ponctuée par beaucoup d’humour. D’ailleurs, cette histoire pourrait devenir une adaptation au théâtre car je l’ai lu comme si c’était un vaudeville. Je vous avoue que je n’ai pas toujours compris ce qu’elle voulait nous relater avec certaines de ses métaphores mais, j’ai quand même passé un agréable moment de lecture (521 pages lues en 3 jours). Margaret Atwood reste et restera une valeur sûre pour moi.
  • lectiole 25/10/2020
    23 h, je termine ma lecture de ce roman parce que je voulais le finir avant d'aller dormir... ^^ J'ai parfois lu sur le net qu'il comporte des longueurs, est ennuyeux, dépassé, etc. Mais j'en ai dévoré les 520 pages. J'ai tout simplement adoré. J'ai beaucoup ri. Je me suis attachée au personnage de Duncan alors qu'a priori il n'a rien d'attachant. Je m'attendais à l'histoire qu'indique la quatrième de couverture, une femme qui perd progressivement l'appétit, mais ce n'est pas l'essentiel du roman et ce problème ne se pose que dans la seconde moitié du récit. C'est plutôt l'histoire d'une femme qui tombe dans le terrier du lapin blanc peu avant son mariage et ne parvient plus à trouver de l'intérêt à son quotidien. Elle craint de devenir une "femme gelée" comme dans le récit d'Annie Ernaux. Mais ce n'est pas une histoire triste ou un pamphlet. L'ensemble est assez difficile à résumer. Mais de tous les livres de Margaret Atwood, il reste mon préféré, devant "la Servante Écarlate".
  • Kikikawaii 21/08/2020
    La fin du livre m'a beaucoup plu on comprend mieux le malaise qui habite Marian
  • Majestik 01/08/2019
    Après avoir lu et beaucoup aimé La Servante écarlate, j'avais de grandes attentes pour cet autre livre de Margaret Atwood sur lequel je suis tombée par hasard. Si l'on peut dire une chose c'est que son style ne vieillit pas, le livre a 50 ans mais on pourrait croire qu'il a été écrit hier. Il brosse un portrait subtil de la condition féminine de la fin des années 1960 sur le fond de la scène intellectuelle qui s'interroge en sciences humaines sur le rôle féminin. Les personnages sont intéressants, mais selon moi il y manque une trame nette et j'ai eu à de nombreuses reprises du mal à comprendre où l'auteure voulait en venir. Je recommande toutefois.
  • VALENTYNE 30/11/2018
    Après avoir apprécié « La servante écarlate » j’ai eu envie de relire Margaret Atwood et le sort a désigné son premier roman. Paru en 1969 au Canada, j’ai trouvé ce roman encore très d’actualité. Une jeune femme Marian travaille dans une société d’enquête. Elle rédige des questionnaires pour les services marketing de différents clients (la bière élan pour les hommes, les vrais…, des protections féminines…. ) Dans la première partie c’est Marian la narratrice et on suit pas à pas toutes ses interrogations : ses relations avec sa colocataire (qui veut avoir un bébé toute seule), sa logeuse (parangon ou dragon de vertu ?), son amie Clara, mère de 2 petits et enceinte du troisième, ses collègues de travail (qui cherchent un mari : nous sommes à la fin des années 60), son fiancé Peter, brillant avocat… et Duncan (qui m’a fait penser au personnage principal de John Irving dans l’épopée du buveur d’eau…) Tout cela sur un ton caustique et sans concession (et drôle). Le passage à la deuxième partie m’a un peu désarçonnée : on passe à un narrateur externe tout en restant focalisé sur Marian et son futur mariage avec Peter. Marian devient très stressée par rapport à ce mariage et en perd l’appétit et aussi son bon sens …. Ce passage à la troisième personne permet à l’auteure de nous faire prendre du recul .. La troisième partie, très courte, reprend Marian comm narratrice ….la boucle est bouclée : Marian redevient elle-même…. En conclusion : un livre féministe qui analyse finement les hésitations d’une jeune femme qui se cherche : le mariage et la maternité font ils perdre son identité ? Après 18 ans de mariage et presque autant de maternité je dirai oui ….mais je referai exactement la même chose 🙂Après avoir apprécié « La servante écarlate » j’ai eu envie de relire Margaret Atwood et le sort a désigné son premier roman. Paru en 1969 au Canada, j’ai trouvé ce roman encore très d’actualité. Une jeune femme Marian travaille dans une société d’enquête. Elle rédige des questionnaires pour les services marketing de différents clients (la bière élan pour les hommes, les vrais…, des protections féminines…. ) Dans la première partie c’est Marian la narratrice et on suit pas à pas toutes ses interrogations : ses relations avec sa colocataire (qui veut avoir un bébé toute seule), sa logeuse (parangon ou dragon de vertu ?), son amie Clara, mère de 2 petits et enceinte du troisième, ses collègues de travail (qui cherchent un mari : nous sommes à la fin des années 60), son fiancé Peter, brillant avocat… et Duncan (qui m’a fait penser au personnage principal de John Irving dans l’épopée du buveur d’eau…) Tout cela sur un ton caustique et sans concession (et drôle). Le passage à la deuxième partie m’a un peu désarçonnée : on passe à un narrateur externe tout en restant focalisé sur Marian et son futur mariage avec Peter. Marian devient très stressée par rapport à...
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