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La fiancée de Lammermoor
Louis Labat (traduit par), Charles Chasse (préface de)
Date de parution : 09/05/2018
Éditeurs :
Archipoche

La fiancée de Lammermoor

Louis Labat (traduit par), Charles Chasse (préface de)
Date de parution : 09/05/2018
Un chef-d’œuvre de Walter Scott dans lequel se mêlent vengeances familiales et amours contrariées. Comparable à un Roméo et Juliette dans le décor des landes sauvages des Highlands, cette «  histoire d'amour et de mort  » a inspiré en 1835 le célèbre opéra de Donizetti, Lucia di Lammermoor. 
Sur la tombe de son père, l’impétueux Edgar Ravenswood a promis de venger son clan, dépossédé de son château et de ses terres par le garde des Sceaux d’Écosse, sir... Sur la tombe de son père, l’impétueux Edgar Ravenswood a promis de venger son clan, dépossédé de son château et de ses terres par le garde des Sceaux d’Écosse, sir William Ashton. Sur le point de châtier l’usurpateur, il tombe sous le charme d’une pure jeune femme aux tresses d’or.... Sur la tombe de son père, l’impétueux Edgar Ravenswood a promis de venger son clan, dépossédé de son château et de ses terres par le garde des Sceaux d’Écosse, sir William Ashton. Sur le point de châtier l’usurpateur, il tombe sous le charme d’une pure jeune femme aux tresses d’or. Il ignore que Lucie n’est autre que sa fille...Prudent et craintif, sir William encourage leur amour, pourvu que retombe la colère de son jeune rival. Guidé par l’intérêt politique, il multiplie les gestes de concorde. Mais l’irascible lady Ashton, au contraire, est décidée à empêcher cette union. Elle envoie auprès de Lucie une guérisseuse, chargée de lui conter de vieilles légendes et de sinistres prophéties concernant la famille Ravenswood. La « fiancée de Lammermoor », douce et influençable, y perd peu à peu la santé et la raison. Hélas, le contrat de mariage est déjà signé...Dans le décor sauvage des Highlands, au début du xviiie siècle, le plus shakespearien des romans de Walter Scott mêle la tragédie romantique aux croyances populaires de l’ancienne Écosse. Parue en 1819, cette « histoire d’amour et de mort » inspira à Donizetti l’un de ses plus célèbres opéras. 
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EAN : 9782377351770
Façonnage normé : EPUB3
Nombre de pages : 359
DRM : Watermark (Tatouage numérique)
EAN : 9782377351770
Façonnage normé : EPUB3
Nombre de pages : 359
DRM : Watermark (Tatouage numérique)

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Cath_perrin 17/12/2021
    Il faut beaucoup de patience avant d’arriver au cœur de l’intrigue. Les premières pages commencent par les réflexions de l’auteur présumé, Pierre Pattieson, ainsi que par ses discussions avec un de ses amis. Edgar Ravenswood vient d’enterrer son père, il jure de se venger de la famille Ashton à qui il attribue la ruine de sa famille. Comme souvent la vérité est plus complexe bien que le jeune homme n’en connaisse qu’une partie. Edgar ne mettra pas son serment à exécution, bien au contraire. Lors d’une partie de chasse, il sauve William Ashton et sa fille de l’attaque d’un taureau sauvage. Edgar tombe sous le charme du lord et encore davantage sous celui de sa fille. Les personnages sont à la limite de la caricature, et on ne les comprend pas toujours. La fiancée de Lammermoor est une tragédie. Des passages pourraient être hilarants, mais comme c’est une tragédie, ils sont surtout pathétiques. Enfin, l’auteur fait de nombreuses digressions qui ne sont pas passionnantes et le style est souvent lourd. À lire pour la description de l’Écosse au XVIIe siècle.
  • Myriam3 07/10/2021
    Racontée par Jane Austen, cette histoire d'amour tragique aurait été une réussite. Par Walter Scott, il reste l'humour, un peu, et différentes tentatives de genre, gothique, romantique, récit d'aventure, le tout mélangé sans qu'on sache finalement comment le qualifier. S'il s'agit d'un roman d'amour, il manque cruellement toute la part psychologique des personnages qui permettrait d'expliquer certains comportements et nous aiderait à s'attacher aux personnages. Finalement, on ne saisit pas tout-à-fait pourquoi le maître ruiné de Ravenswood et la fille de l'ennemi de son père mort par sa cause s'aiment avec tant de passion (heureusement, les épigraphes citant des extraits de Roméo et Juliette sont là pour justifier cet amour), et encore moins pourquoi l'un et l'autre réagissent de manière aussi irrationnelle parfois, si ce n'est pour parvenir au dénouement final. En soi, le roman n'est pas déplaisant, il est parfois même agréable voire amusant grâce au personnage de Caleb, le domestique du maître de Ravenswood qui fait des pieds et des mains pour que sa ruine passe inaperçu, allant jusqu'à incendier son château pour que les convives ne puissent pas le visiter et en découvrir le dénuement. Mais à part cela, je pense que je l'aurai vite oublié.
  • Biblioroz 28/09/2021
    Dans une gorge des montagnes de Lammermoor gisent les ruines d'un ancien château gothique. Ce château était celui des Ravenswood, race de barons remontant à l'Antiquité. Mais au XVIIe siècle la Glorieuse Révolution fit déchoir le dernier propriétaire, lord Ravenswood, qui dut se retirer de ses terres et fut dégradé de son titre de noblesse. Après de vains procès pour obtenir réparation, lord Ravenswood décède et le jour des funérailles, son fils Edgar, prenant le ciel à témoin, jure de venger son père. Tous ses ressentiments se tournent alors vers sir William Ashton, nouvel acquéreur des domaines, qui, lui, a su tirer profit de la situation du pays et s'associer à des combines plus ou moins honnêtes pour amasser des richesses et asseoir son importance politique en devenant lord garde des sceaux d'Écosse. Dans sa tour lugubre construite par ses ancêtres sur un promontoire rocheux contre lequel les vagues viennent se briser, Edgar rumine son désespoir et ses désirs de vengeance. Avec la brillante écriture de l'écrivain, on devine sans effort la morosité des lieux « le murmure sourd des flots qui frappaient continuellement contre le rocher était pour l'oreille ce que le site était pour la vue : un symbole de deuil, de monotonie, et même d'horreur. » Le jour où Edgar décide d'aller s'expliquer, la fureur d'un taureau en a décidé autrement en lui donnant la malencontreuse occasion de sauver la vie de son pire ennemi et de sa fille Lucie. Cette noble conduite ne laissera pas indifférente la jeune fille. Walter Scott nous la fait découvrir sous des traits doux, fragiles et délicats. Son caractère docile qui semble apathique peut néanmoins cacher une âme romanesque qu'elle laisse s'envoler dans ses lectures et qui ne demande qu'à se réveiller dans la réalité. L'auteur esquisse rapidement la fulgurante relation amoureuse entre Edgar et Lucie. Vite installée, il la laisse en arrière plan pour se concentrer sur les manipulations des uns et des autres afin de favoriser ou de déjouer les desseins de rapprochements de ces deux noms pourtant voués à une haine réciproque. Même dans une chaumière dissimulée au fin fond d'une vallée sombre du domaine, d'où s'échappe une fumée bleutée, la vieille Alix avertit aussi sir Ashton que le besoin de justice des Ravenswood n'est pas à prendre à la légère, citant leur devise « J'attends le moment. » Rien de bien extraordinaire ne va traverser cette histoire écossaise dramatique mais le grand talent de conteur de Walter Scott m'a emportée sur ces collines de Lammermoor. On y sent une influence Shakespearienne augmentée par les nombreuses épigraphes extraites des célèbres pièces du dramaturge. Deux grandes passions contradictoires s'y affrontent, l'amour et la haine. Cette contradiction sera merveilleusement alimentée par la faiblesse de certains personnages ou par l'ascendance machiavélique de certains autres. Même déchu, la noblesse se lit dans l'attitude d'Edgar et l'orgueil de sa naissance aura du mal à faire taire sa fierté. Chez sir William Ashton, c'est tout l'état du parvenu que l'auteur lui fait endosser. Cet homme, flatteur et beau parleur, d'un caractère versatile autant sur le plan politique qu'humain, se range rapidement et sans honte derrière les ordres et les agissements de sa femme assoiffée de grandeur. Totalement hermétiques aux inclinations de leur fille, ces parents odieux ne la voient que pour mieux servir leurs intérêts et leurs propres convenances. À côté de ces viles manoeuvres humaines, Walter Scott a su ménager pour ses lecteurs quelques bouffées humoristiques avec Caleb, le vieux et rusé serviteur d'Edgar. Pour sauver coûte que coûte l'honneur de la maison et ne jamais discréditer le nom des Ravenswood, ses paroles font naître des subterfuges mensongers pour cacher la désolation de la forteresse, l'absence de domestiques et surtout le manque de vivres dans cette triste demeure dépourvue de tout. Son ingénuité à se défiler pour servir à boire et à manger aux éventuels visiteurs est tout à fait récréative au beau milieu de cette tragédie qui couve derrière ces murailles décrépites. Cette histoire fait résonner les épées qui se croisent suite à des paroles ou des attitudes outrageuses et m'a fait grimacer lors des chasses, amusements et privilèges des grands de cette époque. Sur une trame politique qui ficèle une grande partie du destin de nos jeunes amoureux, ce roman historique empreinte des éléments intéressants aux légendes d'Écosse, aux superstitions et aux prophéties qu'il ne faut pas sous-estimer. Dans une gorge des montagnes de Lammermoor gisent les ruines d'un ancien château gothique. Ce château était celui des Ravenswood, race de barons remontant à l'Antiquité. Mais au XVIIe siècle la Glorieuse Révolution fit déchoir le dernier propriétaire, lord Ravenswood, qui dut se retirer de ses terres et fut dégradé de son titre de noblesse. Après de vains procès pour obtenir réparation, lord Ravenswood décède et le jour des funérailles, son fils Edgar, prenant le ciel à témoin, jure de venger son père. Tous ses ressentiments se tournent alors vers sir William Ashton, nouvel acquéreur des domaines, qui, lui, a su tirer profit de la situation du pays et s'associer à des combines plus ou moins honnêtes pour amasser des richesses et asseoir son importance politique en devenant lord garde des sceaux d'Écosse. Dans sa tour lugubre construite par ses ancêtres sur un promontoire rocheux contre lequel les vagues viennent se briser, Edgar rumine son désespoir et ses désirs de vengeance. Avec la brillante écriture de l'écrivain, on devine sans effort la morosité des lieux « le murmure sourd des flots qui frappaient continuellement contre le rocher était pour l'oreille ce que le site était pour la vue : un symbole...
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  • Astrid_et_la_plume 18/08/2021
    Comme d'autres critiques, je me suis plutôt bien laissée entraîner dans cette tragédie écossaise, malgré certaines longueurs. Tous les ingrédients classiques de ce type de romans du XIXe siècle sont là : des émotions poussées à leur paroxysme, un honneur à défendre envers et contre tout, deux jeunes gens dont le bonheur est empêché par les préjugés familiaux, de la noblesse et de l'hypocrisie. On n'a plus vraiment l'habitude aujourd'hui de ce type de tragédie inexorable et j'ai longtemps attendu (en vain) la résolution miraculeuse qui permettrait un happy end. On est parfois surpris par l'intervention de passages humoristiques dans une histoire qui évoque plutôt Les Hauts de Hurlevent - le mélange des genres m'a fait penser à certaines pièces historiques de Shakespeare.
  • Manonlitetvadrouilleaussi 24/09/2018
    Point de folle passion à la Claire et Jamie dans ce classique écossais 😆 mais je n’en attendais pas autant. Walter Scott a dicté ce récit alors qu’il était empreint de vives douleurs et alité. Il fut le premier surpris du résultat final•• Il nous livre ici un récit « d’amour et de mort » des plus Shakespearien entre Edgar Ravenswood dont la famille a été déposédée de ses biens et Lucie Ashton, fille du Garde des Sceaux d’Ecosse responsable de cette situation. • Alors, oui, le récit est lent , beaucoup de descriptions et de dialogues et il faut attendre la moitié du roman pour que l’histoire d’amour commence réellement mais j’ai tout de même passer un bon moment de lecture. Un classique du genre avec une pointe de surnatuel et un personnage haut en couleur sous les traits du serviteur Caleb. J’ai trouvé cependant qu’il manquait de l’intensité dans les sentiments amoureux des héros. Pour terminer, une bonne préface de Charles Chassé où l’on apprend que l’auteur s’est inspiré de faits réels!
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