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La gigue du pendu
Carine Chichereau (traduit par)
Date de parution : 16/05/2012
Éditeurs :
12-21

La gigue du pendu

Carine Chichereau (traduit par)
Date de parution : 16/05/2012

Londres, prison de Newgate. Tandis que les badauds s’amassent autour de la potence, Georges Kervill, le condamné, scrute la foule. Parmi elle, un cri s’élève et clame son innocence. En vain....

Londres, prison de Newgate. Tandis que les badauds s’amassent autour de la potence, Georges Kervill, le condamné, scrute la foule. Parmi elle, un cri s’élève et clame son innocence. En vain. Quand le plancher s’ouvre sous les pieds de son père, Barney, neuf ans, jure de le venger. Mais le seul...

Londres, prison de Newgate. Tandis que les badauds s’amassent autour de la potence, Georges Kervill, le condamné, scrute la foule. Parmi elle, un cri s’élève et clame son innocence. En vain. Quand le plancher s’ouvre sous les pieds de son père, Barney, neuf ans, jure de le venger. Mais le seul homme à détenir la vérité est bien décidé à la garder secrète. Par n’ importe quel moyen…


Derrière la façade rutilante et policée de l’establishment victorien, Ann Featherstone donne la parole aux opprimés.

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EAN : 9782264058096
Code sériel : 4554
Façonnage normé : EPUB2
DRM : Watermark (Tatouage numérique)
EAN : 9782264058096
Code sériel : 4554
Façonnage normé : EPUB2
DRM : Watermark (Tatouage numérique)

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • collectifpolar 28/07/2021
    Londres, prison de Newgate. Barney, 9 ans, clame l'innocence de son père, quelques minutes avant que celui-ci soit pendu. Voilà comment commence le second roman d'une spécialiste anglaise de l'histoire du spectacle Alors, La gigue du pendu, qu’est ce que ça nous raconte : Une pendaison attire toujours la foule. Mais tout le monde n'est pas venu se moquer du condamné. Le jeune fils de George Kevill, Barney, est au premier rang et il sait que son père est innocent. Il y en a d'autres là-bas qui savent que George est innocent aussi - et les hommes qui l'ont piégé ont toutes les raisons de vouloir faire taire son garçon. Mais Barney a juré de venger son père et avec des amis bohémiens de son père, Barney va tenter d'élucider quel complot se cache derrière le lourd secret qui sévit au cœur de l'ère victorienne. Voici un polar victorien rondement mené. L’auteur évoque le monde victorien avec d’infini détails foisonnants et réalistes. Elle met en scène les rues de Londres, ses bars louches mais aussi ces théâtres. Et ici gens du théâtre prennent littéralement vie. Il y a aussi en plus du monde du spectacle, celui des foires, et des expositions. On découvre aussi l’essor les chemins de fer. Elle retrace un monde grouillant, fourmillant et populeux. Elle donne vie à des personnages excentriques, intrigants, étranges et hauts en couleur. J’avoue avoir un petit faible pour Pilgrim le libraire schizophrène Elle ajoute à tout cela un petit coté Dickens avec l’exploitation abominable des enfants et la bonne conscience de la bonne société. Et tous les paradoxes de cette époque victorienne et de cet empire britannique en pleine effervescence. En clair, elle nous offre un polar victorien enivrant et impeccable. Impossible à lâcher. Une fort belle découverte Londres, prison de Newgate. Barney, 9 ans, clame l'innocence de son père, quelques minutes avant que celui-ci soit pendu. Voilà comment commence le second roman d'une spécialiste anglaise de l'histoire du spectacle Alors, La gigue du pendu, qu’est ce que ça nous raconte : Une pendaison attire toujours la foule. Mais tout le monde n'est pas venu se moquer du condamné. Le jeune fils de George Kevill, Barney, est au premier rang et il sait que son père est innocent. Il y en a d'autres là-bas qui savent que George est innocent aussi - et les hommes qui l'ont piégé ont toutes les raisons de vouloir faire taire son garçon. Mais Barney a juré de venger son père et avec des amis bohémiens de son père, Barney va tenter d'élucider quel complot se cache derrière le lourd secret qui sévit au cœur de l'ère victorienne. Voici un polar victorien rondement mené. L’auteur évoque le monde victorien avec d’infini détails foisonnants et réalistes. Elle met en scène les rues de Londres, ses bars louches mais aussi ces théâtres. Et ici gens du théâtre prennent littéralement vie. Il y a aussi en plus du monde du spectacle, celui des foires, et des expositions. On découvre aussi...
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  • Nikoz 07/02/2020
    Un policier sans policier, mais dans une ambiance glauque-victorienne... De l'idée mais pas de souffle.
  • Marquise_de_Miaoucha 26/05/2012
    Londres, fin du 19e siècle. Bob Chapman appartient au monde populaire des artistes. Il est dresseur de chiens et fait faire des tours extraordinaires à ses deux fidèles compagnons, Brutus et Neron. Il se produit dans les bas-fonds de Londres, et mène sa petite vie tranquille, entre ses amis, Will un acteur, et Trim un auteur, ses chiens adorés, et ses collègues saltimbanques. Mais sa rencontre avec Barney, un jeune garçon de neuf ans dont le père vient d'être pendu, va bouleverser sa vie. Il va être confronté aux pires bassesses de l'homme, va connaitre les pires souffrances, va endurer des maux terribles. L'écriture d'Ann Featherstone est tout simplement magnifique, remarquable. Dès les premières lignes, on est immédiatement plongé dans cette atmosphère si particulière des rues de Londres, des établissements bon marché proposant des spectacles, des exhibitions, on entend le bruit de la populace, on sent presque l'odeur caractéristique des visiteurs après leur dure journée de travail venus dépenser quelques pennys pour se détendre en venant admirer Bob et ses chiens ou la Princesse Poucette, haute d'à peine cinquante centimètres. Le rythme est soutenu, les personnages sont parfaitement bien campés, on se prend même d'amour pour Brutus et Néron. On suit avec bonheur le personnage principal, Bob Chapman, dans les répétitions des pièces de théâtre, dans les coulisses de l'Aquarium, établissement respectable proposant des spectacles et autres exhibitions, dans une librairie bien étrange, dans les rues et tavernes de Londres. Les crimes horribles auxquels il va être mêlé, à son corps défendant, noircissent le tableau mais ajoutent encore un peu de piment à l'histoire. On se met en colère avec lui, on veut se venger, venger les victimes, résoudre l'énigme. La force de l'auteure est de décrire un monde sombre, dangereux, violent, mais sans jamais basculer dans la noirceur la plus totale. L'atmosphère est certes électrique, chargée de danger, mais toujours suffisamment joyeuse et vivante pour éviter de sombrer dans le sordide et le misérabilisme. Elle a su extrêmement bien doser entre dangers, crimes horribles et petites joies du quotidien et amitiés, entre lumière et nuit. Une véritable prouesse qui rend ce roman passionnant. On visualise très bien les personnages tant ils sont bien décrits, de même pour les décors, les rues, les différents endroits fréquentés par Bob Chapman et ses chiens. Une surprise de taille attend le lecteur, assez troublante même, mais dont je ne peux bien sûr pas parler ! Cela donne encore une autre dimension au roman, un autre angle de vision. Ce nouvel élément est parfaitement bien amené, remarquablement intégré dans l'histoire et surprend complètement. Un livre et une auteure que je vous recommande chaudement ! Je vais d'ailleurs me mettre à la recherche de son autre roman Que le spectacle commence ! Londres, fin du 19e siècle. Bob Chapman appartient au monde populaire des artistes. Il est dresseur de chiens et fait faire des tours extraordinaires à ses deux fidèles compagnons, Brutus et Neron. Il se produit dans les bas-fonds de Londres, et mène sa petite vie tranquille, entre ses amis, Will un acteur, et Trim un auteur, ses chiens adorés, et ses collègues saltimbanques. Mais sa rencontre avec Barney, un jeune garçon de neuf ans dont le père vient d'être pendu, va bouleverser sa vie. Il va être confronté aux pires bassesses de l'homme, va connaitre les pires souffrances, va endurer des maux terribles. L'écriture d'Ann Featherstone est tout simplement magnifique, remarquable. Dès les premières lignes, on est immédiatement plongé dans cette atmosphère si particulière des rues de Londres, des établissements bon marché proposant des spectacles, des exhibitions, on entend le bruit de la populace, on sent presque l'odeur caractéristique des visiteurs après leur dure journée de travail venus dépenser quelques pennys pour se détendre en venant admirer Bob et ses chiens ou la Princesse Poucette, haute d'à peine cinquante centimètres. Le rythme est soutenu, les personnages sont parfaitement bien campés, on se prend même d'amour pour Brutus et Néron. On suit avec bonheur le...
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