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La jument perdue
Romans durs
Date de parution : 29/11/2012
Éditeurs :
Omnibus

La jument perdue

Romans durs

Date de parution : 29/11/2012
Révélations tardives
Une lettre à demi effacée, trouvée lors d'une vente aux enchères dans une malle ayant appartenu à un certain Ronald Phelps, géologue, qui avait travaillé autrefois pour le compte d'une... Une lettre à demi effacée, trouvée lors d'une vente aux enchères dans une malle ayant appartenu à un certain Ronald Phelps, géologue, qui avait travaillé autrefois pour le compte d'une société minière de la région, va jeter un jour nouveau sur trente-huit ans de la vie de Curly John. Jusqu'alors,... Une lettre à demi effacée, trouvée lors d'une vente aux enchères dans une malle ayant appartenu à un certain Ronald Phelps, géologue, qui avait travaillé autrefois pour le compte d'une société minière de la région, va jeter un jour nouveau sur trente-huit ans de la vie de Curly John. Jusqu'alors, celui-ci avait cru qu'Andy Spencer avait, un jour d'octobre 1909, tenté de le faire assassiner…

Simenon chez Omnibus : les enquêtes du célèbre commissaire Maigret, et les très “noirs” Romans durs
 
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EAN : 9782258097599
Façonnage normé : EPUB2
DRM : DRM Adobe
EAN : 9782258097599
Façonnage normé : EPUB2
DRM : DRM Adobe

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • PtitVincent 25/08/2021
    Lorsqu’il achète une vieille malle remplie de vieux papiers, le rancher Curly John ne se doute pas que sa vie risque d’en être bouleversée. Cela faisait 38 ans qu’il vivait avec la haine de son ancien associé, celui qu’il se refuse de nommer. Or dans la malle, une lettre remet en cause ce qu’il s’est passé alors. La tentative de meurtre le concernant y est évoquée, mais ce n’est peut-être pas Andy Spencer le commanditaire. Curly John décide alors de mener enfin son enquête, d’acheter une voiture et d’embaucher un chauffeur pour ce faire. Au fil des rencontres, il comprend qu’une grande partie de sa vie s’est construite sur un mensonge. En parallèle, on apprend que le fameux Andy Spencer, qui détenait alors une grande partie de la ville, est en fuite, sans doute ruiné et suspecté dans une grosse affaire judiciaire et médiatique. Georges Simenon, dans ce roman américain, montre toute l’étendue de son talent pour construire une intrigue et faire languir le lecteur. Mais le roman prend toute sa dimension par le portrait de cet homme qui doute et comprend peu à peu que peut-être sa vie s’est construite sur un mensonge. Comme à son habitude, Simenon ne se perd pas dans des descriptions psychologiques à n’en plus finir. L’auteur, par petites touches tel un impressionniste, décrit des faits, des attitudes, des réactions, sans jugement de sa part, libre au lecteur d’interpréter à sa façon. Quant au côté américain du récit (Simenon vivait alors aux États-Unis), s’il n’est pas spécialement utile à l’intrigue, il nous permet de rappeler que la haine et la cupidité sont universelles. Un grand cru.Lorsqu’il achète une vieille malle remplie de vieux papiers, le rancher Curly John ne se doute pas que sa vie risque d’en être bouleversée. Cela faisait 38 ans qu’il vivait avec la haine de son ancien associé, celui qu’il se refuse de nommer. Or dans la malle, une lettre remet en cause ce qu’il s’est passé alors. La tentative de meurtre le concernant y est évoquée, mais ce n’est peut-être pas Andy Spencer le commanditaire. Curly John décide alors de mener enfin son enquête, d’acheter une voiture et d’embaucher un chauffeur pour ce faire. Au fil des rencontres, il comprend qu’une grande partie de sa vie s’est construite sur un mensonge. En parallèle, on apprend que le fameux Andy Spencer, qui détenait alors une grande partie de la ville, est en fuite, sans doute ruiné et suspecté dans une grosse affaire judiciaire et médiatique. Georges Simenon, dans ce roman américain, montre toute l’étendue de son talent pour construire une intrigue et faire languir le lecteur. Mais le roman prend toute sa dimension par le portrait de cet homme qui doute et comprend peu à peu que peut-être sa vie s’est construite sur un mensonge. Comme à son habitude, Simenon ne se perd...
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  • bfauriaux 09/08/2020
    Pas le meilleur Simenon mais un bon polar quand meme que cette viree au far west dans cette Amerique que l'auteur aime tant ! un bon livre assez court et rythmée qui pour une fois en met pas en scene Maigret le heros fetiche de l'auteur dans ses oeuvres.Un bon bouquin neanmoins à savourer !
  • Beffroi 02/05/2020
    « La jument perdue », c’est le nom du ranch de Curly-John situé en Arizona. Rancher de 68 ans, célibataire vivant avec sa sœur Mathilda, Curly-John achète, lors d’une vente aux enchères, une vieille malle verte. Celle-ci renferme une lettre quasi indéchiffrable… Pourtant, celle lettre lui révèle la clé d’un mystère. 30 ans auparavant, le cow-boy a été l’objet d’une attaque visant à le tuer. Il a toujours cru que le commanditaire était Andy, son ancien associé qui visait une mine d’or située dans le ranch. Du coup, la haine a laissé place à l’amitié. Curly-John n’a plus jamais eu de contact avec son ancien ami qu’il ne voulait même plus nommer. Mais maintenant, avec la découverte de la lettre, le doute plane. Et si Andy n’avait rien à voir avec l’attentat raté ? Et si c’était quelqu’un d’autre … de ce fait, toute sa vie avait été basée sur cette erreur qui a anéanti une amitié si profonde ? Curly-John enquête sur ce drame et nous fait découvrir l’histoire de cette région marquée par la ruée vers l’or au début du XXème siècle. Un Simenon, écrit en 1947, alors que l’écrivain résidait dans la région. Un roman-dur assez inhabituel qui raconte, pour une fois, une réconciliation… Un rayon de soleil dans une ouvre souvent sombre. « La jument perdue », c’est le nom du ranch de Curly-John situé en Arizona. Rancher de 68 ans, célibataire vivant avec sa sœur Mathilda, Curly-John achète, lors d’une vente aux enchères, une vieille malle verte. Celle-ci renferme une lettre quasi indéchiffrable… Pourtant, celle lettre lui révèle la clé d’un mystère. 30 ans auparavant, le cow-boy a été l’objet d’une attaque visant à le tuer. Il a toujours cru que le commanditaire était Andy, son ancien associé qui visait une mine d’or située dans le ranch. Du coup, la haine a laissé place à l’amitié. Curly-John n’a plus jamais eu de contact avec son ancien ami qu’il ne voulait même plus nommer. Mais maintenant, avec la découverte de la lettre, le doute plane. Et si Andy n’avait rien à voir avec l’attentat raté ? Et si c’était quelqu’un d’autre … de ce fait, toute sa vie avait été basée sur cette erreur qui a anéanti une amitié si profonde ? Curly-John enquête sur ce drame et nous fait découvrir l’histoire de cette région marquée par la ruée vers l’or au début du XXème siècle. Un Simenon, écrit en 1947, alors que l’écrivain résidait dans la région. Un roman-dur assez inhabituel qui raconte,...
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  • jimpee 02/04/2014
    Simenon a vécu quelques années aux USA et a y situé plusieurs histoires ; jusque-là les romans se déroulaient à l’Est ou à New York [ici, là ou encore là], celui-ci à pour cadre l’Arizona. John Evans, dit Curly John, vit avec sa sœur sur le ranch de « La Jument perdue » qu’il a créé avec son ancien associé Andy Spencer. Il ne parle plus depuis 35 ans à Andy qu’il soupçonne d’avoir essayé de le faire tuer un beau jour de 1909. Une lettre trouvé dans une malle achetée aux enchères va mettre en doute ses certitudes et le faire revenir sur cet épisode. Simenon en profite pour nous raconter l’Ouest de la fin du XIXe : la vie des ranchs, la découverte des mines, les trafics… Curly John découvre que son ami n’a jamais rien tenté contre lui, qu’il a été victime d’une tentative de récupération de filon prometteur et il se réconcilie avec Andy alors que tout le monde le lâche à cause de déboires judiciaires et financiers. Simenon s’est presque essayé au roman d’aventures avec ce livre, beaucoup moins glauque que la plupart. Il dresse des portraits très justes des personnages et nous offre une jolie récréation dans les grands espaces. Simenon a vécu quelques années aux USA et a y situé plusieurs histoires ; jusque-là les romans se déroulaient à l’Est ou à New York [ici, là ou encore là], celui-ci à pour cadre l’Arizona. John Evans, dit Curly John, vit avec sa sœur sur le ranch de « La Jument perdue » qu’il a créé avec son ancien associé Andy Spencer. Il ne parle plus depuis 35 ans à Andy qu’il soupçonne d’avoir essayé de le faire tuer un beau jour de 1909. Une lettre trouvé dans une malle achetée aux enchères va mettre en doute ses certitudes et le faire revenir sur cet épisode. Simenon en profite pour nous raconter l’Ouest de la fin du XIXe : la vie des ranchs, la découverte des mines, les trafics… Curly John découvre que son ami n’a jamais rien tenté contre lui, qu’il a été victime d’une tentative de récupération de filon prometteur et il se réconcilie avec Andy alors que tout le monde le lâche à cause de déboires judiciaires et financiers. Simenon s’est presque essayé au roman d’aventures avec ce livre, beaucoup moins glauque que la plupart. Il dresse des portraits très justes des personnages et nous offre une jolie récréation dans...
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