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La Lettre écarlate
Pierre Leyris (traduit par)
Date de parution : 07/02/2019
Éditeurs :
12-21
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La Lettre écarlate

Pierre Leyris (traduit par)
Date de parution : 07/02/2019
Boston, 1642. Dans la petite communauté puritaine, obsédée par la honte et le péché, la trop belle Hester Prynne est reconnue coupable d’adultère et clouée au pilori. Elle devra également... Boston, 1642. Dans la petite communauté puritaine, obsédée par la honte et le péché, la trop belle Hester Prynne est reconnue coupable d’adultère et clouée au pilori. Elle devra également porter, sa vie durant, une lettre écarlate : un « A » cousu sur sa poitrine, comme marque d’infamie. Une... Boston, 1642. Dans la petite communauté puritaine, obsédée par la honte et le péché, la trop belle Hester Prynne est reconnue coupable d’adultère et clouée au pilori. Elle devra également porter, sa vie durant, une lettre écarlate : un « A » cousu sur sa poitrine, comme marque d’infamie. Une peine qui aurait pu être atténuée si elle avait révélé le nom de son amant, et père de sa petite fille, Perle. Mais ni les menaces, ni les promesses n’ont pu le lui arracher. Un homme pourtant, son mari porté disparu et revenu vivre à Boston sous une autre identité, va partir en quête de la vérité. Et, une fois le nom trouvé, exercer une vengeance aussi cruelle que raffinée.

Publié en 1850, La Lettre écarlate est considéré comme l’un des romans fondateurs de la littérature américaine. Bouleversante de grâce et de dignité, d’une force intérieure à toute épreuve, Hester est quant à elle l’une des premières grandes héroïnes romanesques.

Traduit de l’anglais (Etats-Unis) par Pierre Leyris.
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EAN : 9782823872453
Code sériel : 5424
Façonnage normé : EPUB3
DRM : DRM Adobe
12-21
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EAN : 9782823872453
Code sériel : 5424
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Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • 3lisabeth6isele 28/03/2024
    Dès la préface, l'auteur donne le ton (acide) et sa patte (pas très blanche). Loin du style des débuts du puritanisme et bien malgré les piques que Hawthorne réserve aux anglaises, ses formules sont colorées d'une belle série spirituelle que j'ai bien plus eu l'occasion de retrouver dans la littérature du vieux monde. Malgré son ascendance criticable et qu'il se fait un plaisir de critiquer lui-même, il y a quelque chose de solaire dans la plume dont il trace le récit qu'il s'est fait de la vie de Prynne et de cette lettre écarlate, mais aussi de tendre. Tant de pudeur puritaine saisir la natation en tant que telle, dans le respect de ce que ces personnages voient et comprennent du monde, qu'il suffit de voir un prénom qu'on s'empêchait de prononcer jusque là et sans s'en rendre compte qu'on se retrouve frappés par tout ce que cette révélation tardive a de fort alors qu'on nous faisait tout voir, qu'on nous donnait tout à comprendre, mais que les silences et les demi-mots huilaient les rouages dans les coulisses de ce jeu dramatique. On peut reprocher souvent à cet aspect théâtral d'avoir mal vieilli pour cette œuvre qui tranche beaucoup par sa modernité sur ce qui se faisait alors dans la littérature américaine balbutiante et assez froide à l'égard des exercices d'imagination plutôt que d'interprétation. Je pense me pencher sur les contemporains de Hawthorne pour mieux saisir ce que j'en ai lu. Je quitte ce classique avec la satisfaction d'avoir été surprise par ce que j'y ai trouvé et de l'avoir apprécié.Dès la préface, l'auteur donne le ton (acide) et sa patte (pas très blanche). Loin du style des débuts du puritanisme et bien malgré les piques que Hawthorne réserve aux anglaises, ses formules sont colorées d'une belle série spirituelle que j'ai bien plus eu l'occasion de retrouver dans la littérature du vieux monde. Malgré son ascendance criticable et qu'il se fait un plaisir de critiquer lui-même, il y a quelque chose de solaire dans la plume dont il trace le récit qu'il s'est fait de la vie de Prynne et de cette lettre écarlate, mais aussi de tendre. Tant de pudeur puritaine saisir la natation en tant que telle, dans le respect de ce que ces personnages voient et comprennent du monde, qu'il suffit de voir un prénom qu'on s'empêchait de prononcer jusque là et sans s'en rendre compte qu'on se retrouve frappés par tout ce que cette révélation tardive a de fort alors qu'on nous faisait tout voir, qu'on nous donnait tout à comprendre, mais que les silences et les demi-mots huilaient les rouages dans les coulisses de ce jeu dramatique. On peut reprocher souvent à cet aspect théâtral d'avoir mal vieilli pour cette œuvre qui tranche beaucoup...
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  • Paulinelpchn 27/03/2024
    L'histoire prends place en Nouvelle-Angleterre, durant le XVIIe siècle. le lecteur découvre le sort d'Hester Prynne : coupable d'adultère et mère d'une petite Perle (alors que son mari est porté disparu depuis 2 ans et est présumé mort), Hester se voit dans l'obligation de porter la lettre écarlate A. Lettre évoquant dès lors la faute abjecte qu'elle a commise. Dès le début, Hester Prynne refuse de décliner l'identité du père de Perle. Alors que je lisais en parallèle le livre "100 oeuvres à connaître quand on est féministe", je me suis dit que "la lettre écarlate" pouvait vraiment y avoir sa place. En effet, le personnage d'Hester Prynne est admirable. Malgré une société horriblement critique, Hester reste courageuse. J'ai aimé sa façon d'accepter son sort et d'aider les autres - même s'ils étaient très durs avec elle - car cela montre qu'elle est plus intelligente que ceux qui la condamnent. Elle pourrait aussi décliner l'identité de son amant, mais ne le fait pas. Elle se sacrifie, par amour et bonté de coeur. Par sa façon d'être, elle incarne la femme qui veut un renouvellement dans la société. Elle veut une façon de penser plus libre, plus équitable et moins fausse. Le personnage de Perle m'a beaucoup énervé (pendant les 3/4 de la lecture, en fait). Je la trouvais trop dure avec Hester et Dimmesdale, mais à la fin, j'ai fini par réaliser qu'elle subissait indirectement ce que la société avait infligé à sa mère. Son hostilité était la seule réaction qui lui convenait. Pour Dimmesdale, j'ai mis du temps à me décider. J'avais envie qu'il avoue et puis, j'ai fini par réaliser qu'un conflit intérieur le rongeait : son engagement dans la religion contré par son amour pour Hester. Au final, il est facile de ressentir de l'empathie pour cet homme. Ce livre est parfait dans ce qu'il traite : - la société hypocrite qui juge les moeurs de chacun et qui ne cherche pas à comprendre (d'ailleurs Roger est génial pour "incarner" cela), - la façon dont les femmes sont constamment contrôlées, jugées, culpabilisées, possédées, - la question de la religion - l'image que l'on renvoie et la personne que l'on est réellement. Seul point négatif : les répétitions et certaines longues descriptions qui alourdissent la lecture. Je pense que le lecteur pourrait s'en passer.L'histoire prends place en Nouvelle-Angleterre, durant le XVIIe siècle. le lecteur découvre le sort d'Hester Prynne : coupable d'adultère et mère d'une petite Perle (alors que son mari est porté disparu depuis 2 ans et est présumé mort), Hester se voit dans l'obligation de porter la lettre écarlate A. Lettre évoquant dès lors la faute abjecte qu'elle a commise. Dès le début, Hester Prynne refuse de décliner l'identité du père de Perle. Alors que je lisais en parallèle le livre "100 oeuvres à connaître quand on est féministe", je me suis dit que "la lettre écarlate" pouvait vraiment y avoir sa place. En effet, le personnage d'Hester Prynne est admirable. Malgré une société horriblement critique, Hester reste courageuse. J'ai aimé sa façon d'accepter son sort et d'aider les autres - même s'ils étaient très durs avec elle - car cela montre qu'elle est plus intelligente que ceux qui la condamnent. Elle pourrait aussi décliner l'identité de son amant, mais ne le fait pas. Elle se sacrifie, par amour et bonté de coeur. Par sa façon d'être, elle incarne la femme qui veut un renouvellement dans la société. Elle veut une façon de penser plus libre, plus équitable et moins fausse. Le personnage...
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  • Carlainesrose 19/10/2023
    - LA LETTRE ÉCARLATE- Un véritable coup de cœur pour ma part, la lettre écarlate est un roman gothique américain qui est là pour dénoncer contre le puritanisme surtout au début de la Nouvelle Angleterre. Mais aussi de la place de la femme dans une société Patriarcale surtout aux XVII siècle. Ce livre me fait penser aux prémisse de la dystopie, ce n'est pas exactement une parce que cela ne se passe pas dans le futur mais dans le passé mais c'est la seule chose qui ne la caractérise pas de dystopie car après elle en a tout l'air. Une société qui contrôle et qui met à un A sur les personnes qui commet un adultère, puis après il les expulse à l’extérieur de la ville. Esther une femme forte et indépendante va devoir vivre toute sa vie avec un A sur sa poitrine et avec sa petite fille Pearl alors qu'elle est entourée de personnes qui la juge ou encore un amant trop faible pour prendre une décision ou un mari assez machiavélique. Dans le roman, c'est vrai que l'auteur ne va pas arrêter de parler d'elle avec une tonne de compliment comme elle est courageuse. Je ne vais pas mentir mais j'ai adorée ce personnage féminin assez fort mais qui est assez juste dans ces décisions. Une des rares figure féminin écrit par un homme sur une femme qui ne se plaint pas de son sort ! Après j'aimerai qu'on parle de Pearl, elle est assez présente mais après c'est le fait que sa mère pense que sa fille est un démon ou un être maléfique que je n'ai pus m’empêcher de me poser des question. Pearl est juste une enfant remplie de joie et qui se pose beaucoup de question sur ce qui se passe ! Voilà c'est tout, ce n'est pas un démon, bon après elle marche sur des tombes... Assez de parler des personnages féminin, maintenant parlons des personnages masculin qui est le révérant Arthur et le mari de Esther, Roger. Arthur est l’opposée des personnages masculin qui était représenter aux XIX siècle. Il n'est pas fort, il est assez sensible, n'arrive pas à prendre des décision... Mais ce n'est pas pour autant que je ne l'ai pas apprécier, il m'a même beaucoup plu. Après sur Roger, je n'ai pas grands chose à dire, je peux juste dire qu'il est un bon méchant. La plume de l'auteur est assez simple à lire après ce n'est la mieux travailler, il y a souvent des répétitions et les personnages sont trop décris par des adjectifs. En conclusion, c'était une très bonne découverte ! Et j'ai beaucoup aimée ! - LA LETTRE ÉCARLATE- Un véritable coup de cœur pour ma part, la lettre écarlate est un roman gothique américain qui est là pour dénoncer contre le puritanisme surtout au début de la Nouvelle Angleterre. Mais aussi de la place de la femme dans une société Patriarcale surtout aux XVII siècle. Ce livre me fait penser aux prémisse de la dystopie, ce n'est pas exactement une parce que cela ne se passe pas dans le futur mais dans le passé mais c'est la seule chose qui ne la caractérise pas de dystopie car après elle en a tout l'air. Une société qui contrôle et qui met à un A sur les personnes qui commet un adultère, puis après il les expulse à l’extérieur de la ville. Esther une femme forte et indépendante va devoir vivre toute sa vie avec un A sur sa poitrine et avec sa petite fille Pearl alors qu'elle est entourée de personnes qui la juge ou encore un amant trop faible pour prendre une décision ou un mari assez machiavélique. Dans le roman, c'est vrai que l'auteur ne va pas arrêter de parler d'elle avec une tonne de compliment comme elle est courageuse. Je ne vais pas...
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  • Sharleen22 09/07/2023
    On est ici dans un classique qui date de 1920 et racontant une histoire de 1642. C'est une société très puritaine : les femmes n'ont aucun droit et appartiennent à leurs maris. Donc, lorsque Hester est condamnée pour adultère, elle doit porter jusqu'à la fin de sa vie la lettre A brodé sur ses vêtements en rouge écarlate. Ainsi elle portera son péché aux yeux de tous. C'était un roman très dur à lire autant par la plume très ancienne que par l'intrigue en elle-même
  • Flaubauski 03/07/2023
    Hester Prynne, un nourrisson dans les bras, est mise au pilori, forcée de porter sur elle, jusqu'à la fin de sa vie, une lettre écarlate, un A, synonyme de son adultère, puisqu'elle a une enfant alors que son mari est porté disparu en mer depuis qu'il a tenté de rejoindre, lui aussi, après elle, Boston, qui est encore, à cette époque - dans les années 1640 - une simple colonie fondée par des puritains anglais qui ont fui les persécutions religieuses de leur pays. Du père de cette enfant, elle ne dira rien. Pendant des années, la jeune femme portera sa lettre, élèvera Pearl avec la plus grande humilité possible, dans la société ultra puritaine qu'elle a suivie en Amérique, jusqu'au jour où l'impensable se produit, et l'oblige à penser différemment son futur, ainsi que celui de sa fille. Il y a quelque chose de l'apologue, très XVIIIème, dans ce roman de Nathaniel Hawthorne, de même que le style, les thématiques abordées, la narration choisie en récit enchâssé, avec un long prologue de l'"auteur" qui énonce les raisons pour lesquelles il a décidé de raconter l'histoire d'Hester, donnent un côté un peu désuet à ce roman, pourtant publié en 1850. Et la neutralité du narrateur, qui ne m'a permis, à aucun moment, de savoir s'il condamne ou cautionne ce qu'il raconte, enfonce encore le clou d'une littérature qui semble hors de son temps : il énonce, simplement des faits, et c'est à chacun d'en tirer une morale, à la manière de nombreux romans du siècle des Lumières. Mais le personnage même d'Hester, sa transformation au fil du récit en une émancipation inattendue, qui s'accompagne d'une communion avec la Nature, dont sa fille en est, encore plus, le plus parfait symbole, nous plonge au contraire dans une littérature romantique, plus ancrée dans l'exploration d'émotions, de sentiments, de sensibilités plus primaux, et nous mène en un dénouement parfaitement logique, qui, malgré la transformation de la jeune femme, ne suffira pas à passer outre les implacables règles morales de la colonie. Doit-on y voir une mise en abyme de la littérature, en plus d'une histoire de mœurs et de religion ? Je ne connais pas assez l'auteur et son œuvre pour le dire, mais la richesse du roman mène notamment à ce questionnement, en plus de beaucoup d'autres, à mon sens. Un classique que je ne suis pas mécontente d'avoir enfin lu. Hester Prynne, un nourrisson dans les bras, est mise au pilori, forcée de porter sur elle, jusqu'à la fin de sa vie, une lettre écarlate, un A, synonyme de son adultère, puisqu'elle a une enfant alors que son mari est porté disparu en mer depuis qu'il a tenté de rejoindre, lui aussi, après elle, Boston, qui est encore, à cette époque - dans les années 1640 - une simple colonie fondée par des puritains anglais qui ont fui les persécutions religieuses de leur pays. Du père de cette enfant, elle ne dira rien. Pendant des années, la jeune femme portera sa lettre, élèvera Pearl avec la plus grande humilité possible, dans la société ultra puritaine qu'elle a suivie en Amérique, jusqu'au jour où l'impensable se produit, et l'oblige à penser différemment son futur, ainsi que celui de sa fille. Il y a quelque chose de l'apologue, très XVIIIème, dans ce roman de Nathaniel Hawthorne, de même que le style, les thématiques abordées, la narration choisie en récit enchâssé, avec un long prologue de l'"auteur" qui énonce les raisons pour lesquelles il a décidé de raconter l'histoire d'Hester, donnent un côté un peu désuet à ce roman, pourtant publié en 1850. Et...
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