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La lune de papier
Serge Quadruppani (traduit par)
Date de parution : 04/10/2018
Éditeurs :
12-21
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La lune de papier

Serge Quadruppani (traduit par)
Date de parution : 04/10/2018

Quand il était minot, son père lui avait raconté que la lune dans le ciel était en papier. Et lui, qui avait toujours confiance en ce que disait son père,...

Quand il était minot, son père lui avait raconté que la lune dans le ciel était en papier. Et lui, qui avait toujours confiance en ce que disait son père, il y avait cru. Et maintenant, homme mûr, il avait nouvellement crû comme un minot à deux femmes qui lui...

Quand il était minot, son père lui avait raconté que la lune dans le ciel était en papier. Et lui, qui avait toujours confiance en ce que disait son père, il y avait cru. Et maintenant, homme mûr, il avait nouvellement crû comme un minot à deux femmes qui lui avaient raconté que la lune était en papier.
Le commissaire Montalbano s'interroge sur sa propre vieillesse et apprend à vivre avec l'obsession de la mort, lorsqu'une nouvelle affaire le conduit tout droit dans les eaux putrides de la passion...
Angelo Pardo est retrouvé mort sur la terrasse de son palais d'époque, de la banlieue de Vigàta, dans une tenue compromettante et le visage défiguré par un projectile. Mais son passé sordide en fait une victime qui est loin d'être innocente, et pour résoudre cette affaire, Montalbano devra jouer fin. Car les deux femmes troublantes qui partageaient la vie d'Angelo s'appliquent consciencieusement à brouiller les pistes du commissaire...

Avec La lune de papier, Camilleri montre un nouveau visage du "commissiare préféré des Italiens" en plein règlement de comptes avec ses passions et ses peurs les plus intimes. Et toujours les scènes de plaisirs gastronomiques, les références mordantes à la politique italienne, et cette langue, truculente...

 

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EAN : 9782823812961
Code sériel : 99999
Façonnage normé : EPUB3
DRM : DRM Adobe
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EAN : 9782823812961
Code sériel : 99999
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Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • dfich 08/04/2024
    [masquer] La lune de papier Andrea Camilleri . Une nouvelle enquête du commissaire Montalbano et de son équipe avec pour fond de prostitution, de drogue, de mafia et de corruption. Une traduction étonnante reproduisant le dialecte sicilien . Un bon moment de lecture. [/masquer]
  • jcjc352 24/02/2024
    Une histoire bien tordue surtout pour Montalba vieillard guetté par la sénescence et Alzheimer. Montalbano, pris entre deux feux en fait plutôt deux sirènes et même guépardes (on est en Sicile), la troisième étant restée à Boccadasse, a bien du mal à faire tourner sa coucourde et a admirer les yeux voire les courbes de ces femmes, portes du diable, qui ne cachent presque rien il se fait bananer, enfin presque. «De même qu'il ne peut pas vivre sans oxygène, Montalbano ne peut pas vivre sans femme» * voilà c’est dit et a son âge c’est le palpitant qui est mis à rude épreuve. Des calembredaines, elles lui en ont fait avaler jusqu’au bout, la sœur et l’amante, c’est certain pour le meurtre du beau Angelo trouvé la tête explosée et la quéquette à l’air. Alors bon comment un visiteur médical peut-il assumer un tel train de vie? Avec Mimi en arrière fond, Fazio et l’aide informatique de Catarella qui craque les mots de passe tel Turing mais avec sa tête, ce qui lui vaudra une attaque presque cérébrale, bref son équipe de machos il n’est pas tout seul et sans rousiner s’attaque au problème. On constate que comme dans un certain nombre d’épisodes, le sommeil de Montalbano est parsemé de rêves ou cauchemars prémonitoires qui font avancer à pas de géant son enquête. En outre il sort souvent douloureusement, en début de narration, du sommeil mais sans le biiiiiiip du réveil en plastique de Livia.Toutefois, avec l’âge des idées nouvelles mais morbides s’invitent et cela en devient gênant surtout que cela le ramène directement au boulot et a son âge....La mort... Camilleri est étonnant il renouvelle, parfois, son style d’écriture. Ici et c’est une première, il utilise des onomatopées, un peu comme Céline mais en bref. Par exemple pour la «vague qui caresse» tchaaaaf, «qui se retire» glouglouglou, et on imagine ce que signifie: tchaaaaf glouglouglou. Ensuite au restaurant et là c’est plus étonnant car si Montalba n’aime pas parler en mangeant cela ne l’empêche pas de lâcher quelques onomatopées du genre : ahm, ehm, ohm, ouhm et ohm ohm: le bruit de bouche appréciateur à l’oriental. Et, mais dans un autre registre le râle épileptique de bête mise à mort de Catarella «Aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaahhhhhhhhhhhhhhhhh» causé par un bug (le nombre de «a» et de «h» est respecté!) On imagine aisément les difficultés de traduction pour Quadruppani du sicilien à l’italien au français et les subtilités entre «ohm» et «ouhm» sans parler du «ah» bestial mais on comprend! Camilleri est un grand gamin! Pour la partie gastronomique: gratin d’artichaut et d’épinard, c’est nouveau au menu, et comme d’habitude spaghettis aux palourdes, et les indispensables rougets frits croquants, saumon et harengs frais de Suède assaisonnés de citron frais et d’une huile d’olive spéciale mais pas d’excès avec néanmoins toujours la promenade digestive sur le môle. Pour la treizième narration c’est plutôt un bon cru du moins pour l’énigme La chute n’est pas totalement inattendue mais l’intrigue tient jusqu’aux dernières pages et Montalbano est égal à lui même un seul regret Livia est très peu vu et surtout il n’y a pas eu de disputes Par contre on se fait beaucoup de souci pour Catarès car Camilleri l’a laissé dans un état catatonique alarmant. * Desproges Une histoire bien tordue surtout pour Montalba vieillard guetté par la sénescence et Alzheimer. Montalbano, pris entre deux feux en fait plutôt deux sirènes et même guépardes (on est en Sicile), la troisième étant restée à Boccadasse, a bien du mal à faire tourner sa coucourde et a admirer les yeux voire les courbes de ces femmes, portes du diable, qui ne cachent presque rien il se fait bananer, enfin presque. «De même qu'il ne peut pas vivre sans oxygène, Montalbano ne peut pas vivre sans femme» * voilà c’est dit et a son âge c’est le palpitant qui est mis à rude épreuve. Des calembredaines, elles lui en ont fait avaler jusqu’au bout, la sœur et l’amante, c’est certain pour le meurtre du beau Angelo trouvé la tête explosée et la quéquette à l’air. Alors bon comment un visiteur médical peut-il assumer un tel train de vie? Avec Mimi en arrière fond, Fazio et l’aide informatique de Catarella qui craque les mots de passe tel Turing mais avec sa tête, ce qui lui vaudra une attaque presque cérébrale, bref son équipe de machos il n’est...
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  • Robcla 06/09/2022
    L'un des meilleurs Camillieri qui ajoute aux habituels ingredients des enquêtes de Montalbano une intrigue digne des polars les plus prenants. Un régal parmi tant d'autres dans cette oeuvre truculante et colorée...
  • Herve-Lionel 11/09/2021
    N°1582 - Septembre 2021 La lune de papier – Andréa Camilleri – Fleuve noir. Traduit de l’italien par Serge Quadruppani. Au cours de ses enquêtes, il est rare que le commissaire Salvo Montalbano ne croise pas des femmes, le plus souvent fort belles. Cela donne pour lui un intérêt particulier à ses investigations et ici c’est aussi le cas. Il est vrai que notre commissaire n’est pas indifférent à leur charme, pas au point cependant du procureur Tommaseo, un obsédé sexuel qui ne peut regarder une femme sans l’imaginer complètement nue. En effet Angelo Parlo, célibataire, ex-médecin radié de l’Ordre pour une vieille histoire d’avortement clandestin et informateur secret , généreux avec sa maîtresse et expert en informatique, est retrouvé mort d’une balle dans la tête, chez lui dans une tenue assez équivoque. Notre commissaire, pour éclaircir cette affaire va croiser Michela Pardo, la sœur de la victime, une brune à la beauté inoubliable et Elena Scalfani, sa troublante maîtresse et d’autres aussi avec leur histoire parfois sordide. Pardo se révèle lui-même être un mystère. Ces deux femmes (plus une troisième, la rousse Paola, ex-maîtresse de Pardo, mais elles ne sont pas les seules) vont tellement troubler notre pauvre Salvo qu’il va bien finir par croire que la lune est en papier comme son père à qui il faisait une confiance aveugle dans son enfance le lui avait déjà affirmé. Il faut dire qu’elles font chacune assaut de jalousie pour faire accuser l’autre, ce qui n’est pas sans le dérouter et puis toute cette affaire regorge de fausses pistes, d’impasses, de mensonges en tout genre, de mises en scène, notamment sur la mort de Parlo. Qu’est ce que c’est que cette histoire de lettres cachées (et retrouvées « par hasard » par Montalbano), ce livret de chansonnettes et ces codes que Catarella a tant de mal à déchiffrer, cette cassette blindée disparue ? Salvo en perd son latin ! Pourtant, il est toujours égal à lui-même, intuitif et surtout bluffeur, c’est selon ! Dans cette enquête la prostitution, la drogue, la mafia s’invitent et avec elles la mort qu’elles sèment autour d’elles et l’hypocrisie qui va avec parce qu’il n’est pas question que des notables soient mêlés à cette forme de délinquance . Roman qui intègre le système politique italien et notamment l’opération « Mains Propres » qui révéla un système de corruption politico-économique visant à financer les partis politiques italiens. Ce fut un bon moment de lecture, comme d’habitude.N°1582 - Septembre 2021 La lune de papier – Andréa Camilleri – Fleuve noir. Traduit de l’italien par Serge Quadruppani. Au cours de ses enquêtes, il est rare que le commissaire Salvo Montalbano ne croise pas des femmes, le plus souvent fort belles. Cela donne pour lui un intérêt particulier à ses investigations et ici c’est aussi le cas. Il est vrai que notre commissaire n’est pas indifférent à leur charme, pas au point cependant du procureur Tommaseo, un obsédé sexuel qui ne peut regarder une femme sans l’imaginer complètement nue. En effet Angelo Parlo, célibataire, ex-médecin radié de l’Ordre pour une vieille histoire d’avortement clandestin et informateur secret , généreux avec sa maîtresse et expert en informatique, est retrouvé mort d’une balle dans la tête, chez lui dans une tenue assez équivoque. Notre commissaire, pour éclaircir cette affaire va croiser Michela Pardo, la sœur de la victime, une brune à la beauté inoubliable et Elena Scalfani, sa troublante maîtresse et d’autres aussi avec leur histoire parfois sordide. Pardo se révèle lui-même être un mystère. Ces deux femmes (plus une troisième, la rousse Paola, ex-maîtresse de Pardo, mais elles ne sont pas les seules) vont tellement troubler notre pauvre Salvo qu’il va bien...
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  • Baluzo 03/10/2020
    Encore une bien belle intrigue mise en valeur ( une nouvelle fois aussi) par les personnages typés et l'écriture de Camilleri. Tout se tient et il faut attendre les dernieres lignes pour avoir la vérité vraie comme dirait Catarella. particulièrement apprécié le premier chapitre dans lequel Montabalno nous livre son angoisse de la mort et du service que son réveil matin lui rend...
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