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La Maison de ruines
Sarah Tardy (traduit par)
Date de parution : 06/09/2018
Éditeurs :
Belfond
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La Maison de ruines

Sarah Tardy (traduit par)
Date de parution : 06/09/2018
Foisonnant, érudit, baroque, évoquant rien moins que Saul Bellow, Tom Wolfe ou Philip Roth, un roman tout en excès et en humour, qui s’attaque aux épineuses questions de l’identité et de la religion, avec en fond une critique grinçante de l’Amérique d’aujourd’hui. Couronnée par le prix Sapir, une œuvre puissante, jubilatoire, mystique, un véritable morceau de bravoure littéraire.
Souvent, Andrew Cohen se dit qu’il est au zénith de sa vie. Séduisant professeur d’université, ce quinquagénaire fringant fascine ses élèves avec de piquants essais – La critique de la... Souvent, Andrew Cohen se dit qu’il est au zénith de sa vie. Séduisant professeur d’université, ce quinquagénaire fringant fascine ses élèves avec de piquants essais – La critique de la culture ou la culture de la critique ? – et devrait bientôt obtenir la promotion qu’il espère tant. Il mène... Souvent, Andrew Cohen se dit qu’il est au zénith de sa vie. Séduisant professeur d’université, ce quinquagénaire fringant fascine ses élèves avec de piquants essais – La critique de la culture ou la culture de la critique ? – et devrait bientôt obtenir la promotion qu’il espère tant. Il mène une vie épatante, entre réceptions chics dans son bel appartement de l’Upper West Side et vernissages dans les galeries de Manhattan ; il n’est que tendresse pour son ex-femme et leurs deux jolies filles et passe des soirées torrides avec Ann Lee, sa sublime maîtresse de vingt-cinq ans.

Mais…
C’est d’abord cette promotion qui lui échappe ; un gros malentendu avec son ex-femme ; les nuits avec Ann Lee qui se font trop sages ; cette soirée caritative décadente où tout l’écœure soudain. 
Et puis ces flashs dans sa tête, ces visions terrifiantes : violence, pillages, la destruction du Temple de Jérusalem, l’Holocauste.

Le professeur Cohen est en train de perdre pied.  



 
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EAN : 9782714479082
Façonnage normé : EPUB3
DRM : DRM Adobe
Belfond
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EAN : 9782714479082
Façonnage normé : EPUB3
DRM : DRM Adobe

Ils en parlent

« La Maison de ruines est une œuvre fascinante, explorant la présence écrasante des mythes et des traumas historiques dans nos existences. Entre les intellectuels à la dérive de Saul Bellow et les révélations mystiques de Boulgakov, un roman férocement créatif. »
Amoz Oz, auteur d’Une histoire d’amour et de ténèbres
« Dans La Maison de ruines, un "petit, inoffensif excès de vanité" se transforme en explosion apocalyptique. Fourmillant d’humour, de mystère et de perspicacité, le merveilleux roman de Ruby Namdar examine brillamment la fusion du réel et de l’irréel. C’est une étude audacieuse de la folie, de la masculinité, de l’origine des mythes, ainsi que de la fragilité humaine qui émane de ce tourbillon. »
Colum McCann
« Un chef d’œuvre »
The New York Times Book Review

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • MrAZ 08/09/2020
    Je suis estomaqué par ce livre. Plus que le paysage de New York, ce roman nous donne à voir le paysage psychique, en plein délitement, d'Andrew Cohen, un professeur de culture comparée à l'université de New York, pendant la période allant de septembre 2000 à septembre 2001. En acquérant ce livre, je craignais que sa qualité littéraire ne se soit diluée dans la traduction. Je m'explique : initialement écrit en hébreu par Ruby Namdar et publié en Israël en 2013, il fut dans un premier temps traduit vers l'anglais (américain) par Hillel Halkin, et enfin traduit de l'anglais vers le français par Sarah Tardy. Mais, force est de constater que cette dernière réalise un tour de force époustouflant ! Le style et la puissance évocatrice (et tout à la fois compréhensible par chacun) de ce roman m'ont subjugué et plongé dans une fièvre de lecture irrépressible que rien ne pouvait contenir. Je vous souhaite le même bonheur que le mien à la lecture de ce chef-d’œuvre.
  • Chestakova 18/02/2020
    Il y a un peu de Portnoy dans la figure de cet universitaire juif new yorkais. Tout dans sa vie pourrait indiquer la réussite mais Cohen pourtant, sombre dans la folie. Le roman raconte cette inexorable descente aux enfers dans un texte à deux entrées: le quotidien du personnage central et les textes talmudiques qui scandent le récit comme un chant sacré.Le livre est passionnant dans la description de cette spirale de la folie que rien n'arrête, comme un écho à la destruction du temple et comme une prophétie du 11 septembre 2001.
  • Desmotspourtoujours 23/10/2018
    En ouvrant ce roman, je sors complétement de ma zone de confort. Loin de me déplaire, j’adore prendre des risques, et ce dernier s’avère une incroyable surprise. LA MAISON DE RUINES est sans contexte un chef d’œuvre de la littérature. Après les difficultés liés à une immersion compliqué due aux premiers chapitres, petit à petit j’ai pu apprécier la teneur incroyable que révèle ce roman. Je n’en mène par large derrière mon écran, moi, modeste lectrice, parler de cette œuvre va être un tantinet ardu. Le roman est principalement axé sur un unique personnage : Andrew P. Cohen. Imminent professeur de l’université de New York. Rédacteur, dans de prestigieux journaux, il est une figure emblématique du New York guindé aristo-culturel. De confession juive, il évolue dans un milieu ultra fermé, aux codes et exigences parfois démesurés. Andrew a choisi cette vie. Il a désiré profondément. Issu d’une famille loin d’être pratiquante, sa mère ne rêvait qu’une chose qu’il épouse une goy. Père de famille, divorcé, la cinquantaine pimpante, Andrew est bien dans son esprit et dans son corps. Sa vie est rythmée par les cours, les soirées mondaines, les soirées privées où il se transforme en cuisinier émérite, le sport et les diners en amoureux. Ainsi tout va pour le mieux. Andrew commence à perdre pied un jour, sans cérémonie, sans préméditation. C’est spontané, c’est irréel. Et puis, peu à peu, il sombre et le chaos s’installe. Des visions, des hallucinations, des envies paradoxales, des odeurs, la page blanche, des incommodités, l’attirance qui s’enfuit, l’absence de résultats, des souvenirs deviennent son quotidien. Burn out ou psychose ou autre se confondent. Andrew, homme enjoué, devient l’ombre de lui même. Les bas instincts dictent sa conduite. Les souvenirs l’assaillent. Les nuits deviennent blanches. Un homme se détruisant. Dans cette descente en enfer, Ruby Namdar confond la destruction du Temple de Jérusalem à la vie d’Andrew. D’ailleurs on pourrait croire à la réincarnation, même si l’auteur explore cette idée, elle aussi vite mise de côté. Ce personnage présent silencieusement est le Grand Prêtre Aaron du second Temple de Jérusalem. En parallèle dans les visions ou cauchemars, le lecteur découvre ce plan de l’histoire de ce peuple. Namdar « confronte » le judaïsme classique au judaïsme réformé. Les pans historiques de ce peule migrateur est exploré, sans oublier les mentions à l’holocauste. Malgré un début à demi teinte, je me suis accrochée à ce personnage me demandant ce qu’il allait advenir de lui. Un personnage qui va se métamorphoser par ses craintes, ses peurs, ses angoisses exacerbées, ses souvenirs, ses questions. Une multitude de détails rend ce personnage d’une authenticité à toute épreuve. Les descriptions grandiloquentes prennent une place importante dans cette évolution humaine au cœur d’une ville qui ne pardonne aucun faux pas. Un tumultueux sans nom, bouleverse le lecteur. LA MAISON DE RUINES soulève de nombreuses questions, notamment celle du poids de l’héritage religieux dans ce monde où tout est étiqueté et malmené, où la force de la communauté devient un moteur puisant dans la montée sociale. Justement une société qui périclite dans l’abstrait malheureux d’hommes et de femmes qui perdent leur identité, leur valeur, leur morale, leur unicité. Une société qui évolue dans le paraître et non dans l’être. Un récit intransigeant auréolé de mysticisme, de philosophie et d’humanité. Un roman qui doit absolument figurer dans ta bibliothèque.En ouvrant ce roman, je sors complétement de ma zone de confort. Loin de me déplaire, j’adore prendre des risques, et ce dernier s’avère une incroyable surprise. LA MAISON DE RUINES est sans contexte un chef d’œuvre de la littérature. Après les difficultés liés à une immersion compliqué due aux premiers chapitres, petit à petit j’ai pu apprécier la teneur incroyable que révèle ce roman. Je n’en mène par large derrière mon écran, moi, modeste lectrice, parler de cette œuvre va être un tantinet ardu. Le roman est principalement axé sur un unique personnage : Andrew P. Cohen. Imminent professeur de l’université de New York. Rédacteur, dans de prestigieux journaux, il est une figure emblématique du New York guindé aristo-culturel. De confession juive, il évolue dans un milieu ultra fermé, aux codes et exigences parfois démesurés. Andrew a choisi cette vie. Il a désiré profondément. Issu d’une famille loin d’être pratiquante, sa mère ne rêvait qu’une chose qu’il épouse une goy. Père de famille, divorcé, la cinquantaine pimpante, Andrew est bien dans son esprit et dans son corps. Sa vie est rythmée par les cours, les soirées mondaines, les soirées privées où il se transforme en cuisinier émérite, le sport...
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  • Elodieuniverse 18/09/2018
    Au début de ce livre, je ne voyais pas du tout où l'auteur voulait en venir. La vie d'Andrew est somme toute tout à fait banale, ordinaire. Puis, peu à peu, on comprend l'état émotionnel dans lequel se trouve Andrew. Cette oeuvre littéraire juive américaine, nous emmène dans le tourbillon de sa vie. L'histoire se déroule en un an de Septembre 2000 à Septembre 2001. On navigue entre réel et irréel, entre récit et extraits du Talmud. Je n'ai qu'une chose à lui reprocher c'est que l'histoire traîne hélas un peu trop en longueurs. (...) Ma page Facebook Au chapitre d'Elodie
  • Bazart 16/09/2018
    Dure année pour Andrew Cohen entre le 6 Septembre 2000 et le 18 Septembre 2001. Nous suivons, pratiquement jour après jour , le mal être de plus en plus grand de ce professeur universitaire, juif peu pratiquant, vivant avec une ancienne étudiante, Ann Lee. Tout semble aller pour le mieux dans sa vie mais bientôt des flash back, et des hallucinations effroyables l'assaillent , peu à peu il perd pied. Les différents chapitres du livre portent la date du jour, et contiennent différents détails quant à l'environnement. Certains effleurent l'Amerique actuelle, tel ce programme de télé réalité qui donne au plus laid des candidats la possibilité de bénéficier d'une opération esthétique. Cette originalité nous permet de mieux nous fondre avec le personnage. Le récit est divisé en 7 livres, séparé chacun par des textes religieux. Jusqu'où ira le désespoir du héros, peut être tout cela n'aura été qu'un mauvais rêve et tout rentrera dans l'ordre ? Il faut être patient pour le savoir puisque le livre contient plus de 530 pages. C'est parfois un peu long, trop de détails superflus ( notamment culinaires), mais l'israélien Ruby Namdar, pour son premier roman, réussit largement son pari: celui d'écrire un grand roman juif américain façon Saul Bellow ou Philip Roth, sans évidemment jamais les égaler, mais sans faire pâle figure pour autant.. Dure année pour Andrew Cohen entre le 6 Septembre 2000 et le 18 Septembre 2001. Nous suivons, pratiquement jour après jour , le mal être de plus en plus grand de ce professeur universitaire, juif peu pratiquant, vivant avec une ancienne étudiante, Ann Lee. Tout semble aller pour le mieux dans sa vie mais bientôt des flash back, et des hallucinations effroyables l'assaillent , peu à peu il perd pied. Les différents chapitres du livre portent la date du jour, et contiennent différents détails quant à l'environnement. Certains effleurent l'Amerique actuelle, tel ce programme de télé réalité qui donne au plus laid des candidats la possibilité de bénéficier d'une opération esthétique. Cette originalité nous permet de mieux nous fondre avec le personnage. Le récit est divisé en 7 livres, séparé chacun par des textes religieux. Jusqu'où ira le désespoir du héros, peut être tout cela n'aura été qu'un mauvais rêve et tout rentrera dans l'ordre ? Il faut être patient pour le savoir puisque le livre contient plus de 530 pages. C'est parfois un peu long, trop de détails superflus ( notamment culinaires), mais...
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