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La malédiction du Norfolk
Claude Demanuelli (traduit par)
Date de parution : 18/09/2014
Éditeurs :
Sonatine

La malédiction du Norfolk

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Claude Demanuelli (traduit par)
Date de parution : 18/09/2014
Superstitions, rites, malédictions : bienvenue au Moyen Âge !
1208. Le pape Innocent III, en conflit avec le roi Jean, prononce un interdit sur tout le royaume d’Angleterre. Les églises et les cimetières sont fermés, le haut clergé quitte le... 1208. Le pape Innocent III, en conflit avec le roi Jean, prononce un interdit sur tout le royaume d’Angleterre. Les églises et les cimetières sont fermés, le haut clergé quitte le pays, les prêtres ont défense de célébrer les offices ou de conférer les sacrements – ni confession, ni mariage, ni extrême-onction. S’ensuit... 1208. Le pape Innocent III, en conflit avec le roi Jean, prononce un interdit sur tout le royaume d’Angleterre. Les églises et les cimetières sont fermés, le haut clergé quitte le pays, les prêtres ont défense de célébrer les offices ou de conférer les sacrements – ni confession, ni mariage, ni extrême-onction. S’ensuit un véritable chaos spirituel dans le royaume, en particulier chez les plus démunis, ceux pour qui la foi est le seul recours. C’est dans ce contexte particulièrement difficile qu’une jeune paysanne, Elena, est appelée au service du seigneur de Gastmere, dans le comté de Norfolk. Là, on l’oblige à s’adonner à un étrange rituel, celui des « mangeurs de péchés », consistant, en l’absence d’extrême-onction, à prendre sur sa conscience tous les péchés non expiés d’un mourant. Cette cérémonie va être le début d’une véritable descente aux enfers pour la jeune fille qui se retrouve bientôt accusée de meurtre. Son cauchemar ne fait que commencer…
Après La Compagnie des menteurs et Les Âges sombres, Karen Maitland nous propose un nouveau voyage dans un Moyen Âge d’un réalisme stupéfiant. Dressant le portrait d’un royaume dévasté par le retour des croisades, la querelle avec le Saint-Siège et l’imminence d’une guerre contre la France, elle nous immerge littéralement dans cette Angleterre gothique où rites et superstitions sont omniprésents. Cette authenticité rare ajoute encore à une intrigue passionnante, faite de secrets, de trahisons et de multiples retournements.
 
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EAN : 9782355842665
Façonnage normé : EPUB2
DRM : Watermark (Tatouage numérique)
EAN : 9782355842665
Façonnage normé : EPUB2
DRM : Watermark (Tatouage numérique)

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • ElBaathory 19/08/2023
    En recherchant une nouvelle lecture dédiée à la figure de la sorcière, je suis tombé par hasard – nul doute qu’il fait toujours bien les choses – sur ce roman dont le résumé m’a de suite convaincu. C’est pourquoi et en ni une ni deux, je me suis empressé de me procurer mon exemplaire que j’ai littéralement dévoré. A dire vrai, je ne m’attendais pas à retrouver en Karen Maitland l’alter égo féminin de Ken Follett. Et pourtant, il est indéniable que l’auteure détient tous les ingrédients nécessaires pour offrir une œuvre historique des plus palpitante à parcourir. Cette dernière nous ouvre les portes du moyen âge et offre au lecteur un savoureux voyage dans le temps des plus convaincant et captivant. Sans frivolité, Karen Maitland redonne vie à un épisode de l’Histoire du règne du roi Jean en plein conflit avec l’église. Ne connaissant nullement cet épisode majeur de l’histoire d’Angleterre, je me suis délecté des nombreux faits historiques dévoilés. Il faut dire que la romancière s’inspire de la réalité pour offrir une fiction digne de ce nom et détenant tout ce qu’il y a de plus plausible. Ainsi, j’ai eu l’honneur de réaliser la lecture d’un réussi mélange de roman historique et quelque peu policier, le tout doublé d’une retranscription de ce que semblait être le quotidien d’autres fois. Sans être des plus complexe, il serait mentir de nier l’intelligence dont fait preuve l’auteure pour livrer une intrigue aussi mystérieuse que palpitante où les limites entre ésotérisme et réalité sont si fines que je ne savais plus que croire de ce que je découvrais. Ce procédé colle parfaitement au cadre historique esquissé tant les croyances et autres superstitions de l’époque rythmait et dirigeait la vie des villageois. Mieux encore et à chaque début de chapitre, une plante nous est dévoilée et fait de La Malédiction du Norfolk une délicieuse bible de l’Herboristerie. La nature et ses verrues détiennent d’ailleurs une place importante, tout comme celle des sorcières de l’époque, avant tout guérisseuse pour la plus part. Néanmoins et bien qu’aucune chasse aux sorcières n’est lieu dans cette œuvre, la figure de cette dernière n’en est pas moins importante et j’ai été séduit par celle-ci. La place de la femme reste aussi vivement discutée au cours de cette savoureuse épopée et est tendrement mise en branle grâce à la seule présence d’Elena à laquelle je me suis fortement attaché. En effet, cette jeune demoiselle se voit, à cause d’un rituel ancestral, liée sans le savoir au doux et mystérieux Raffaele cachant bien des secrets qui serviront toute l’intrigue et qui en permettront la progression. Suite à cette malédiction, notre jeune paysanne se verra confiée le rôle de femme de chambre pour le compte de la maîtresse des terres et découvrira bien des dangers suite à l’arrivée de traites à la cour. Bien que pouvant se montrer parfois assez agaçante dans ses décisions, j’ai été séduit par l’innocence et la bonté de ce personnage, guidé par ses croyances et bien souvent berné par ces dernières. Celle-ci se trouvera bien souvent dans de fâcheuses conditions et frôlera de près la mort à laquelle elle échappera grâce aux interventions de de Rafaele. Ainsi et si Elena brille par sa bonté, ce dernier lui brille pour son altruisme et sa loyauté sans faille envers son ami tout juste décédé et héritier du domaine, Gérard. En l’interdiction d’offrir les derniers sacrements par le Pape et afin d’honorer comme il se doit la mémoire de son défunt ami, notre attachant eunuque fera figure de père pour sa jeune protégée. Avec émotions et sentiments, j’ai suivi cette étonnante mais touchante relation et ce, jusqu’au déterrage des sombres secrets que porte les épaules de ce dernier et dont la révélation m’aura plus que fait vibrer. Pour autant et bien que majoritairement axé sur ces protagonistes, Karen Maitland n’en oublie pas pour autant de dresser le portrait d’une importante gallérie d’autres. Bien que davantage secondaires, chacun d’eux dévoileront d’abouties et fines élaborations. C’est pourquoi et tandis que j’ai pris plaisir à en détesté certains, d’autres m’ont tout autant charmé malgré leur rôle, telle que Ma , naine et gérante d’une maison de passes par exemple. Bien que certaines pratiques peuvent paraître quelque peu choquantes et malaisantes, il n’en est rien au vu de l’époque dépoussiérée dont certaines erreurs sont encore parfois reproduites de nos jours. Traditions païennes et ésotériques, conflits historiques et politiques, malédiction sous fond de romance, autant d’ingrédients qui vous feront vivre une lecture aussi intense qu’immersive. Je ressors le cœur lourd de mon voyage au sein de l’envoûtant univers de Karen Maitland, synonyme de coup de cœur me concernant, et je suis plus qu’impatient de retrouver l’auteure prochainement.En recherchant une nouvelle lecture dédiée à la figure de la sorcière, je suis tombé par hasard – nul doute qu’il fait toujours bien les choses – sur ce roman dont le résumé m’a de suite convaincu. C’est pourquoi et en ni une ni deux, je me suis empressé de me procurer mon exemplaire que j’ai littéralement dévoré. A dire vrai, je ne m’attendais pas à retrouver en Karen Maitland l’alter égo féminin de Ken Follett. Et pourtant, il est indéniable que l’auteure détient tous les ingrédients nécessaires pour offrir une œuvre historique des plus palpitante à parcourir. Cette dernière nous ouvre les portes du moyen âge et offre au lecteur un savoureux voyage dans le temps des plus convaincant et captivant. Sans frivolité, Karen Maitland redonne vie à un épisode de l’Histoire du règne du roi Jean en plein conflit avec l’église. Ne connaissant nullement cet épisode majeur de l’histoire d’Angleterre, je me suis délecté des nombreux faits historiques dévoilés. Il faut dire que la romancière s’inspire de la réalité pour offrir une fiction digne de ce nom et détenant tout ce qu’il y a de plus plausible. Ainsi, j’ai eu l’honneur de réaliser la lecture d’un réussi mélange de...
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  • cmpf 20/08/2022
    Au tout début de XIIIe siècle, le pape prononce l’interdit sur le royaume angais dirigé par Jean dit Sans Terre. Plus de baptême, de mariage, de confession et surtout d'extrême onction. Aussi lorsque Sir Gérald, châtelain d’un petit village, revenu des croisades, meurt, sa mère Lady Anne, effrayée qu’il puisse être condamné à l’enfer choisit une jeune serve Elena pour porter à son insu le péché de son fils. Elle est aidée en cela par Raffe, un eunuque que Sir Gerald a ramené des croisades comme ami, s’étant tous deux mutuellement sauvé la vie. Mais pour Elena c’est le début d’une réelle descente aux enfers. Le récit est fait par une mandragore qui joue un grand rôle. Chaque chapitre commence par un extrait de l'herbier de la mandragore. Karen Maitland nous plonge dans une époque où les croyances aux fées mauvaises, aux esprits malveillants guident le moindre geste. Où les sorcières, vivant un peu à l’écart soignent les maladies avec des herbes, mais peuvent aussi jeter des sorts. Ce qui souligne la superstition dans laquelle vivait le peuple mais aussi une grande proximité avec la Terre. Où les enfants sont vendus parfois par leur propres parents à des abbayes, des bordels, troqués contre un avantage. J’ai aimé ce roman mais je l’ai trouvé un peu long. Au tout début de XIIIe siècle, le pape prononce l’interdit sur le royaume angais dirigé par Jean dit Sans Terre. Plus de baptême, de mariage, de confession et surtout d'extrême onction. Aussi lorsque Sir Gérald, châtelain d’un petit village, revenu des croisades, meurt, sa mère Lady Anne, effrayée qu’il puisse être condamné à l’enfer choisit une jeune serve Elena pour porter à son insu le péché de son fils. Elle est aidée en cela par Raffe, un eunuque que Sir Gerald a ramené des croisades comme ami, s’étant tous deux mutuellement sauvé la vie. Mais pour Elena c’est le début d’une réelle descente aux enfers. Le récit est fait par une mandragore qui joue un grand rôle. Chaque chapitre commence par un extrait de l'herbier de la mandragore. Karen Maitland nous plonge dans une époque où les croyances aux fées mauvaises, aux esprits malveillants guident le moindre geste. Où les sorcières, vivant un peu à l’écart soignent les maladies avec des herbes, mais peuvent aussi jeter des sorts. Ce qui souligne la superstition dans laquelle vivait le peuple mais aussi une grande proximité avec la Terre. Où les enfants sont vendus parfois par leur propres parents à des abbayes, des bordels, troqués contre...
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  • Thrillarhist 03/02/2022
    Dans un pays frappé d'interdiction religieuse, que feriez-vous pour assurer à vos proches le salut éternel ? C'est la question posée dans « La Malédiction du Norfolk » ! Dès le début, ce roman en jette ! La narration a une petite particularité qui la rend absolument géniale ; c'est une mandragore qui nous raconte l'histoire et va nous révéler plus d'un secret… Entre conflits politiques et crise religieuse, le roman se place dans une ambiance sombre et sans pitié, où la foi est ébranlée et qui marche vraiment très bien ! J'avoue ! J'ai eu un peu de mal à m'attacher aux personnages. Ils sont tous très très bons, mais compte tenu des mystères persistants, je me méfiais un peu de tout le monde, et c'est vraiment à la fin lorsque tout est dévoilé, que je m'y suis attachée. Parce qu'en effet, on reste dans le flou jusqu'à la toute fin où tout nous est révélé. C'était assez dense mais nullement mal amené ! Cette fin reste même assez ouverte. Mais aucun tome 2 ! La mandragore a fini de raconter cette histoire… Au final c'était une très bonne claque livresque ! J'ai adoré suivre ces questions religieuses dans l'Angleterre frappée d'interdiction par Innocent III (mais si, le pape qu'aime pas les Cathares, vous savez ? xD) et les personnages au milieu de cette situation !Dans un pays frappé d'interdiction religieuse, que feriez-vous pour assurer à vos proches le salut éternel ? C'est la question posée dans « La Malédiction du Norfolk » ! Dès le début, ce roman en jette ! La narration a une petite particularité qui la rend absolument géniale ; c'est une mandragore qui nous raconte l'histoire et va nous révéler plus d'un secret… Entre conflits politiques et crise religieuse, le roman se place dans une ambiance sombre et sans pitié, où la foi est ébranlée et qui marche vraiment très bien ! J'avoue ! J'ai eu un peu de mal à m'attacher aux personnages. Ils sont tous très très bons, mais compte tenu des mystères persistants, je me méfiais un peu de tout le monde, et c'est vraiment à la fin lorsque tout est dévoilé, que je m'y suis attachée. Parce qu'en effet, on reste dans le flou jusqu'à la toute fin où tout nous est révélé. C'était assez dense mais nullement mal amené ! Cette fin reste même assez ouverte. Mais aucun tome 2 ! La mandragore a fini de raconter cette histoire… Au final c'était une très bonne claque livresque ! J'ai adoré suivre ces questions religieuses dans l'Angleterre frappée d'interdiction par Innocent...
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  • Little_stranger 07/02/2021
    Le nouveau Karen Maitland et toujours le Moyen-Age ou Middle-Age, une époque sombre et tourmentée. Après "La compagnie des menteurs" et "Les âges sombres", voici le petit dernier tourné plus particulièrement vers la sorcellerie et un temps en Angleterre où devant le refus de Jean sans terre, roi en titre, d'accepter le nouvel archevêque promu, le pape Innocent III, ordonne que les représentants de l'église catholique n'administrent plus aucun des sacrements, le clergé est exilé et les chrétiens locaux voués à la damnation éternelle. La France menace d'envahir l'Albion rebelle devant l'autorité papale : la noirceur, la méfiance, la trahison couvent dans le pays. Un chevalier revenu de croisades, meurt durant cette période. Une jeune fille innocente et supposée vierge, est choisie pour, sans le savoir, prendre un repas au dessus du corps du défunt et ainsi "manger" ses péchés afin que celui-ci en soit débarrassé (sins eater). Mais Eléna commence à faire des rêves étranges où elle tue son fils (oui, elle n'était pas vierge) et pour le protéger, le confie à une "sorcière", qui lui donne une mandragore pour qu'elle ne fasse plus de mauvais rêves, mandragore qui va provoquer d'étranges réactions de la part d'Eléna. Condamnée pour infanticide, Eléna doit fuir Gastemere, son lieu de vie, avec l'aide et la protection d'un chevalier, Raffaelle, qui se sent responsable de son malheur pour survivre. Un roman passionnant, extrêmement bien documenté sans être pesant avec un suspense impeccable et une fin inattendue. Chaque chapitre du roman débute par un texte concernant les pouvoirs d'une plante ou d'un animal contribuant à la magie du texte.Le nouveau Karen Maitland et toujours le Moyen-Age ou Middle-Age, une époque sombre et tourmentée. Après "La compagnie des menteurs" et "Les âges sombres", voici le petit dernier tourné plus particulièrement vers la sorcellerie et un temps en Angleterre où devant le refus de Jean sans terre, roi en titre, d'accepter le nouvel archevêque promu, le pape Innocent III, ordonne que les représentants de l'église catholique n'administrent plus aucun des sacrements, le clergé est exilé et les chrétiens locaux voués à la damnation éternelle. La France menace d'envahir l'Albion rebelle devant l'autorité papale : la noirceur, la méfiance, la trahison couvent dans le pays. Un chevalier revenu de croisades, meurt durant cette période. Une jeune fille innocente et supposée vierge, est choisie pour, sans le savoir, prendre un repas au dessus du corps du défunt et ainsi "manger" ses péchés afin que celui-ci en soit débarrassé (sins eater). Mais Eléna commence à faire des rêves étranges où elle tue son fils (oui, elle n'était pas vierge) et pour le protéger, le confie à une "sorcière", qui lui donne une mandragore pour qu'elle ne fasse plus de mauvais rêves, mandragore qui va provoquer d'étranges réactions de la part d'Eléna. Condamnée pour infanticide, Eléna...
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  • Davalian 25/03/2020
    La malédiction du Norfolk, troisième ouvrage de l’auteur publié en France, n’est ni vraiment un roman historique ni vraiment un roman de fantasy, mais il pioche dans les deux registres… L’auteur inscrit son histoire en Angleterre, dans le Norfolk, dans un village imaginaire, tout en permettant à ses personnages de se rendre régulièrement dans des cités et des quartiers qui ont existé. Le contexte est celui du début du XIIIème siècle, le règne de Richard Cœur de Lion et de son ambitieux, mais honni frère, Jean… Nous allons ici principalement suivre deux personnages dont les destins sont liés : une femme et un homme. Les points de vue sont relativement équilibrés, l’auteur passant de l’un à l’autre, tout en laissant quelques fenêtres ouvertes sur d’autres personnages afin de rompre avec toute idée de monotonie. Pourtant c’est bien l’histoire d’Elena qui retiendra toute l’attention. Cette histoire permettra de mêler un brin de mystère à la vie de tous les jours de personnages humbles, placés au bas de l’échelle, et contraints de chercher à survire dans un monde dominé par des puissants. Le dénouement apportera une réponse assez imprévue, commode est qui manque de finesse. Elle offre toutefois le mérite de mettre un terme à l’histoire tout en laissant des portes ouvertes pour une suite. Malgré une introduction riche de promesses et une narration qui s’annonce complexe, l’auteur ne tira pas assez profit d’une complexité qui aurait été, pourtant, la bienvenue. Dommage que la mandragore ne soit pas davantage exploitée, car il y avait là un sacré potentiel. Il en va de même pour un certain nombre de pistes intéressantes, telles que les Croisades, le duo de magiciennes… Le propos est ici long (un peu plus de huit cent pages au format poche). Si la complexité n’est pas au rendez-vous, le style est agréable, fluide et n’a rien perdu à la traduction. Bien au contraire, le travail est ici apprécié à sa juste valeur. Tout l’intérêt de ce roman tiendra donc dans le style de l’auteur mais aussi dans les destins des deux personnages principaux. S’ils n’influent pas de manière déterminante sur le contexte, leur destin nous force à en savoir davantage. Et là tient tout le charme de cette lecture fort agréable. Voici donc une lecture qui ne paie pas de mine, mais qui se révèle passionnante en nous proposant de suivre des héros (peut-être pas du quotidien, mais presque) qui appartiennent aux couches les moins favorisées de la société médiévale. Un bon cru ! La malédiction du Norfolk, troisième ouvrage de l’auteur publié en France, n’est ni vraiment un roman historique ni vraiment un roman de fantasy, mais il pioche dans les deux registres… L’auteur inscrit son histoire en Angleterre, dans le Norfolk, dans un village imaginaire, tout en permettant à ses personnages de se rendre régulièrement dans des cités et des quartiers qui ont existé. Le contexte est celui du début du XIIIème siècle, le règne de Richard Cœur de Lion et de son ambitieux, mais honni frère, Jean… Nous allons ici principalement suivre deux personnages dont les destins sont liés : une femme et un homme. Les points de vue sont relativement équilibrés, l’auteur passant de l’un à l’autre, tout en laissant quelques fenêtres ouvertes sur d’autres personnages afin de rompre avec toute idée de monotonie. Pourtant c’est bien l’histoire d’Elena qui retiendra toute l’attention. Cette histoire permettra de mêler un brin de mystère à la vie de tous les jours de personnages humbles, placés au bas de l’échelle, et contraints de chercher à survire dans un monde dominé par des puissants. Le dénouement apportera une réponse assez imprévue, commode est qui manque de finesse. Elle offre toutefois le mérite de mettre...
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