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La Marque et le vide
Chloé Royer (traduit par)
Date de parution : 21/04/2016
Éditeurs :
Belfond

La Marque et le vide

Chloé Royer (traduit par)
Date de parution : 21/04/2016
« La Marque et le Vide est une satire aussi hilarante qu’acérée sur le monde de la finance, portée par des personnages flamboyants. Mais ce roman est surtout, comme l’a été son glorieux aîné Skippy dans les étoiles, le livre le plus drôle de l’année. »
The Independent
À Dublin, en 2008
Claude a quitté sa morne banlieue parisienne pour gagner l'eldorado européen : l'Irlande. Et plus précisément Dublin. Et plus précisément encore, la Bank of Torabundo, un de...
À Dublin, en 2008
Claude a quitté sa morne banlieue parisienne pour gagner l'eldorado européen : l'Irlande. Et plus précisément Dublin. Et plus précisément encore, la Bank of Torabundo, un de ces établissements qui a pignon sur rue en cet âge d'or du Tigre celtique.
Tous les matins, Claude et ses collègues...
À Dublin, en 2008
Claude a quitté sa morne banlieue parisienne pour gagner l'eldorado européen : l'Irlande. Et plus précisément Dublin. Et plus précisément encore, la Bank of Torabundo, un de ces établissements qui a pignon sur rue en cet âge d'or du Tigre celtique.
Tous les matins, Claude et ses collègues papotent, les yeux rivés sur l'écran pour guetter les cours et les taux, boivent le café à dix heures, descendent déjeuner à midi au resto bio du coin, et le vendredi, c'est « casual day ». Pour Claude, le rêve. Et tout ceci aurait pu perdurer si deux facteurs n'avaient pas bouleversé sa vie : 1) la crise financière et 2) un écrivain raté prénommé Paul.

La crise. Certes. 2008, la bulle immobilière qui éclate en Irlande, la Grèce qui commence à sombrer.
Mais un écrivain ? Claude ne le connaît ni d'Eve ni d'Adam ! Oui mais voilà, Paul, longtemps en panne d'inspiration, a pour projet d'écrire un livre sur la vie d'un monsieur tout-le-monde, et Claude en est un parfait spécimen, insignifiant juste comme il faut, gentiment englué dans sa routine à la banque.
Incroyable, se dit Claude en découvrant ce potentiel insoupçonné ! Devenir un héros de roman ! Le début de la gloire !
Ou le début des ennuis...
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EAN : 9782714473516
Façonnage normé : EPUB2
DRM : DRM Adobe
EAN : 9782714473516
Façonnage normé : EPUB2
DRM : DRM Adobe

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Christophe_bj 11/08/2023
    Claude est un jeune analyste financier qui travaille à la Bank of Torabundo au sein du Centre International des Services Financiers à Dublin. Il vient d'une famille modeste de la banlieue parisienne, son père était forgeron, comme son grand-père et son arrière-grand-père. Il se sent un peu en décalage dans ce milieu de la finance internationale sans foi ni loi, de même qu'Ish, une de ses collègues avec laquelle il sympathise. Il est amoureux de la jeune serveuse grecque de l'Ark, un restaurant à proximité de son bureau, mais n'ose pas le lui avouer. Un jour, il est contacté par Paul, un écrivain, qui lui dit vouloir s'inspirer de sa vie pour écrire un roman. Etonné mais flatté, Claude accepte de lui donner à voir sa vie, et, après avoir eu l'autorisation de sa hiérarchie, laisse Paul s'installer à côté de son bureau au sein de la banque. #9679; La lecture est plaisante mais que d'invraisemblances dans cette satire qui manque de subtilité ! #9679; On comprend bien le propos de Paul Murray, qui est de critiquer la finance internationale et ses folies, mais il aurait dû – et sans doute pu – le faire avec plus de finesse. #9679; Comment croire à cette histoire d'écrivain qui vient espionner une banque ? Comment croire que Claude reste ami avec lui ? Comment croire à ces analystes qui doutent en permanence d'eux-mêmes et du travail qu'ils font ? Sans parler de tout leur temps libre, c'est à croire qu'ils n'ont rien à faire dans leur banque… le personnage d'Ish est tout bonnement impossible ! Et celui de Claude, un financier naïf, timide et fleur bleue, ne passe pas non plus le cap de la vraisemblance. Sans parler de son père forgeron dans les années quatre-vingt !... #9679; En revanche, les mécanismes financiers sont assez bien décrits et vulgarisés, souvent avec humour, comme dans ce passage : ‘For example, one simple kind of derivative is an option. This is a contract that gives me the right, but not the obligation, to buy something from you for an agreed price at an agreed date in the future. I am calculating that when that date comes, the price will be more than our agreed price.' ‘Isn't that just a bet?' Paul says uncertainly. ‘If you do it in the bookie's, it's a bet,' Ish says. ‘If you pay some 23-year-old in an Armani suit two hundred grand to go to the window for you, it's a derivative.' / « ‘Par exemple, une option est un type simple de produit dérivé. Il s'agit d'un contrat qui me donne le droit, mais non l'obligation, de vous acheter quelque chose pour un prix convenu à une date future convenue. Je calcule qu'à cette date, le prix sera supérieur au prix convenu'. ‘Ce n'est pas un simple pari ?' dit Paul, incertain. ‘Si vous le faites chez le bookmaker, c'est un pari', répond Ish. Si vous payez un jeune de 23 ans en costume Armani deux cent mille dollars pour aller sur l'ordi à votre place, c'est un dérivé.' » #9679; Les traders sont fous ; bien que chaque personnage soit nommé, on peine à les distinguer et j'ose croire que c'est voulu de la part de l'auteur, pour montrer que pas un ne vaut mieux que l'autre. Ils ne voient que par l'argent, l'alcool, la drogue et les filles : ‘I've looked at so much porn I can't tell any more if IRL women are good-looking or not,' Kevin confesses. ‘I have to imagine if I saw her on a screen would I click on her.' / « Kevin avoue : ‘J'ai tellement regardé de porno que je ne sais plus si les femmes de la vie réelle sont belles ou non. Je dois imaginer que si je la voyais sur un écran, je cliquerais sur elle.' » #9679; Pourquoi, quand on est riche, veut-on l'être toujours davantage ? ‘That's why serious players never quit while they're ahead,' Jocelyn says. ‘They're always rushing off to make more billions to protect the billions they have already. Looking for that little bit more that'll make them bulletproof. But then that's just more for them to worry about. It's a vicious circle, see?' ‘So …' Kevin looks deeply troubled by this information. ‘Are you saying … they shouldn't bother? They'd be better off not being rich?' / « 'C'est pourquoi les acteurs sérieux n'abandonnent jamais tant qu'ils sont en tête', explique Jocelyn. ‘Ils se précipitent toujours pour gagner plus de milliards afin de protéger les milliards qu'ils ont déjà. Ils cherchent le petit plus qui les rendra à l'épreuve des balles. Mais ce n'est qu'un souci de plus pour eux. C'est un cercle vicieux, tu vois ?' ‘Alors ...' Kevin a l'air profondément troublé par cette information. ‘Es-tu en train de dire qu'ils ne devraient pas s'en préoccuper ? Qu'ils feraient mieux de ne pas être riches ?' #9679; Les aventures rocambolesques s'enchaînent jusqu'au bout et je n'en dirai rien pour ne pas divulgâcher le roman, mais on n'y croit pas une seconde. Pour que la satire soit efficace, encore eût-il fallu qu'elle soit crédible. #9679; le meilleur passage du roman est une discussion autour d'une table entre écrivains, agent littéraire, critique littéraire, éditeur, Claude et Paul, c'est vraiment très drôle. #9679; Malheureusement, le reste n'est pas à la hauteur. #9679; Pourtant, Skippy dans les étoiles, le précédent roman de Paul Murray, était une merveille. Claude est un jeune analyste financier qui travaille à la Bank of Torabundo au sein du Centre International des Services Financiers à Dublin. Il vient d'une famille modeste de la banlieue parisienne, son père était forgeron, comme son grand-père et son arrière-grand-père. Il se sent un peu en décalage dans ce milieu de la finance internationale sans foi ni loi, de même qu'Ish, une de ses collègues avec laquelle il sympathise. Il est amoureux de la jeune serveuse grecque de l'Ark, un restaurant à proximité de son bureau, mais n'ose pas le lui avouer. Un jour, il est contacté par Paul, un écrivain, qui lui dit vouloir s'inspirer de sa vie pour écrire un roman. Etonné mais flatté, Claude accepte de lui donner à voir sa vie, et, après avoir eu l'autorisation de sa hiérarchie, laisse Paul s'installer à côté de son bureau au sein de la banque. #9679; La lecture est plaisante mais que d'invraisemblances dans cette satire qui manque de subtilité ! #9679; On comprend bien le propos de Paul Murray, qui est de critiquer la finance internationale et ses folies, mais il aurait dû – et sans doute pu – le faire avec plus de finesse. #9679;...
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  • Georgekirrin 26/04/2019
    Le monde de la finance n'est pas mon truc, mais la petite équipe est fort sympathique et le pseudo écrivain filou attachant. Désopilant et ça fait du bien.
  • Nikoz 24/07/2016
    Une mise en abime? oui c'est cela...
  • Bazart 19/07/2016
    Si les banques étaient un asile et ses employés des patients plus ou moins atteint, alors la Bank of Torabundo serait un établissement de premier ordre. C’est là que Claude un super-expert-analyste-financier travaille. Cette petite banque irlandaise qui a très bien supportée la crise de 2008 est autorisée maintenant à jouer dans la cour des grands. Claude et ses camarades de travail, tous plus ou moins amoraux, névrosés, égocentriques et inculte sont très surpris lorsqu’un écrivain demande à les suivre au quotidien pour écrire un roman vrai sur la banque. Claude le banquier « Frenchie » est flatté que l’on s’intéresse à lui, ce qu’il ne sait pas encore, c’est que Paul l’écrivain a de gros problème avec l’écriture et la vie en général. Peu vous chaut de voir la bourse fluctuer, vous n’arrivez pas à prononcer « titrisations des créances », et vous croyez que "Subprime" est le nom d'une enseigne de sandwich Nord-américain, alors n’hésitez pas « La marque et le vide » est un roman écrit pour vous. Une plongée dans le grand bain de la finance avec quelques requins complètement marteaux. Paul Murray en fin moraliste nous explique tout de la finance et de ses cyniques financiers qui pilotent des crises à répétition autoalimentant ainsi un système qui tourne à vide. Il réussit à nous faire rire avec des personnages très dangereux pour la planète, capable de faire de l’argent sur le dos de tout le monde. Cela pourrait donner le vertige mais Murray a le bon goût d’être très très drôle et aussi francophile. Si les banques étaient un asile et ses employés des patients plus ou moins atteint, alors la Bank of Torabundo serait un établissement de premier ordre. C’est là que Claude un super-expert-analyste-financier travaille. Cette petite banque irlandaise qui a très bien supportée la crise de 2008 est autorisée maintenant à jouer dans la cour des grands. Claude et ses camarades de travail, tous plus ou moins amoraux, névrosés, égocentriques et inculte sont très surpris lorsqu’un écrivain demande à les suivre au quotidien pour écrire un roman vrai sur la banque. Claude le banquier « Frenchie » est flatté que l’on s’intéresse à lui, ce qu’il ne sait pas encore, c’est que Paul l’écrivain a de gros problème avec l’écriture et la vie en général. Peu vous chaut de voir la bourse fluctuer, vous n’arrivez pas à prononcer « titrisations des créances », et vous croyez que "Subprime" est le nom d'une enseigne de sandwich Nord-américain, alors n’hésitez pas « La marque et le vide » est un roman écrit pour vous. Une plongée dans le grand bain de la finance avec quelques requins complètement marteaux. Paul Murray en fin moraliste nous explique tout de la finance et de ses cyniques financiers...
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