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La Mort s'habille en crinoline
Date de parution : 06/03/2014
Éditeurs :
Julliard

La Mort s'habille en crinoline

Date de parution : 06/03/2014

Meurtres en série au temps des crinolines, dans le Paris du Second Empire.

En 1856, la comtesse de Castiglione fait une entrée spectaculaire au grand bal des Tuileries, vêtue de la plus audacieuse robe à crinoline qu’on n’ait jamais vue. Devenue la maîtresse... En 1856, la comtesse de Castiglione fait une entrée spectaculaire au grand bal des Tuileries, vêtue de la plus audacieuse robe à crinoline qu’on n’ait jamais vue. Devenue la maîtresse de Napoléon III, l’intrigante Florentine va, pendant trois ans, faire et défaire la mode féminine au gré de ses caprices.... En 1856, la comtesse de Castiglione fait une entrée spectaculaire au grand bal des Tuileries, vêtue de la plus audacieuse robe à crinoline qu’on n’ait jamais vue. Devenue la maîtresse de Napoléon III, l’intrigante Florentine va, pendant trois ans, faire et défaire la mode féminine au gré de ses caprices. Quelques années plus tard, le jeune officier de police Dragan Vladeski découvre sur un chantier le corps d’une femme égorgée ressemblant à la Castiglione, puis un autre, portant une robe identique à celle de la comtesse le soir de son triomphe. Une robe, aussi mythique soit-elle, peut-elle être la cause de meurtres en série ?

Grâce à un admirable travail de reconstitution, Jean-Christophe Duchon-Doris nous offre un roman policier captivant, écrit dans une langue raffinée, doublé d’une somptueuse fresque sur les origines de la haute couture.
 
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EAN : 9782260021957
Façonnage normé : EPUB2
DRM : Watermark (Tatouage numérique)
EAN : 9782260021957
Façonnage normé : EPUB2
DRM : Watermark (Tatouage numérique)

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • natn 09/11/2022
    Voici un bon roman policier historique, qui vaut, comme souvent, par le contexte, cette fois nous sommes sous Napoléon III et du Paris détruit par Haussmann. Il se lit facilement, nous promène dans une ville en plein travaux et in reconnaissable, dans les salons de cocottes, des petites mains de la haute couture qui travaillaient à la chandelle 90 heures par semaine pour faire ces robes somptueuses qui ne seraient portées qu’une seule fois. Et puis j’ai appris que l’on avait des poupées pour montrer les modèles aux clientes et que Worth, arrivé d’Angleterre, a révolutionné tout le système, en faisant venir ces dames chez lui et non le contraire et surtout, en créant « les sosies » aux plus proches de leur cliente fidèle et qui sont nos futurs mannequins. Et puis il y a la Castiglione (qui a bien existé), femme magnifique aux multiples amants et qui a porté lors de sa présentation à l’empereur, une robe dotée d’une crinoline de 8 mètres ! Notre héros le beau et jeune policier Dragan Vladeski va la côtoyer de très près puisqu’un tueur assassine des femmes qui lui ressemblent. Donc tout cela très bien. C’est juste que le duo formé par Dragan et Eglantine, s’ils sont plein de fraicheur, sont aussi bien mièvres. Avec un peu plus de caractère, le tout aurait vraiment pu être excellent. Mais ce roman est plaisant, intéressant par sa minutieuse reconstitution de l’époque, ce qui est déjà beaucoup. Voici un bon roman policier historique, qui vaut, comme souvent, par le contexte, cette fois nous sommes sous Napoléon III et du Paris détruit par Haussmann. Il se lit facilement, nous promène dans une ville en plein travaux et in reconnaissable, dans les salons de cocottes, des petites mains de la haute couture qui travaillaient à la chandelle 90 heures par semaine pour faire ces robes somptueuses qui ne seraient portées qu’une seule fois. Et puis j’ai appris que l’on avait des poupées pour montrer les modèles aux clientes et que Worth, arrivé d’Angleterre, a révolutionné tout le système, en faisant venir ces dames chez lui et non le contraire et surtout, en créant « les sosies » aux plus proches de leur cliente fidèle et qui sont nos futurs mannequins. Et puis il y a la Castiglione (qui a bien existé), femme magnifique aux multiples amants et qui a porté lors de sa présentation à l’empereur, une robe dotée d’une crinoline de 8 mètres ! Notre héros le beau et jeune policier Dragan Vladeski va la côtoyer de très près puisqu’un tueur assassine des femmes qui lui ressemblent. Donc tout cela très bien. C’est juste que le duo formé...
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  • Little_stranger 26/01/2021
    Un policier pour changer. Le second empire est une époque qui m'intéresse beaucoup, je ne sais pas pourquoi, mais c'est ainsi et parmi les personnalités de ce temps, figure la Castiglione dite "la divine". Alors bien sûr, si on regarde les photos de PIERSON qu'elle a faite faire de sa personne, on se demande pourquoi la Castiglione fut celle aux pieds desquels tous les hommes tombaient. Objectivement, les images montrent une femme au visage lourd assez commune, mais bon, je suis sûrement désagréable : les critères de beauté ont changé ou les photos ne lui rendent pas justice. Enfin, tout ça pour dire qu'un policier qui se passe à une époque que j'apprécie (de loin bien sûr) avec une personnalité fascinante d'une grande amoureuse d'elle-même et le milieu de la mode avec l'apparition de WORTH et des premiers mannequins vivants, cela ne pouvait que me plaire et ce fut le cas. J'ai dévoré ce roman avec une jeune prince enquêteur, un PARIS formidablement restauré avec les travaux d'HAUSSMAN et un assassin aussi tordu que sa cible.
  • mjaubrycoin 29/08/2019
    Bienvenue dans le Paris du Second Empire, quand le Baron Haussmann transformait la capitale en éventrant les quartiers vétustes et populaires pour creuser de larges avenues élégantes, quand la fête impériale faisait tourner les têtes au son de la valse, quand les femmes s'habillaient en crinoline... La Comtesse de Castiglione, célèbre pour ses portraits photographiques, maîtresse attitrée de l'Empereur, est au zénith de sa gloire et elle sème sur son passage flamboyant bien des amants désappointés. Lequel d'entre eux pourrait-il être suffisamment blessé par cet abandon pour chercher à s'en venger en tuant des femmes qui lui ressemblent après les avoir revêtues de l'emblématique crinoline qui fut le symbole de sa gloire ? C'est cette énigme que devra résoudre le séduisant Dragan, jeune policier futé et admiré des dames. Pour ce faire, il devra enquêter dans le milieu de la Haute Couture naissante, se faufiler dans les ateliers du célèbre Worth qui, le premier, donnera ses lettres de noblesse à la parure. Il sera aidé, fort heureusement pour lui, par la jeune et délurée Eglantine, couturière de son état, mais qui se verrait bien changer de statut tant elle envie la vie facile des belles courtisanes. L'intrigue policière connait un dénouement sans grande surprise, mais permet au lecteur une agréable incursion dans une époque décrite avec un raffinement de détails qui fait honneur à la conscience professionnelle de l'auteur. Ce qui m'a par contre gênée, c'est la langue employée, ce langage fleuri à l'excès, qui se veut poétique et qui n'est parfois qu'ampoulé et qui à mon sens, ne trouve guère sa place dans le genre du polar, fut-il historique. J'aurais apprécié que par souci de précision, il soit fait mention du poème d'Arthur Rimbaud "Ophélia" repris quasiment in-extenso dans le texte sans que le prestigieux modèle ne soit cité...Ma culture poétique étant par ailleurs relativement indigente, je me demande si d'autres auteurs n'ont pas aussi été plagiés... Bref cette lecture a été plutôt distrayante si on met de côté le style amphigourique susceptible de décourager les lecteurs habituels de polars qui, sans vouloir leur manquer de respect, paraissent davantage vouloir aller à l'essentiel par souci de l'efficacité dans le déroulement de l'intrigue.Bienvenue dans le Paris du Second Empire, quand le Baron Haussmann transformait la capitale en éventrant les quartiers vétustes et populaires pour creuser de larges avenues élégantes, quand la fête impériale faisait tourner les têtes au son de la valse, quand les femmes s'habillaient en crinoline... La Comtesse de Castiglione, célèbre pour ses portraits photographiques, maîtresse attitrée de l'Empereur, est au zénith de sa gloire et elle sème sur son passage flamboyant bien des amants désappointés. Lequel d'entre eux pourrait-il être suffisamment blessé par cet abandon pour chercher à s'en venger en tuant des femmes qui lui ressemblent après les avoir revêtues de l'emblématique crinoline qui fut le symbole de sa gloire ? C'est cette énigme que devra résoudre le séduisant Dragan, jeune policier futé et admiré des dames. Pour ce faire, il devra enquêter dans le milieu de la Haute Couture naissante, se faufiler dans les ateliers du célèbre Worth qui, le premier, donnera ses lettres de noblesse à la parure. Il sera aidé, fort heureusement pour lui, par la jeune et délurée Eglantine, couturière de son état, mais qui se verrait bien changer de statut tant elle envie la vie facile des belles courtisanes. L'intrigue policière connait un dénouement sans grande surprise,...
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  • thisou08 26/03/2017
    La fin est inattendue, pour moi, car le meurtrier est là, tout au long du roman... Et je ne l'ai jamais soupçonné !
  • Isambour 22/03/2017
    Voilà un polar qui a vraiment du style ! J'ai été transportée par l'histoire, au point d'en rester baignée des jours durant ! A suivre...
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