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La Passagère du Saint-Louis
Valérie Bourgeois (traduit par)
Date de parution : 19/09/2019
Éditeurs :
Presses de la cité
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La Passagère du Saint-Louis

Valérie Bourgeois (traduit par)
Date de parution : 19/09/2019
Le bouleversant périple d’une jeune fille et de sa famille, en quête d’une terre d’accueil
Berlin, 1939. Avant que l’Europe plonge dans le chaos, Hannah Rosenthal, douze ans, avait une vie de rêve. À présent, après avoir vu de menaçants drapeaux envahir les rues et... Berlin, 1939. Avant que l’Europe plonge dans le chaos, Hannah Rosenthal, douze ans, avait une vie de rêve. À présent, après avoir vu de menaçants drapeaux envahir les rues et assisté à la longue descente aux enfers des siens, elle erre en ville en compagnie de son ami Leo. Survivant... Berlin, 1939. Avant que l’Europe plonge dans le chaos, Hannah Rosenthal, douze ans, avait une vie de rêve. À présent, après avoir vu de menaçants drapeaux envahir les rues et assisté à la longue descente aux enfers des siens, elle erre en ville en compagnie de son ami Leo. Survivant tant bien que mal, les deux adolescents et leurs familles cherchent à quitter le Reich par tous les moyens. L’espoir renaît bientôt sous la forme du Saint-Louis, un paquebot transatlantique faisant route vers Cuba, sur lequel ils embarquent, avec de nombreux autres juifs. Mais, au fil de la traversée, les portes se ferment les unes après les autres au nez des exilés, et Hannah comprend que le navire auquel ils doivent leur salut pourrait bien les conduire à leur perte...
New York, 2014. Le jour de son douzième anniversaire, Anna Rosen reçoit un paquet en provenance de Cuba, dont le contenu la pousse à se rendre à La Havane…

Inspirée de faits réels et entrelaçant deux époques, La Passagère du Saint-Louis met en lumière une terrible odyssée, à l’aube de la Seconde Guerre mondiale. Et puisque l’Histoire ne cesse de se répéter, l’auteur nous offre une ode poignante et nécessaire à la liberté et à la solidarité.
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EAN : 9782258163010
Façonnage normé : EPUB3
DRM : DRM Adobe
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Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • livresque_ivresse 19/01/2024
    La passagère du Saint-Louis Nous voici plongés dans la vie de Hannah et Anna entre l'Allemagne de 1939 et New York en 2014. Un roman à double temporalité qui se rejoignent car ces deux femmes sont de proches parentes. Anna de 2014, part rejoindre sa vieille tante Hannah à Cuba pour qu'elle lui raconte son histoire de famille et connaître ses origines. Et cela débute dans l'Allemagne nazie de 1939. Les Rosenthal sont Allemands et Juifs et doivent fuir leur patrie. Ils embarquent à bord du Saint-Louis pour rejoindre Cuba qui leur offre l'asile.  Mais cette fuite s'avèrera plus compliquée que prévu et leur statut les poursuivra. Ce roman est tiré de faits réels, l'auteur nous en donne plus de détails dans ses notes de fin. Une part de l'histoire encore des plus atroces mais aussi une part de l'histoire de Cuba qui nous prouve encore une fois que l'Homme ne tire pas de leçons de ses erreurs et de ses atrocités.
  • BiblioJoy 29/06/2021
    Ce roman, entrelaçant deux époques et inspiré de faits réels, retrace un chapitre tragique de l'Histoire, triste et terrible épisode à l’aube de la Seconde Guerre Mondiale. BERLIN – 1939 – une jeune fille Hannah Rosenthal et son ami Leo voient leur ville envahie de drapeaux rouge et noir, les « ogres et cerbères » guettent et traquent. La nuit de Cristal est proche. L’enfer s’immisce peu à peu dans leur quotidien tel un film d’horreur. Leurs familles projettent de fuir le Reich. Une lueur d’espoir renaît avec le Saint-Louis, paquebot qui bientôt entamera son voyage transatlantique vers Cuba, avec d’autres juifs à bord. Seuls quelques « privilégiés » réussissent à payer des billets et visas très couteux. Le Saint-Louis quittera le port d’Hambourg le 13 mai 1939 avec à bord près de mille juifs allemands qui, pour échapper à l’enfer nazi, tenteront une aventure chèrement payée qui s’avèrera funeste et tournera au désastre. « Les seuls papiers qui nous accompagneraient dans notre aventure cubaine étaient à présent frappés d’un infâme J rouge. Comme une cicatrice indélébile. Nous ferions à jamais partie des exilés, de ces gens dont personne ne voulait et qui depuis la nuit des temps étaient chassés de chez eux ». Tout près du but, l’atmosphère à bord oscille entre espoir et désespoir, en effet Cuba déclare les permis de débarquer des passagers « invalides ». Le Saint-Louis ne pourra pas accoster à La Havane et sera forcé de repartir en Europe. Quelques-uns des passagers auront pu malgré tout débarquer, leur vie n’en sera pas moins déchirée. NEW-YORK – 2014 – Anna Rosen vit avec sa mère et se questionne beaucoup sur son père qu’elle n’a pas connu. Elles reçoivent un jour un paquet en provenance de Cuba. A la découverte de ce qu’il contient, elles décident de partir pour La Havane. * De l’espoir d’une vie sauve à l’étau d’une issue fatale. Des destins bouleversés. « Nous n’étions qu’un tas d’indésirables bons à jeter à la mer ou à renvoyer vers l’enfer des ogres ». Ode poignante à la liberté. Une histoire bouleversante que je ne connaissais pas et qui m’a énormément touchée. « Les souvenirs, c’est ce qu’on ne veut plus se rappeler ». * Le film-reportage diffusé récemment sur Arte « Les indésirables – l’errance du Saint-Louis » apporte un éclairage supplémentaire et enrichissant sur ce chapitre tragique de l’Histoire. Le Saint-Louis, une chimère d’espoir perdu, angoisse et désarroi pour près d’un millier de passagers, juifs allemands, ballotés, renvoyés en Europe. Aucune compassion de la part des autorités cubaines. Inaction des gouvernements. Imbroglios politiques dans un océan de corruption. Le capitaine du navire Gustav Schröder aura tout tenté pour protéger les passagers du Saint-Louis et trouver un port non allemand où débarquer. Après maintes tentatives et négociations, ce sont la Belgique, les Pays-Bas, la France et la Grande-Bretagne qui accueilleront ces réfugiés. Mais la guerre a éclaté, et la plupart finiront dans les camps d’extermination. Gustav Schröder le commandant de bord dira de cette mission confiée par la Compagnie la HAPAG, qu’elle l’a ébranlé davantage qu’un typhon des mers du Sud. Ce n’est qu’en 2009 que le Sénat américain a reconnu officiellement que les souffrances de ces réfugiés avaient résulté du refus des gouvernements cubain, américain et canadien de leur offrir l’asile politique. En 2012 des excuses publiques ont conduit quelques survivants du Saint-Louis à raconter leur histoire. « N’oublions jamais les terribles épreuves et le sort tragique des passagers du Saint-Louis, et qu’ils servent d’avertissement à l’humanité, afin que plus jamais la cruauté et la barbarie ne trouvent de place en ce monde » (G. Schröder – 1949). Ce roman, entrelaçant deux époques et inspiré de faits réels, retrace un chapitre tragique de l'Histoire, triste et terrible épisode à l’aube de la Seconde Guerre Mondiale. BERLIN – 1939 – une jeune fille Hannah Rosenthal et son ami Leo voient leur ville envahie de drapeaux rouge et noir, les « ogres et cerbères » guettent et traquent. La nuit de Cristal est proche. L’enfer s’immisce peu à peu dans leur quotidien tel un film d’horreur. Leurs familles projettent de fuir le Reich. Une lueur d’espoir renaît avec le Saint-Louis, paquebot qui bientôt entamera son voyage transatlantique vers Cuba, avec d’autres juifs à bord. Seuls quelques « privilégiés » réussissent à payer des billets et visas très couteux. Le Saint-Louis quittera le port d’Hambourg le 13 mai 1939 avec à bord près de mille juifs allemands qui, pour échapper à l’enfer nazi, tenteront une aventure chèrement payée qui s’avèrera funeste et tournera au désastre. « Les seuls papiers qui nous accompagneraient dans notre aventure cubaine étaient à présent frappés d’un infâme J rouge. Comme une cicatrice indélébile. Nous ferions à jamais partie des exilés, de ces gens dont personne ne voulait et qui depuis la nuit des temps étaient chassés de chez eux...
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  • Biblioroz 27/03/2021
    Dans la réalité des faits qui ont constitué la tragique histoire du Saint-Louis, l’auteur cubain Armando Lucas Correa donne vie à Hannah, une jeune allemande qui aurait pu fuir Berlin, embarquer sur le paquebot, s’exiler à Cuba et tenter de continuer à vivre malgré toute la haine qui s’était subitement abattue sur son nom : Rosenthal. Hannah a presque douze ans, sa voix s’élève, abolissant les années qui nous séparent d’elle. 1939 à Berlin. Elle nous raconte son désir de demeurer là où elle est née. Depuis la nuit de Cristal, sa mère se terre dans leur appartement. Quatre mois d’enfermement avec des pleurs incessants, des cris de colère face au rejet subit des habitants de sa ville, une ville qu’elle aimait pourtant et dont elle était fière. Des réveils en pleine nuit malgré les somnifères. Alors que les Rosenthal sont propriétaires de l’immeuble, les voisins, bien conditionnés par la vague antisémite qui ne cesse de grossir, veulent qu’ils partent au plus vite. Le cauchemar est là et la peur est double, celle de rester étroitement liée à celle de partir. Partir n’est pas et ne sera jamais non plus le rêve d’Hannah. Comme il est extrêmement douloureux de lire ses mots, de la suivre dans ce Berlin qui la rejette. Elle et son dernier et unique ami Leo parcourent encore leur quartier défiguré par la haine, les bris de verre jonchant encore les trottoirs devant chaque devanture juive. Les drapeaux rouge, blanc et noir s’agitent de plus en plus nombreux aux fenêtres berlinoises. Et les mots cruels fusent. Comment ne pas se sentir déchirée par l’insulte de sale vermine qui s’abattra sur cette enfant, l’amenant à récurer son corps pour éliminer toute souillure dont on l’accuse ? Un nettoyage tristement dérisoire car elle ne sera jamais prétendument pure comme ceux qu’elle nomme les Ogres avec leur salut hitlérien. Nous quittons de temps en temps Hannah pour entendre les paroles d’une autre petite Anna, à New York et dans une tout autre époque : 2014. Sa mère aussi a trouvé refuge dans sa chambre et dans les somnifères, refusant d’affronter la vie. Le père d’Anna est né à Cuba mais elle n’a pas eu la chance de le connaître car les années passant, d’autres tragédies ravissent la vie des uns et des autres, partout dans le monde. Une enveloppe avec des négatifs et une vieille carte postale d’un paquebot viennent ouvrir la route d’Anna vers ses origines. Ce roman bouleversant traite avec beaucoup de sensibilité l’exil forcé d’Hannah et la quête identitaire paternelle d’Anna. Toutes deux s’adressent à nous et bousculent, chacune à leur époque, nos sentiments de tristesse. La petite New Yorkaise converse depuis toujours avec la photo de son père et s’attache aux clichés reçus, vieux de soixante-dix ans, pour tenter de saisir un fil qui la relierait à ce père disparu. Mais par-dessus tout, on a du mal à accepter que la tragédie du paquebot Saint Louis soit véridique. Ces familles, majoritairement aisées, ont dû abandonner toutes leurs possessions pour embarquer sur ce navire et financer les permis de débarquer à Cuba puis aux États-Unis. Ils ont été escroqués de la plus vile manière, leur départ ignominieusement planifié par des hommes cupides et haineux. Le généreux Capitaine qui devait mener ces passagers en fuite vers leur salut a vu l’horizon s’assombrir suite aux câbles en provenance de La Havane crachant leurs nouveaux décrets, leurs nouveaux rejets. Pour Hannah, la traversée de l’Atlantique signera ses derniers instants de bonheur. L’exil pour les rares passagers autorisés à débarquer ne sera plus qu’un abîme. Ce sont des vies qui continueront mais qui seront irrémédiablement perdues. Ce roman se veut le témoin de la douleur de ne plus jamais se sentir chez soi, d’être perçus comme indésirables même sur la terre d’exil qui restera donc étrangère. Je comprends tout à fait l’obsession de l’auteur pour cette tragique page d’histoire. La trame véridique de cette aventure donne à ce roman une forme d’authenticité. Il nous serre le cœur lorsqu’on compatit à la souffrance de ces gens et nous le soulève lorsqu’on songe à toutes les formes de racisme qui ont jalonné l’Histoire et entraîné autant d’horreurs. Je suis profondément marquée, plusieurs jours encore après avoir refermé ce livre et le drame de cette condamnation abjecte me hantera certainement pour longtemps. Dans la réalité des faits qui ont constitué la tragique histoire du Saint-Louis, l’auteur cubain Armando Lucas Correa donne vie à Hannah, une jeune allemande qui aurait pu fuir Berlin, embarquer sur le paquebot, s’exiler à Cuba et tenter de continuer à vivre malgré toute la haine qui s’était subitement abattue sur son nom : Rosenthal. Hannah a presque douze ans, sa voix s’élève, abolissant les années qui nous séparent d’elle. 1939 à Berlin. Elle nous raconte son désir de demeurer là où elle est née. Depuis la nuit de Cristal, sa mère se terre dans leur appartement. Quatre mois d’enfermement avec des pleurs incessants, des cris de colère face au rejet subit des habitants de sa ville, une ville qu’elle aimait pourtant et dont elle était fière. Des réveils en pleine nuit malgré les somnifères. Alors que les Rosenthal sont propriétaires de l’immeuble, les voisins, bien conditionnés par la vague antisémite qui ne cesse de grossir, veulent qu’ils partent au plus vite. Le cauchemar est là et la peur est double, celle de rester étroitement liée à celle de partir. Partir n’est pas et ne sera jamais non plus le rêve d’Hannah. Comme il est extrêmement douloureux de lire ses mots,...
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  • Annette55 06/01/2021
    «  Mon cœur s’ouvre à ta voix , comme s’ouvrent les fleurs aux baisers de l’aurore » . «  Cette Bague nous unirait jusqu’au bout , ce petit écrin bleu indigo , jusqu’à ce qu’on ait quatre- vingt - sept ans ».... Deux extraits de ce très beau roman inspiré de faits réels , entre passé et présent , de 1939 à 2014 , deux petites filles de douze ans Hannah en 1939 et Anna en 2014 , que tout sépare pourtant ! L’histoire émouvante , bouleversante , prenante, nous est contée avec brio, tendresse, cette quête d’une terre d’accueil a une portée universelle , symbolique , unique, une terrible odyssée , ode nécessaire , destin d’une famille malmenée, ode à la LIBERTÉ et à la solidarité ... À l’aide d’une très belle plume , de chapitres brefs , bien construits, nous plongeons au cœur de l’histoire poignante , bouleversante de la famille Rosenthal, ces juifs aisés étaient indésirables , «  les Ogres » leur imposaient de céder leur immeuble , tous leurs biens et quitter le pays, en 1939, à cause de l’hydre nazie , cette nuée de drapeaux menaçants. L’espoir renaît lorsqu’un paquebot les embarque vers Cuba , puis les Etats - Unis , en principe , le 13 mai 1939 : à son bord 231 membres d’équipage et 899 passagers dont une grande majorité de réfugiés juifs allemands . À prix d’or Hannah , son père , éminent professeur d’université , sa mère , la belle Alma , son ami Léo embarquent ..... L’exil est leur dernière chance . Ils sont refusés à Cuba, les autorités cubaines refuseront le droit d’accoster malgré des négociations . Le bateau n’avait pas d’autre choix que de retraverser l’Atlantique et de regagner Hambourg .... Mais tout sera tenté pour ne pas renvoyer ces populations en Europe où ils risquaient le pire ... Au fil des pages se dessine le destin douloureux de la famille Rosenthal, elle est séparée , seule Hannah et sa mère survivront , d’autres réfugiés préféreront se donner le mort, Hannah , jeune adolescente que l’on suivra jusqu’à sa mort dans une vie sans charme qui lui a fait perdre toute chance , son frère Gustavo , il participera aux grands bouleversements de cette île tumultueuse : Cuba, la haine contre les sectes religieuses comme les témoins de Jehovah, déportés à Auschwitz , semblable à la famille de monsieur Albert . Douleurs , émotions fortes , recherches , l’auteure met en lumière toute une période sombre de l’Histoire . Un roman instructif , enrichissant à propos de l’exil et de ses difficultés , la rencontre entre tante Hannah, et Anna ...... Un livre magnifique : perte , quête , bouleversements , douleur , froide sérénité , amour filial , adaptation bancale à une nouvelle vie dans un pays que l’on avait pas choisi et bien d’autres contenus essentiels , éclairants , restrictions, haine des étrangers , divisions , rituels, couleurs et odeurs puissantes de La Havane ...révolution , combat .... Un coup de cœur ,pourtant 409 pages ! «  Je ne crie pas, je ne verse pas une larme ,pas plus que je ne les implore pour rester près de toi, sur le SAINT- LOUIS , le seul endroit où nous ayons été libres et heureux . Cette fois , enfin, je peux te dire SHALOM’! » ...«  Mon cœur s’ouvre à ta voix , comme s’ouvrent les fleurs aux baisers de l’aurore » . «  Cette Bague nous unirait jusqu’au bout , ce petit écrin bleu indigo , jusqu’à ce qu’on ait quatre- vingt - sept ans ».... Deux extraits de ce très beau roman inspiré de faits réels , entre passé et présent , de 1939 à 2014 , deux petites filles de douze ans Hannah en 1939 et Anna en 2014 , que tout sépare pourtant ! L’histoire émouvante , bouleversante , prenante, nous est contée avec brio, tendresse, cette quête d’une terre d’accueil a une portée universelle , symbolique , unique, une terrible odyssée , ode nécessaire , destin d’une famille malmenée, ode à la LIBERTÉ et à la solidarité ... À l’aide d’une très belle plume , de chapitres brefs , bien construits, nous plongeons au cœur de l’histoire poignante , bouleversante de la famille Rosenthal, ces juifs aisés étaient indésirables , «  les Ogres » leur imposaient de céder leur immeuble , tous leurs biens et quitter le pays, en 1939, à cause de l’hydre nazie , cette nuée de drapeaux menaçants. L’espoir renaît lorsqu’un paquebot les embarque vers Cuba , puis les Etats...
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  • Papyrusdunil 28/12/2020
    Ce roman historique ressuscite un événement oublié de l’histoire, événement auquel va participer la famille de la petite Hannah, juive berlinoise à l’heure de la bascule de l’Allemagne dans le nazisme. 1939 : la nuit de Cristal, les ogres, il faut s’enfuir, quitter à tout prix l’enfer qu’est devenue la capitale allemande. Ce sera par le Saint Louis, bateau de croisière affrété à cet effet pour permettre l’exil de juifs vers Cuba. Un invraisemblable périple vers un pays qui ne tiendra pas ses promesses d’accueil et une errance pour 900 passagers dont le destin sera plus ou moins funeste selon l’ultime port de débarquement. New-York. Anna est à la recherche des origines du père qu’elle a perdu dans l’effondrement des Twin Towers. La malédiction perdure. Avec Anna on remonte le cours du temps et on part à Cuba, retrouver Hannah, la tante de son père. Cette incroyable histoire est pourtant basée sur des faits réels. Comment croire à l’humain après avoir lu ça ? Ce roman donne des frissons et apporte un éclairage sur l’attitude de pays non nazis qui n’en sont pas moins bien abjects ! Le texte est bien écrit, bien construit et souvent poignant. Le dernier chapitre est à mes yeux un peu bavard et aurait gagné à davantage de sobriété. Malgré ce léger bémol, j’ai beaucoup apprécié cette lecture. Ce roman historique ressuscite un événement oublié de l’histoire, événement auquel va participer la famille de la petite Hannah, juive berlinoise à l’heure de la bascule de l’Allemagne dans le nazisme. 1939 : la nuit de Cristal, les ogres, il faut s’enfuir, quitter à tout prix l’enfer qu’est devenue la capitale allemande. Ce sera par le Saint Louis, bateau de croisière affrété à cet effet pour permettre l’exil de juifs vers Cuba. Un invraisemblable périple vers un pays qui ne tiendra pas ses promesses d’accueil et une errance pour 900 passagers dont le destin sera plus ou moins funeste selon l’ultime port de débarquement. New-York. Anna est à la recherche des origines du père qu’elle a perdu dans l’effondrement des Twin Towers. La malédiction perdure. Avec Anna on remonte le cours du temps et on part à Cuba, retrouver Hannah, la tante de son père. Cette incroyable histoire est pourtant basée sur des faits réels. Comment croire à l’humain après avoir lu ça ? Ce roman donne des frissons et apporte un éclairage sur l’attitude de pays non nazis qui n’en sont pas moins bien abjects ! Le texte est bien écrit, bien construit et souvent poignant. Le dernier chapitre est...
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