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La Petite Barbare
Collection : Belfond Pointillés
Date de parution : 11/08/2015
Éditeurs :
Belfond

La Petite Barbare

Collection : Belfond Pointillés
Date de parution : 11/08/2015
« Moi, monsieur, je suis pleine du bruit assourdissant de vivre. »
De la vénalité apprise dès l’enfance à l’incarcération pour complicité de meurtre, une fille de 20 ans jette à la face du monde le récit d’un chaos intérieur et social. Comment devenir une autre ? Est-ce possible ? Le roman brut et stupéfiant d’un monstre de beauté animé par la rage de vivre.

 
En détention on l’appelle la Petite Barbare ; elle a vingt ans et a grandi dans l’abattoir bétonné de la banlieue. L’irréparable, elle l’a commis en détournant les yeux .... En détention on l’appelle la Petite Barbare ; elle a vingt ans et a grandi dans l’abattoir bétonné de la banlieue. L’irréparable, elle l’a commis en détournant les yeux . Elle est belle, elle aime les talons aiguilles et les robes qui brillent, les shots de vodka et les livres pour... En détention on l’appelle la Petite Barbare ; elle a vingt ans et a grandi dans l’abattoir bétonné de la banlieue. L’irréparable, elle l’a commis en détournant les yeux . Elle est belle, elle aime les talons aiguilles et les robes qui brillent, les shots de vodka et les livres pour échapper à l’ennui. Avant, les hommes tombaient comme des mouches et elle avait de l’argent facile.
En prison, elle écrit le parcours d’exclusion et sa rage de survivre, et tente un pas de côté. Comment s’émanciper de la violence sans horizon qui l’a menée jusqu’ici ? Peut-elle rêver d’autres rencontres ? Et si la littérature pouvait encore restaurer la dignité ?
Subversive et sulfureuse, amorale et crue, La Petite Barbare est un bâton de dynamite rentré dans la peau d’une société du néant.
 
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EAN : 9782714459442
Façonnage normé : EPUB2
DRM : DRM Adobe
EAN : 9782714459442
Façonnage normé : EPUB2
DRM : DRM Adobe

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • gerardmuller 14/07/2023
    La petite barbare/Astrid Manfredi La présentation du livre par François Busnel et l’auteur, lors de l’émission La Grande Librairie, laissait supposer que ce livre allait infliger au lecteur une claque, un choc. Ce fut le cas il faut l’avouer. Même si l’on n’est pas absolument amateur de ce genre de style et d’histoire, il faut reconnaître à Astrid Manfredi le mérite d’écrire bien ce qu’elle a choisi d’écrire. Le talent est là assurément sur un thème quand même délicat. Ce récit par la petite barbare elle-même à la première personne suinte la révolte à chaque ligne. C’est une écorchée vive, marginale et amorale. « Nos mots d’ordre : se saouler et troubler l’ordre public…Le soir, à l’abri du chaos, quand les clés ont fait leur tour dans les serrures et que les hurlements sont camisolés par les somnifères, je sors la pioche et je déterre le vampire. » Le leitmotiv : « Les vacances, c’est dans la tête. Les Champs sont ma forêt boréale. » Elle ne connaît que les chemins obliques, mais aime la littérature et au fond possède une âme romantique et romanesque. Elle a lu L’Amant de la Chine du Nord de Marguerite Duras et elle aime cet auteur. « Voilà à quoi je pense dans le box des accusés : à l’amour qui n’existe que dans les livres…J’aimerais voyager, partir en Indochine, au pays de l’amant de Marguerite, et voir s’il est là, exsangue dans une fumerie, prêt à me tendre son corps doux et imberbe… » En dépit de tout ce qu’elle fait et dit pour nous paraître peu sympathique, on finit par l’aimer car une lueur d’espoir salvateur scintille de façon très fugitive de temps à autres. L’histoire et simple : la petite barbare est en prison ; elle a vingt ans et elle est belle, très belle. Elle a grandi dans une banlieue. Le rêve a toujours été son exutoire jusqu’au jour où la réalité la rattrape. Elle rabat les proies, des hommes en général, pour Esba son mentor. « Pour mes jérémiades et trois ou quatre coups de langue sur les lèvres, je récolte deux cents euros. Combien quand j’aurai enlevé ma culotte ? » Songeant à sa proie : « Je sais déjà comment tu baiseras, les gémissements de cochon grossier que tu pousseras et les obscénités qui sortiront de ta bouche de bourgeois prolo élevé au maïs transgénique de l’Éducation nationale. » Elle a assisté en demeurant passive au crime. Elle se souvient et nous raconte. Tout est là : la prostitution, la drogue, l’alcool, la délinquance tous azimuts, l’argent facile … Sans illusion la petite barbare : « On n’est rien que des microbes vaniteux agrippés à tout ce qui finira par crever. Nous les premiers. » Songeant à la liberté qui approche : « Pas question de devenir une bobonne à la pointe de la tendance avec sex toy et salaire de merde pour finir par conclure à l’âge de la ménopause et des bilans hormonaux que j’ai fait mieux que ma mère. » Le vocabulaire est riche, imagé, pittoresque, cru, salace. Le style est percutant, sans détour. L’ambiance est glauque, noire même, violente. C’est le premier roman de Astrid Manfredi et même s’il faut aimer ce genre de littérature, je le répète, l’auteur a frappé un grand coup. Au propre et au figuré. La petite barbare/Astrid Manfredi La présentation du livre par François Busnel et l’auteur, lors de l’émission La Grande Librairie, laissait supposer que ce livre allait infliger au lecteur une claque, un choc. Ce fut le cas il faut l’avouer. Même si l’on n’est pas absolument amateur de ce genre de style et d’histoire, il faut reconnaître à Astrid Manfredi le mérite d’écrire bien ce qu’elle a choisi d’écrire. Le talent est là assurément sur un thème quand même délicat. Ce récit par la petite barbare elle-même à la première personne suinte la révolte à chaque ligne. C’est une écorchée vive, marginale et amorale. « Nos mots d’ordre : se saouler et troubler l’ordre public…Le soir, à l’abri du chaos, quand les clés ont fait leur tour dans les serrures et que les hurlements sont camisolés par les somnifères, je sors la pioche et je déterre le vampire. » Le leitmotiv : « Les vacances, c’est dans la tête. Les Champs sont ma forêt boréale. » Elle ne connaît que les chemins obliques, mais aime la littérature et au fond possède une âme romantique et romanesque. Elle a lu L’Amant de la Chine du Nord de Marguerite Duras et elle aime cet auteur. « Voilà à...
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  • Stridou87 23/03/2023
    Un livre lu quasiment d'une traite dont je sors vidée.... Haletant, préoccupant, dérangeant mais profondément réel... Jeune fille ayant grandi dans une cité francilienne qui suit le mauvais chemin sous l'influence de son Prince Esba qu'elle suit sans réfléchir et qui la mène vers l'argent facile. Elle décrit ici sa haine, d'être incarcérée, de n'avoir pu avoir de vrais parents , ni d'amour maternel, contre la société... Tiré d'un fait réel ce roman est particulièrement noir, cru et précis dans le ressenti de cette jeune adulte en mal de vivre. On aimerait l'aider, l'étreindre. Sa seule fenêtre ouverte sur un monde imaginaire réside dans le rêve de rencontrer un personnage tel que l'Amant de Marguerite Duras et ce serait enfin pour elle une reconnaissance en tant que femme, femme à respecter, choyer et aimer. Un roman percutant que je salue!
  • MonPetitBookan 14/11/2021
    Elle grandit dans un environnement de désolation, où l'absence de repères rivalise avec le manque de valeurs, et en mal de figure charismatique qui donnerait non pas un sens mais une direction à sa vie. Finalement, c'est le rythme du gang qui fera battre sa vie. D'abord en duo, puis à 3 et enfin 4. À travers les confidences de "La petite barbare", on suit la mécanique inextricable et glaçante qui va la conduire à commettre l'irréparable, en détournant le regard. Une fois incarcérée, elle poursuit ses méthodes de séduction - elle n'a et ne connait que ca - jusqu'au placement à l'isolement qui laissera la place à une certaine prise de conscience... à laquelle la lecture n'est pas étrangère. À travers la plume sans concessions d'Astrid Manfredi, cette jeune fille pousse un cri viscéral très fort dans une société silencieuse, et incarne aussi tout un pan de la société qu'on ne regarde plus. L'enfermement se trouve parfois déjà à l'extérieur de la prison, dans un quotidien sans horizon où l'on attend que la vie démarre, que quelque chose se passe. Pas une once de remords dans ce récit, l'humanité du personnage est à chercher ailleurs. Dans cette rage de vivre.           《La phrase à retenir》 Je m'en fous de respirer, je veux mourir essouflée. Et parce que je ne peux résister: Oui, voilà ce que nous sommes, de grands fauves qui se gavent d'ultraviolence, pour encaisser l'ineptie d'un monde fabriqué sans notre avis. Elle grandit dans un environnement de désolation, où l'absence de repères rivalise avec le manque de valeurs, et en mal de figure charismatique qui donnerait non pas un sens mais une direction à sa vie. Finalement, c'est le rythme du gang qui fera battre sa vie. D'abord en duo, puis à 3 et enfin 4. À travers les confidences de "La petite barbare", on suit la mécanique inextricable et glaçante qui va la conduire à commettre l'irréparable, en détournant le regard. Une fois incarcérée, elle poursuit ses méthodes de séduction - elle n'a et ne connait que ca - jusqu'au placement à l'isolement qui laissera la place à une certaine prise de conscience... à laquelle la lecture n'est pas étrangère. À travers la plume sans concessions d'Astrid Manfredi, cette jeune fille pousse un cri viscéral très fort dans une société silencieuse, et incarne aussi tout un pan de la société qu'on ne regarde plus. L'enfermement se trouve parfois déjà à l'extérieur de la prison, dans un quotidien sans horizon où l'on attend que la vie démarre, que quelque chose se passe. Pas une once de remords dans ce récit, l'humanité du personnage est à chercher ailleurs. Dans cette rage de vivre....
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  • BruC 17/03/2020
    "La soumission, ça s’apprend tôt", dit, dans les dernières pages du roman d’Astrid Manfredi, La petite Barbare, celle qui se fait appeler ainsi. Elle n’a ni prénom ni nom. Toutefois, les lecteurs attentifs reconnaîtront derrière ce personnage fictif celui de l’appât ayant conduit Illan Halimi entre les griffes du Gang des Barbares. En 2006, le jeune homme avait péri après trois semaines de captivité et de tortures. Quelques années plus tard, la fille de ce gang avait été au centre d’un autre fait divers : emprisonnée à Versailles, elle aurait fait l’objet d’un traitement de faveur après avoir séduit un gardien de prison puis le propre directeur de la prison ! S’agit-il d’un roman sur cette double affaire ? Non. L’auteure relate la séquestration et le décès dIllan Halimi en quelques pages. Et si les avances sexuelles de la petite barbare sont développées, il s’agit moins de relater un fait divers sordide que mettre en relief les motivations d’une jeune femme paumée. Ce dont il est question dans La petite Barbare c’est bien de misère matérielle et intellectuelle ainsi que d’une lutte des classes contre toute forme d’oppression, qu’elle soit économique ou machiste. On sort groggy de ce roman coup de poing, cri de haine d’une fille dont le seul espoir réside dans la violence et le mépris du genre humain – et masculin."La soumission, ça s’apprend tôt", dit, dans les dernières pages du roman d’Astrid Manfredi, La petite Barbare, celle qui se fait appeler ainsi. Elle n’a ni prénom ni nom. Toutefois, les lecteurs attentifs reconnaîtront derrière ce personnage fictif celui de l’appât ayant conduit Illan Halimi entre les griffes du Gang des Barbares. En 2006, le jeune homme avait péri après trois semaines de captivité et de tortures. Quelques années plus tard, la fille de ce gang avait été au centre d’un autre fait divers : emprisonnée à Versailles, elle aurait fait l’objet d’un traitement de faveur après avoir séduit un gardien de prison puis le propre directeur de la prison ! S’agit-il d’un roman sur cette double affaire ? Non. L’auteure relate la séquestration et le décès dIllan Halimi en quelques pages. Et si les avances sexuelles de la petite barbare sont développées, il s’agit moins de relater un fait divers sordide que mettre en relief les motivations d’une jeune femme paumée. Ce dont il est question dans La petite Barbare c’est bien de misère matérielle et intellectuelle ainsi que d’une lutte des classes contre toute forme d’oppression, qu’elle soit économique ou machiste. On sort groggy de ce roman coup de poing, cri...
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  • Passemoilelivre 19/12/2019
    Une jeune fille un peu paumée est embarquée en partie contre son gré dans la violence, la drogue, et la prostitution. Pendant son séjour en prison, elle découvre un univers peu tendre et une passion pour la lecture, en particulier pour l'amant de marguerite Duras. Elle décrit sa vie d'écorchée vive dans un style rude qui laisse penser que l'auteur ne peut pas tout avoir inventé de ce réalisme cru.
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