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La Promesse
Date de parution : 05/01/2023
Éditeurs :
Robert Laffont

La Promesse

Date de parution : 05/01/2023
Marie grandit dans un appartement semé de cachettes, car on ne sait jamais. Dans la table de nuit parentale, une étoile jaune prend la poussière. Aux murs figurent des tableaux... Marie grandit dans un appartement semé de cachettes, car on ne sait jamais. Dans la table de nuit parentale, une étoile jaune prend la poussière. Aux murs figurent des tableaux muets.
Jacques, son père, est médecin. Il a la gaieté angoissée. Pour évoquer son enfance, il s’enferme dans un silence intransigeant....
Marie grandit dans un appartement semé de cachettes, car on ne sait jamais. Dans la table de nuit parentale, une étoile jaune prend la poussière. Aux murs figurent des tableaux muets.
Jacques, son père, est médecin. Il a la gaieté angoissée. Pour évoquer son enfance, il s’enferme dans un silence intransigeant. Pourquoi ?
Lorsqu’il disparaît, Marie hérite d’une enveloppe. Dedans, des lettres d’amour à l’orthographe incertaine, et une supplique, griffonnée au crayon, en 1943 : « N’oublie pas l’enfant. » Qui l’a écrite ? Et à qui s’adresse-t-elle ?
 
Quatre destins se rencontrent dans ce récit. Un secret les lie qui, aujourd’hui encore, stupéfie.
La Promesse dit l’amour filial, l’instinct de survie, la violence née du silence, et la réconciliation entre des générations.
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EAN : 9782221267066
Façonnage normé : EPUB3
DRM : Watermark (Tatouage numérique)
EAN : 9782221267066
Façonnage normé : EPUB3
DRM : Watermark (Tatouage numérique)

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • 94q46hxdsp_1704654924168 09/04/2024
    « … je ne reconstituerais jamais l’entière vérité quant à ce qui s’était passé, et que celle-ci m’apparaîtrait toujours, malgré toutes mes recherches, telle une photo floue, une de celle qui était barrées d’un « non facturé », quand à la fin des vacances, on faisait encore développer des photos argentiques. J’aimais ces photos ratées, dont on ne saisissait pas les détails et qui ressemblaient à un paysage de Turner, tout en estompe, délicatesse. Qui toujours nous échappe… » « …je m’enfoncais dans des souvenirs perdus, mais tout cela n’avait plus d’importance… la vie était devant. »
  • EmBo92 01/04/2024
    C'est dans un texte très personnel que Marie de Lattre relate un secret familial resté enfoui. Elle utilise l'écriture de ce texte autobiographique comme un exutoire pour rompre le silence imposé par son père sur ses origines, des origines douloureuses sur fond de Shoah.      Ce lâcher prise lui permet de se délester d'un poids qu'elle n'avait elle-même pas conscience avant cette révélation au détour d'un repas en tête à tête avec son papa.      Le livre relate l'histoire extraordinaire de l'origine de des prénoms de Marie de Lattre qui ont une signification toute particulière.      Trois prénoms. Le premier,  qu'il fallait assez commun pour ne pas attirer l'attention et deux autres en hommage aux femmes d'un quatuor amoureux hors du commun.      C'est une histoire totalement atypique où se mêlent amour et drame que nous propose l'autrice, j'ai passé un très bon moment de lecture avec ce texte très personnel et fort.
  • OmbelineDelic 19/03/2024
    Gros coup de#x2764 si vous avez aimé le livre d’Anne Berest « La carte postale » ce livre est fait pour vous Récit émouvant de l'auteure, sur les traces de sa famille paternelle, sur les non-dits entourant cette histoire familiale tragique mais qui malgré cela, se termine sur une belle note d'espoir.
  • oran 16/03/2024
    Marie de Lattre reconstitue le quatuor amoureux de ses grands parents paternels Ismak Kogan venu d'Ukraine, Frieda Mandelstam de Lituanie, de ceux qui adoptèrent et élevèrent son père Jacques né en 1934, Pierre de Lattre et Madeleine Livet. Pierre, ami de Kogan aimera Frieda, Madeleine tombera amoureuse de Kogan, Pierre et Madeleine se marieront en 1956 sans avoir d'autre enfant. Jacques, le père de Marie ne dévoilera jamais cette histoire et Marie la découvrira en lisant les lettres échangés par les amoureux et par de multiples enquêtes pour trouver la vérité. Au delà de cette histoire d'amour pathétique, il y a le drame de la guerre, la déportation des juifs, la mort en camp de concentration, celle de Kogan et de Frieda en 1943, la douleur surtout celle de Marie de découvrir ce douloureux secret de famille expliquant tardivement l'attitude de son père. Comme à l'accoutumée, je ne peux m'empêcher de faire des recherches périphériques à partir de mes lectures, là elles ont porté principalement sur l'oeuvre du peintre Ismak Kogan ( 1898- 1943) qui fréquenta l'Académie Ranson, initiée par les Nabis, et d'apprécier son talent grâce à un de ses tableaux, le Pont de Melun, réalisé en 1929 (adjugé, préemption, en 2023 pour 2 200 euros)Marie de Lattre reconstitue le quatuor amoureux de ses grands parents paternels Ismak Kogan venu d'Ukraine, Frieda Mandelstam de Lituanie, de ceux qui adoptèrent et élevèrent son père Jacques né en 1934, Pierre de Lattre et Madeleine Livet. Pierre, ami de Kogan aimera Frieda, Madeleine tombera amoureuse de Kogan, Pierre et Madeleine se marieront en 1956 sans avoir d'autre enfant. Jacques, le père de Marie ne dévoilera jamais cette histoire et Marie la découvrira en lisant les lettres échangés par les amoureux et par de multiples enquêtes pour trouver la vérité. Au delà de cette histoire d'amour pathétique, il y a le drame de la guerre, la déportation des juifs, la mort en camp de concentration, celle de Kogan et de Frieda en 1943, la douleur surtout celle de Marie de découvrir ce douloureux secret de famille expliquant tardivement l'attitude de son père. Comme à l'accoutumée, je ne peux m'empêcher de faire des recherches périphériques à partir de mes lectures, là elles ont porté principalement sur l'oeuvre du peintre Ismak Kogan ( 1898- 1943) qui fréquenta l'Académie Ranson, initiée par les Nabis, et d'apprécier son talent grâce à un de ses tableaux, le Pont de Melun, réalisé en 1929 (adjugé, préemption, en 2023...
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  • DETHYREPatricia 16/03/2024
    C'est à la faveur d'un petit tour au rayon Culture de chez Leclerc que j'ai découvert ce livre. Bien entendu, je n'ai pas résisté dès lors qu'il concernait les conséquences de la Shoah. J'ai été touchée par ce récit (ce n'est pas un roman) de l'auteure évoquant un aspect méconnu de son histoire familiale. Alors qu'elle est âgée de 13 ans, c'est à l'occasion d'un repas au restaurant, que son père Jacques de Lattre évoque rapidement ses "vraies" origines, à savoir celle d'un enfant juif sauvé de la Shoah après avoir été caché en province et plus tard adopté par des amis de ses parents. Les "vrais" parents de Jacques ne sont pas Pierre et Madeleine (qui légalement sont les grands-parents effectifs de Marie) mais Kogan et Frieda, juifs exilés russes, déportés en 1942 et jamais revenus des camps de la mort. Ce fut un choc pour Marie (du coup elle comprenait mieux l'attitude ambivalente de son père et ses silences pesants), même si, à ce moment-là, elle n'a pas vraiment mesuré toutes les implications de cette révélation qui, a priori, ne changeait pas grand chose à sa vie. Et puis, comme si déjà son père regrettait ses mots, il lui impose le secret. Elle n'aura le droit d'en parler à personne, ni à l'extérieur ni même à l'intérieur de sa famille ! Pas facile d'emblée pour cette enfant de 13 ans de respecter cette promesse qui longtemps lui pèsera. Le vrai choc, elle l'a reçu plus tard, à la mort de son père, quand, déjà adulte et maman, sa mère lui a remis une enveloppe kraft contenant de nombreuses lettres échangées entre ces quatre protagonistes, enveloppe qui était initialement destinée à son père mais qu'il n'a jamais ouverte. C'est qu'à l'instar des poupées russes, il y avait un secret dans le secret : "Notre secret n'est pas seulement la judéité et la mort de ma famille paternelle en déportation. Notre secret est aussi l'amour interdit qui exista entre mes quatre grands-parents. Le sexe entre eux." Dès lors, Marie ressent l'impérieuse nécessité de comprendre le pourquoi du comment. Comprendre qui étaient donc ses vrais grands-parents paternels, leur histoire familiale et leur vie personnelle (Kogan était un peintre plutôt effacé, Frieda était une maîtresse femme à la tête d'une pension de famille au Vaudoué) ; comprendre les circonstances qui les ont conduits à Drancy alors qu'ils auraient pu faire le choix de partir en zone libre ; comprendre pourquoi ils ont tenu à abandonner (ou sauver) leur fils ? comprendre ces liens affectifs qu'ils entretenaient en secret à la fois avec Pierre et avec Madeleine ; comprendre comment Jacques, son père, se retrouvait porteur d'un nom qui n'était pas le sien ; tenter de comprendre comment son père a pu se construire autour de ces non-dits (qu'il n'a pas manqué, par la suite, de reproduire) ; et s'interroger, elle, en tant que fille, épouse et mère sur ce qu'elle devait faire des informations ainsi recueillies. Les cacher sous le tapis ou, au contraire, les mettre au jour ? Au fur et à mesure de la lecture des documents laissés et des enquêtes menées, elle comprendra que, finalement, cette histoire-là est la résultante d'une "promesse" explicite qui a été faite par les uns (potentiellement appelés à mourir) aux autres (potentiellement amenés à survivre). De même qu'elle ressentira assez vite qu'elle se devait, à son tour, pour elle, pour ses frères, pour ses filles d'honorer une "promesse" implicite : celle de la mettre au jour afin de redonner vie à ses ascendants. Mais aussi, in fine, celle de contribuer à reconnaître leur statut de Justes à Pierre et Madeleine qui ont, de facto, sauvé son père de la barbarie nazie. Elle mettra vingt ans à se décider à écrire ce récit : "L'écriture de ces pages fut longue. Elle a cheminé en moi pendant deux décennies. Depuis que ma mère m'avait tendu la grande enveloppe en kraft contenant les lettres de mes grands-parents, un dimanche après-midi, rue du Val-de-Grâce, faisant de moi la dépositaire de leurs mots. Ce jour-là, même si j'ai mis beaucoup de temps à le comprendre, j'ai accepté leur silencieuse injonction. Je m'y suis pliée à la place de mon père que son nom, inscrit sur l'enveloppe, désignait pour accomplir ce travail. J'ai décidé, malgré son interdiction, de rompre le silence sur sa souffrance d'enfant et sur l'assassinat de ses parents. Aujourd'hui j'en sais davantage que lui sur sa propre histoire. Je suis la mémoire de son enfance. Vingt ans pour l'écrire. La peur au ventre, mais j'y suis arrivée. Peur de trahir, de transgresser. Peur de fournir par mes mots l'arme qui mènerait à ma perte et à celle de mes proches, si l'Histoire, comme mon père en était persuadé, venait à se répéter. J'ai louvoyé. Je me suis arrêtée en route, longtemps, à mi-chemin d'un col trop raide. Mais j'ai réussi. Mes filles sauront d'où elles viennent sans en porter le poids et cela me réjouit." Au-delà des aspects historiques liés à cette période de l'Histoire, c'est surtout l'intimité de cette histoire familiale qui interpelle le lecteur. Elle démontre encore une fois combien le poids des non-dits peut peser dans le fonctionnement d'une famille et perturber les liens affectifs - mais aussi la construction de l'identité - de ses membres. Mais elle montre aussi combien il peut être réparateur de faciliter et de contribuer à la transmission des faits et des événements pour les générations suivantes. Sur la forme, il n'y a rien à redire. Le propos est bien organisé et c'est excellemment bien écrit. Pourtant, j'ai parfois eu du mal à m'y retrouver dans les différents chassés-croisés (couple Kogan/Frieda ; couple Kogan/Madeleine ; couple Pierre/Frieda ; couple Pierre/Madeleine) et leurs lettres échangées. Idem pour les différents lieux évoqués, et les autres "personnages" de l'histoire (les différents membres de la famille de Frieda, les amis directs et indirects...). Mais peut-être était-ce lié, de ma part, à un déficit d'attention et à ma volonté d'aller un peu trop rapidement à la conclusion. En lisant ce récit, j'ai trouvé certaines similitudes avec d'autres livres lus autour de cette même thématique, entre autres : La Carte postale de Anne Berest ou encore Plus tard, tu comprendras de Jérôme Clément. Chaque fois, il est question de faire émerger un passé enfoui, de mener l'enquête pour savoir, comprendre, accepter voire pardonner. Des livres que je vous recommande aussi. C'est à la faveur d'un petit tour au rayon Culture de chez Leclerc que j'ai découvert ce livre. Bien entendu, je n'ai pas résisté dès lors qu'il concernait les conséquences de la Shoah. J'ai été touchée par ce récit (ce n'est pas un roman) de l'auteure évoquant un aspect méconnu de son histoire familiale. Alors qu'elle est âgée de 13 ans, c'est à l'occasion d'un repas au restaurant, que son père Jacques de Lattre évoque rapidement ses "vraies" origines, à savoir celle d'un enfant juif sauvé de la Shoah après avoir été caché en province et plus tard adopté par des amis de ses parents. Les "vrais" parents de Jacques ne sont pas Pierre et Madeleine (qui légalement sont les grands-parents effectifs de Marie) mais Kogan et Frieda, juifs exilés russes, déportés en 1942 et jamais revenus des camps de la mort. Ce fut un choc pour Marie (du coup elle comprenait mieux l'attitude ambivalente de son père et ses silences pesants), même si, à ce moment-là, elle n'a pas vraiment mesuré toutes les implications de cette révélation qui, a priori, ne changeait pas grand chose à sa vie. Et puis, comme si déjà son père regrettait ses mots, il lui...
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