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La rencontre
Date de parution : 23/08/2012
Éditeurs :
Belfond

La rencontre

Date de parution : 23/08/2012

Une nuit, au volant de sa voiture, Marie percute un cycliste. Bouleversée, incapable de porter secours au blessé, elle remonte dans son véhicule. Ici débute l’errance. Marie roule puis marche,...

Une nuit, au volant de sa voiture, Marie percute un cycliste. Bouleversée, incapable de porter secours au blessé, elle remonte dans son véhicule. Ici débute l’errance. Marie roule puis marche, se fuit sans répit. De quelle vie pourrait-elle se satisfaire, à présent que sa trajectoire a dévié ? Il y...

Une nuit, au volant de sa voiture, Marie percute un cycliste. Bouleversée, incapable de porter secours au blessé, elle remonte dans son véhicule. Ici débute l’errance. Marie roule puis marche, se fuit sans répit. De quelle vie pourrait-elle se satisfaire, à présent que sa trajectoire a dévié ? Il y a tant de dangers, de façons de se perdre…
Marie écoutera-t-elle la petite voix qui lui crie de revenir sur ses pas et de pousser les grilles de l’Yprée ? L’Yprée, c’est un parc somptueux, mélancolique, sauvé des ténèbres par Gaspard Davrière, un grand paysagiste en passe de devenir aveugle. C’est aussi l’enceinte luxuriante, à la fois sauvage et domestiquée, qui touche le Paradis, le jardin brut et naïf du père de la victime… Oui, l’Yprée pourrait bien être le lieu de la rencontre…


Dans un univers charnel, poétique et végétal, le parcours poignant d’une jeune femme en quête d’elle-même.

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EAN : 9782714454034
Façonnage normé : EPUB2
DRM : DRM Adobe
EAN : 9782714454034
Façonnage normé : EPUB2
DRM : DRM Adobe

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • LoretteIpsum 31/08/2017
    J'avais lu La onzième heure avec émerveillement. J'étais donc impatiente de retrouver l'écriture lyrique et habitée d'Isabelle Pestre. Eh bien, pour faire le contrepoids aux critiques que j'ai pu lire sur cette page, la magie a fonctionné une fois de plus. C'est un roman à savourer doucement, tranquillement, en prenant le temps de la poésie. Quelle écriture ! Les mots sont lumineux, on sent la Présence, jamais loin, derrière la noirceur ou la fuite. Seul petit regret : l'errance de Marie n'est jamais véritablement expliquée, creusée; elle est décrite dans ses détails concrets, mais le mécanisme qui la pousse à la fuite n'est à mon sens pas assez travaillé. Qu'est-ce qui fait que soudain on décide de disparaître ? C'est mon seul petit bémol pour cette belle réussite. Isabelle Pestre est un auteur que je suivrai avec fidélité...
  • ferritine44 01/06/2015
    Que faire lorsque lors d'un voyage, vous écrasez accidentellement une cycliste ? Tout un chacun s'arrêterait et appellerait les secours ... sans doute. Marie ne peut pas, elle n'accepte pas sa responsabilité (il faisait nuit, le vélo n'avait pas de lumière etc..) et elle s'enfuie. S'ensuit alors une fuite toujours plus loin, jusqu'à ce que, finalement, elle revienne sur le lieu "du crime". Petit livre (autant de par le nombre de page que par l'intensité ) mais je l'ai trouvé intéressant.
  • ElizabethBennet 16/01/2013
    Avec sa couverture bucolique, ambiance Nymphéas de Monet, son titre passe-partout et sa quatrième de couverture façon roman Harlequin, ce livre pourrait facilement inaperçu sur les rayons des librairies, et ce serait bien dommage, car lorsqu'on prend la peine de l'ouvrir, on est aussitôt happé par un style puissant, vif, parfois heurté et elliptique, souvent lyrique et enlevé. La description de l'accident qui ouvre le roman est un petit bijou qui donne le ton de l'ensemble du livre. Certes, au début, il paraît difficile de s'attacher à l'héroïne et à son comportement, précisément loin d'être héroïque lors de l'accident, mais peu à peu, au fil de ses pensées, de ses remords et de ses doutes, elle regagne un peu d'humanité, nous renvoyant à notre propre conscience : qui peut affirmer sans ciller qu'il n'agirait jamais comme elle l'a fait ? Les personnages secondaires sont tout aussi intéressants, avec une épaisseur psychologique remarquable, entre Denise, la fermière accueillante et maternelle, Alain, le jeune homme taiseux, mauvais amant mais qui sait à merveille écouter les gens, Gaspard, hanté par sa cécité inéluctable, qui fait chaque jour ses adieux à cette nature qu'il a tant aimée, Émile, le père bourru mais au grand cœur... (la suite en cliquant sur le lien ci-dessous !)Avec sa couverture bucolique, ambiance Nymphéas de Monet, son titre passe-partout et sa quatrième de couverture façon roman Harlequin, ce livre pourrait facilement inaperçu sur les rayons des librairies, et ce serait bien dommage, car lorsqu'on prend la peine de l'ouvrir, on est aussitôt happé par un style puissant, vif, parfois heurté et elliptique, souvent lyrique et enlevé. La description de l'accident qui ouvre le roman est un petit bijou qui donne le ton de l'ensemble du livre. Certes, au début, il paraît difficile de s'attacher à l'héroïne et à son comportement, précisément loin d'être héroïque lors de l'accident, mais peu à peu, au fil de ses pensées, de ses remords et de ses doutes, elle regagne un peu d'humanité, nous renvoyant à notre propre conscience : qui peut affirmer sans ciller qu'il n'agirait jamais comme elle l'a fait ? Les personnages secondaires sont tout aussi intéressants, avec une épaisseur psychologique remarquable, entre Denise, la fermière accueillante et maternelle, Alain, le jeune homme taiseux, mauvais amant mais qui sait à merveille écouter les gens, Gaspard, hanté par sa cécité inéluctable, qui fait chaque jour ses adieux à cette nature qu'il a tant aimée, Émile, le père bourru mais au grand...
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  • platinegirl 20/08/2012
    [Extrait] Malgré le fait que l'écriture d'Isabelle Pestre soit saluée par la critique depuis son roman "La onzième heures" (2011), je ne pense pas que j'aurais volontairement acquis un tel livre. Parce que sa couverture ne me disait rien (sur mes épreuves non corrigées, on y voir des nénuphars sur un étang, je pense), parce que son titre n'avait rien d'attrayant et parce que son sujet ne m'emballait pas outre mesure. Cependant, j'ai ouvert ce roman pendant mes vacances et l'ai lu d'un bout à l'autre, car on ne sait jamais quelle perle peut se cacher derrière quelques pages.
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