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La Révolution racialiste, et autres virus idéologiques
Collection : La Cité
Date de parution : 15/04/2021
Éditeurs :
Presses de la cité
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La Révolution racialiste, et autres virus idéologiques

Collection : La Cité
Date de parution : 15/04/2021
« On ne saurait segmenter une société sur une base raciale sans condamner chaque groupe à s’enfermer dans sa couleur de peau, qui devient dès lors l’ultime frontière au cœur de la vie sociale. »
L'essai sur le wokisme de l'année.
 La vision racialiste, qui pervertit l’idée même d’intégration et terrorise par ses exigences les médias et les acteurs de la vie intellectuelle, sociale et politique, s’est échappée de l’université américaine...  La vision racialiste, qui pervertit l’idée même d’intégration et terrorise par ses exigences les médias et les acteurs de la vie intellectuelle, sociale et politique, s’est échappée de l’université américaine il y a vingt ans. Et la voilà qui se répand au Canada, au Québec et maintenant en France. Elle...  La vision racialiste, qui pervertit l’idée même d’intégration et terrorise par ses exigences les médias et les acteurs de la vie intellectuelle, sociale et politique, s’est échappée de l’université américaine il y a vingt ans. Et la voilà qui se répand au Canada, au Québec et maintenant en France. Elle déboulonne des statues, pulvérisant la conscience historique, elle interdit de parler d’un sujet si vous n’êtes pas héritier d’une culture, et vous somme de vous excuser « d’être blanc », signe de culpabilité pour l’éternité. Le racialisme sépare et exclut, n’apporte pas de libertés quoi qu’en disent ses hérauts, et, plus dangereux, modélise une manière de penser le monde.
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EAN : 9782258196100
Façonnage normé : EPUB3
DRM : DRM Adobe
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Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • LuEtRelu 31/03/2022
    Bon alors lorsqu'il s'agit de « woke », de « racisé », de « cancel culture », je perds un peu (beaucoup) mes marques! Qui sont ces influents prédicateurs d'un nouvel ordre moral ? Mathieu Bock-Côté nous apprend que des penseurs orthodoxes fraîchement formés dans les facultés de sociologie ont décrété que tout l'Occident est raciste et qu'on y vit sous un régime de racisme systémique. On ne parle plus en termes de lutte des classes ni d'opposition entre riches et pauvres, mais bien en termes de race, la catégorie sociologique et politique désormais la plus importante. Place à un vaste mea culpa collectif ! Point de salut sans le sentiment de culpabilité d'être un Blanc fatalement privilégié, suprémaciste et responsable de tous les maux de l'Occident. Nan! Terminé la gauche et la droite, les bons et les méchants! Mathieu Bock-Côté dérange bien du monde. Surtout des gens de gauche et très à gauche. Il a cette capacité à rapidement saisir les tenants et aboutissants d'une situation pour en faire une synthèse qu'il émet en une langue précise. Mathieu Bock-Côté sonne l'alarme sur l'amplification des discours haineux racialistes qui condamnent à l'exclusion au nom d'une bien-pensance supposément vertueuse. Le racialisme prôné par les wokes déconstruit les nations. « Les nations occidentales sont symboliquement expropriées de chez elles. Si elles protestent en cherchant à restaurer leurs codes culturels pour amener les populations immigrantes à se les approprier, on juge qu'elles basculent dans le suprémacisme ethnique », déclare Mathieu Bock-Côté. À lire pour comprendre cette nouvelle idéologie.Bon alors lorsqu'il s'agit de « woke », de « racisé », de « cancel culture », je perds un peu (beaucoup) mes marques! Qui sont ces influents prédicateurs d'un nouvel ordre moral ? Mathieu Bock-Côté nous apprend que des penseurs orthodoxes fraîchement formés dans les facultés de sociologie ont décrété que tout l'Occident est raciste et qu'on y vit sous un régime de racisme systémique. On ne parle plus en termes de lutte des classes ni d'opposition entre riches et pauvres, mais bien en termes de race, la catégorie sociologique et politique désormais la plus importante. Place à un vaste mea culpa collectif ! Point de salut sans le sentiment de culpabilité d'être un Blanc fatalement privilégié, suprémaciste et responsable de tous les maux de l'Occident. Nan! Terminé la gauche et la droite, les bons et les méchants! Mathieu Bock-Côté dérange bien du monde. Surtout des gens de gauche et très à gauche. Il a cette capacité à rapidement saisir les tenants et aboutissants d'une situation pour en faire une synthèse qu'il émet en une langue précise. Mathieu Bock-Côté sonne l'alarme sur l'amplification des discours haineux racialistes qui condamnent à l'exclusion au nom d'une bien-pensance supposément vertueuse. Le racialisme prôné par les wokes déconstruit les nations. «...
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  • PG35 03/05/2021
    Un essai salutaire Vu de chez nous, ce que l’on nomme la culture « woke » ou « cancel culture » s’apparente à d’aimables billevesées d’universitaires et journalistes nord-américains torturés par « leur » passé esclavagiste. La réalité est quelque peu différente et plus inquiétante. Comme nous l’explique avec talent Mathieu Bock-Côté, la société occidentale commence à voir ses supposées « élites » se soumettre aux idées racialistes, indigénistes, décolonialistes et autres charmants adjectifs récemment inventés. Journalistes, artistes et professeurs bien-pensants se montrent fascinés et effrayés par les théories farfelues mais dangereuses de ceux qu’ils voient comme les nouveaux damnés de la terre. Bock-Côté rappelle que le racialisme abolit la diversité des cultures, des peuples, des nations, des religions et des civilisations pour créer une identité artificielle entre les hommes selon le critère exclusif de la couleur de peau. Le racialisme ne veut voir dans le monde que deux catégories d’humains : les blancs et les « racisés ». L’indigénisme et le décolonialisme réinterprètent l’histoire à la lumière du colonialisme, du racisme et de l’esclavagisme, ce de manière incroyablement anachronique. L’antiracisme ne vise plus des comportements individuels mais un supposé racisme « systémique », inhérent à l’État ou, rajoutons-en une louche, à « l'homme blanc ». Il aboutit à mettre en place dans les esprits fragiles l’idée d’expier cette honteuse condition. Bock-Côté se gausse de voir ce pauvre Justin Trudeau marquer sa soumission à l’antiracisme révolutionnaire en s’agenouillant devant les manifestants Black Lives Matter ou en s’excusant avec veulerie de s’être enduit le visage de cirage au cours des turpitudes de sa jeunesse estudiantine. Il s’amuse d’entendre l’actrice Rosanna Arquette exprimer sa honte et son dégoût d’être née blanche – elle aurait mieux fait de rester dans le Grand Bleu. Il rigole d’observer Lilian Thuram ou Rokahya Diallo prendre pour modèles les relations raciales et l’émancipation des minorités aux Etats-Unis « ou la non-blanchité n’est pas systématiquement liée à une présomption d’extranéité » (sic). Bien évidemment, les idées racialistes et assimilées sont largement minoritaires chez les populations associées à la diversité. Cependant on ne doit pas faire l’erreur d’oublier que ce sont les minorités les plus résolues qui font l’histoire. Face à ces phénomènes qui, en dépit des apparences, n’ont rien de folklorique, Mathieu Bock-Côté conclut que la résistance intellectuelle et politique à la théorie racialiste est un enjeu démocratique fondamental. Et il réaffirme avec vigueur l’importance de la notion de peuple. Un peuple n’est pas une race : on peut y adhérer, on peut s’y fondre. On peut embrasser son destin et s’y intégrer. Un essai salutaire Vu de chez nous, ce que l’on nomme la culture « woke » ou « cancel culture » s’apparente à d’aimables billevesées d’universitaires et journalistes nord-américains torturés par « leur » passé esclavagiste. La réalité est quelque peu différente et plus inquiétante. Comme nous l’explique avec talent Mathieu Bock-Côté, la société occidentale commence à voir ses supposées « élites » se soumettre aux idées racialistes, indigénistes, décolonialistes et autres charmants adjectifs récemment inventés. Journalistes, artistes et professeurs bien-pensants se montrent fascinés et effrayés par les théories farfelues mais dangereuses de ceux qu’ils voient comme les nouveaux damnés de la terre. Bock-Côté rappelle que le racialisme abolit la diversité des cultures, des peuples, des nations, des religions et des civilisations pour créer une identité artificielle entre les hommes selon le critère exclusif de la couleur de peau. Le racialisme ne veut voir dans le monde que deux catégories d’humains : les blancs et les « racisés ». L’indigénisme et le décolonialisme réinterprètent l’histoire à la lumière du colonialisme, du racisme et de l’esclavagisme, ce de manière incroyablement anachronique. L’antiracisme ne vise plus des comportements individuels mais un supposé racisme « systémique », inhérent à l’État ou, rajoutons-en une louche, à « l'homme blanc ». Il aboutit à mettre en place dans les esprits...
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