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La route du retour
Brice Matthieussent (traduit par)
Date de parution : 19/03/2020
Éditeurs :
12-21
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La route du retour

Brice Matthieussent (traduit par)
Date de parution : 19/03/2020

Dans ce roman choral où s’entrecroisent les parcours de Dalva et de ses proches, Jim Harrison exorcise sa hantise de la mort et brasse l'histoire de l'Amérique, depuis les guerres...

Dans ce roman choral où s’entrecroisent les parcours de Dalva et de ses proches, Jim Harrison exorcise sa hantise de la mort et brasse l'histoire de l'Amérique, depuis les guerres indiennes jusqu'à nos jours. Derrière cette fresque truculente et nostalgique, La Route du retour témoigne de l’amour de Big Jim...

Dans ce roman choral où s’entrecroisent les parcours de Dalva et de ses proches, Jim Harrison exorcise sa hantise de la mort et brasse l'histoire de l'Amérique, depuis les guerres indiennes jusqu'à nos jours. Derrière cette fresque truculente et nostalgique, La Route du retour témoigne de l’amour de Big Jim pour ce pays aux horizons aussi grands que ses mythes.

« La Route du retour est un pur chef-d'œuvre. Ambitieux, foudroyant. » Lire, Catherine Argand

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EAN : 9782823870565
Code sériel : 3153
Façonnage normé : EPUB3
DRM : DRM Adobe
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EAN : 9782823870565
Code sériel : 3153
Façonnage normé : EPUB3
DRM : DRM Adobe

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • germ1tor 25/03/2024
    Il faut lire la remarquable préface de François Busnel mais après lecture du roman. Dalva m’avait vraiment touché et « La route du retour » n’a fait que confirmer mon émotion. Avec ce roman, on approfondit les personnages, la saga des Northridge par le biais de journaux intimes qui se croisent et c’est remarquablement orchestré. Tout d’abord, John Indian Northridge, le grand-père, patriarche, on assiste à sa fin de parcours émouvante. Un parcours d’ailleurs extraordinaire qui embrasse la première moitié du XXème siècle, d’une ère dite sauvage où quelques indiens autochtones survivent mais spoliés à un ère dite civilisée, où agriculture et élevage intensifs ont tout effacé. Une vie authentique de rancher au plus près de la nature, à la vocation d’artiste inhibé. Puis viennent les pérégrinations de Nelse, le fils métis, indien dans l’âme: c’est un anthropologue vagabond de la nature et de l’esprit, très fragile et hyper sensible, perdu dans la civilisation moderne, mais en phase de reconstruction après avoir retrouvé sa mère Dalva. Naomi, la mère délicate, sensible, intelligente, à l’écoute de la nature et des autres, le ciment de la famille. Merveilleusement touchante. Paul l’oncle généreux, géologue, pour qui son amour pour Naomi le fait retrouver sa terre natale. Et enfin Dalva, à la poursuite des petits bonheurs de la vie et de la nature, croît contrôler tout y compris comme son grand-père sa fin de vie. La lecture des deux romans Dalva et La route du retour a été un grand moment de bonheur et de réflexion. Un envie d’espace et de nature sauvage, même si on a compris que les plaines et collines du Nebraska ne sont plus ce qu’elles étaient.Il faut lire la remarquable préface de François Busnel mais après lecture du roman. Dalva m’avait vraiment touché et « La route du retour » n’a fait que confirmer mon émotion. Avec ce roman, on approfondit les personnages, la saga des Northridge par le biais de journaux intimes qui se croisent et c’est remarquablement orchestré. Tout d’abord, John Indian Northridge, le grand-père, patriarche, on assiste à sa fin de parcours émouvante. Un parcours d’ailleurs extraordinaire qui embrasse la première moitié du XXème siècle, d’une ère dite sauvage où quelques indiens autochtones survivent mais spoliés à un ère dite civilisée, où agriculture et élevage intensifs ont tout effacé. Une vie authentique de rancher au plus près de la nature, à la vocation d’artiste inhibé. Puis viennent les pérégrinations de Nelse, le fils métis, indien dans l’âme: c’est un anthropologue vagabond de la nature et de l’esprit, très fragile et hyper sensible, perdu dans la civilisation moderne, mais en phase de reconstruction après avoir retrouvé sa mère Dalva. Naomi, la mère délicate, sensible, intelligente, à l’écoute de la nature et des autres, le ciment de la famille. Merveilleusement touchante. Paul l’oncle généreux, géologue, pour qui son amour pour Naomi le fait retrouver sa terre natale. Et enfin Dalva, à la poursuite...
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  • VtGuibert 27/02/2024
    « La route du retour », un livre merveilleux ! Le mot n'est pas trop fort. Beaucoup d'émotions, de sensibilités dans ce livre et une description magistrale de l'âme humaine à travers une série de portraits. J'ai particulièrement apprécié la transmission de l'histoire familiale entre quatre générations. Récit astucieusement construit avec la succession des carnets intimes de chacun des membres de la famille. À chaque fois, nous pouvons découvrir un aspect ou une réalité nouvelle de l'histoire de chacun d'entre d'eux. Le thème de la filiation est omniprésent. On trouve aussi de belles descriptions sur l'amour, la nature, les amérindiens et enfin le plus fort celui de mort mais présenté de façon relativement apaisée.
  • Des_Mondes_et_des_Mots 29/07/2023
    Lorsque j’ai vu qu'une consœur de Bookstagram proposait un bookclub dédié à Jim Harrison, j’ai sauté sur l’occasion car cela me permettait d’enfin lire "La Route du retour" qui trainait sur mes étagères depuis bien trop longtemps et que cela me donnait l’occasion de renouer avec l’univers de "Dalva" dont je garde un excellent souvenir ! Mais soit mes souvenirs sont faussés, soit je n’étais pas dans les bonnes dispositions pour l’apprécier car je me suis péniblement trainée dans les deux premières parties (470 pages lus en une semaine avec la tentation quasi-permanente d’abandonner) avant de dévorer la dernière partie (300 pages en quelques heures). Le grand-père de Dalva est le premier personnage à prendre la parole. Lorsque sa petite-fille lui demande comment ses parents sont morts, il s’enferme dans ses souvenirs et nous raconte ses premiers amours, ses souvenirs de la guerre, son rêve de devenir artiste… Comme dans "Face à l’arbre sacré" (1951) de John G. Neihardt, un va-et-vient se met en place entre ses discussions présentes avec les rares personnes de son entourage et le passé qu’il ressuscite dans son journal intime. Sur le même mode narratif, c’est ensuite au tour de Nelse de nous parler de sa quête de sa mère biologique, dans les années 1980. Au terme de ma lecture, je pense avoir été davantage emportée par la dernière partie car les personnages qui s’y expriment sont bien plus ancrés dans le réel, engagés dans le présent que les autres. Il y a d’abord Naomi, enseignante dans la petite école locale, puis Paul qui a perdu son frère pendant la guerre de Corée, et enfin Dalva qui traverse un moment-clé de son existence ! Bien que la nostalgie soit visiblement un trait de caractère de cette famille et un sujet de prédilection de l’auteur, elle se révèle mortifère pour les deux premiers personnages mais devient une force motrice incroyable pour les trois derniers.Lorsque j’ai vu qu'une consœur de Bookstagram proposait un bookclub dédié à Jim Harrison, j’ai sauté sur l’occasion car cela me permettait d’enfin lire "La Route du retour" qui trainait sur mes étagères depuis bien trop longtemps et que cela me donnait l’occasion de renouer avec l’univers de "Dalva" dont je garde un excellent souvenir ! Mais soit mes souvenirs sont faussés, soit je n’étais pas dans les bonnes dispositions pour l’apprécier car je me suis péniblement trainée dans les deux premières parties (470 pages lus en une semaine avec la tentation quasi-permanente d’abandonner) avant de dévorer la dernière partie (300 pages en quelques heures). Le grand-père de Dalva est le premier personnage à prendre la parole. Lorsque sa petite-fille lui demande comment ses parents sont morts, il s’enferme dans ses souvenirs et nous raconte ses premiers amours, ses souvenirs de la guerre, son rêve de devenir artiste… Comme dans "Face à l’arbre sacré" (1951) de John G. Neihardt, un va-et-vient se met en place entre ses discussions présentes avec les rares personnes de son entourage et le passé qu’il ressuscite dans son journal intime. Sur le même mode narratif, c’est ensuite au tour de Nelse de nous parler de sa...
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  • Charivari75 20/12/2022
    Je n'ai pas lu "Dalva" mais cela n'a en rien gâché mon plaisir. 5 journaux intimes se succèdent de la part des membres d'une même famille. Mais ici, pas de saga familiale au rabais ou vulgaire mais une fresque lyrique et boulversante. Tous les personnages sont en accord, chacun à sa façon, avec la Terre pour y retrouver une raison de vivre que la société moderne peut leur retirer. C'est hors des villes, à l'abri de l'agitation urbaine que les personnages se découvrent, tout en étant souvent complatifs. J'ai versé quelques larmes à la fin du roman qui nous livre le secret d'un monde. Et comment ne pas adorer un livre qui m'a fait rechercher à quoi pouvait ressembler des es gros-bec, des grouses, des autours ou des airedales ... Et encore, je n'ai pas sorti mon herbier. TOUT SIMPLEMENT MAGNIFIQUE.
  • Laveze 17/09/2022
    LA ROUTE DU RETOUR de JIM HARRISON Dix ans après Dalva, Jim reprend son héroïne et peut-être son meilleur livre, pour nous faire pénétrer dans les arcanes de cette famille à travers cinq générations. Le premier à s’exprimer, c’est le vieux John Wesley Northbridge, patriarche tyran, grand père de Dalva, qui s’occupera d’elle à la mort de son père. Homme complexe, aimant les femmes l’alcool et amateur de peinture, il laissera de l’amour chez certains de la haine chez d’autres. Puis c’est Nelse qui intervient, le fils de Dalva, adopté par une famille new-yorkaise quand elle l’abandonnera à sa naissance. Paul, l’oncle de Dalva, nous donnera son sentiment dans la foulée avant que les deux personnes principales de cette saga interviennent. Naomi, la mère de Dalva, femme lumineuse, généreuse qui porte cette famille et finalement Dalva qui terminera ce récit emprunt d’humanité par ses retrouvailles avec Nelse son fils 30 ans plus tard. Un très grand roman que j’imagine en partie autobiographique tant les personnages, certains surtout, le patriarche notamment, ressemblent à Jim Harrison. Un hymne à la nature, une nature où l’on entend le chant des oiseaux où l’on sent les poissons griller sur un feu de bois où les indiens, les Lakotas sont omniprésents. Hymne à l’amour enfin, quelques soient les pires travers des héros, qui sillonne et irrigue ce monument, cette fresque. A lire absolument.LA ROUTE DU RETOUR de JIM HARRISON Dix ans après Dalva, Jim reprend son héroïne et peut-être son meilleur livre, pour nous faire pénétrer dans les arcanes de cette famille à travers cinq générations. Le premier à s’exprimer, c’est le vieux John Wesley Northbridge, patriarche tyran, grand père de Dalva, qui s’occupera d’elle à la mort de son père. Homme complexe, aimant les femmes l’alcool et amateur de peinture, il laissera de l’amour chez certains de la haine chez d’autres. Puis c’est Nelse qui intervient, le fils de Dalva, adopté par une famille new-yorkaise quand elle l’abandonnera à sa naissance. Paul, l’oncle de Dalva, nous donnera son sentiment dans la foulée avant que les deux personnes principales de cette saga interviennent. Naomi, la mère de Dalva, femme lumineuse, généreuse qui porte cette famille et finalement Dalva qui terminera ce récit emprunt d’humanité par ses retrouvailles avec Nelse son fils 30 ans plus tard. Un très grand roman que j’imagine en partie autobiographique tant les personnages, certains surtout, le patriarche notamment, ressemblent à Jim Harrison. Un hymne à la nature, une nature où l’on entend le chant des oiseaux où l’on sent les poissons griller sur un feu de bois où...
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