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La Servante écarlate - Nouvelle traduction
Michèle Albaret-Maatsch (traduit par, préface de), Michèle Albaret-Maatsch (traduit par, préface de)
Collection : Pavillons Poche
Date de parution : 14/01/2021
Éditeurs :
Robert Laffont

La Servante écarlate - Nouvelle traduction

Michèle Albaret-Maatsch (traduit par, préface de), Michèle Albaret-Maatsch (traduit par, préface de)
Collection : Pavillons Poche
Date de parution : 14/01/2021
« Les meilleurs récits dystopiques sont universels et intemporels. [...] La Servante écarlate éclaire d’une lumière terrifiante l’Amérique contemporaine. » Télérama.
Devant la chute drastique de la fécondité, la république de Galaad, récemment fondée par des fanatiques religieux, a réduit au rang d’esclaves sexuelles les quelques femmes encore fertiles. Vêtue de... Devant la chute drastique de la fécondité, la république de Galaad, récemment fondée par des fanatiques religieux, a réduit au rang d’esclaves sexuelles les quelques femmes encore fertiles. Vêtue de rouge, Defred, servante écarlate parmi d’autres à qui l’on a ôté jusqu’à son nom, met donc son corps au service... Devant la chute drastique de la fécondité, la république de Galaad, récemment fondée par des fanatiques religieux, a réduit au rang d’esclaves sexuelles les quelques femmes encore fertiles. Vêtue de rouge, Defred, servante écarlate parmi d’autres à qui l’on a ôté jusqu’à son nom, met donc son corps au service de son Commandant et de sa femme. Le soir, dans sa chambre à l’austérité monacale, elle songe au temps où les femmes avaient le droit de lire, de travailler... En rejoignant un réseau clandestin, elle va tout tenter pour recouvrer sa liberté.
Paru en 1985, La Servante écarlate est aujourd’hui un classique de la littérature anglo-saxonne et un étendard de la lutte pour les droits des femmes. Si la série adaptée de ce chef-d’œuvre a donné un visage à Defred, celui d’Elisabeth Moss, cette nouvelle traduction révèle toute sa modernité ainsi que la finesse et l’intelligence de Margaret Atwood. La Servante est un roman polysémique, empli de références littéraires et bibliques, drôle même... et c’est à nous, lecteurs, de découvrir ses multiples facettes.
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EAN : 9782221253441
Façonnage normé : EPUB3
DRM : Watermark (Tatouage numérique)
EAN : 9782221253441
Façonnage normé : EPUB3
DRM : Watermark (Tatouage numérique)

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • lectricebis 29/04/2023
    Roman-journal écrit par une femme ( et non un écrivain demiurge ) qui officiellement n'existe pas mais vit et respire ( tout juste ) comme pondeuse fertile au sein d'un état religieux et patriarcal. Elle n'existe pas mais le lecteur est dans sa tête. Sa fureur n'a d’égale que son manque de réaction, de rébellion, enfermée dans un quotidien banal où l'émotion ne pointe qu'à de très rares moments. L'idée de l'auteure est de nous plonger dans les réflexions d'une femme qui n'a rien d'une romancière. Ses écrits sont plats, factuels. Ils n'abordent que ce qu'elle est en capacité de voir et/ou de comprendre. Elle n’appréhende qu'avec difficulté la société dans laquelle elle évolue. Les autres sont réduits à leur fonction. Le Moi a disparu et l'émotion avec, ou peu s'en faut. Reste les souvenirs interdits du passé... Seul compte le système et le respect de la Loi. En ça l'auteure a réussi son roman : elle nous donne à lire ce que la servante croit voir d'elle et des autres ; ce qui est le commun de toutes les personnes prises dans les griffes d' un État Totalitaire. et broyées par lui.
  • SebastienFritsch 12/04/2023
    Autocratie, théocratie : le titre change, pas le scénario. Ni les acteurs. En haut de l'affiche, une clique d'hommes avides, dominateurs, pervers. Le 1er rôle échoit à une figure sacrée, divinité ou simple mortel qui s'en attribue l'aura. Et tout le script se base sur les paroles de cet être supérieur. Les lois de l'état, les règlements de la vie quotidienne, les moindres faits et gestes de millions de personnes, voire la valeur de leur vie même, tout découle de ces paroles. Et ce qui peut paraître absurde, contradictoire, ignoble ou criminel vu de l'extérieur, s'intègre parfaitement dans ce schéma narratif. Ce livre présente un avatar tout à fait crédible de ce genre de machination ourdie par un clan réduit au détriment d'un peuple entier. Cette crédibilité vient essentiellement du fait qu'il est justement inspiré d'expériences similaires vécues antérieurement par des humains de divers lieux du globe. La particularité est ici la prise en compte de la baisse de la fertilité et la mise sous séquestre des femmes capables de donner la vie. C'est l'originalité du scénario, mais est-ce si loin de notre monde, cette utilisation des femmes comme marchandise ? Et les mesures coercitives pour régler leurs vies jusqu'au moindre détail,... Autocratie, théocratie : le titre change, pas le scénario. Ni les acteurs. En haut de l'affiche, une clique d'hommes avides, dominateurs, pervers. Le 1er rôle échoit à une figure sacrée, divinité ou simple mortel qui s'en attribue l'aura. Et tout le script se base sur les paroles de cet être supérieur. Les lois de l'état, les règlements de la vie quotidienne, les moindres faits et gestes de millions de personnes, voire la valeur de leur vie même, tout découle de ces paroles. Et ce qui peut paraître absurde, contradictoire, ignoble ou criminel vu de l'extérieur, s'intègre parfaitement dans ce schéma narratif. Ce livre présente un avatar tout à fait crédible de ce genre de machination ourdie par un clan réduit au détriment d'un peuple entier. Cette crédibilité vient essentiellement du fait qu'il est justement inspiré d'expériences similaires vécues antérieurement par des humains de divers lieux du globe. La particularité est ici la prise en compte de la baisse de la fertilité et la mise sous séquestre des femmes capables de donner la vie. C'est l'originalité du scénario, mais est-ce si loin de notre monde, cette utilisation des femmes comme marchandise ? Et les mesures coercitives pour régler leurs vies jusqu'au moindre détail, y compris la mise en œuvre de leurs organes reproducteurs ? Et le fondement de cette exploitation sur des ordres d'origine "divine" ? L'autrice nous montre en fait comme nous sommes proches du monde de son roman. Si proches d'ailleurs, que certains pays jouent déjà ce scénario ; et d'autres y entrent, petit pas par petit pas. Pour rendre son ouvrage plus convaincant encore, Margaret Atwood dresse un décor simple, nous offrant de multiples repères familiers ; et elle emploie un style sobre, presque journalistique, qui rend son œuvre encore plus réaliste. Et d'autant plus glaçante. Femmes d'Iran, d'Afghanistan ; femmes d'ailleurs, pareillement exploitées, écrasées, dévalorisées, assassinées "pour l'honneur", mutilées "pour la pureté"... j'ai pensé à vous en lisant ce livre. Pourrons-nous un jour oublier ce scénario ?
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  • Lilolaly 11/04/2023
    Quel choc ! Ce livre écrit en 1985 par @therealmargaretatwood est fascinant ! Prise de pouvoir, dictature, totalitarisme, puritanisme, surveillance totale et constante, délation.... Tout est terrifiant ! #x1f441 La réflexion sur la liberté et sa fragilité (surtout pour les femmes) est d'une grande force. #x1f441 Defred, une servante, réduite à être un utérus sur patte, nous fait découvrir ce monde hostile tout en se remémorant sa vie d'avant. Et ce sont ses souvenirs qui la maintiennent en vie. #x1f441 Ce roman dystopique est formidable, même si je n'aime pas les fins ouvertes... #x1f441 Je vais donc suivre la série et lire #lestestaments avec la plus grande attention !
  • hersens 18/03/2023
    Comment ai-je pu passer à côté ? Moi qui adore les dystopies, de 1984 (Orwell), au meilleur des mondes (Huxley), sans oublier Nous Autres (Zamiatine). L'auteure est cultivée, ça transpire de références historiques ; les personnes qui aujourd'hui se souviennent des russes blancs ou du KGB ne sont quand même pas légion, et ça fait du bien dans un sens. Je m'en veux. Il aura fallu la série pour que je connaisse, j'aurais vraiment préféré lire le roman avant de le voir jouer par la géniale Elisabeth Moss, parce que du coup, tout m'était spoilé, la série étant très fidèle au livre. Pour le fond, ce livre est terrassant, terrifiant, surtout par son côté tellement intemporel niché au sein des références datées. La condition de la femme a de mauvais jours derrière elle, mais ce livre est la piqûre de rappel à toutes les femmes : nos mauvais jours peuvent aussi être devant nous. Un bijou d'une finesse indémodable et d'une froideur qui conserve. Bonne lecture.
  • laure_a 07/03/2023
    J'avais déjà vu plusieurs saisons de la série éponyme, et j'ai eu envie de découvrir ce classique de la SF. Je l'ai donc écouté en VO sur Audible, où l'histoire est lue par l'actrice de la série. J'adorais déjà la série, mais je crois pouvoir dire que j'ai aimé tout autant le livre. Cette dystopie glaçante est criante de réalisme, et on peut facilement imaginer notre société actuelle prendre cette direction (coucou Trump). L'écriture est sans fioritures tout en étant percutante, plusieurs scènes "choc" portent des messages forts mais malheureusement nécessaires, et ce livre nous rappelle qu'il ne faut pas relâcher les efforts dans la lutte pour les droits des femmes, qu'il y a encore du chemin à parcourir. La distance par rapport au texte que prend la protagoniste est utile pour nous faire comprendre son état d'esprit, l'horreur de sa situation, tout en nous laissant imaginer comment on pourrait bien réagir si on se retrouvait à sa place. Je conseille ce roman à toutes les personnes qui aiment les dystopies de qualité avec un worldbuilding bien construit, et des personnages profonds et bien travaillés.
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