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La simplicité volontaire contre le mythe de l'abondance
Date de parution : 04/07/2013
Éditeurs :
La Découverte

La simplicité volontaire contre le mythe de l'abondance

Date de parution : 04/07/2013

Paul Ariès pulvérise avec brio les idéologies du progrès et de la croissance qui continuent à coloniser notre imaginaire. Son livre se situe dans la tradition du droit à la paresse, du vivre et travailler au pays, de l'éloge de la lenteur ou même de la pauvreté évangélique. Mais il va au-delà des thèses habituelles de la décroissance dont il est l'un des théoriciens.
(Cette édition numérique reprend, à l'identique, la deuxième édition de 2012.)

Longtemps les gauches se sont crues en pays de cocagne : il fallait toujours faire croître le gâteau (PIB) avant de pouvoir le répartir plus équitablement. Il est maintenant évident...

Longtemps les gauches se sont crues en pays de cocagne : il fallait toujours faire croître le gâteau (PIB) avant de pouvoir le répartir plus équitablement. Il est maintenant évident qu'il n'est pas possible d'avoir une croissance infinie dans un monde fini. L'enjeu est donc d'apprendre à vivre beaucoup mieux...

Longtemps les gauches se sont crues en pays de cocagne : il fallait toujours faire croître le gâteau (PIB) avant de pouvoir le répartir plus équitablement. Il est maintenant évident qu'il n'est pas possible d'avoir une croissance infinie dans un monde fini. L'enjeu est donc d'apprendre à vivre beaucoup mieux avec beaucoup moins. La crise est l'occasion de démentir tous ceux qui rêvaient d'une société d'abondance. Apprenons à devenir des « partageux » !
Paul Ariès pulvérise avec brio les idéologies du progrès et de la croissance qui continuent à coloniser notre imaginaire. À partir d'une (re)lecture systématique de tous les courants des gauches (socialiste utopique, libertaire, chrétien, marxiste officiel et hétérodoxe), il revient sur le combat qui oppose depuis deux siècles gauches productiviste et antiproductiviste. L'effondrement environnemental peut être une chance pour inventer une gauche antiproductiviste et optimiste. Il montre également comment l'histoire sociale a été truquée : les milieux populaires ont toujours été antiproductivistes.
L'enjeu est de réinventer l'avenir autour de l'idée de gratuité. Pourquoi payer son eau le même prix pour faire son ménage et remplir sa piscine privée ? Pourquoi payer son énergie le même prix pour une consommation normale et un gaspillage ?

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EAN : 9782707173461
Code sériel : 350
Façonnage normé : EPUB2
DRM : Watermark (Tatouage numérique)
EAN : 9782707173461
Code sériel : 350
Façonnage normé : EPUB2
DRM : Watermark (Tatouage numérique)

Ils en parlent

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Dans la famille écolo, le fondamentaliste de la décroissance, c'est lui. Paul Ariès, cet intello qui tient de Baudrillard et de Babeuf, s'était déjà attaqué aux sectes, à la malbouffe, au harcèlement au travail et à "tous les sarkozysmes", qu'il continue de démonter d'assaisonner dans sa revue Le Sarkophage. Là, il en est sûr: "entre décroissance et barbarie", c'est "no future". Rien que des pièges mortels et des petits matins blêmes en guise de grand soir, dont la gauche ne se relèvera pas. Le Grenelle de l'environnement ? Une "mascarade". Cohn-Bendit ? Un imposteur. La "croissance verte" ? Un sinistre piège qu'il passe à tabac dans un livre aussi unilatéral que brillant: La simplicité volontaire contre le mythe de l'abondance. Le propos est parfois autiste, mais l'intelligence est toujours là, servie par l'érudition. »
 
Le Nouvel Obs

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Newta 23/06/2016
    Pour sortir du cul-de-sac dans lequel l'incompatibilité entre croissance économique et développement durable semble avoir mené les sociétés occidentales, Paul Ariès propose d'adopter la "décroissance" : consommer moins, et apprendre à évaluer la réussite avec des critères non-économiques. Concrètement, il propose de se déplacer moins, acheter moins, recycler, acheter des objets d'occasion, adopter une journée "sans achat" par mois... L'idée est louable, mais comme on le voit plusieurs années après la publication du livre sa portée est plus que limitée. Les citoyens ne semblent pas pressés de renoncer à la consommation, ni même à la ralentir...
  • paullilas 10/06/2015
    Cela fait rêver, mais au-delà du rêve que pouvons nous faire, nous, pauvres petits consommateurs, donc à lire pour tenter de changer...même un tout petit peu
  • lerital31 26/08/2013
    Je mettrais sans douter 4 étoiles au mouvement décroissant mais je n'ai mis que trois étoiles au livre de Paul Aries car je trouve que ce livre ne m'a rien apporté de plus en terme de connaissance ou de concept. Il suffit de regarder une vidéo Youtube de 10 minutes de ses interventions pour avoir une synthèse complète du livre. Exception: l'idée d'une grêve générale de la consommation à la place d'une grêve générale du travail.
  • alaiseblaise 11/04/2011
    Paul Ariès est un militant écologiste, objecteur de croissance (en référence aux objecteurs de conscience). Rédacteur en chef du journal "La Décroissance", organisateur de Contre-Grenelle de l'Environnement, il prône la décroissance et l'antiproductivisme. Le titre de son dernier livre est clair et net : pour une "simplicité volontaire et contre le mythe de l'abondance". Pour un monde plus équitable (comme le commerce...équitable !), plus "partageux". Pourfendeur des nouveaux apôtres verts Cohn-Bendit, Nicolas Hulot et "l'hélicologiste" Yann Arthus-Bertrand qu'il juge encore trop productivistes, Paul Ariès interpelle le lecteur sur un "vivre beaucoup mieux avec beaucoup moins" sans imposer une mauvaise conscience. Après une analyse complète et sans ménagement des courants de gauche (des libertaires aux marxistes en passant par les socialistes) qui se fourvoieraient dans le "toujours plus de progrès", après la peinture sans fioriture des mouvements de gauche antiproductivistes qui se noieraient dans le pessimisme, Paul Ariès nous propose un "antiproductivisme optimiste" en empruntant les chemins difficiles de la simplicité. Alors tout passe à l'exigente moulinette de la vigilance militante de Paul Ariès : le management brutal (voire mortel !) du salarié, l'agression publicitaire, le "travailler plus pour gagner plus" (et donc pour dépenser plus !), le culte du 4X4 et de la vitesse (voir le livre "Trop vite !" déjà commenté), la course aux marques, les motos vertes, le portable, l'informatique, etc. Quelques phrase-choc à méditer. "L'écart de santé et d'espérance de vie fait que nous avons deux humanités qui cohabitent et non pas une seule." "Le pouvoir d'achat ne nous empêche pas seulement de penser : il pense à notre place." "Nous devons plus que jamais revenir aux fondamentaux : l'alimentation, la santé, l'éducation." Certaines propositions de l'auteur sont discutables : la remise en cause de la grève générale, la préférence pour les communautés, une école destructrice des cultures populaires... Le combat doit être individuel, collectif et politique. Les chemins indiqués par l'auteur sont : - l'authenticité contre l'artificialité - redécouvrir son corps - se refuser comme producteur - se refuser comme consommateur - se refuser comme spectateur - changer son rapport au temps - changer son rapport à l'espace - changer son rapport à la nature Chaque chemin est accompagné d'exemples concrets qui peuvent "simplifier" la vie. Comme les AMAP ou les SEL par exemple. Ou bien la journée sans achats et la grève générale de la consommation. Les casseurs de pub. Même si elle semble utopiste ou drastique, la réflexion alternative de Paul Ariès empêche de penser en rond...Et par les temps qui courent en rond dans le bocal de la télévision, c'est déjà beaucoup !Paul Ariès est un militant écologiste, objecteur de croissance (en référence aux objecteurs de conscience). Rédacteur en chef du journal "La Décroissance", organisateur de Contre-Grenelle de l'Environnement, il prône la décroissance et l'antiproductivisme. Le titre de son dernier livre est clair et net : pour une "simplicité volontaire et contre le mythe de l'abondance". Pour un monde plus équitable (comme le commerce...équitable !), plus "partageux". Pourfendeur des nouveaux apôtres verts Cohn-Bendit, Nicolas Hulot et "l'hélicologiste" Yann Arthus-Bertrand qu'il juge encore trop productivistes, Paul Ariès interpelle le lecteur sur un "vivre beaucoup mieux avec beaucoup moins" sans imposer une mauvaise conscience. Après une analyse complète et sans ménagement des courants de gauche (des libertaires aux marxistes en passant par les socialistes) qui se fourvoieraient dans le "toujours plus de progrès", après la peinture sans fioriture des mouvements de gauche antiproductivistes qui se noieraient dans le pessimisme, Paul Ariès nous propose un "antiproductivisme optimiste" en empruntant les chemins difficiles de la simplicité. Alors tout passe à l'exigente moulinette de la vigilance militante de Paul Ariès : le management brutal (voire mortel !) du salarié, l'agression publicitaire, le "travailler plus pour gagner plus" (et donc pour dépenser plus !), le culte du 4X4 et de la vitesse...
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